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La jeune journaliste est désormais libre. Après 07 jours de détention dans les cellules de la Direction Régionale de la Police Judiciaire pour le Centre puis dans le Littoral. Une libération dont se félicite le Syndicat National des Journalistes du Cameroun (SNJC).

 

Le malheur de la jeune journaliste commence le 13 mars dernier lorsqu’elle est appréhendée par les forces de police judiciaire, suite à une plainte déposée par une responsable d’un établissement bancaire de la place. Comme c’est de plus en plus le cas dans notre pays, la journaliste n’avait pas été notifiée des raisons de son arrestation. Mais il était évident qu’elle était victime d’un certain nombre de révélations faites autour d’une affaire dans laquelle est impliquée Mme Marème Mbaye Ndiaye, la sénégalaise, directrice générale de ECOBANK Cameroun. Finalement, on apprendra que la Journaliste Davina Lyse Nguili Nkouma est accusée pour diffamation, cybercriminalité et délit de presse.

 

Elle sera gardée à vue à la Direction Régionale de la Police Judicaire pour le Centre la nuit de ce 13 mars, jour de son arrestation. Puis Lyse Davina sera transférée vers la Direction Régionale de la Police Judicaire pour le Littoral (DRPJ) le dimanche 14 mars 2021. Elle passera 5 jours dans ces locaux, avant sa libération sous caution dans la soirée du vendredi 20 Mars.

« Le Bureau Exécutif Régional du Littoral (BEL) se félicite du heureux dénouement de cette affaire complexe et salue la mobilisation des Camarades, et celle de toute la Corporation des Journalistes. Remerciements particuliers à Me Fenelon Mahop SEN (Avocat au Barreau du Cameroun / Conseil du SNJC), Me Atangana (Avocat au Barreau du Cameroun / Conseil de la famille), le Confrère Pierre Claver Nkodo qui s’est porté garant de sa libération sous caution. Le SNJC suivra cette affaire jusqu’à son dénouement et ne ménagera aucun effort pour que toute la lumière soit faite. » fait savoir le SNJC par la voix du président régional pour le littoral, Aristide EKAMBI.

 

Une mobilisation du SNJC que la confrérie salue. De plus en plus, le syndicat s’affirme comme une autorité morale à même de prendre la défense des journalistes et professionnels des médias qui soient ses membres. De quoi encourager le plus grand nombre des professionnels de l’information à s’affilier à cette structure qui leur assure une couverture face à l’injustice. Une couverture qui leur permette de faire leur travail dans une plus grande quiétude.

 

Stéphane NZESSEU

Published in Société

Des sources dignes de foi annoncent la libération de la journaliste Fame Bunyui Ayiseh. Pour l'instant, les conditions de sa libération n'ont pas encore été élucidées.

Fame Bunyui Ayiseh est libre. Ines Sob Ondoa Balla, présidente de la section Sud-Ouest du Syndicat national des journalistes du Cameroun (SNJC) confirme cette information. Même si cette dernière n'a pas pu entrer directement en contact avec la consoeur en service à la CRTV Buea, elle affirme toutefois avoir appris sa libération de façon fiable. La journaliste aurait été relâchée le 14 mars 2021 vers minuit. Seulement comme l'indique Ines Sob Ondoa on ne sait encore rien des circonstances entourant sa libération. 

On sait de façon exacte que les ravisseurs de Fame Bunyui Ayiseh demandaient une rançon de 10 millions de FCFA. Ladite rançon a-t-elle été payée? Y'a-t-il eu des négociations? Pour l'instant, rien a encore fuité en ce qui concerne sa libération. Selon nos sources, elle a été enlevée par des hommes armés dans la nuit du 13 mars 2021 à Buea, alors qu’elle regagnait son domicile. L’information de son kidnapping a été relayée ce matin de lundi 15 mars 2021 par la chaîne de télévision privée Equinoxe émettant à partir de la ville de Douala.

Enlevée par des hommes dont l’identité reste inconnue, Fame Bunyui Ayiseh a été conduite vers une destination méconnue. Pour le Syndicat national des journalistes du Cameroun (SNJC), l’enlèvement de la consoeur est un acte qui nuit gravement à la liberté de la presse. D’ailleurs, Inès Ondoa Balla, présidente de la branche régionale du SNJC avait produit dans ce sens un communiqué. Dans ledit communiqué, qu’elle signe, elle dénonçait un acte «inexplicable» et rappelait que le rôle du journaliste est d’avoir un œil sur la société et que ses activités concourent à l’édification d’une société des libertés.

L’enlèvement de Fame Bunyui Ayiseh rappelle le cas de la journaliste Eyabo Becky Jeme, déléguée départementale de la Communication de la Momo (Nord-Ouest). Celle-ci avait été tuée dans une embuscade tendue par des séparatistes dans la localité de Njikwa. La jeune consœur faisait partie du cortège du Préfet dudit département, qui revenait d’une visite de travail dans sa circonscription. 

Liliane N.

 

Published in Défense

Ainsi s’exprime avec conviction le journaliste chevronné, spécialiste des politiques publiques, et en communication stratégique. Adamu Moussa, dans une interview relayée par notre confrère Actu Cameroun, décrypte la dernière actualité dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest en proie à une crise socio-politique depuis quatre ans déjà.

Un émissaire du Pape François a récemment effectué une visite au Cameroun notamment dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest. L’homme de Dieu a adressé aux populations des deux régions en crise, un message de paix. Interrogé sur cette visite de l’envoyé spécial du patron de l’Eglise catholique romaine dans les deux régions en crise, Adamu Moussa apprécie : « (…). J’étais bien évidemment ravi lorsque j’ai appris la nouvelle de la visite de haut vol de cet homme de Dieu en ce début d’année alors que le pays traverse des moments troubles et fait face simultanément au regain de la pandémie de la Covid-19 dans le monde, la crise sécessionniste dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest », répond le journaliste chevronné.

Pour lui, réussir à faire venir une autorité de l’Eglise du rang de l’émissaire du Pape, il s’agit d’un véritable exploit diplomatique que seuls des hommes d’Etat chevronnés comme le Président Paul Biya pouvaient accomplir. « Le Président Paul Biya nous a démontré à maintes reprises que des actions efficaces en disent plus que des paroles. Ses prouesses diplomatiques, sa vision et les moyens qu’il met en œuvre pour naviguer dans les eaux politiques troubles font indubitablement de lui le maillon indispensable pour le maintien de la cohésion, de l’unité et de la vitalité de notre pays. Paul Biya est la colle forte qui maintient le pays debout », est convaincu le spécialiste des politiques publiques.

De l’inédit dans les deux régions

« Les populations se sont déplacées en grand nombre pour accueillir la deuxième autorité la plus importante de l’Eglise catholique romaine (…). Par milliers, les habitants de Bamenda ont répondu présent, ignorant les appels au boycott de la visite pastorale de l’homme de Dieu lancés par les leaders sécessionnistes de la région et de la diaspora. Au vu du courage et de la détermination de la population à se rendre en grand nombre pour recevoir l’envoyé du Saint-Siège, on pourrait raisonnablement déduire que la population est fatiguée de vivre dans la peur et qu’elle est maintenant prête à prendre son destin en main », note Adamu Moussa.

 Le spécialiste en communication stratégique reste confiant quant aux perspectives de sortie de crise dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Il estime que cette crise socio-politique va prendre fin, car rien ne dure éternellement. « La participation active de la population lors de la visite du secrétaire d’Etat du Vatican révèle clairement que la majorité silencieuse des populations de la région ne soutient pas les actions des sécessionnistes. La confiance inébranlable que j’ai dans l’avenir radieux du Cameroun repose en grande partie sur ma foi en la capacité de nos dirigeants actuels à prendre les bonnes décisions pour le pays », argue Adamu Moussa.

Innocent D H

 

 

Published in Tribune Libre

Cette déclaration de la meilleure amie de Ernest OBAMA fait suite aux déclarations du journaliste et chroniqueur sur RFI, J. Remy NGONO. Ce dernier au cours de sa traditionnelle sortie du samedi soir a fait savoir, sans mettre de précautions, que les journalistes « Ernest OBAMA et Francis BONGA sont homosexuels ». Une déclaration qui a choqué plus, dont Marlène EMVOUTOU. Et comme pour faire un pied de nez à cet accusateur, elle réplique dans une publication, affirmant de manière ironique qu’ « un bon journaliste camerounais doit être homosexuel ».

 

A priori, c’est choquant et ce n'est pas vrai du tout. Car évidemment, ce n’est pas l'orientation sexuelle qui fonde la compétence journalistique. De plus, l’homosexualité ne fait partie d’aucun chapitre parmi les leçons enseignées à l'école de journalisme. Mais placé dans son contexte, cette prise de parole signifie simplement qu’il ne sert à rien d’accuser tous les journalistes compétents camerounais de pratique d’homosexualité.

Mais le cœur de la prise de parole de Marlène Emvoutou, c’est le plaidoyer fort riche d’arguments pour disculper son ami dans cette situation difficultueuse dans laquelle il se trouve en ce moment. Le premier argument consiste à élaguer tout à priori de tribaliste tel que collé à la peau de Ernest Obama depuis les élections de 2018.

Pour le Dr Marlène ne pas être en accord avec Maurice Kamto ne fait pas de vous un tribaliste. « J'ai appris grâce à l'affaire Obama que le mot tribalisme signifie haine de Kamto et donc haine des Bamiléké ... Ils jubilent au point d'oublier que le tribaliste Ernest Obama a épousé une fille Bamoun qui lui a fait des enfants. Dans les crânes creux de ceux qui adorent les crânes, Ernest Obama doit mourir en prison. »

Au sujet des accusations portées à l'endroit du journaliste, sa meilleure amie le défend en précisant qu’il est impossible qu’un ordonnateur soit inculpé pour des malversations financières et que le comptable et la directrice des affaires financières ne soient pas inquiétés. « Je rappelle ici que l'affaire Obama telle qu'elle est la narrée par les journalistes de vision 4, nous permet de faire l'amer constat qu'il s'agit en réalité d'une cabale contre le protégé de Jean de Dieu Momo, l'ami de Samuel Eto'o. Sinon sur le plan juridique, une accusation de détournement et de surfacturation ne peut pas prospérer, sans que la directrice des affaires financières de vision 4 et le comptable ne soient mis en cause dans le dossier.

Les amis d'OBAMA sont capables de rembourser le corps du délit...

Car Obama en tant que directeur général de vision 4, n'était que l'ordonnateur des dépenses. Pour parler trivialement "il ne voyait pas l'argent avec les yeux". Par ailleurs, s'il est accusé de concurrence déloyale, pour avoir créé des entreprises de presse pendant qu'il était salarié du groupe l'Anecdote, le code du travail est clair en la matière, la sanction est licenciement. Supposons que Ernest Obama ait détourné de l’argent, la loi du Cameroun est clémente en la matière. Le mis en cause peut restituer le corps du délit et bénéficier d'un arrêt des poursuites.

Monsieur Amougou Belinga lui-même avait déjà bénéficié de cette disposition légale dans le cadre de l'affaire campos ... Les amis de Ernest Obama voudront connaître le montant de la somme exacte qu'il doit à vision 4 ou à Amougou Belinga pour l'aider à restituer. Cependant, les accusations de haute trahison entre un employé du privé et son patron n'ont aucun fondement juridique. » Un argumentaire qui pourrait éventuellement inspirer les avocats qui se constitueront pour défendre Ernest OBAMA. Qui sait si Marlène EMVOUTOU s’y associera comme conseil ?

Pour terminer son propos, Madame EMVOUTOU déplore la carrière désormais détruite de ce jeune camerounais pourtant plein d’avenir. « Maintenant, je sais que le Cameroun est devenu la cour du roi Pétaud, avec des roitelets qui fixent des lois sur les territoires qu'ils se sont octroyés ... Dans un pays où on célèbre la médiocrité, et piétine l’excellence, la jeunesse est obligée de s’exiler. On détruit tous ceux qui essayent de se démarquer, on les salit, on les humilie. Je suis certaine que Obama va chercher l'exil après cette expérience.

Mais, il vivra désormais avec une réputation qui ne lui permettra plus de trouver un travail qui correspond à son cursus académique, ni à son expérience professionnelle durement acquise. »

 

Stéphane NZESSEU

 

Published in Tribune Libre

Le président du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN) a rendu visite à Ernest Obama ce samedi, 20 juin 2020 au Secrétariat d’Etat à la défense (SED). Après avoir rencontré l’ancien directeur général de Vision 4 aux arrêts depuis le jeudi, 18 juin dernier, Cabral Libii sur son compte twitter salue l’attitude d’humilité et de loyauté du journaliste. 

 

Au SED où il est gardé à vue, Ernest Obama ne cesse de recevoir des visites. Après le passage de Christophe Bobiokono, le président du PCRN est aussi allé à la rencontre de l’ancien Directeur général de Vision 4. De sources bien introduites, les deux hommes partagent une relation de longue date. En effet, lorsque Ernest Obama était le présentateur de l’émission dominicale Clubs d’Elites, Cabral Libii est intervenu comme chroniqueur pendant longtemps. 

« Je viens de rendre visite au journaliste Ernest Obama. Je suis mieux édifié de la situation qui prévaut. Je salue son attitude d’humilité et de loyauté. Ces valeurs qu’éprouve l’épreuve. J’ai senti une forte odeur d’apaisement. Qu’il en soit ainsi », a écrit Cabral Libii samedi dernier sur son compte Twitter. 

Ernest Obama fait l’objet d’un soupçon de détournement de 100 millions de FCFA lorsqu’il occupait le poste de Directeur général de la Chaîne de Télévision Vision 4, selon les informations relayées par ce média. La même fait entendre que Obama serait impliquée dans une affaire relative à la future élection présidentielle en République centrafricaine. Le fait qu’il ait choisi de faire allégeance à un candidat de l’opposition comme directeur de campagne, serait contre les intérêts M. Amougou Belinga, Président directeur général du groupe l’Anecdote.   

Précisons que depuis l’arrestation de l’ancien Directeur général de Vision 4, des voix ne cessent de s’élever pour appeler au respect des droits du justiciable. C’est le cas de l’avocat au Barreau du Cameroun, Me Claude Assira qui a dénoncé les conditions d’arrestation du journaliste. Pour le Professeur de droit, « l’arrestation d’Ernest Obama interpelle la conscience ». « Qu’il soit un journaliste controversé n’enlève en rien son droit aux garanties élémentaires reconnues au justiciable. Qu’on aime ou pas ce journaliste, on doit pouvoir exiger que la dignité humaine soit, en toutes circonstances respectée »

Le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) pour sa part, fait savoir que M. Ernest Obama comme tout citoyen camerounais doit bénéficier de la présomption d’innocence. L’on apprend de sources crédibles que l’ancien Directeur général de Vision 4 sera présenté au Procureur de la République ce lundi, 22 juin 2020. 

 

Innocent D H

 

Published in Judiciaire

Dans une tribune publiée ce vendredi 19 juin 2020, sur sa page Facebook, Maître Claude Assira relève plusieurs cas de violation des droits de l’ancien Directeur général de Vision 4. Pour l’homme de droit, « l’arrestation d’Ernest Obama interpelle la conscience ».

 

L’arrestation d’Ernest Obama continue d’alimenter les débats dans les médias classiques, ainsi que sur la toile. Dans une tribune publiée récemment sur sa page Facebook, Me Claude Assira, avocat au Barreau du Cameroun, relève plusieurs cas de violation du droit positif camerounais. 

Pour le Professeur de droit, « l’arrestation d’Ernest Obama interpelle la conscience ». « Qu’il soit un journaliste controversé n’enlève en rien son droit aux garanties élémentaires reconnues au justiciable. Qu’on aime ou pas ce journaliste, on doit pouvoir exiger que la dignité humaine soit, en toutes circonstances respectée », a écrit Me Claude Assira. 

En outre, l’avocat de Maurice Kamto lors du contentieux post-électoral de la présidentielle de 2018 au Cameroun déplore, « la mise en scène orchestrée pour son interpellation, les moyens mis en œuvre sont tout simplement hallucinants et interrogent gravement sur le fonctionnement de la justice qui semble appartenir à ceux qui peuvent en disposer à leur guise. Et que dire des faits reprochés ? « Haute trahison ! ». Cette infraction prévue dans la constitution du Cameroun est réservée au seul Président de la République ou à ses ministres (…) ». 

Pour mettre un terme à ses propos, Me Claude Assira fait cette précision sur l’affaire Ernest Obama, « qu’on ne se trompe pas : M. Obama n’est ni un proche, ni un ami. Il m’a d’ailleurs ostensiblement supprimé de la liste des invités dominicaux pour avoir pris part au contentieux électoral aux côtés de M. Maurice Kamto que je défendais comme Avocat. Mon propos n’a donc rien de personnel (…) ». 

Indiquons également que dans une publication, l’activiste camerounais vivant à l’étranger Boris Bertolt a fait lui aussi une sortie sur la toile pour dénoncer les conditions d’interpellation de l’ancien Directeur général de Vision 4. « On n’arrête pas un journaliste et le menotte comme un vulgaire bandit pour des faits perpétrés à son lieu de travail. On emprisonne pas un citoyen alors que la plainte pour laquelle il est aux arrêts n’est pas encore arrivé à son lieu de détention (…) », dénonce-t-il. 

 

Innocent D H

 

Published in Judiciaire

Achille Chountsa Fongang le chef de service des sports a été soigné avec le “Corocur”, un produit fait à base de plantes, conçu par le Dr Euloge Yiagnigni Mfopou.

 

“Je reviens de loin”, déclare Achille Chountsa Fongang journaliste en service au quotidien Le Jour, dans son témoignage, qu’il a lui-même rendu public. Le chef de service des sports du journal Le Jour, fait aujourd’hui partie de ces camerounais qui peuvent avec assurance parler de la Covid-19. 

Le 07 mai 2020 alors qu’il faisait une interview au Dr Euloge Yiagnigni Mfopou, Achille Chountsa Fongang était loin alors d’imaginer, qu’il avait contracté la maladie. Par quel moyen? A quel moment? Et comment? Des questions sans réponse, vu la complexité du virus de cette pandémie, qui a mis de nombreux pays du monde à terre. Le chef de service sports du quotidien Le Jour ne pouvait en ce moment-là, imaginer que l’objet de son interview “le Corocur” lui sauvera la vie, comme cela est le cas pour 124 patients, rapporte-t-il, dans son témoignage. Le Corocur est un produit fait à base de deux plantes comestibles. C’est le fruit des recherches du Dr Euloge Yiagnigni Mfopou.  

“C'est moi qui ai réalisé cette interview le vendredi 7 mai, au moment où je présentais des signes de paludisme.  Mais, j'étais loin d'imaginer que j'allais moi-même vivre l'expérience de ce médicament, en tant que patient atteint de la  Covid-19. Je suis d'abord passé par une pharmacie acheter un antipaludique et un antalgique (comme d'habitude). Sauf que jusqu'au 9 mai, mon état de santé ne s'améliorait pas et la toux s'était invitée”, raconte notre confrère. 

La toux s’étant invitée, Achille Chountsa Fongang affirme s’être rendu en consultation le 10 mai chez le Dr Euloge Yiagnigni Mfopou. Là-bas, il a eu comme prescriptions, des examens à faire en rapport avec les symptômes qu’il présente. “Il résultait une forte charge de paludisme. Il m'a mis sous un traitement de choc de trois jours, en associant un antitussif. Après ces trois jours, aucun changement. Par contre, je me sentais extrêmement mal, avec une sécheresse dans la gorge, le mal de tête, les courbatures et surtout la toux qui s'accentuait et  m'étouffait”, relate le journaliste.

Finalement le journaliste sera amené à faire un scanner du thorax. Celui-ci va révéler qu’il est atteint du Coronavirus. Au moment de cette annonce, le ciel lui tombe sur la tête. Lui, qui a pourtant éduqué ses proches sur les mesures barrières à respecter, pour éviter de contracter cette maladie.

“Du coup, Dr Euloge Yiagnigni m'a mis sous son protocole, avec une quarantaine stricte de 10 jours, seul dans la chambre, et chez moi, en prenant mes médicaments. Ce que j'ai fait, et au bout de 72h, les symptômes ont non seulement disparu, mais j'ai retrouvé l'appétit que j'avais perdu depuis plus d'une semaine. J'ai continué mon traitement, jusqu'au, 25 mai 2020 (hier) avant de repartir pour une consultation où j'ai été autorisé à sortir du "calvaire" qu'est la quarantaine. Je n'avais jamais passé une seule  journée de ma vie sans voir le dehors. Mais j'ai tenu bon”raconte-t-il.

Aujourd’hui tiré d’affaires, Achille Chountsa Fongang appelle les camerounais à respecter scrupuleusement les mesures barrières. Il bénit également Dieu pour avoir donné aux camerounais une intelligence qui leur permet de “trouver des médicaments efficaces pour faire face à cette maladie”. 

 

Liliane N.

 

Published in Corona Virus

Samedi 29 septembre, la journaliste Patricia Leba Metoukson a été retrouvée morte dans sa salle de bain à son domicile sis à Yaoundé.

 

La sphère médiatique camerounaise est de nouveau en deuil. Quelques mois seulement après avoir mis sous terre Melanie Betebe, la jeune journaliste Patricia Leba Metoukson a à son tour quitté le monde des vivants. Son corps sans vie a été retrouvé samedi dans sa salle de bain au quartier abattoir à Yaoundé. Reporter sur CRTV sport et présentatrice du 12h, la jeune femme ne présentait aucun signe de maladie jusqu’à son décès. A-t-on appris. En effet à la veille de son décès c’est-à-dire vendredi 27 septembre, elle a présenté le journal de 12h comme à son habitude.

Diplômée de la 37ème  promotion de l’ESSTIC, elle avait rejoint les rangs du personnel de la CRTV en 2014. Toujours souriante, elle était l’une des vedettes du  journal de midi et occupait déjà une place de choix au sein de l’entreprise. Passionnée de sport, elle avait intégré la grande équipe des journalistes sportifs de cette maison. Très tôt, on l’a vu à la présentation de l’émission « Balle de centre » avec Raphaël Nkoa.

« Ses passages au journal télévisé de 12 heures étaient appréciés de tous. Elle donnait envie de regarder la télé », écrit un internaute sur Facebook en dessous d’une publication annonçant sa mort. « C’est une jeune femme qui a marqué la sphère médiatique camerounaise. Elle avait de l’avenir dans le métier » renchérit un autre.

Aux dernières nouvelles, le Syndicat National des Journalistes du Cameroun (SNJC) a demandé qu’une enquête soit ouverte pour que lumière soit faite sur les causes de cette mort subite qui a frappé Patricia Leba.

Notons que, la jeune femme partageait sa vie avec Landry Metoukson, lui aussi personnel de la CRTV.

Le décès de Patricia samedi, est une preuve de plus qui confirme qu’on ne connait ni l‘heure, ni le jour où chacun de nous ira rejoindre notre créateur.

Repose en paix Patricia, à jamais tu demeures dans nos cœurs !!!

 

Danielle Ngono Efondo

 

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Des hommes armés soupçonnés d'être des combattants séparatistes auraient pris d'assaut la radio communautaire Bonakanda dans la banlieue de la ville de Buea, le mardi 03 septembre 2019.

 

De sources médiatiques, les hommes armés ont menacé d'incendier la station de radio avant de saisir Mary Namondo, une animatrice de la chaîne locale qui est actuellement en captivité. 

"Un canal de communication véritable et fiable qui a été rénové par l'UNESCO en 2016 a été attaqué aujourd'hui 3 septembre 2019 par des hommes armés non identifiés vers 10h00 du matin avec une tentative d'incendie de la structure, y compris le matériel de diffusion et de production. D'un autre côté, l'une des animatrices engagées de la radio, Mary Namondo, a été prise en otage", peut-on lire sur Facebook dans un communiqué publié par la radio Bonakanda.

Le directeur de la station de radio Bonakanda, Amos Evande, dit qu'il a appelé la journaliste par téléphone, et une voix masculine a répondu qu'ils la retenaient. Interrogés sur la raison pour laquelle ils la retiennent, ils ont promis de le rappeler et ont raccroché. "C'était il y a environ deux heures. Jusqu'à présent, on n'a rien entendu à son sujet. Nous ne sommes pas du tout en sécurité.

Le révérend Geraldine Fobang, président du Réseau camerounais des médias communautaires, a condamné l'attaque contre la radio et exigé la libération immédiate et sans condition du journaliste enlevé.

"Les journalistes et les organes de presse ne sont pas une menace pour la paix publique. Malheureusement, ils sont toujours attaqués. Nous condamnons avec véhémence de tels actes et appelons à la libération immédiate de Mary Namondo", a-t-il déclaré.

Le Syndicat des journalistes camerounais (SNJC) a condamné les attaques et les enlèvements, les qualifiant d'affront à la presse.

Rappellons que la journaliste Ambe Macmillan Awa a été enlevée par des séparatistes le 21 février 2019. Le secrétaire général de la section nord-ouest du syndicat des journalistes camerounais et président de la section de Bamenda de l'Association camerounaise des journalistes anglophones (CAMASEJ) a été emmené en captivité par des inconnus armés à Nkwen, Bamenda. Il a été libéré par la suite.

Le CAMASEJ et le SNJC appellent les séparatistes à libérer Mary Namondo. "Nous leur rappelons que ce qu'ils ont kidnappé ici, c'est la liberté de la presse, et que les deux parties dans la situation actuelle dans les régions agitées du Nord-Ouest et du Sud-Ouest doivent cesser d'attaquer les journalistes", ont déclaré les associations de journalistes.

CAMASEJ Buea soutient que la libre circulation des journalistes et leur liberté d'exercice ne peuvent être soumises aux conditions politiques du pays ou à l'interprétation que chaque faction. Ils ont demandé à ceux qui gardent Mary Namondo de la libérer immédiatement.

 

Otric N. 

 

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Selon des sources bien introduites, les six membres affectés à la sécurité du président de la République du Cameroun sont soupçonnés d’avoir pris part à l’agression d’un journaliste travaillant pour le compte d'un média suisse, la Rts.

 

Dans l’affaire de l’agression du journaliste de la Rts, le ministère public de Genève a fait l'annonce ce 03 juillet 2019, de l’interpellation de six membres du service de sécurité du président Paul Biya. Des informations publiées par le site en ligne, letemps.ch, indique qu’une femme, porteuse d’un passeport diplomatique, a été rapidement libérée alors que les cinq hommes étaient encore entendus et confrontés ce mercredi par le procureur général Olivier Jornot.

 

En effet, Adrien Krause, journaliste filmait une manifestation menée par la Brigade anti-sardinadrs (Bas) devant l’entrée de l’hôtel Intercontinental le 25 juin 2019. Le journaliste a été légèrement blessé lors de cette intervention. Selon certaines informations, des gardes du corps l’auraient immobilisé. Dans la foulée, son téléphone, son porte-monnaie et son sac aurait été confisqués par la garde rapprochée du Président.

 

Des effets du journaliste, qui lui ont été restitués suite à l’intervention d’un agent de police. Ces objets ont été endommagés, selon les précisions du parquet.

 

Le journaliste concerné a introduit une plainte pénale sans tarder. La police judiciaire a identifié six personnes impliquées dans cette agression, constitués de cinq hommes et une femme, qui ont été interpellés le 02 juillet 2019 et placés en garde à vue.

 

Après la première audition effectuée par la police et une nuit passée cellule, les messieurs ont été mis à la disposition du Ministère public, et le procureur général, chargé de diligenter cette procédure judiciaire délicate, a entendu et confronté les parties toute la journée de mercredi.

 

Cette affaire a déjà suscité des protestations de la part de plusieurs autorités helvétiques dont Antonio Hodgers, président du gouvernement genevois qui a qualifié le traitement infligé au journaliste de « totalement inacceptable ».

 

Innocent D H

 

Published in Politique
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Sunday, 05 June 2022 11:01