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Trois jours avant la commémoration de cet évènement, l’homme politique et ancien député de la Nation estime que les guerres intestines qui plombent les actions de l’Union des Populations du Cameroun doivent céder la place à l’unité des actions et des cœurs en souvenir des luttes menées par cette formation politique mais aussi des grands hommes qui en ont été les précurseurs.

 

« Camarades, Militants et Sympathisants de l’Union des Populations du Cameroun,

Au moment où nous célébrons les 73 ans de l’Âme Immortelle du Peuple Camerounais, notre Conscience doit nous interpeller à plus d’un titre.

Humblement, chacun de nous a le devoir de se remettre en question et opter pour la reconstruction du grand retour de l’Union des Populations du Cameroun au sein de la Classe Politique Camerounaise afin d’assumer véritablement son Statut Primordial.

Ce ne serait pas désobligeant de reconnaître que nous avons le devoir aujourd’hui de tirer les leçons des querelles intestines qui ont contribuées à la déconstruction du Statut de l’Union des Populations du Cameroun après son brillant retour au-devant de la scène politique en 2013.

Assumons nos erreurs et donnons-nous la main pour surmonter les défis qui nous interpellent en ce moment. Dans cette optique de Dialogue, les groupes de contact ont été constitués pour aller à la rencontre de toutes les tendances de l’Union des Populations du Cameroun.

Vouloir ignorer cette exigence fondamentale à la relance de notre Parti pour s’aventurer dans des conjugaisons intellectuelles et stratégiques visant à nourrir nos ambitions personnelles, voire voiler nos propres responsabilités dans la situation très regrettable que connaît l’Union des Populations du Cameroun, revient inévitablement à être un acteur majeur de la déstabilisation totale de ce Fleuron de l’Indépendance du Cameroun.

Voilà pourquoi, humblement et en toute sincérité, je tends la main aux Camarades, militants et sympathisants de l’Union des Populations du Cameroun et, appelle à un sursaut d’orgueil pour faire de 2021, l’Année de la Refondation de notre Parti.

Il faut vaincre les prismes d’exclusion et des vaines querelles, donner la chance au Dialogue et au Pardon afin de redevenir utiles à l’Union des Populations du Cameroun.

Usons de la Détermination et du Courage des Hommes d’Honneur pour relever ce Défi, qu’est l’Union des Cœurs dans le Chantier de la Refondation de l’Union des Populations du Cameroun.

Il n’y aura ni perdants ni gagnants pour cette Exigence d’Entente entre les Camarades luttant pour un même Idéal : la Restauration de la Grandeur de l’Union des Populations du Cameroun, le Parti Historique. Je compte sur chacun de vous ».

 

N.R.M

 

Published in Parti politiques

Caroline Doris Meva est écrivaine et épouse de l’ancien ministre des finances du Cameroun, Polycarpe Abah Abah. Diplômée d’études supérieures de littérature et de philosophie, elle déploie sa plume pour fustiger le dialogue annoncé entre l’actuel président français et le politologue Achille Mbembe.

 

Un sommet France - Afrique se tiendra à Montpellier du 08 au 10 juillet 2021. Cette fois, ce ne sont pas des Chefs d'État africains qui y sont conviés, mais un panel d'intellectuels africains, conduits par Achille Mbembe, qu'on ne présente plus. Il s'agit de personnalités connues pour leur engagement en faveur de l'Afrique, leurs prises de position franches et parfois critiques vis-à-vis de la politique africaine de la France.

Cette rencontre est consécutive à un constat : le sentiment de rejet de plus en plus marqué des jeunes générations africaines vis-à-vis de la France. Cette dernière est progressivement supplantée dans son pré carré africain (sa chasse gardée jusqu'ici) par d'autres États, notamment la Russie, la Chine, l'Allemagne, la Turquie, le Brésil, le Japon, etc ...

L'enjeu de ce sommet est capital pour la France ; c'est l'avenir des relations entre la France et l'Afrique qui se joue ici. Macron souhaite instaurer une relation équitable et un véritable partenariat avec les africains ; mettre en avant les jeunes (plus de la moitié de la population de l'Afrique) qui incarnent le renouvellement générationnel, sur les plans politique, économique et social ; ces jeunes qui seront amenés à bâtir l'Afrique de demain.

 

Bien que constituant la majorité de la population, les jeunes se considèrent comme des laissés-pour-compte ; ils jouent un rôle de second plan, quand ils ne sont pas tout simplement oubliés, ignorés par les dirigeants de leur pays. Cette jeunesse sans espoir, sans perspectives d'avenir, va grossir les rangs des migrants qui frappent aux portes de l'Europe, en quête d'une vie meilleure. Ne vous y trompez pas, ces jeunes ne sont ni insensés, ni ignorants : leur fuite vers l'Europe est un geste de désespoir, par instinct de survie, une tentative ultime pour ne pas mourir à petit feu et sombrer définitivement dans leur pays d'origine.

Nombreux sont ceux qui réussissent en fin de compte, à l'exemple du boxeur camerounais Ngannou, qui a remporté récemment un trophée mondial. Ces jeunes migrants font fi de de tous les dangers, parce qu'ils se considèrent comme étant déjà "morts". Si ces jeunes trouvaient les conditions idoines pour mener une vie décente dans leur pays d'origine, nul doute que le nombre des candidats à l'émigration se réduirait comme peau de chagrin.

 

La jeunesse africaine subit de plein fouet le chômage, la paupérisation, la corruption, le manque de considération et le non-respect des libertés fondamentales dans leur pays d'origine. Ils estiment que la France, complice de leurs dirigeants africains, est le principal responsable de leurs malheurs. Le dernier exemple en date qui illustre le rejet de la France par la jeunesse africaine, c'est lors des émeutes qui ont suivi l'arrestation de l'opposant Ousmane Sonko au Sénégal le 03 mars 2021 ; lors de ces manifestations, les intérêts français ont particulièrement été visés par les saccages et les pillages, notamment 14 supermarchés Auchan, des boutiques de l'opérateur de téléphonie Orange, et les stations Total. Les populations africaines, et surtout les jeunes sont les principales victimes des conséquences du joug économique et politique que la France fait peser sur les pays africains.

 

PAR REFERENCE A L'AFFAIRE GEORGE FLOYD, LE "GENOU" DE LA FRANCE EST POSE SUR LE "COU" DE L'AFRIQUE

Le constat est clair : les pays africains du pré carré français et de la Françafrique ne connaissent que des indépendances de façade, et n'ont jamais cessé d'être sous la domination de la France, malgré les discours "politiquement corrects", et les dénégations véhémentes de la France. La réalité incontournable est que la jeunesse africaine se meurt, asphyxiée peu à peu par le poids des relations déséquilibrées entre la France et les pays africains, dans tous les domaines.

De manière métaphorique, en évoquant l'affaire George Floyd aux États-Unis, qui a embrasé le monde en mai 2020, nous sommes portés à penser que, tout comme le genou du policier Derek Chauvin, a causé la mort par strangulation de George Floyd, de même, le 'genou" de la France est posé sur le 'cou" des pays africains et les tue à petit feu.

Les soubresauts de la jeunesse africaine pour échapper à une mort certaine à terme, ont amené la France à prendre conscience de la gravité de la situation. L'organisation du sommet de juillet prochain résonne comme une tentative de lever le pied (le genou) afin d'éviter la mort par asphyxie de ses partenaires africains ; de ne pas tuer la poule aux œufs d'or, ou de voir celle-ci s'envoler vers des cieux plus cléments. Mais cette initiative est-elle appropriée ? Le remède proposé est-il à la hauteur de la gravité du mal ?

 

UN DIALOGUE SANS OBJET

Le dialogue proposé par Macron me semble inapproprié pour deux raisons :

1) - Le choix des intellectuels comme interlocuteurs pose un problèmes d'écoute et de représentativité de ceux-ci auprès des jeunes, pauvres, sans emploi et sans perspectives d'avenir. La plupart des intellectuels africains sont perçus comme des privilégiés, proches et complices des dirigeants africains, rejetés pour la plupart par ces jeunes générations. Ils sont coupés du bas peuple et ne connaissent pas les mêmes préoccupations que lui.

 

2) - Macron et les intellectuels africains SAVENT pertinemment quels sont les problèmes que subit la jeunesse africaine. Nul n'est besoin d'organiser un sommet dont on connaît les résultats d'avance : l'on prononcerait de beaux discours ; l'on fera des promesses et des recommandations qui resteront des vœux pieux rangés dans les tiroirs, et qui ne seront pas suivis d'actes concrets.  Brefs on remuera du vent, au son des vuvuzelas des médias internationaux. L'organisation de ce sommet est comme une diversion, destinée à gagner du temps, et à retarder l'échéance fatidique d'une prise de décisions douloureuses mais salvatrice, tant pour la France, que pour les pays africains. Ce sommet est comme un pansement que l'on appose sur une plaie purulente, dont l'effet, à terme, sera d'aggraver le mal. Monsieur Macron doit prendre son courage à deux mains, enlever le pansement, curer la plaie, afin qu'elle ait une chance de guérir. Il devrait réinstaurer une relation de confiance réelle avec la jeunesse africaine, et pour cela il devrait ôter le "genou" de la France qui pèse lourdement sur le "cou" des relations françafricaines, en prenant les décisions courageuses suivantes, sans hypocrisie, sans langue de bois, sans complaisance :

- Supprimer la taxe coloniale.

- Revoir les conditions injustes et abusives de la dette bilatérale, sous laquelle ploient les pays africains ; ce qui leur permettrait de disposer d'un complément de ressources pour financer leurs projets de développement.

- Décoloniser la monnaie, notamment le franc des colonies françaises d'Afrique (CFA), contrôlé par la France.

- Dépoussiérer des accords de coopération vieux de plus de 50 ans, établis essentiellement en faveur de la France, au détriment des pays africains.

- Remplacer le système d'exploitation de la Françafrique par une relation égalitaire, fondée sur le respect mutuel entre les partenaires.

- Lever la main-mise de la France sur le contrôle de la politique et des économies africaines.

 

Un changement radical de stratégie, l'implémentation d'un logiciel nouveau pour la gestion des relations entre la France et ses partenaires africains s'impose, sinon celle-ci perdra progressivement et irrémédiablement son influence en Afrique.

 

 

Published in Tribune Libre

Semblant de plus en plus prendre en compte le fait que le Cameroun est en proie à des actes de violences inouïes notamment ceux de ce groupe venu du Nigéria, Human Rights Watch dans le compte rendu d’une récente enquête, présente un sombre tableau. 

 

Les insurrections de boko haram ont commencé au Nigéria en 2009 et se sont ensuite propagées dans les pays du bassin du lac Tchad, dont le Cameroun.

Dans ce pays présenté comme Afrique en miniature et qui partage une frontière de 12 mille kilomètres avec le Nigéria, l’on a connu un pic d'attaques au cours de l'année écoulée.

Selon un rapport de novembre 2020 du Centre d'études stratégiques de l'Afrique, un groupe de réflexion du ministère de la Défense des États-Unis, le nombre d'incursion de cette secte contre des civils était plus élevé qu'au Nigeria, au Niger et au Tchad réunis.

Ces bandits de grands chemins sont souvent aveugles, y compris lors des attentats-suicides qu’ils mènent dans des zones surpeuplées qui semblent conçues pour maximiser les morts et les blessés parmi les civils.

Quelques exemples pour démontrer que les civils sont les principales cibles

« Le groupe armé islamiste boko haram a intensifié ses attaques contre des civils dans les villes et villages de la région de l'Extrême-Nord du Cameroun depuis décembre 2020, tuant au moins 80 civils…

Le groupe a également pillé des centaines de maisons dans la région.

Un kamikaze de boko haram a fait exploser des civils en fuite, des dizaines de pêcheurs locaux ont été tués à coups de machettes et de couteaux et un chef de village âgé a été assassiné devant sa famille ».

Le témoignage de quelques victimes

Dans l’article publié dans le site de cette Ong, il est révélé que vingt (20) personnes ayant subi les attaques au début de cette année, dans les villes et villages de Blabline, Darak, Gouzoudou et Mozogo - Région de l'Extrême-Nord et bien d’autres ont raconté le calvaire vécu lors des agressions de ces terroristes.  

Retour sur l’attaque de Mozogo

D’après le rapport de Human Rights Watch, les éléments de la secte nigériane ont tué au moins 14 civils, dont 8 enfants, et en ont blessé 3 autres, dont 2 enfants. Et, alors que certains tiraient sur des résidents et pillaient des maisons, une femme kamikaze s'est infiltrée dans un groupe de civils en fuite, puis a fait exploser son gilet explosif, selon des témoins.

« Au début de la fusillade, je me suis enfui vers la forêt », a déclaré un habitant de 41 ans. J'ai entendu une puissante explosion et je me suis allongé sur le sol. J'ai vu un enfant de 7 ans couvert de sang courir vers moi. Il m'a emmené à l'endroit où le kamikaze a fait exploser sa veste explosive. C'était un bain de sang… ».

La Force Multinationale appelée à plus de professionnalisme

Comme dans chacun de leurs rapports, notamment ceux rédigés par rapport à la crise sécuritaire dont le Cameroun est victime dans les Régions du Nord et du Sud Ouest, les rédacteurs de Human Rights Watch n’ont pas, une fois de plus manqué d’incriminer les Soldats, sur la base de simples ouïes dires, recueillis par téléphone.

Des racontages qui ne sont accompagnés d’aucun autre élément alors que les victimes des terroristes de boko haram se comptent par centaines.   

 

Nicole Ricci Minyem

 

Published in Défense

Le Président de la République du Cameroun Paul Biya dans un décret vient de décider de l’organisation des obsèques officielles en l’honneur de Monsieur Alim Hayatou, secrétaire d’Etat auprès du Ministre de la Santé publique chargé des Epidémies et des Pandémies, par ailleurs lamido de Garoua et conseiller régional dans le Nord, décédé ce lundi, 05 avril 2021 à Yaoundé. Lesdites obsèques auront lieu ce 06 avril à Garoua, la cité capitale de la région du Nord.

 

 Le Président Paul Biya une fois de plus fidèle à sa logique de reconnaissance aux hommes d’exception qui ont servi avec dévouement et loyauté la République. Par la force probante du décret, le Chef de l’Etat institue l’organisation des obsèques officielles ce 06 avril 2021 à Garoua en l’honneur de Alim Hayatou. « Des obsèques officielles sont instituées en l’honneur de Monsieur Alim Hayatou, Secrétaire d’Etat auprès du Ministre de la Santé publique chargé de la lutte contre Epidémies et les Pandémies. Ces obsèques se dérouleront le mardi, 06 avril 2021 à Garoua, département de la Bénoué, région du Nord », précisent les articles 1er et 2 du décret présidentiel.  

La levée de corps a eu lieu ce lundi à l’hôpital général de Yaoundé où Alim Hayatou a tiré sa révérence à l’âge de 75 ans. Selon une source proche de la famille du défunt, « la dépouille quittera le quartier Ngousso à 6 heures pour l’aéroport de Yaoundé Nsimalen, suivra le rapatriement pour la ville de Garoua où il sera inhumé ». De sources officielles, le Président de la République sera représenté à ces obsèques par le Ministre de la Santé publique, Dr Manaouda Malachie.

Il faut tout de même dire que le Chef de l’Etat Paul Biya a également signé ce lundi, 05 avril 2021 un autre décret instituant des obsèques officielles. Ce sont celles en l’honneur de Pascal Monkam, richicime homme d’affaires et PDG des hôtels La Falaise, décédé le 27 février dernier à Pretoria en Afrique du Sud des suites de maladie à l’âge de 91 ans.

Innocent D H  

   

 

Published in Institutionnel

Une correspondance signée le 24 mars dernier du ministre d’Etat, secrétaire général de la présidence de la République donne l’accord au ministre des Finances (Minfi), Louis Paul Motaze pour le lancement de cette opération dont l’urgence reste signalée. Ferdinand Ngoh Ngoh relaie ainsi les directives du Chef de l’Etat sur ce dossier.

 

Le Cameroun compte retourner sur le marché international des obligations pour une deuxième fois de son histoire. Le pays va ainsi tenter de remobiliser auprès de ses investisseurs internationaux, la somme de 450 milliards de FCFA à travers l’émission d’un eurobond (obligations publiques émises en devise). Le Chef de l’Etat camerounais mise sur le succès de cette opération pour refinancer la première la première obligation du genre émise par le pays en 2015 et dont les échéances de remboursement sont prévues pour la période 2023-2025.

De sources crédibles, c’est en novembre 2023 que le Cameroun sera appelé à effectuer un premier versement de 150 milliards pour éponger une partie de cet emprunt. Le gouvernement mène d’ailleurs des discussions y afférentes depuis fort longtemps pour honorer son engagement.

Dans un contexte économique marqué par la détérioration des cours des matières premières sur le marché international, deux solutions de financement étaient envisagées pour le Cameroun, apprend-on. Il s’agissait d’abord, de celle du refinancement de cette dette à savoir celle soutenue par le Fonds monétaire international (FMI) et le ministre en charge de l’Economie. La seconde ensuite, concerne le remboursement à partir des ressources propres de l’Etat sur la base de provision (tendance soutenue par le Minfi).

Le Chef de l’Etat a donc opté pour la première solution. Il souhaite pour cela non seulement éviter un défaut de paiement, mais surtout ramener le risque de surendettement du pays du niveau élevé à un niveau modéré. Indiquons que pour l’instant, le Cameroun jouit encore de la confiance des investisseurs avec une note de « B2 » assortie d’une perspective stable.

Même si le FMI émet de réserves par rapport au niveau de soutenabilité de la dette extérieure du Cameroun, l’agence de notation Moody’s reste optimiste sur la capacité du pays à honorer ses engagements malgré la crise sanitaire mondiale et ses effets sur l’économie.

En rappel, au 31 décembre 2020, l’encours de la dette du Cameroun s’est situé à 10 164 milliards de FCFA, soit 46,9% du Produit intérieur brut (PIB) ; en dessous du plafond d’endettement public en vigueur dans la zone Cemac qui est de 70% du PIB.

Innocent D H   

  

Published in Finances

Le professeur des universités est certain, l’affectation dont il vient de faire l’objet vers l’université de N’Gaoundéré n’est ni plus ni moins qu’une affectation disciplinaire. Mais au lieu de pleurnicher sur son sort, Messanga Nyamding affirme que cette situation l’arme de plus de courage. Ce d’autant plus qu’il n’a rien à se reprocher.

 

Pour le Pr Charlemagne Messanga Nyamding, il est tout simplement victime de ceux qui veulent détruire l’image du Chef de l’Etat et porter atteinte à la stabilité politique du Cameroun. Et il sait très bien qui sont ces personnes. Pour lui, ce sont les qui « ont pillé, sodomisé au quotidien la morale populaire, détruit les projets présidentiels, confisqué le bien-être social, hypothéqué l’avenir des camerounais pour le seul confort de leur petite personne ». Ce sont « des bureaucrates déshumanisés, colériques, impulsifs, injustes, rancuniers et carnassiers ». Messanga Namding affirme sans ambages que ce gens sont des « compatriotes au caractère vulnérable qui plongent dans l’invective, le mensonge, la calomnie, la moquerie, le dénigrement, la haine, la sorcellerie, la jalousie ou le règlement de compte pour se faire reconnaître et sortir de leur stress et de leur torpeur. » Il n’a pas besoin de nous faire un dessin plus exhaustif de ceux qui lui en veulent. Le descriptif est suffisamment éloquent.

 

« Alors, je vous le confirme, j’irai prendre service à l’Université de Ngaoundéré dans les prochains jours, à l’effet de me rendre à l’Annexe de Garoua »

 

Seulement, l’homme politique qui se défini comme le soutien indéfectible du Chef de l’Etat, un Biyaiste jusqu’au bout des ongles, se dit toujours prêt pour le combat. Il ne baissera jamais les bras. « Il n’y a pas de quoi pleurnicher lorsqu’on a rien à se reprocher : surtout lorsque certains entremêlent les opinions politiques aux affaires académiques ». Plus encore, maintenant que tout le monde est au fait de ce qu’il existe selon lui une véritable horde de fauves qui veulent détruire le pouvoir de Pau BIYA, il est temps d’entrevoir une nouvelle administration camerounaise faites de nouveaux hommes. « Cette mission par moment difficile mais exaltante nous a enfin permis d’apporter la preuve à ceux qui doutaient du moins de l’influence des collaborateurs que notre administration a fort besoin, des hommes politiques accomplis aux affaires » Fait savoir le prof.

 

« Ces attitudes peuvent se comprendre, car eux aussi sont frustrés. Par contre leur décharge sur des innocents est inacceptable. »

 

Et c’est peut-être vrai. On pourrait comprendre que ces gens aussi sont en attente depuis des lustres de l’occasion ultime o ils pourront eux aussi prendre place dans le grand fauteuil d’Etoudi. Ils ont accumulé suffisamment d’argent et de pouvoir. Il ne reste plus que cette haute strate pour couronner leur parcours politique. Or, ne pouvant s’en prendre directement au grand patron, ils font ce qu’ils peuvent pour que les meilleurs soutiens de celui-ci soient fragilisés. Et c’est l’occasion pour Messanga Nyamding de rappeler qu’il restera téméraire. « En tout homme politique et universitaire, je suis sans reproche car mon ÉDUCATION FAMILIALE, ma Foi, mon Initiation au Commandement Traditionnel sont en moi une Force Spirituelle et des Valeurs que nul ne peut ébranler.

Faites-moi confiance que l’on m’aime ou pas, je subis les influences qui sont en moi une Puissance immatérielle que j’ai héritée de mon charismatique Grand-Père Sa Majesté Fon NYAMNDING NTONGO BITÕN BI MBÈRE NSONG YOHMI. »

 

Stéphane NZESSEU

Published in Société

Ce qui n’est pas toujours le cas pour les autres forces armées des pays africains en proies ces derniers jours aux multiples assauts de terroristes de divers ordres. Au milieu de toutes ces attaques et de tout ce que subissent les autres armées, les militaires camerounais sont à porter en triomphe.

 

Les soldats camerounais imposent le respect. Le haut niveau de discipline et la pertinence de la tactique de nos militaires leur confère une force de frappe qui les rend très redoutables pour les ennemis qui attaques notre nation. Chaque jour, les multiples assaillants et aventuriers de Boko Haram en payent les frais. Et à chaque fois qu’ils reviendront, ce sera la même ration voir pire qui leur sera infligée par les gardiens de l’intégrité territoriale de notre patrie. Et c’est en somme ce que souligne le journaliste Rawul Simplice Minlo.

 

Dans sa publication du 30 mars dernier, sur son compte Facebook, Rawul Simplice Minlo attire l’attention des camerounais sur une série de faits. « Il y a quelques jours, une horde de djihadistes a envahi la ville de la palma au nord du Mozambique égorgeant au passage de nombreux habitants... Il y a quelques semaines 137 nigériens étaient sauvagement assassinés par d'autres djihadistes qui écumant le sahel... Ce pays est presque débordé par les assauts incessants de ces sauvages... Le burkina faso dort d'un œil... Les mêmes djihadistes sèment la mort dans les villages reculés... Au mali, malgré la présence des troupes françaises... Les djihadistes tuent, pillent et détruisent...

Mais au Cameroun, ils sont traqués et repoussés hors de nos frontières. L’attaque de Dabanga tout récemment en est une illustration... Boko haram a une fois de plus mordu la poussière face aux forces de défense et de sécurité camerounaises qui veillent sur nous... Nous permettant de jouir de la vie... De vaquer tranquillement à nos occupations en les insultant par ailleurs. Imaginons un seul instant si nos soldats avaient démissionné... respect! »

 

Or, au lieu de le voir ainsi et de célébrer à tout rompre la bravoure de notre armée, il existe encore certains camerounais, habités par un esprit difficile à qualifier, qui trouve le moyen de prêter le flanc à ces ennemis de la nation qui ne cherchent qu’une chose : fragiliser le tissu militaire pour jeter le Cameroun comme une proie à ces assaillants. Compte tenu de ce climat sécuritaire précaire tout autour de notre pas, notre armée reste et demeure le dernier rempart pour nous garantir de vaquer à nos activités en toute quiétude. Les populations d’Amchidé en savent quelque chose. Elles qui bénéficient depuis quelque temps maintenant de cette protection renforcée et de cet appui militaire qui permet que la vie y reprenne progressivement.

Bravo les lions de la défense et de la sécurité nationale !

 

Stéphane NZESSEU

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Présidé par Joseph Dion Ngute, premier ministre et chef de gouvernement du Cameroun, les travaux de ce mercredi ont essentiellement porté sur trois points :

 

Un exposé sur les stratégies de développement de la recherche scientifique appliquée au Cameroun face à l’émergence des épidémies et des endémies ;

Un exposé sur les mécanismes de renforcement de la formation professionnelle en vue de la promotion de l’auto-emploi ;

Un rapport sur la situation de la pandémie du Covid-19 au Cameroun.

Retrouvez le communiqué rendu public au terme des assises

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C’est à cette occasion que les différentes équipes en lice vont connaître leurs adversaires en vue de la compétition qui va se dérouler au Cameroun du 09 Janvier au 06 Février 2022.

 

Pays qualifiés pour la phase finale de la CAN 2021

1) Cameroun (20e participation, pays-hôte)

2) Côte d’Ivoire (24e participation)

3) Sénégal (16e participation)

4) Mali (12e participation)

5) Burkina Faso (12e participation)

6) Guinée (13e participation)

7) Algérie (19e participation)

8) Gabon (8e participation)

9) Tunisie (20e participation)

10) Gambie (1ère participation)

11) Comores (1ère participation)

12) Ghana (23e participation)

13) Nigeria (19e participation)

14) Maroc (18e participation)

15) Egypte (25e participation)

16) Guinée Equatoriale (3e participation)

17) Zimbabwe (5e participation)

18) Soudan (9e participation)

19) Malawi (3e participation)

20) Ethiopie (11e participation)

21) Mauritanie (2e participation)

22) Guinée-Bissau (3e participation)

23) Cap-Vert (4e participation)

24) Bénin ou Sierra Leone (match reporté)

 

Les décisions du Comité Exécutif de la CAF

Les membres de cette instance se sont réunis en vidéo conférence  le 30 Mars 2021, sous la coordination de Véron Mosengo – Omba – Secrétaire Général de cet organisme et voici ce qui ressort de cette rencontre :

Le Secrétaire Général a informé le Comité de l'état de dégradation de certaines infrastructures (stades et infrastructures d’accueil), qui n'offrent pas ou plus les garanties indispensables pour accueillir des compétitions de la CAF, notamment les matchs comptant pour la Coupe d'Afrique des Nations.

Il a été convenu que l’amélioration des infrastructures devient l’une des priorités de la CAF et un plan détaillé sera présenté à court terme.

Il a en outre indiqué, au sujet des polémiques sur les tests COVID-19 actuellement exigés lors des compétitions, que les réflexions ont été entamées pour mettre en place en - collaboration avec l’OMS - des organes indépendants en charge d’effectuer les tests en vue des matches, ceci notamment dans la perspective de la CAN Total Cameroun 2021.

Le Comité Exécutif a unanimement approuvé des dates proposées pour l’organisation du tirage au sort (25 juin 2021) et du tournoi final de la CAN Total Cameroun 2021 (du 9 janvier au 6 Février 2022)

Nominations et cooptations :

Cooptation au Comité Exécutif de la CAF de Monsieur Abdigani Said Arab, Président de la Fédération Somalienne de Football ;

Confirmation de Monsieur Fouzi Lekjaa (Maroc), qui a accepté de continuer à occuper la fonction de Président de la Commission des Finances de la CAF ;

Désignation de Messieurs Hany Abou Rida (Egypte) et Amaju Melvin Pinnick (Nigéria) en qualité de membres du Comité d’Urgence de la CAF.

Le Président a informé le Comité Exécutif des nominations suivantes :

Monsieur Jacques Bernard D. Anouma (Côte d’Ivoire) en qualité de Conseiller spécial Senior du Président ;

Monsieur Daniel Alexandre Jordaan (Afrique du Sud) en qualité de Conseiller en charge du Sport et du Marketing auprès de la présidence.

Pour terminer, le Secrétaire Général a formellement informé le Comité Exécutif de la mission d’audit entamée par le Cabinet PWC au siège de la CAF et dont les résultats sont attendus au début du mois de mai 2021.

 

N.R.M

 

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En dépit du fait que les Lions indomptables se sont séparés avec les joueurs du Rwanda sur un score nul, l’entraîneur Antonio Conceiçao trouve, qu’il y a eu du positif dans la rencontre qui s’est déroulée hier 30 mars 2021, au stade de Japoma à Douala.

Après la défaite concédée au Cap vert lors de la cinquième journée des Eliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations, le Cameroun n’a pas pu battre le Rwanda hier. Alors que les Lions indomptables à l’instar de Clinton Njie avait promis la victoire, le Rwanda et le Cameroun ont fait un match nul (1-1). Réagissant au terme de la rencontre, le portugais Antonio Conceiçao entraîneur des Lions affirme que le résultat ci-haut mentionné est positif pour lui.   

«L’un des objectifs pour ces qualification c’était terminé premier. On a réussi. Le deuxième c’était de découvrir plusieurs joueurs tant sur la qualité que la technique, ça été un gros travail. Il y a 14 nouveaux joueurs qui sont sur nos listes capables d’être des titulaires. On n’est pas satisfaits du résultat. On avait pour objectif de découvrir des joueurs tant de l’étranger et du championnat local. L’absence de certains joueurs n’est pas de notre fait. Pour ce match on a eu des occasions mal exploités. On aurait pu gagner ce match. Malgré le résultat c’est très positif pour moi car ça a permis d’observer et de savoir qui est capable de jouer dans cette équipe. Car entre jouer en club et en équipe nationale, il y a une différence. On avait également besoin de voir certains joueurs des U20 et du CHAN. Cela nous a donné une large palette de choix pour les jours avenir car ce sera plus intense dans les prochains jours», a déclaré le portugais.

Tout compte fait, les Lions indomptables terminent premier de leur poule.

Liliane N.

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01