Dans un post succinct ce lundi, 06 septembre 2021 sur son compte Facebook, le premier vice-président du Social democratic front (Sdf) salue le courage de tous les jeunes qui bravent toutes barrières dans la zone anglophone pour la quête du savoir.
Sur sa page Facebook, le premier vice-président du Sdf écrit : « En cette rentrée scolaire, accordons une attention spéciale à nos enfants dans les régions de l’Extrême-Nord, du Sud-Ouest et du Nord-Ouest qui ne pourront pas reprendre le chemin de l’école à cause du terrorisme. Priver des enfants d’éducation est sans doute le pire crime contre l’humanité imaginale. Je salue le courage de tous ceux qui bravent les obstacles afin d’assurer notre avenir ».
En effet, la crise socio-politique qui perdure dans les deux régions anglophones depuis plusieurs années rend difficile la mobilité des personnes dans cette partie du pays. Devient également pénible, le déplacement des enfants appelés à reprendre le chemin des classes. Un fait que condamne Joshua Osih dans sa publication.
Et en cette année scolaire comme en 2020, les élèves reprennent les classes dans un contexte de crise sanitaire du coronavirus. Dans les différents établissements scolaires du pays, les mesures barrières continuent d’être vulgarisées pour limiter la propagation de la maladie.
Innocent D H
Joshua OSIH est désormais le mal aimé du SDF. Son crime, avoir signé avec des députés RDPC, une pétition à l’endroit des élus américains pour dire que le Cameroun est beau et que tout va bien. Posture qu’à fustiger le NEC et qui amène l’honorable Nintcheu à l’exclure aujourd’hui du parti dans la région du Littoral.
Manifestement, les jours de Joshua OSIH semblent comptés au sein du Social Democratic Front (SDF). Le 1er vice-président du SDF est cerné. D’un côté le NEC qui lui fait des reproches sur ses attitudes récentes, de l’autre son rival de toujours au sein de la région du Littoral, et en face de lui, sa responsabilité citoyenne qui s’illustre par sa participation au bon fonctionnement des institutions de l’Etat. Dans une décision signée ce dimanche 21 mars, l’honorable Jean Michel NINTCHEU, en qualité de président du Comité Exécutif Régional du SDF, dit avoir posé le constat de « l’auto-exclusion » de son collègue et camarade de parti, Joshua OSIH NABANGUI.
Que lui reproche-t-on à la fin ?
Le parti lui reproche ses actes « anti parti ». Comme pour dire que depuis un certain temps, le 1er vice-président du SDF a posé une série d’actes qui desservent les intérêts de son parti ou qui allaient à l’encontre de ce qu’avait pris comme option le parti de Ni John Fru Ndi. Dans la décision signée ce dimanche, le SDF dit précisément qu’il :
La sanction, le SDF « constate l’auto exclusion de l’Hon. Joshua OSIH NABANGUI du parti conformément aux dispositions de l’article 8.2 des statuts du SDF. » Maintenant reste à bien comprendre les implications de cette décision. Reste à savoir si cette décision va également être confirmé au niveau national. Est-ce que le fameux « 8.2 » aura raison du 1er Vice-Président du parti du Chairman Ni John Fru Ndi.
Stéphane NZESSEU
C’était l’une des attentes de ce discours présidentiel de ce 31 décembre 2019. Plusieurs acteurs politiques avaient misé sur l’annonce d’un report des élections municipales et législatives de février 2020. Mais Paul BIYA, égal à lui-même demande aux électeurs de se préparer pour l’échéance.
Les ravages de la crise anglophone dans les régions du Nord Ouest et du Sud Ouest a entraîné de nombreux déplacés internes et des réfugiés pour la plupart concentrés au Nigéria voisin. Les villes et villages des régions en crise sont quasi dépeuplés au stade actuel de la guerre. Pour ceux des populations qui pour une raison ou une autre n’ont pas pu quitter les territoires en guerre, ils sont dans la terreur. Terreur du fait des agressions des armées ambazoniennes, mais aussi terreurs du fait des exactions des hommes de l’armée régulière. Ce sont des villages fantômes qui attendent la tenue des élections municipales et législatives le 09 février prochain.
C’est fort de cet état de chose que plusieurs partis politiques dont le MRC que dirige le Président Maurice Kamto, ont décidé de ne pas prendre part à ces prochaines élections. Au sein du SDF, le son de cloche est discordant voir ambivalent. Pour Joshua Osih, il faut attendre la veille des élections pour savoir si oui ou non il faudra prendre à ces élections. En appréciant ce que deviendra la crise dans les régions anglophones. D’autres part, plusieurs élus de ce parti politique ont démissionné de leur candidature aux élections à venir. D’autres partis politiques comme le CPP d’Edith Kah Wala clame depuis bien longtemps, la résolution de cette crise bien avant toute annonce d’une quelconque élection.
D’un autre côté, les organisations internationales tels le Commonwealth, la Francophonie et l’Union Africaine ont émis des réserves quant à la tenue des élections municipales et législatives en l’état de la crise dans les régions du Nord Ouest et du Sud Ouest. A l’évidence, tout semblait conduire vers l’annonce d’un report effectif des élections. Mais Paul BIYA a choisi une partition de fait du territoire camerounais. Tout ce que le Chef de l’Etat a trouvé à dire dans son discours de fin d’année, c’est que les forces de l’ordre vont renforcer la sécurité e ceux qui vont aller voter. Soit d’une manière ou d’une autre le vote se fera. Un véritable passage en force. Pour quels intérêts ?
Stéphane NZESSEU
Joshua Oshi, parlementaire à l’Assemblée nationale l’a indiqué ce Jeudi, dans le cadre d’une conférence de presse. Une rencontre avec les médias, au cours de laquelle il a par ailleurs relevé que le Président de la République dispose de tous les moyens pour parvenir à ce résultat, à deux mois du scrutin
« Il y’a des milliers et des milliers de solutions, qui peuvent permettre que la paix revienne définitivement dans les régions du Nord Ouest et du Sud Ouest pour une élection, je vais en citer deux : La première c’est qu’il utilise tous ses pouvoirs, notamment celui que lui confère la Constitution du Cameroun, en cas de force majeure, pour convoquer le parlement au congrès, afin qu’on donne du contenu au statut spécial…
Ou alors, qu’il utilise ses statuts constitutionnels pour demander à l’Assemblée nationale, de revoir le code électoral, pour lui permettre de proroger cette élection, jusqu’au moment où nous retrouvons la paix dans le Nord Ouest et le Sud Ouest, condition sine qua non pour pouvoir avoir des élections crédibles… ».
La participation ou non, du Social Democratic Front à ce scrutin, d’après son vice président, est un faux débat.
Les raisons
« Il s’agit d’une sorte d’incompréhension un peu généralisée, des attitudes ou des positions qu’on peut avoir dans une situation extrême comme celle d’aujourd’hui…D’un côté, on voit une majorité de camerounais qui nous appelle pour aller à l’élection, comme si on avait dit qu’on y allait pas, et de l’autre côté, on voit une frange de camerounais qui nous appelle au boycott, comme si on avait dit qu’on y allait ; Donc il était important pour nous de clarifier notre position…
Il y’a aussi eu une très grande incompréhension, sur le fait que nous sommes dans un processus électoral, j’aimerais dire que nous y sommes depuis 1996, nous y sommes sortis après 1992 et, nous y sommes toujours. Nous avons participé du 1er Janvier au 31 Août aux inscriptions sur les listes électorales… ».
Une revendication constante au sein de cette formation politique, selon Joshua Oshi
« Nous sommes arrivés je crois au mois de Novembre et, contre toute attente, le Président de la République a convoqué le corps électoral. Cela signifie que dans ce processus électoral, les militants qualifiés su Sdf avaient quinze (15) jours pour préparer leurs dossiers de candidature. Ces quinze jours ont été parmi les plus violents dans notre parti parce que la plupart de nos militants était dans l’incapacité de réunir les documents requis, soit par un excès de zèle de l’administration de ce côté du Moungo, et ça, nous avons l’habitude depuis 1996, ca se répète à chaque élection, pour nous ce n’est pas nouveau ; mais, ce qui était nouveau, c’est le fait que les gens se fassent kidnappés, parce qu’ils allaient tout simplement demander un extrait d’acte, dans une mairie qui est fermée depuis quelques années.
Nous avons décidé de clarifier le fait qu’en déposant les candidatures, nous sommes dans un processus électoral et, il n’ya aucune loi qui nous oblige à rester dans ce processus jusqu’à la fin… ».
Le retour à la paix dans les régions en crise est une nécessité et cette responsabilité est commune
« Notre vœu le plus ardent c’est que le Président de la République utilise ces deux mois restant, pour donner des solutions concrètes et visibles d’un retour vers la paix, dans le Nord Ouest et le Sud Ouest, qui vont permettre à une élection de se tenir dans ces deux régions…
A défaut de cela, nous serons probablement dans l’incapacité, tous les partis politiques confondus, d’aller à ces élections là. C’est tout simplement parce qu’in n’y aura pas de bureaux de vote pour déposer l’urne, il n’y aura pas de scrutateurs, il n’y aura pas de président de bureau de vote. C’est aussi simple que cela. Et, nous disons qu’en tant que Camerounais, nous avons tous une responsabilité de ramener monsieur Biya à la raison… ».
Nicole Ricci Minyem
Etienne Sonkin est persuadé que le candidat investi par son parti politique peut être le vainqueur au soir du 7 octobre 2018.
En conférence de presse organisée il y a de cela quelques semaines, l’ex-Sénateur du Social democratic front (SDF) Etienne Sonkin a été clair sur les évènements qui pourraient avoir lieu au lendemain du scrutin de l’élection présidentielle, dans le cas où les résultats des urnes leur sont défavorables. Si Joshua Osih n’est pas proclamé vainqueur, c’est dans la rue qu’auront lieu les protestations. De ce fait il préfère mettre en garde quant à «une potentielle manœuvre de détournement des résultats par l’unique candidat en face qu’est Paul Biya». Etienne Sonkin ne s’est pas arrêté qu’aux avertissements, il a déclaré que l’envergure de la protestation sera semblable à celle qui a cours dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
«La victoire de Joshua Osih n’est pas celle d’un individu. C’est la victoire d’un peuple. Si la victoire d’un peuple est volée, c’est le peuple qui doit réagir. Il y aura mouvement terroriste si on nous vole notre victoire. Et autant que vous le voyez en zone anglophone, les camerounais à l’unanimité vont se révolter pour revendiquer leur cause. Que le peuple se révolte pour revendiquer sa victoire. On n’aura pas besoin de qui que ce soit parce que ne l’oubliez jamais, l’élu Président de la république n’est qu’un employé du peuple. Et si le peuple recrute son employé qui va apporter tous les changements dont il a besoin pour son mieux être et qu’un voleur, un agresseur vient à agresser cet employé, c’est tout le peuple qui va se soulever pour combattre l’ennemi commun», rapportait notre confrère Le Jour dans une de ses éditions.
A titre de rappel dans l’optique d’éviter la supercherie et de protéger leur vote, le parti politique créé par Ni John Fru Ndi, a lancé un appel de recrutement de 400 volontaires précisément dans les 33 unités administratives de la région de l’Est. Sur la motivation ayant conduit à la mise en place de cette mesure de recrutement, André Tiazé le président régional du parti a affirmé que dans cette partie du pays, la formation politique a été victime de la fraude électorale lors des précédentes élections présidentielles.
Au cours d’une réunion tenue avec les responsables locaux du SDF à l’Est, le parti a indiqué que la fraude électorale, dont il a été victime s’est traduite par la pratique d’achat de leurs bulletins de vote par le Rassemblement démocratique du peuple camerounais, la formation politique au pouvoir. «Le parti au pouvoir à l’habitude d’acheter à vil prix les bulletins auprès des électeurs affamés. C’est un véritable frein à la démocratie», a ajouté André Tiazé.
«Il s’agit d’une élection présidentielle et le candidat sera élu sur la base de son programme, sa personnalité et ses capacités personnelles. A ce titre le travail qui est à faire concerne tout le monde. Puisque c’est de l’avenir du pays dont il est question. Tous ceux qui veulent le changement peuvent accompagner le candidat Osih. Ils ne sont pas obligés d’être les militants du parti», a indiqué l’un des mandataires du SDF dans les colonnes du quotidien Le Jour.
Liliane N.