25/10
Christian Wangue, l’éphémère empire d’un journaliste africain « en congé »
14/10
Pratiques mafieuses au Cameroun : Mediapart remporte le procès contre Bolloré
23/09
Préparatifs Mondial 2022 : Toko Ekambi forfait pour le match Cameroun-Ouzbékistan.
21/09
La bataille d’équipementier conduit à un bashing entre Samuel Eto’o et Yannick Noah
25/07
L’Union Africaine se félicite de la reprise des exportations de céréales d’Ukraine et de Russie
21/07
Football: la FIFA condamne le Cameroun à payer plus d’un milliard de FCFA au portugais…
20/07
Affaire de mœurs: la sex tapeuse Cynthia Fiangan a passé sa première nuit en prison
19/07
Le Cameroun veut importer 400 000 tonnes de riz en 2022
19/07
Droits de l’homme: Le REDHAC vole au secours du Directeur de publication du journal Le…
19/07
L’ancien Lion indomptable Stéphane Mbia risque la prison en Espagne
19/07
Découvrez le programme du séjour du président français Emmanuel Macron au Cameroun
18/07
Les Lionnes indomptables qualifiées pour les barrages de la Coupe du monde 2023
18/07
Mea Culpa: les camerounais accepteront-ils les excuses de Gaëlle Enganamouit
18/07
Lettre ouverte/Calixthe Beyala au président Macron: «venez-vous pour adouber un homme pour la transition au…
18/07
Emmanuel Macron au Cameroun, c’est confirmé
15/07
Le président de la République nomme de nouveaux responsables au sein de l'armée
15/07
Administration territoriale: le président de la République nomme 14 nouveaux préfets et 57 sous-préfets
15/07
CAN féminine 2022: les Lionnes indomptables éliminées en quart de finale
14/07
Diplomatie: le président Emmanuel Macron annoncé au Cameroun
14/07
Match Cameroun-Nigéria: 5 raisons pour croire à la qualification des Lionnes indomptables
  • Vous êtes ici :  
  • Accueil
  • International

Displaying items by tag: Olivier Bile

Le documentaliste se dit entre autres “ Très curieux de ce tout récent scoop de l'Oms: Un vaccin contre le paludisme est subitement disponible... Développé par un laboratoire anglais, son déploiement massif et rapide est préconisé par l'organisation mondiale de la santé...

 

Avant même que l'épisode Covid -19 ne se referme, alors même que ses multiples vaccins apparus comme prématurés, incertains et douteux, contestés par beaucoup en Occident, n'ont pu prospérer en terre Africaine en raison de la prudence de nos populations, voici que les agents de l'ordre vaccinal mondial reviennent à la charge. 

 

Avec l'argument massu de l'extraordinaire découverte adaptée au plus grand problème de santé publique de cette Afrique demeurée imperturbablement rebelle au vaccin anti-covid.

 

Le berceau de l'humanité, malgré ses multiples problèmes et turpitudes, reste fidèle à un de ses fondamentaux qui est le respect du principe de sacralité de la nature et de la vie. 

 

La société de l'information contemporaine a eu le bienfait de renseigner cette Afrique de façon massive sur les méfaits et malveillances qu'on lui a fait subir par le passé ainsi que sur les subtils périls qui, comme une épée de Damoclès, planent sur son présent et son futur. 

 

Parfois révélés par d'autres acteurs occidentaux, ces renseignements tournent autour des idées de moins en moins contestables ci-après.

 

Quelques officines et cénacles occultistes de grande influence mondiale dans les différentes sphères politique, économique, sociale et diplomatique oeuvrent secrètement à établir un nouvel ordre mondial conforme à leur vision et leur représentation de la planète. Ils ont, pour le monde, un agenda caché globalement centré sur un ordre post voire transhumaniste, profondément anti-Dieu.

 

Cet agenda vise la réduction subtile de la démographie mondiale, et donc africaine, donnée comme dangereusement dynamique et périlleuse pour l'occident et l'écosystème planétaire.

 

Il vise aussi le contrôle et la stricte régulation de la population mondiale au travers de l'outil biotechnologique que représente la digitalisation du système cognitif humain. 

 

Parti de l'humain vers le post et le transhumain, le nouveau citoyen global que l'on voudrait formater comme un support informatique, précisément via la vaccination massive, devrait porter des protocoles numériques permettant de le manipuler et l'orienter dans le sens voulu par l'air du temps. 

 

Ses pensées, ses émotions, ses aspirations pourraient être ainsi télé-dirigees et télé-influencées dans une perspective uniformisatrice à l'instar de l'épisode historique de la célèbre Tour de Babel dont certains connaissent les ambitions et visées anciennes déjà de challenger le Très-Haut. 

 

Assurément, nous ne sommes pas loin du mythe prométhéen. Il faudrait alors être prêt à subir les multiples maux issus de la célèbre boîte de Pandore de Zeus, dans un monde déjà fort tourmenté par des crises multiformes. 

 

Des maux qui, de surcroît,  seraient intensifiés par les travers d'un paradigme civilisationnel déterminé à promouvoir et imposer les phénomènes déviants des LGBT, Transgenres, pédo-zoo-nécrophiles représentant autant de facteurs inéluctables de déchéance civilisationnelle. Cela n'est ni acceptable ni supportable. Le monde entier doit se ressaisir.

 

L'OMS ne peut, en plein XXIe siècle,  envisager, sans la moindre communication ni la moindre précaution, tenter d'embarquer l'Afrique dans une telle aventure camouflée dans cette nouvelle campagne rapide de vaccination sous tous les prétextes invoqués. 

 

Fort de cette référence des Écritures prescrivant " d'être doux comme des colombes mais prudents comme des serpents", ma ferme recommandation  aux frères Africains est de demeurer dans la prudence, la vigilance, et l'intercession à l'égard du présent sujet. Nous avons pu résister au paludisme jusqu'ici et ne devons succomber à aucune précipitation. 

 

Dans une limite extrême, une évaluation rigoureuse et approfondie du vaccin annoncé, par des comités d'experts africains, assermentés et intègres, me semble un préalable à toute appropriation d'un produit de surcroît d'abord destiné à nos enfants, et partant, déterminant pour l'avenir d'un continent aux richesses tant convoitées. Dieu protège et bénisse l'Afrique.

 

N.R.M

Published in Tribune Libre

Le Dr Olivier Bile président du parti politique Union pour la Fraternité et la Prospérité s’offusque de voir que le journaliste d’Equinoxe Tv Cedric Noufele, ne daigne répondre à une sollicitation médiatique républicaine.

Le Dr Olivier Bile s’est exprimé sur les antennes d’Abk radio le 12 juillet 2021. Au cours de son passage dans cette radio, il a fait part de la perception qu’il a aujourd’hui des médias privés. Pour lui, certains de ses médias passent pour être des caisses de résonance de certains hommes politiques. Et ils refusent de donner la parole à d’autres comme lui, craignant parmi autres raisons, qu’ils n’éteignent leurs préférés. L’ancien de la CRTV accuse par exemple Equinoxe Tv d’être dans ce sillage. Il dit avoir une expérience pareille avec l’un de ses journalistes Cedric Noufele.  

«Le regard que j’ai sur nos médias m’attriste beaucoup. Parce que nous avions beaucoup misé  sur les média privés.  Les radios et surtout les télévisions pour apporter une dynamique beaucoup plus républicaine, etc. Mais ce que je suis obligé de constater c’est que nous avons aujourd’hui  des médias qui sont également dans ce positionnement d’appui et de soutien dans des dynamiques qui sont également à la fois identitaires, tribales etc. (…) A titre personnel, j’ai eu une expérience avec  un média qui ‘appelle Equinoxe TV. A plusieurs reprises, le jeune frère qui s’appelle Cédrick Noufélé, est quelqu’un avec qui j’ai eu à faire des choses par le passé. Il est même venu chez moi à l’époque quand j’habitais  encore à Kondengui pour faire un reportage. Mais je suis étonné que depuis un certain temps, un certain nombre d’années, après une sortie comme celle des « Libérateurs »,  etc,  après un certain nombre d’activités, on a un très bon prétexte pour faire une belle émission. Je ne comprends pas que  ce jeune homme soit toujours aussi fermé et incapable même  de répondre à une sollicitation médiatique républicaine d’un acteur majeur de notre scène », a déclaré le Dr Olivier Bile.

Prenant en exemple, le programme dominical d’Equinoxe Tv «Droit de réponse», le Dr Olivier Bile fait remarquer que les cadres du MRC y sont toujours invités et ce, de manière successive.

«Il est évident, lorsque vous regardez une chaîne comme Equinoxe TV, vous constatez qu’un dimanche, lors de l’une de leurs émissions phares,  ils invitent quelqu’un du MRC de mon ami Maurice Kamto (…), le dimanche suivant, c’est quelqu’un du MRC à nouveau qui est invité. Trois dimanches d’affilée et c’est souvent effectivement des cadres simplement de ce parti. Mais comment comprendre que d’autres ne soient pas invités. Je ne suis d’ailleurs pas le seul. Il y a un jeune frère engagé en politique qui s’appelle Denis Emilien Atangana, qui a également fait une tribune dans le même sens.   Donc il me semble qu’il y a une certaine catégorie d’acteurs qui sont blacklistés sur un certain type d’antennes telle que celle de cette chaîne Equinoxe que j’évoque et qui ne peuvent pas y passer.  C’est simplement parce qu’on redoute qu’ils ne viennent « overshine » Maurice Kamto », a-t-il déclaré.

Le journaliste Cedric Noufele, ne se reconnaît pas dans ces accusations du Dr Olivier Bile. En réagissant chez le confrère Cameroon info net, il a fait remarquer que le choix des invités, dépend des sujets à débattre.

« Equinoxe Télévision invite tous les leaders politiques en fonction des sujets d’ l’actualité. En journalisme, on invite les leaders qui font l‘actualité et en fonction des sujets d’actualité, des experts, des analystes politiques qui peuvent s’exprimer sur des sujets d’actualité. Nous avons toujours diffusé toutes les différentes sorties des principaux leaders sur nos antennes. Nous invitons des leaders qui comptent et je crois que dans toutes nos émissions, les plus grandes opinions politiques s’expriment sur nos différents plateaux. Nous avons même invité Saint-Eloi Bidoung, un démissionnaire du RDPC. Il n’y a pas une discrimination envers un leader politique précis. Nous invitions tout le monde pour que les gens viennent donner leur point de vue. On n’a jamais fermé la porte à un leader politique », a-t-il déclaré.  

Liliane N.

 

Published in Politique
Tagged under

La nouvelle plateforme politique entend réunir en son sein la nouvelle dynamique des jeunes hommes politiques camerounais décidés à en découdre avec le néocolonialisme et conduire le Cameroun définitivement vers sa prospérité. Les libérateurs s’annoncent davantage comme une fédération de formations politiques plutôt qu’un parti politique de trop.

 

La plateforme « LES LIBÉRATEURS » ou « LES LIBS » est un Mouvement politique rassemblant des acteurs de Centre Gauche et Centre Droit. Il met en synergie, à ce jour, une demi-dizaine de formations politiques ainsi qu'une pléthore de figures jeunes et moins jeunes de notre société civile.

Leur maxime : Réaliser, enfin, la Libération totale du Cameroun de la servitude néocoloniale, par la politique, la monnaie, l'économie, la culture, etc...

La plateforme est une dynamique de convergence nationaliste, panafricaniste et Foiiste. Elle a vocation à libérer puis émanciper le Cameroun sur tous les plans. Elle a aussi vocation à tirer l'Afrique vers la même trajectoire d'autodétermination et de Prospérité.

L'ordre du jour portera sur des communications relatives à des thématiques développées par des panélistes ; suivra une séance de questions réponses, un échange avec la presse et enfin une communication solennelle à l'endroit du peuple camerounais.

Ci-dessous, les thématiques à développer :

1 - La réforme des systèmes politique, Institutionnel et électoral camerounais

2 - La révolution du système monétaire et socio-économique sur la base du démantèlement du FCFA

3 - Santé publique : que faire face à la pandémie mortelle de la Covid-19.

4 - Le Cameroun dans la Géopolitique mondiale : quelle position face à l'ordre impérialiste dominant et capitaliste triomphant ?

5 - L'exigence de démantèlement de la totalité du système néocolonial français et des différentes formes de servitude en œuvre au Cameroun

6 - Restauration et promotion de la mémoire et de la vision de nos héros et martyrs politiques.

 Lire aussi : Célestin Djamen (président APAR) : « nous nous engageons fermement à respecter nos institutions »

Le Cameroun est à la croisée des chemins à plusieurs titres. Sur le plan administratif, le système camerounais est en pleine mutation pour une migration vers la décentralisation. Un mécanisme qui implique une plus grande politisation des collectivités territoriales décentralisées.

Sur le plan purement politique électoraliste, l’assiette des fonctions électorales est en pleine croissance. De ce fait le recrutement des acteurs politiques sera plus large que d’habitude, avec une certaine intensification du jeu électoral local. Dans plusieurs secteurs de la vie sociale camerounaise, il y a des mutations importantes en cours.

Autant de mouvement qui font dire que c’est l’un des moments les plus favorables pour changer fondamentalement le disque du fonctionnement du pays en mettant sur la table les problématiques même les plus sensibles tels que la monnaie, le patriotisme économique et toutes les autres valeurs panafricanistes, question d’avoir dans les prochaines années une plus grande vague de politiques territoriaux sensibilisés aux grands enjeux politiques contemporains. Des acteurs à même de relayer le bon message au plus près de la population. Une activité intense à laquelle entend s’atteler « Les libérateurs ».

 

Stéphane NZESSEU

Published in Parti politiques

Le leader du mouvement MEIMA interpelle les populations africaines à prendre leurs responsabilités en main. Voici des décennies que les activistes sensibilisent et informent, mais pour que les africains soient libérés des différents systèmes oppressifs, il faut résolument qu’ils se bougent.

 

« Maintenant que l'Africain est parfaitement au courant des causes profondes de ses malheurs, souffrances gratuites et tribulations, la solution de son équation existentielle est désormais entre ses propres mains. Il lui appartient, à lui et lui seul, de forcer et changer son destin, car nul ne le fera à sa place.

 

COMMENT SE COMPORTE L'AFRICAIN ?

 

Par ces temps de réseaux sociaux, l'Africain se complaît plus dans la consommation passive de multiples vidéos exposant ses misères, plutôt que dans l'entreprise d'actions concrètes et citoyennes visant à modifier positivement le funeste destin que d'autres lui ont réservé.

 

Il est très clairement et très majoritairement loin de ce qui est supposé modifier positivementsa vie. Il est porté à la distraction par le jeu, les conflits stériles, l'alcool, les futilités de toutes sortes, etc. Les sujets et activités sensés l'élever ne le passionnent guère. Il est porté vers la facilité et rejette ce qui est réflexion productive. Il est surtout peureux et fuit les engagements collectifs sensés apporter un changement à son environnement sociopolitique. On a l'impression que depuis des décennies, il attend passivement un miracle sans le moindre investissement personnel. Le miracle ne peut en effet jamais arriver sans un minimum de foi et de sacrifice de soi. Au regard de cette attitude de l'Africain, rien de bon ne peut lui arriver.

 

S'il demeure aussi attentiste, passif, égoïste ne songeant qu'à soi, incapable d'engagement et de sacrifice de soi, réfractaire aux contributions financières et matérielles en faveur d'un vrai changement, très attiré par les sujets et les passions primaires, communautaristes et ethnicistes, obsédé par la distraction et la futilité, il ne parviendra jamais à modifier sa condition dans ce monde. Il demeurerait alors dans la misère, la pauvreté croissante et le mépris des autres peuples de la planète.

 

QUE DOIT FAIRE L'AFRICAIN ?

 

Il doit, en urgence et impérativement, prendre conscience et se fixer dans tout le contraire du portrait décrit ci-dessus.

Il ne dira pas qu'il n'avait point été conscientisé et prévenu. Le monde ne lui fera jamais de cadeau. Il lui appartient d'apprendre à s'investir dans les initiatives sociales les plus courageuses, porteuses, constructives, libératrices et émancipatrices.

C'est la seule condition pour espérer encore un quelconque avenir. »

 

Olivier Bile

Published in Tribune Libre

La réaction du Président de l’Union pour la fraternité et la prospérité (Ufp) est contenue dans les colonnes du journal Le Jour en kiosque ce jeudi, 27 août 2020. Olivier Bilé estime que les élections régionales peuvent se tenir sans problème majeur dans le contexte actuel au Cameroun.

 

« En toute franchise, les élections régionales dont vous faites mention sont sans enjeu pour notre système politique, étant donné que leur mode de scrutin entérinera le contrôle, en hyper obésité, que nous savons profondément vicié du Rdpc sur notre paysage politique », réagit Olivier Bilé à l’appel au boycott des élections régionales, lancé il y a quelques jours par Maurice Kamto, le président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (Mrc).

Le Président de l’Ufp pense que les régionales peuvent se tenir compte tenu du fait que ce scrutin ne se fait guère au suffrage universel et rien ne garantit qu’elles permettront d’apaiser la crise en cours dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun.  

Olivier Bilé fait néanmoins observer qu’en l’état actuel des choses, la réforme du Code électorale est une urgence. L’homme politique soutient, « cela dit après le cycle électoral, il va se relever indispensable de procéder au réforme de fond préconisées lors de la conférence post-électorale de l’Ufp de mars 2020 ». Le parti informait en effet, qu’il est urgent de reformer profondément le code électoral, mais surtout l’ensemble du système politique camerounais. Le président de l’Ufp affirmait lors de cette conférence, « au premier rang desdites reformes, le démantèlement consensuel de la survivance scandaleuse du monolithisme, qu’est le parti Etat qu’est au cœur de toutes les aberrations et dysfonctionnements : démocratiques constatés ».

Cette conférence était également une tribune pour Olivier Bilé d’indiquer, qu’il sera indispensable de confier la formulation et la mise en œuvre de ces reformes à un gouvernement de transition mettant ensemble les enfants et les meilleures intelligences du Cameroun sous le règne du Président Paul Biya. Pour le politique camerounais, il s’agit des actions qui vont éviter au Cameroun, d’autres crises pouvant déboucher à une guerre civile dans l’avenir.

Innocent D H

Published in Tribune Libre

Dans une tribune qu’il vient de faire parvenir à la rédaction de Agence Cameroun Presse, l’enseignant de l’ESSTIC questionne le véritable sens qu’on devrait donner au concept de politique. En égrainant les mots et les maux imputés à ce concept dans notre environnement, le leader du Foiisme politique espère rompre le chapelet d'incompréhension de cette activité noble, l’activité politique. Pour lui, c’est une aberration que de considérer la politique comme « l’art du tordu et du faux ». Le Dr olivier BILE signe…

 

« Quelle aberration ! Je reste convaincu que nous avons été envoyés à la "démocratisation" par Mitterrand sans que ni les masses populaires, ni l'élite dirigeante n'ait été éduquée minimalement sur la signification même des concepts de politique et de démocratie. C'est une vraie catastrophe car on entend tout et n'importe quoi sur ces notions essentielles pour le progrès des peuples. Il est profondément navrant de remarquer ce que signifie l'expression : ne me fais la politique dans toutes nos langues. Et c'est des millions de gens qui entretiennent ces conceptions erronées de la politique chez nous.

Posons-nous juste une seule question: si la politique n'est que l'art du faux et du tordu, que devrait on en attendre du point de vue développement des sociétés ? Si la politique doit être ce que ces gens disent, nous n'aurions strictement rien à reprocher aux dirigeants comme ceux de chez nous ou d'ailleurs qui excellent dans la corruption et des bilans calamiteux. On devrait tous se taire et apprécier l'art du dribble politique quotidien.

Non, ça me révulse de lire de telles choses.

La politique, disons-le clairement est l'art ou la science du gouvernement des ressources. Qu'elles soient humaines, financières, matérielles ou organisationnelles. A l'échelle d'un foyer, d'une organisation de toute nature, on fait de la politique à travers les choix de gestion accomplis par les dirigeants. Dans la vie publique, on parle de politiques publiques à formuler ou mener en vue d’un certain type de résultat. La politique peut ainsi être vertueuse et intègre ou alors malhonnête et portée vers le faux et juste la manipulation. Ces deux chemins s'imposent toujours à l'acteur politique dans ses choix. Et quand ces choix sont orientés vers la deuxième option à savoir celle du faux et des mains sales, cela produit des pays comme les nôtres ou la vie devient truffée d'aberrations et de souffrances de toute nature. Si nous intégrons que c'est ainsi que la politique doit être, alors ne soyons pas surpris du sort et du destin qui sont nôtres.

Mais là où les peuples conçoivent que politique doit signifier autre chose allant dans le sens de l'intégrité des dirigeants, ce qui va dans le sens du modèle foiiste différent des conceptions courantes de la politique, alors on peut espérer accéder à une société harmonieuse, promotrice de nobles valeurs menant au progrès, au bien être inclusif pour le plus grand nombre et la prospérité. C'est ce que les acteurs politiques de la tradition démocrate chrétienne ont promu en Europe au milieu du 20e siècle. C'est la voie que d'autres États intègres ont adopté pour offrir de belles perspectives de vie à leurs peuples.

C'est le choix historique de faire selon l'orientation du bien ou du mal. Allons voir le comportement des politiques en Europe du nord ou dans certains pays d'Asie. Exemplarité et intégrité y sont de mise même si je reconnais que la perfection ne peut être humaine. Mais de grâce, arrêtons de répandre pour le malheur de notre jeunesse des idées fausses et nocives selon lesquelles on ne peut être intègre ou honnête en politique. Ce que nous vivons et avons connu depuis toujours ne peut être établi comme règle. Au demeurant, l'épervier n'aurait pas envoyé autant de monde à kondengui si le sens de la politique était compatible avec cette idée de filouterie au quotidien.

A chacun de choisir son option et sa philosophie politique. La mienne est plus que jamais connue. »

 

 

Par Stéphane NZESSEU

Published in Tribune Libre

Le leader du Mouvement pour l'Emancipation et l'Intégration Monétaire de l'Afrique (MEIMA) fustige, dénonce une entourloupe engagée par la France et ses affidées pour poursuivre son entreprise de spoliation de l’Afrique par l’utilisation des mécanismes monétaires mafieux. Au lieu de quitter complètement la souveraineté monétaire des pays africains, le pays de Charles de GAULE semble « laisses aller la chèvre, mais tient fermement la corde ».

 

Olivier BILE est clair, la France veut ni plus ni moins renouveler les accords coloniaux. L’homme politique et défenseur des principes évoquées par le Pr Tchundjang Pouemi. Le Dr Olivier BILE rappelle le contexte dans lequel l’appareil français fait semblant de lâcher du lest.

« Au moment où des concerts d'indignation se font entendre partout en Afrique et à travers la planète entière sur la problématique de la servitude monétaire de l'Afrique, au moment où les accords coloniaux encadrant ce subtil esclavage contemporain arrivent à expiration, M Macron et Ouattara, en catimini, se retrouvent à Abidjan pour annoncer la mutation du FCFA en ÉCO. »

L’intention des patrons actuels de la françafrique est dévoilée « cette manœuvre (a pour objectif) de perpétuer la prédation et l'oppression exercées sur nos États » Olivier BILE y voit une stratégie d’assujettissement. Ce qui l’amène à mener une réflexion huit points.

1. L'annonce de la mutation est entreprise par Macron et Ouattara, en l'absence des autres chefs d'État de l’UEMOA. Bien étrange pour une réforme dite historique.

2. La convention monétaire liant la France à L’UEMOA demeure. La réforme ne postule pas le démantèlement des accords néocoloniaux mais simplement, une réforme de surface éliminant les clauses les plus scandaleuses. Notamment celle des contraintes du dépôt de 50% des réserves de change dans un compte d'opérations auprès du trésor français. Ou encore celle de la présence d'officiels français au sein du conseil d'administration de le BCEAO, de la BEAC et de la BCC.

3. La clause de fixité de la parité entre EURO et ÉCO demeure. Celle de la prétendue garantie de convertibilité, véritable postulat vide, demeure également. Toutes choses qui perpétuent le principe selon lequel l’ECO va rester un sous multiple de L’EURO-FRANC.  Cela n'aura d'effet que celui de perpétuer le contrôle de cette nouvelle dénomination monétaire par la métropole française.

4. Ce contrôle est le problème fondamental. La question des réserves de change n'étant que secondaire. Les mécanismes restants, qui continueront à gouverner les accords de coopération monétaire, impacteront toujours négativement l'élément fondamental qui est celui de la détermination de la masse monétaire, et en conséquence, celle du niveau d'emploi en zone ÉCO ou Franc.

Là, se situe le nœud du problème.

5. La zone CEMAC est tenue à l'écart de ces annonces. Il y'a mépris pour ses dirigeants ainsi que les autres parties prenantes d'Afrique de l'Ouest considérées comme incultes en matière de sciences économiques. Ces derniers n'auront d'autre choix que d'obtempérer et de s'arrimer à cette réforme qui, à mon sens, n'est que supercherie et entourloupe. Sinon pourquoi tous ces mystères et ces décisions à géométrie variable ?

6. Les États anglophones de la CEDEAO ne sont manifestement pas partant pour l'Eco. Ce qui signifie que l'opération de charme de Macron vers Akoufo Ado du Ghana n'a point prospéré. L'élargissement de l'influence géopolitique française en Afrique par l'instrument monétaire n'aura pas lieu. Les anglophones eux ne sont pas des marionnettes.

7. Visiblement, Ouattara a cessé de proclamer que le Fr CFA est la meilleure chose qui soit arrivée aux Africains. Bientôt, il nous dira que c'est l’ECO. Et puis quoi ensuite. Il aura suffi que Macron arrive à Abidjan et décide sans que quiconque ne puisse broncher de ce côté. On peut imaginer ce que ce sera chez nos non-initiés à l'économie de la CEMAC ..

8. Enfin, ce n'est pas d'une réformette superficielle dont il est question aujourd'hui en 2020, 75 ans après l'avènement du Franc des colonies Françaises d'Afrique (Fr CFA), où cet accord colonial est arrivé à expiration et que la se meut à reformuler afin de perpétuer son entreprise coloniale en Afrique. Il s'agit, pour nos États, de l'accès à une autodétermination pleine et entière sur le plan monétaire, condition sine qua non de leur véritable Emancipation économique, sociale et politique.

« Africains, réveillons - nous enfin ! »

La France décide de la fin du FCFA dans la zone UEMOA 

 

Par Stéphane NZESSEU

 

Published in Tribune Libre
Tagged under

Lettre ouverte aux dirigeants et aux peuples d'occident en particulier et du monde entier en général

 

L’humanisme le plus élémentaire m’impose, en pareille circonstance, de commencer par exprimer toute ma compassion émue à l’ensemble des nations et familles endeuillées par le phénomène planétaire du nouveau Corona virus. La survenue d’une telle catastrophe devrait toujours être l’occasion, pour les humains que nous sommes, de questionner, avec rigueur et modestie, nos trajectoires existentielles, nos modes de vie, nos réglementations, lois et principes, nos orientations sociétales ainsi que nos paradigmes civilisationnels, librement et volontairement établis.

S’il est vrai que l’irruption de telles pandémies dans l’histoire de l’humanité a toujours occasionné des changements considérables dans la vie des nations comme le suggère Jacques Attali, alors il est indispensable que la pandémie actuelle du Covid 19 soit l’occasion d’une prise de conscience profonde et décisive. Une prise de conscience de ce qu’est l’Homme, Etre insignifiant et fragile, au sein de l’incommensurabilité de la nature qui l’entoure. Toutefois, cette prise de conscience ne peut avoir lieu que si cet homme, depuis longtemps habité par l’esprit scientifique et cartésien, se donne la peine, en toute humilité, de comprendre ce qui a dysfonctionné dans sa trajectoire civilisationnelle depuis le moyen-âge.

 

  • Le Bébé jeté avec l’eau du bain

Le film de l’histoire nous apprend que les traditions théocratiques romanes et gothiques constituent le socle politique et culturel de l’Europe du moyen-âge. Désenchantés et dépités par ce modèle de monarchie absolue de gouvernance à l’origine d’abus et de pratiques arbitraires aux antipodes de ses objectifs espérés, les peuples européens, aidés sur le plan théorique par leurs philosophes et penseurs, engagent à partir des 17e et 18esiècles, un long processus de répudiation de la religion de l’époque qui est le christianisme catholique traditionnel. Compte tenu des réalités sus-évoquées, on peut aisément comprendre que les Européens aient été fondés à le faire.

Toutefois, la chose essentielle à relever est qu’au lieu de se débarrasser uniquement de "l’eau souillée du bain", (l’ordre monarchique de l’église et des Rois), ils ont confondu le "Bébé" avec l’eau du bain et les ont tous versés. Dieu, d’une part et, d’autre part, la religion organisée et entretenue à leur avantage par les hommes, ont tout simplement été confondus. C’est du reste l’erreur de perspective que beaucoup commettent encore souvent aujourd’hui. Là se situe la faute historique, l’erreur de calcul fondamentale et fatale au principe de la désorientation du monde entier jusqu’à nos jours. L’avènement du courant de pensée moderniste au 17e siècle consolide et systématise ce rejet de la Fides (foi) en tant que modèle sociétal dominant. En proclamant comme Protagoras que "l’homme est la mesure de toute chose", l’humanisme moderne instaure un socle civilisationnel où la norme humaine et la culture scientifique sont établies comme vecteurs paradigmatiques absolus. Les 18e, 19e et le début du 20e siècles, avec la révolution industrielle, viennent consolider cette orientation structurelle qui s’étend désormais à la quasi-totalité des pays du monde avancé.

Si elle renforce l’autonomie humaine, la subjectivité du regard et la liberté en matière d’agir social, force est de reconnaitre que cette orientation sociétale devient productrice d’une palette considérable de déviances dans presque tous les segments de la vie. Exacerbation des égoïsmes et des individualismes, culture de la violence et des conflits couronnées par les deux guerres mondiales du 20e siècle ; Réglementations nationales et internationales viciées et corrompues au bénéfice des plus forts (système monétaire et financier international, termes de l’échange dans le commerce mondial, système économique ultra libéral au profit des plus riches, inégalités criardes entre les régions du monde); Dérives autoritaires et gouvernance autocratique dans nombre d’Etats du Sud ; Systèmes d’allégeance philosophiques et perpétuation des pratiques impérialistes au détriment de certains Etats Africains ; Corruption chronique et pandémique dans une grande partie du monde ; Dérives sociétales issues du libido-libéralisme galopant (promotion ouverte de la culture dite LGBT, etc.)

Pourtant, la préservation du "Bébé", c’est-à-dire, de la figure symbolique de Dieu, dans cette trajectoire souhaitable vers le scientisme et le modernisme, l’aurait enrichie des bienfaits de ses constituants axiologiques pour le moins incontestables. L’ampleur de l’esprit de rébellion prévalant dans le monde actuel a jusqu’ici empêché que le tir ne soit rectifié. Il est impératif de prendre toute la mesure des périls multiformes suscités par cette insouciance libertaire.

 

  • Répudiation exacerbée de la figure symbolique du "Bébé"

Dans un contexte passé, dans la deuxième moitié du 20e siècle, de moderniste à postmoderniste, le monde assiste à l’exacerbation des travers, déviances et dérives sociétales de l’ère moderniste ci-dessus mentionnés. Avec la déconstruction et l’effacement de la figure du sujet, la postmodernité nous met en présence d’une société encore plus éloignée des repères normatifs issus de la figure et des principes de Dieu. Ici ne prévalent plus que des variables informationnelles et technologiques ayant, au passage, évacué la figure même de l’homme issue du modernisme.

Manipulations biotechnologiques et nano-technologiques dans des laboratoires de génie génétique qui se multiplient, à la faveur de la vulgarisation, voire de la banalisation des technologies numériques. Ambitions de production de l’éternité par le clonage humain ; velléités de créationnisme et d’accès à un statut quasi-divin, l’humanité se trouve face à des périls incalculables dans l’univers postmoderne dépourvu, plus que jamais, de fondations axiologiques. Et c’est précisément dans ce contexte de postmodernité expérimentaliste que le nouveau Corona virus encore appelé Covid 19, issu de manipulations digitalo-génétiques a été produit, tout le monde le sait désormais. Ce nouveau Corona virus n’étant pas le premier de la série, le risque est alors grand de voir apparaitre, si la trajectoire et les mentalités humaines ne sont rectifiés, d’autres virus d’extraction biotechnologique encore plus dévastateurs.

La seule fondation en mesure d’encadrer l’homme dans ses légitimes rêves et entreprises de progrès reste et demeure ce "Bébé" jeté avec l’eau du bain depuis le 17e siècle. Sur le plan théorique et à l’usage des scientifiques qui lui sont souvent si allergiques, ce Vecteur normatif pourrait recevoir la désignation de perspective Théiste, Théocentrique ou Théocentrisme. Je propose au reste, depuis quelques années, le concept de Foiisme politique qui en est une déclinaison idéologique. Ce théocentrisme se distingue très clairement du modèle théocratique par son caractère démocratique et ouvert à une fusion avec d’autres perspectives théoriques progressistes. On pourra ainsi parler dans le monde des sciences sociales d’une approche théorique de type : théocentrisme postmoderniste. L’indiscutable dimension métaphysique et physique de la vie, à la fois intelligible et sensible selon Platon, commande une plus grande prise en compte du Théocentrisme favorable à une plus robuste éthicisation de nos sociétés actuelles.

L’éthicisation et "l’axiologisation" de notre humanité restent, assurément, la meilleure garantie de sa sécurité. La postmodernité étant l’époque de l’hyper science, on pourrait parodier François Rabelais en posant que « hyper science sans conscience n’est qu’hyper ruine de l’âme ». Mais cette hyper ruine ne concerne pas que l’âme. Elle laisse déjà entrevoir des conséquences catastrophiques pour le monde d’aujourd’hui et de demain. Doublement des populations affectées par la famine pour atteindre les 250 millions de personnes, chute vertigineuse des prix des matières premières, récession économique mondiale, explosion du chômage et disparition massive d’entreprises entrainant des crises sociales innombrables, etc. Cette indispensable éthicisation du monde ne peut toutefois s’accomplir sur la base illusoire de l’éthique laïque qui a depuis longtemps montré ses limites. Après avoir démontré précédemment que l’Europe et l’Occident ont un impérieux besoin de se réapproprier le "Bébé" qui avait été versé avec l’eau du bain, il tombe sous le sens que c’est bien d’une éthicisation théocentriste dont notre monde a besoin.

Par-delà sa perspective axiologique, ce retour à Dieu recèle bien d’autres avantages, notamment celui qui permet de sortir le monde du paradigme humaniste moderne et d’économie classique de la rareté des ressources, pour le faire basculer dans celui, alternatif, de l’abondance providentielle issu du théocentrisme. À l’instar de l’écologisme contemporain, auquel beaucoup se sont heureusement finalement convertis, ce paradigme de la Foi a également valeur cardinale d’ « arche de Noé » ou de bouée de sauvetage pour tous. Last but not least, dans un monde devenu particulièrement hostile, menaçant et incertain, il est porteur de sécurité. Il dit en effet ceci : « Sois sans crainte car je suis avec toi ; n’ouvre pas des yeux inquiets, car je suis (L’Eternel) ton Dieu ; je te fortifie, je viens à ton secours, je te soutiens de ma droite victorieuse » (Esaïe 41 :10).

C’est simplement tout cela qui fonde la glorieuse et sécurisante perspective offerte par la redécouverte, sans fanatisme ni contrainte, du Dieu véritable, vivant et rempli d’un amour et d’une bienveillance infinis pour l’humanité tout entière dont Il est le Créateur.

Cordialement et fraternellement,

Que Dieu bénisse et restaure notre humanité !

 

Olivier BILE, PHD

Président du Mouvement pour l’Emancipation et l’Intégration Monétaires de l’Afrique, MEIMA.

 

Published in Corona Virus
Tagged under

Le Président de l’UFP a donné une conférence de presse bilan de sa participation aux dernières élections municipales et législatives. Pour lui et son parti, ces élections ont démontré à quel point le système du parti Etat tue la démocratie au Cameroun. Il fait des dénonciations graves.

 

Olivier BILE dénonce la corruption électorale, l’achat des électeurs dont les conséquences politiques ont été néfastes pour les partis de l’opposition.

« Nous, partis politiques dits d’opposition, avons vécu une réédition plus violente des réalités électorales profondément déséquilibrées, orchestrées depuis 1992 par le parti-Etat. La corruption électorale et l’achat de l’électeur ont été mis en œuvre, de manière systématique, comme stratégie de conquête. Cela a eu pour effet la récupération des principaux bastions d’opposition à Douala et dans le NOSO. Dans les localités déjà quasiment promises à l’opposition et dans bien d’autres, des colonnes de fonctionnaires, des gouverneurs de région, ministres, anciens ministres et PCA sont entrés en scène, mallettes d’argent en main pour effectuer de massives opérations nocturnes d’achat et de corruption de familles entières.  Dans les localités où les populations ne font valoir ni culture ni éveil politiques, cette technique a marché comme du papier à musique. Là où nous faisions valoir le projet et le marketing politique selon la norme démocratique, ceux d’en face mobilisaient les billets de banque. Voilà la raison unique et essentielle de la débâcle de l’opposition. »

Elections municipales et législatives du 09 février 2020 : La déception d’Abel Elimbi Lobe 

Le Président de l’UFP va plus loin. Il préconise le démantèlement du système parti Etat qui caporalise et paralyse le rêve de démocratie des camerounais. « Ainsi, telles que les choses fonctionnent depuis au moins 30 ans, des avantages abusivement exorbitants profitent toujours au parti au pouvoir lors de toutes les élections. Tout cela occasionne une injustice, une inéquité et un déséquilibre sans pareil dans le jeu politique. Toutes choses qui, conjuguées à la fragmentation de notre univers politique, deviennent une garantie de règne perpétuel du parti-Etat Rdpc quel qu’en soit le leader. Chaque citoyen doit pouvoir se rendre compte qu’après 60 ans de règne sans partage du système-Etat UNC-RDPC, il ne lui reste qu’une petite quarantaine d’années pour se prévaloir d’un siècle de domination politique sur notre pays. Une domination dont l’unique fondement est ce dispositif inéquitable du parti-Etat, que ce dernier semble manifestement déterminer à perpétuer. Cela est-il acceptable ? Cela est-il productif et positif pour notre pays ? »

 

Stéphane NZESSEU

 

Published in Tribune Libre

Le Président du Mouvement pour l'Emancipation et l'Intégration Monétaire de l'Afrique (MEIMA), le Dr Olivier Bilé, au milieu du concert d’indignation sur la métamorphose annoncée du FCFA et de la servitude monétaire de l’Afrique, dénonce la manœuvre sournoise de Macron qui choisit Ouattara pour renouveler les accords de servitude en s’appuyant sur un nouvel instrument qu’est le FCFA. Nous relayons ici les réflexions du spécialiste sur les dangers de cette mutation annoncée.

 

Au moment où les accords coloniaux encadrant ce subtil esclavage contemporain arrivent à expiration, M. Macron et Ouattara, en catimini, se retrouvent à Abidjan pour annoncer la mutation du FCFA en ÉCO. Cette manœuvre entreprise par les tenants actuels de la françafrique, dont l'intention secrète est de perpétuer la prédation et l'oppression exercées sur nos États nous inspire les réflexions ci-après :

  1. L'annonce de la mutation est entreprise par Macron et Ouattara, en l'absence des autres chefs d'État de l'UEMOA. Bien étrange pour une réforme dite historique.
  2. La convention monétaire liant la France à L'UEMOA demeure. La réforme ne postule pas le démantèlement des accords néocoloniaux mais simplement, une réforme de surface éliminant les clauses les plus scandaleuses. Notamment celle des contraintes du dépôt de 50% des réserves de change dans un compte d'opérations auprès du trésor français. Ou encore celle de la présence d'officiels français au sein du conseil d'administration de le BCEAO, de la BEAC et de la BCC.
  3. La clause de fixité de la parité entre EURO et ÉCO demeure. Celle de la prétendue garantie de convertibilité, véritable postulat vide, demeure également. Toutes choses qui perpétuent le principe selon lequel l'ECO va rester un sous multiple de L'EURO-FRANC. Cela n'aura d'effet que celui de perpétuer le contrôle de cette nouvelle dénomination monétaire par la métropole française.
  4. Ce contrôle est le problème fondamental. La question des réserves de change n'étant que secondaire. Les mécanismes restants, qui continueront à gouverner les accords de coopération monétaire, impacteront toujours négativement l'élément fondamental qui est celui de la détermination de la masse monétaire, et en conséquence, celle du niveau d'emploi en zone ÉCO ou Franc. Là, se situe le nœud du problème.
  1. La zone CEMAC est tenue à l'écart de ces annonces. Il y a mépris pour ses dirigeants ainsi que les autres parties prenantes d'Afrique de l'Ouest considérées comme incultes en matière de sciences économiques. Ces derniers n'auront d'autre choix que d'obtempérer et de s'arrimer à cette réforme qui, à mon sens, n'est que supercherie et entourloupe. Sinon pourquoi tous ces mystères et ces décisions à géométrie variable ?
  2. Les États anglophones de la CEDEAO ne sont manifestement pas partant pour l'Eco. Ce qui signifie que l'opération de charme de Macron vers Akoufo Ado du Ghana n'a point prospéré. L'élargissement de l'influence géopolitique française en Afrique par l'instrument monétaire n'aura pas lieu. Les anglophones eux ne sont pas des marionnettes.
  3. Visiblement, Ouattara a cessé de proclamer que le F CFA est la meilleure chose qui soit arrivée aux Africains. Bientôt, il nous dira que c'est l'ECO. Et puis quoi ensuite. Il aura suffi que Macron arrive à Abidjan et décide sans que quiconque ne puisse broncher de ce côté. On peut imaginer ce que ce sera chez nos non-initiés à l'économie de la CEMAC ...
  4. Enfin, ce n'est pas d'une réformette superficielle dont il est question aujourd'hui en 2020, 75 ans après l'avènement du Franc des colonies Françaises d'Afrique (Fr CFA), où cet accord colonial est arrivé à expiration et que la se meut à reformuler afin de perpétuer son entreprise coloniale en Afrique. Il s'agit, pour nos États, de l'accès à une autodétermination pleine et entière sur le plan monétaire, condition sine qua non de leur véritable Emancipation économique, sociale et politique.

 

Réflexions d’Olivier BILE, Ph-D

 

Transcrites par Stéphane Nzesseu

Published in Tribune Libre
Tagged under
Page 1 sur 2






Sunday, 05 June 2022 11:01