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Bien d’autres présents ont été remis ce lundi à Jean François Ondigui Owona, maire de ladite Commune par Min Kyong Mi, deuxième Secrétaire de l'ambassade de Corée au Cameroun.  

 

La cérémonie de rétrocession, organisée à l’esplanade l’hôtel de ville de la Commune de Nkolafamba a drainé du beau monde car, au-delà du staff administratif, à l’instar du ministre de l’Eau et de l’Energie, du Préfet et du Sous Préfet de la Nkolafamba, l’autorité traditionnelle et divers responsables ont été vus sur les lieux, ainsi que les populations qui elles aussi ont tenu à être présentes pour ce moment de célébration.

Elle était également riche en sons et en couleurs, ponctuée par les discours prononcés par Jean François Ondigui Owona, maire, de Min Kyong Mi, deuxième Secrétaire de l'ambassade de Corée au Cameroun et autres et chacun, à son tour a magnifié l’étroite collaboration qui les deux pays du Sud et dont la Commune bénéficie des retombées.

Le don évalué à 200 000 dollars et dont la garantie d'utilisation est de 15 ans a notamment été remis à :

Cent trois (103)  ménages qui ont été équipés de Kits d'une  capacité de 200 watts chacun ;

Quatre (04) ménages qui ont reçu deux (2) Kits fois deux (2kits ×2)

L’hôtel de Ville de la Commune de Nkolafamba

La sous préfecture de Nkolafamba

L'hôpital des sœurs de la Paroisse Saint Cœur de Marie d'Omvan.

C’est l'entreprise Bercotech qui est l’adjudicataire du projet et les responsables ont promis que les uns et les autres seront dotés dans les plus brefs délais, de ce qui leur revient.

Des liens crées il y a peu mais qui aujourd’hui portent des fruits

Tout est parti d’une visite de courtoisie effectuée le 24 février 2021 par Min Kyong Mi au magistrat municipal. Visite qui lui a permis de découvrir cette commune présentée par les habitants du coin comme la locomotive du Département de la Mefou et Afamba.

Charmée par le plan d’action ainsi que par les projets envisagés dans le cadre du développement de la municipalité par le Maire et ses collaborateurs, accompagnés par les autorités administratives, la diplomate a saisi cette occasion pour renforcer les liens qui lient son pays au Cameroun.

Des liens qui sont multiformes et qui se ressentent dans divers secteurs : le Développement technologique, la promotion du Secteur Privé, la Santé, entre autres.

 

Nicole Ricci Minyem

 

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Une délégation du Comité d’organisation local de la Coupe d’Afrique des nations de 2025 prévue en Guinée Conakry, a rencontré Narcisse Mouelle Kombi le ministre des Sports et de l’Education physique.

Le succès de l’organisation du dernier Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) n’a pas laissé la Guinée Conakry indifférente. Voulant relever elle aussi le pari de l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) qu’elle va abriter en 2025, le pays a dépêché au Cameroun, une délégation, qui s’est entretenu avec le ministre des Sports et de l’Education physique. La délégation en question était conduite par Sanoussy Bantama Sow, le ministre guinéen des Sports et président du COCAN 2025.

Avec le ministre des sports Narcisse Mouelle Kombi, la délégation guinéenne a parlé de l’arsenal d’infrastructures sportives de qualité et le savoir-faire organisationnel du Cameroun. Au terme des échanges, l’hôte du membre du gouvernement a indiqué qu’il s’agissait de « rencontrer le COCAN 2021 du Cameroun pour acquérir de l’expérience, identifier les difficultés qu’il a rencontrées» afin d’avoir la conduite à tenir.

Il faut souligner que le fait le Cameroun a réussi en ce contexte de crise sanitaire à organiser le CHAN 2020 a marqué les esprits dans le contient et partout ailleurs.

Liliane N.

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Les noms des principaux dirigeants de la Société nationale des mines (Sonamines) sont connus depuis le 16 avril dernier à l’issue d’un conseil d’administration tenu à Yaoundé, siège des institutions républicaines. Deux jours avant, le Chef de l’Etat, Paul Biya avait procédé à la nomination des membres dudit conseil.

 

De cette toute première équipe dirigeante de la Société nationale des mines du Cameroun, un constat se dégage, le Chef de l’Etat vient de réitérer sa confiance à la jeunesse. Le poste de Directeur général est occupé par Serge Hervé Boyogueno âgé de 39 ans. Avant sa nomination, il occupait les fonctions de directeur des mines au ministère en charge des Mines (Minmidt).   

S’agissant du poste de Directeur général adjoint, il est occupé par Fru Jonathan, ancien secrétaire général du Minmidt. Le nouveau DGA de la Sonamines est un administrateur civil hors échelle qui aura roulé sa bosse dans d’autres administrations notamment, le ministère des Marchés publics en qualité d’inspecteur général et le ministère des Transports comme directeur des affaires générales.

Il faut noter cette équipe dirigeante sera supervisée par Blaise Moussa qui a été désigné pour occuper le poste de président du conseil d’administration. Le nouveau PCA de la Sonamines occupait jusqu’ici, les fonctions de directeur des Affaires générales au ministère de la Fonction publique et de la Réforme administrative. Selon les informations relayées par le Minmidt, « En les installant, le ministre Gabriel Dodo Ndoke a prescrit à la nouvelle équipe de se mettre résolument au travail dès leur nomination ».

Innocent D H

Published in Institutionnel

Ngameni François ne sait plus à quel saint se vouer. C’est en 2011 qu’il va aller dans un commissariat de Bafoussam se faire établir sa toute première CNI. Mais celle-ci aura quelques erreurs. Il repart vers ledit commissariat pour faire les rectifications. Malheureusement, 10 ans plus tard, il n’a plus jamais eu droit à sa carte. Voici son récit.

 

« Je me nomme à Ngameni François âge de 29 ans, sans emploi et titulaire d’un master II en comptabilité et fiscalité obtenu à l’université de Dschang. En 2011 je me suis rendu à la police judiciaire de Bafoussam pour la première fois de ma vie pour établir ma carte nationale d'identité, une fois établie, j'ai reçu en retour un récépissé valable pour trois mois.

À la délivrance de ma CNI je remarque que plusieurs erreurs y figurent à savoir :

- L'année de ma naissance est inexacte,

- Le nom de mon feu père qui est incorrect.

En Août 2012 je retourne à la PJ pour correction des erreurs constatées et depuis ce jour, jusqu'à présent ma CNI n'est plus jamais sortie.

 

Entre 2012-2013, chaque fois que je me suis rendu à la PJ pour retirer ma CNI je me suis vu opposé la même rengaine : « votre CNI n'est pas disponible, il faut patienter ». Entre 2013-2014 une fois de plus, la même rengaine au point où j'ai dû recouvrir le verso de mon récépissé de CNI d'un format de couleur blanche pour que l'on puisse à nouveau le proroger.

Entre 2014-2015 encore la même rengaine et mon récépissé a commencé à prendre de l'épaisseur à cause des formats que je colle chaque fois pour continuer à bénéficier de la prorogation. J'avais alors déjà été remarqué à la police judiciaire au point où, à mon arrivée, les OPJ secouaient à distance soit leurs têtes soit leurs doigts pour me signifier qu'il n’y a rien pour moi.

Entre octobre et novembre 2015 j'ai joué à la loterie américaine, puis en mai 2016, à la consultation des résultats, j'avais été sélectionné mais sans passeport le projet est mort. Il m'a été conseillé de me rendre à SACEL à Yaoundé pour qu'on me dise ce qui bloque l'établissement de l'original de ma CNI.

 

En 2016 je me rends donc à la SACEL à Yaoundé avec mon récépissé et je remplie un formulaire pour me faire identifier et après avoir patienté pendant des heures, un monsieur me reçoit dans son bureau et me fait comprendre qu'il ne retrouve aucune information me concernant dans la base de données et que je n'ai jamais fait une carte d'identité. Il me demande d'aller m'identifier de nouveau. J'ai beau montré mon récépissé de CNI mais le monsieur m'a certifié que lorsqu'il entre les informations dans la machine il reçoit en retour error440. Je lui fais comprendre qu'en Août 2012 je me suis rendu dans le commissariat où j'avais établi ma première CNI pour qu'on corrige les erreurs constatées et que là-bas l'original erroné de ma CNI avait été retenu contre un récépissé que je dispose jusqu'au moment où j'échange avec lui et le monsieur me fait comprendre que le récépissé en ma possession n'est pas valide et n'a jamais été enregistré et par conséquent il faut tout recommencer à zéro.

 

Je constitue les dossiers à nouveau et je me rends  au commissariat d'Odza la même année (2016) où j'établis une nouvelle CNI qui n'est malheureusement jamais sortie et entre temps les écritures sur le récépissé en ma possession ne sont plus lisibles, certaines lettres ayant complètement disparues; la police/gendarmerie me retient systématiquement lors des contrôles où je suis obligé de payer 1000f, 2000f, 3000f, 4000f parfois 5000f et ce, malgré toutes les explications du monde que je fournis. Voyager d'une ville à une autre est devenu pour moi un calvaire car il faut chaque fois, en plus de l'argent de transport, prévoir l'argent des hommes en tenue.

En 2018, las de toutes ces tracasseries, je refais une nouvelle CNI (celle de 2016 étant illisible et par conséquent IMPOSSIBLE de m'identifier) au commissariat de Dschang. En 2019, je n'ai toujours pas de CNI et un OPJ me conseille d'appeler le 1550 pour savoir ce qui bloque l'établissement de l'original de ma CNI, j'appelle et on me dit que mon dossier est bloqué pour double identité et par conséquent il faut reprendre la procédure et apporté les éléments de preuves...

 

En février 2020 je me suis rendu au commissariat de Penka-Michel avec les photocopies de mes diplômes ainsi que les photocopies des diplômes et d'acte de naissance de ma sœur jumelle question de prouver que je n'ai pas de double identité, jusqu'à présent je n'ai pas de CNI et je stresse tous les jours. Je n'ai qu'un seul acte de naissance, je n'ai jamais fait de « kumba », les originaux de mes diplômes peuvent certifier que je n'ai JAMAIS MAIS ALORS JAMAIS recouru au « FAUX ». Je ne comprends donc pas pourquoi 10 ans après, ma CNI n'est toujours pas délivrée.

J'ai déjà envoyé la photo de mon récépissé aux numéros WhatsApp CNPTI/DGSN et voici le message que je reçois en retour « Merci d'avoir contacté le Centre National de Production des Titres Identitaires, Votre demande a été prise en compte. Merci d'avoir contacté la DGSN CNPTI. Votre demande a été prise en compte », puis plusieurs mois après toujours rien et je me retrouve en train d'envoyer à nouveau la photo de mon récépissé pour recevoir le même message en retour. 2011-2021 : 10 ans, je n'ai pas de CNI. Certains commissariats refusent catégoriquement de proroger les récépissés qui ne sont pas établis par leurs services (ne me trouvant pas dans la ville où j'ai établi ma carte, j'ai plusieurs fois été obligé d'expédier mon récépissé à un proche pour qu'il se rende au commissariat aux fins de le proroger).

 

Je ne peux énumérer ici, toutes les tracasseries que je subis au quotidien, toutes les opportunités que j'ai ratées à cause de l'absence de ma CNI. Je me suis fait arnaquer plusieurs fois par des personnes qui m'ont pris de l'argent pour m'aider à délivrer ma CNI. Je ne sais plus à quel saint me vouer. JE LANCE DONC UN CRI DE DÉTRESSE à l'endroit des autorités en charge de l'identification dans mon pays et à l'endroit de toute personne pouvant me venir en aide dans ce sens.

Toute personne pouvant m'aider peut me contacter au numéro suivant 697928142. Je réside pour l'instant dans la ville de Yaoundé. Ça fait aujourd'hui 10ans que je marche avec les récépissés de CNI et le stress peut finir avec moi »

Ngameni François, Citoyen Camerounais en attente de sa Carte Nationale d'Identité depuis 10 ans.

 

 

Published in Société

Le Maire PCRN de la commune de Douala 5e vient de lancer une boutade via son compte Facebook. Le leader du parti de Cabral Libii laisse entrevoir la création par ses soins d’un autre parti politique dans les jours à venir. Un parti qui sera la suite des initiatives de l’histoire de « 11 millions de citoyens ».

 

C’est une vérité de La Palice, le Maire PCRN Joseph Espoir Biyong est au seuil de la porte du parti depuis ses déclarations incendiaires à la suite des élections sénatoriales de 2020.

On se souvient que le jeune magistrat municipal avait critiqué la décision prise par Cabral Libii de prendre part à ses élections sénatoriales, en affirmant que son parti aurait dû suivre le mot d’ordre de boycott lancé par le MRC et Maurice Kamto. Une position qui avait créé un tollé au sein de son mouvement politique. Depuis lors, Joseph Espoir BIONG surfe sur cette vague pour faire passer ses prises de positions au sein de l’opinion publique. Cette fois, c’est carrément sa démission qu’il annonce de manière subliminal.

On peut lire sur son compte officiel : « Tout une histoire ! Le moment venu, je vous la raconterai. En attendant, prions pour la naissance du quatrième et peut être dernier né de la famille. » Comme illustration, le maire met en relief les logos des différents mouvements et partis politiques par lesquels sont passés son leader, Cabral Libii pour aboutir au PCRN d’aujourd’hui.

Le premier de cette famille c’est bien le mouvement « 11 millions de citoyens ». Mouvement qui dans un premier temps consiste à encourager les jeunes camerounais à s’inscrire massivement sur les listes électorales, puis devient un mouvement civique qui porte la candidature de son leader pour la présidentielle de 2018. L’autre logo, c’est celui du parti UNIVERS qui sera le cheval politique qui va légaliser la candidature de Cabral Libii.

Ensuite, Joseph Espoir BIYONG ressuscite le logo de « Les citoyens », un parti politique mort-né, auquel le ministre Paul Atanga NJI n’a jamais permis de voir le jour. Et le dernier logo est bien celui de l’actuel étendard politique, celui du PCRN. De ce point de vue, on peut déduire que la famille « ONZE MILLIONS » a effectivement mis au monde trois instruments politiques, et Joseph Espoir BIYONG semble annoncer la venue au monde d’un quatrième, qui sera peut-être le dernier.

 

Stéphane NZESSEU

Published in Parti politiques

Les premières doses vaccins chinois anti-Covid 19 disponibles au Cameroun depuis plusieurs sont d’ores et déjà administrées aux cibles notamment les personnels de santé et personnes âgées de plus de 50 ans souffrant d’autres pathologies. Au sein de la population, plusieurs personnes adhérentes à cette méthode préventive du virus mortel. En revanche, d’autres, même dans les principales catégories sociales sus évoquées, expriment leur méfiance face au vaccin dont ils redoutent les effets secondaires eu égard aux controverses actuelles sur la question.  

 

Pour une partie de la population camerounaise, l’arrivée du vaccin contre le coronavirus est un véritable ouf de soulagement dans la mesure où pour elle, il s’agit du moyen le plus sûr pour se protéger de cette maladie mortelle. C’est le cas de Elie qui espére recevoir sa première dose de vaccin dans les prochains jours. « J’étais à l’hôpital régional de Garoua, on m’a dit qu’on est en train de vacciner le personnel médical. Le moment venu si le vaccin est accessible à tous, je me ferai aussi vacciner puisque le corona est une vérité et continue d’endeuiller des milliers de familles. Donc, si le vaccin est déjà là, je rends grâce à Dieu ! Je suis prêt à inviter toute ma famille à accepter de prendre le vaccin », affirme-t-il.

Scepticisme des autres

Si plusieurs personnes se montrent réceptives par rapport à la vaccination contre la Covid-19, d’autres par contre préfèrent jouer la carte de la prudence. Cette prudence Caroline Waïda, enseignante, sait pourquoi elle la brandit, « J’ai comme l’impression que le vaccin est un problème politique. Dans les réseaux sociaux, j’observe que les blancs font semblant de se faire vacciner, alors que chez les africains, le vaccin est douteux. Tout ça me décourage, vraiment je ne suis pas prête pour le moment. Avec le temps, si beaucoup de gens se font vacciner et que dix ans plus tard, ces personnes n’ont pas de conséquences négatives, nous tous allons adhérer sans problème », hésite cette dame. Fidèle Wadak, ingénieur de laboratoire, doute aussi de la fiabilité du vaccin chinois, et il a ses raisons, « Je pense que le vaccin-là ne me concerne pas. J’ai la possibilité de préparer mes anticorps contre les infections étrangères à l’organisme et surtout concernant la pathologie à corona ».   Pour Joseph Fopa, il faut que les autorités publiques se fassent d’abord vacciner en masse pour encourager les citoyens ordinaires. « Si on constate que cinq, six voire dix de nos ministres se font vacciner, on va les suivre naturellement », souhaite cet étudiant.

Large communication souhaitée

Pour mieux atteindre les objectifs escomptés, les populations souhaitent une plus large communication autour du vaccin anti-Covid. « Il faut qu’on soit convaincu qu’il n’y ait pas d’effets néfastes parce que nous ne devons pas être des cobayes d’autant plus que la science chez-nous n’est pas très développée, si non nous-mêmes, aurions dû fabriquer notre propre vaccin. Déjà notre pharcopée traditionnelle domptent toutes les maladies du monde pour n’avoir pas eu confiance à nos tradipraticiens », s’interroge Caroline. « Si le vaccin est bon, il n’y a pas de problème. Et si les autorités communiquent bien sur les avantages de ce vaccin, je pense que les Camerounais pourraient adhérer à l’unisson. Je suis un républicain avant tout, si le Gouvernement communique je serai d’accord pour la sensibilisation des populations sur la fiabilité du vaccin », promet Joseph.  

Au-delà de toute spéculation pessimiste, il y a donc lieu que les populations sachent qu’aucun pays au monde n’accepterait de décimer sa population au prix d’un supposé avantage à tirer derrière un vaccin. Si les autorités s’y engagent, c’est certainement parce qu’ils ont certainement suffisamment conscients de l’efficacité du vaccin sans surtout faire la sourde oreille face aux effets secondaires tant soupçonnés à travers le monde.

Innocent D H    

 

Published in Corona Virus

L’information est du Ministre camerounais des Finances (Minfi) dans un communiqué publié ce 14 avril 2021. En effet, Louis-Paul Motaze annonce aux opérateurs économiques, la prorogation de deux semaines des délais de déclarations et de paiements des impôts dans le pays au titre du 2ème trimestre de l’exercice en cours.  

 

Dans les détails, le communiqué signé par le Minfi précise que les contribuables ont respectivement jusqu’au 30 avril, 31 mai et 30 juin pour procéder à la déclaration et au paiement de leurs impôts pour le compte du deuxième trimestre 2021 au lieu du 15 de chaque mois. Selon Louis-Paul Motaze, cette mesure de prorogation rentre dans le cadre de « la poursuite de l’accompagnement et de l’initiation des petites et micro entreprises » relevant des centres divisionnaires des impôts (CDI), aux télé procédures.  Le membre du gouvernement indique que cette réforme en cours au sein de l’administration fiscale camerounaise s’étend dès ce 15 avril 2021, aux CDI de tous les chefs-lieux de région et des villes de Limbé (Sud-Ouest), Mfou (Centre), Kribi (Sud) et Nkongsamba (Littoral).

Rappelons que c’est pour la deuxième fois, que le Gouvernement de la République décide de proroger les délais de payement des impôts. En mars dernier, ces délais de payement des impôts de l’année 2020 avaient déjà connu une prorogation de deux semaines à un mois, selon qu’on était contribuable relevant de la division des grandes entreprises, des centres des impôts des moyennes entreprises (CIME), ou alors des CDI. La mesure avait alors pour but, « d’accompagner les contribuables dans le contexte de crise sanitaire (Covid-19) et de dématérialisation des procédures fiscales », à en croire le communiqué du Ministre Louis-Paul Motaze.

Innocent D H

Published in Finances

Le Programme des nations unies pour le développement (Pnud) a mis sur pied le projet «Facilité régionale de stabilisation» afin de raffermir les relations entre les victimes des attaques terroristes et les Soldats, qui au quotidien sont prêts à tous les sacrifices afin de préserver la vie de leurs concitoyens, dans le strict respect des Droits de l’Homme.

 

Au cours de la rencontre qui a réuni il y a quelques jours, tout le gratin administratif, les responsables des Forces de Défense et de Sécurité de même que les membres des Organisations de la Société Civile, les participants ont identifié et outillé les membres des organisations nationales des Droits de l’Homme qui vont mener des enquêtes dans les localités de Mayo-Moskota, Amchidé, Limani, Waza, Blangoua, qui constituent les zones cibles de ce programme.

Dr Ntongon Akiki Bénédicte - Consultante Nationale en Droit de l’Homme au PNUD : « Après que nous ayons fait une analyse globale de la situation des Droits de l'Homme dans les zones que nous avons déterminé, il est important aujourd’hui d’aller plus en profondeur en faisant cette fois, une analyse de la situation en termes des lacunes qui pourraient encore exister. D’où l’importance  de cette formation…

Un renforcement de capacité sur les Droits de l'Homme, qui ne peut que se faire en collaboration avec l'administration Camerounaise qui est véritablement au-devant de la situation des Droits de l'Homme…

Nous pourrons ainsi énumérer les différents questionnaires qui vont nous aider dans ce sens, afin d’atteindre les objectifs souhaités ».

La Consultante Nationale en Droit de l’Homme en service  au Système des Nations Unies pour le Développement soutient que c’est un processus qui va rétablir la confiance entre les Forces de Défense et de Sécurité et leurs concitoyens vivant dans la Région de l’Extrême Nord :

« Les études menées sur le terrain nous ont permis de nous rendre compte que quelques exactions, attribuées aux Soldats ont refroidi le climat de confiance entre ces derniers et la Populations. A travers le programme « Facilité Régionale de Stabilisation », nous allons nous atteler à accompagner l’Etat du Cameroun afin que le climat de confiance qui avait jadis régné revienne, renaisse afin qu’il y ait harmonie… ».

Un vœu partagé par tous ceux qui assistaient à cette réunion, car conscients que ce n’est que par ce canal que la lutte contre le terrorisme  pourra donner les résultats escomptés.

 

Nicole Ricci Minyem  

 

 

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Le chercheur en science politique dénonce la bassesse du patron du PCRN dans la stratégie de communication employée pour répondre à Me Alice NKOM. Il fustige son inélégance sémantique.

 

Pour Siméon Roland EKODO Mveng, Cabral Libii devrait revoir son entourage. Sinon virer tout simplement ses actuels conseillers en communication. Ils font un mauvais travail à ses côtés.

Si l’on est dans le champ politique, les joutes entre deux acteurs de premiers rangs comme le sont les protagonistes, devraient respecter une certaine élégance. Un choix intelligent des mots et des tournures linguistiques. Une rhétorique qui prend en compte l’aire culturel dans laquelle on se trouve. Question de ne pas heurter les codes et se voir desservit par une communication qui ne respecte pas certains usages dans l’acception commune.

« Dans la civilisation des mœurs politiques chez Norbert Élias, il n'a pas à s'attaquer à l'âge biologique de Me Alice Nkom en parlant de sénescence non lucide. Même si on sait qu'il voulait exprimer l'idée vérifiable que l'intelligence politique n'est pas un apanage des personnes du troisième âge. », fait savoir le politiste qui rajoute : « Ce d'autant plus qu'il serait incapable de démontrer de manière clinique qu'elle souffrirait de troubles neurologiques, sensoriels ou de schizophrénie faisant perdre les facultés cognitives d'identification des objets. »

Dans la suite de sa démonstration, Siméon Roland Mveng fait remarquer que le député Cabral Libii tend à oublier qu’en tant que représentant du peuple, il est aussi représentant des personnes séniles. Donc, sa parole se confond à celle de ceux qu’il représente. Et de ce point de vue, comment pourrait-il traiter ainsi ceux qui lui ont donné leurs voix ? Comme disant que ces derniers l’ont fait n’étant plus lucide. Auquel cas on pourrait pousser les déductions à l’extrême en conjecturant sur la qualité de sa légitimité. Mais nous n’en sommes pas là.

 Cameroun : Cabral Libii prend les gants contre Me Alice NKOM

« Me Alice Nkom est une dame respectable, et le député Libii, élu de la nation et donc représentant des personnes vulnérables comme les vieillards et le genre dans un contexte féministe devrait se montrer un peu plus galant. Je veux dire dans l'hypothèse où il ne la considère plus comme maman ou Tantine aînée de Papa selon ses insinuations.

Il me semble que dans un débat public, il pouvait nous épargner de l'âge de son illustre père même s'il voulait s'attaquer au bilan jugé désastreux, stérile et chronophage de l'engagement politique de Dame Nkom. Ce d'autant plus qu'il serait incapable de démontrer en mobilisant son paternel comme comparant que ce dernier aurait objectivement plus de mérites que Dame Nkom pour induire un "a fortiori"

Dans l'ordre du discours politique, on n'évoque la parenté que pour des remerciements, exception faite si on veut démontrer comment nos proches ont catalysé notre carrière ou si finalement ils sont des personnalités publiques. Autrement on pourrait les livrer à la vindicte des critiques populaires pourtant ils/elles ne le méritent pas. »

De plus, Siméon Roland Mveng s’interroge sur la véracité des propos de Cabral Libii quand il affirme que Me Alice NKOM a un passif comme membre du RDPC. « On pourrait tout aussi bien demander au juriste de prouver que Me Alice Nkom aurait un passif militant au RDPC pour sa crédibilité. Autant, il a souvent récusé son affiliation au parti de Milla Assouté, moderniste du RDPC malgré leur cheminement, autant on pourrait lui demander de fournir des preuves matérielles que Me Nkom fût encartée dans ce parti au pouvoir au-delà de ses amitiés avec certains militants du renouveau ».

Affaire à suivre.

 

Stéphane NZESSEU

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On l’a annoncé depuis sa sortie fracassante du MRC. Il a attendu le bon moment pour officialiser son projet. Désormais, Célestin DJAMEN a lui aussi son instrument pour assurer son positionnement politique.

 

Pendant très longtemps, l’ancien cadre du SDF et du MRC nourrissait l’ambition de mettre sur pied sa propre formation politique. Aujourd’hui, c’est fait. Il est aujourd’hui le président de l’APAR, entendez « Alliance Patriotique et Républicaine du Cameroun ».

L’accomplissement d’un parcours politique où à plusieurs reprises, il a subi selon lui, humiliation et déconsidération. Sa voix ne se faisait plus entendre, et parfois, il ne comprenait plus les choix politiques des patrons des partis politiques dans lesquels il était. Au départ, il se serait bien contenté d’une fonction de maire ou de député, mais comme le MRC n’a pas voulu le lui offrir, aujourd’hui il va se donner des moyens propres pour y arriver.

Le nouveau patron politique de l’APAR n’est pas très ambitieux. Son objectif paraît très simple. Puisque le MRC a déjoué ses projets en annonçant la veille du jour de fermeture du dépôt des dossiers de candidature pour les municipales et législatives que le parti ne prendra pas part aux échéances électorales, il était hors de question pour lui de continuer de travailler avec ce parti politique.

Or, son positionnement traditionnel en tant qu’opposant lui empêche de prendre une carte au sein du RDPC. Pis, ce n’est pas garanti qu’avec cette carte, il aura le champ libre pour assouvir ses ambitions politiques. Il était donc question pour lui d’envisager la création d’un parti politique à laquelle il donnerait une orientation qui lui sied.

En attendant découvrir le réel positionnement idéologique du nouveau parti de Célestin DJAMEN (pro gouvernemental ou pas), il n’est pas superflu de dire que ce ne sont pas les idéologies qui conduisent les choix du nouveau président de l’APAR. Il a prouvé lors de son passage au SDF puis au MRC que les questions d’idéologies politiques ne sont pas les points sur lesquels il met le plus grand accent. Le plus important c’est de réussir à tirer son épingle du jeu, à se positionner.

Désormais, il a les mains libres pour se déployer et qui sait, dans quatre ans, espérer glaner un siège au parlement ou une place à la tête d’une mairie contrôlée par le RDPC. Pour ce faire, Célestin Djamen doit maintenant aller à la conquête de ceux qui voudront bien collaborer avec lui. Puisqu’une entreprise politique n’est pas une œuvre solitaire. A moins que l’objectif ne soit qu’une responsabilité d’un portefeuille ministériel ou alors de Directeur d’une grande Société d’ETAT. Bon vent à l’APAR…

 

Stéphane NZESSEU

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Sunday, 05 June 2022 11:01