A l’occasion de la plénière de clôture de la session parlementaire de Juin 2019, Marcel Niat Njifenji a prononcé un discours de circonstance. Il est revenu sur les manifestations de la Brigade anti-sadinards (Bas) devant l’Hôtel Intercontinental de Genève en Suisse. « A ces agissements récurrents, le Sénat qui représente toute la nation, exprime par ma voix son indignation et dénonce fermement ces comportements inadmissibles, qui parce qu’ils ternissent l’image de notre pays, méritent l’opprobre de tous, sans considération de tribu, de religion ou de chapelle politique », a-t-il déclaré.
Tout en invitant tous les compatriotes à barrer la voie au vent antipatriotique, Marcel Niat Njifenji a demandé aux partis politiques qui le font déjà, de cesser d’apporter leur soutien aux membres de la brigade anti-sadinards. « Je rappelle à ces esprits égarés et manipulés que dans toute société civilisée, quelles que soient les convictions politiques, le respect des institutions et de ceux qui les représentent est une marque de civilité. Je demande aux acteurs politiques et sociaux qui les soutiennent, de cesser de le faire car, ils (membres de la Bas, Ndlr) encourent des foudres des forces du maintien de l’ordre et la rigueur de la loi. Nous ne cèderons pas à ceux-là qui, sans aucune légitimité prétendent agir au nom du peuple camerounais, alors qu’ils étaient leurs sentiments antipatriotiques et portent préjudice à l’image de (notre) pays », a déclaré le président du Sénat.
Marcel Niat Njifenji pense qu’en plus de ce qu’il a précédemment dit, le moment est mal choisi pour des agissements comme ceux de la Bas. Il indique que ce moment est important pour le Cameroun car, il s’est lancé sur la voie des Grandes opportunités. Pour lui, tout doit être fait pour préserver la stabilité du pays. Il faut au lieu de la violence, promouvoir le dialogue, la tolérance et la paix.
Liliane N.
Ces derniers temps, les nouvelles des accidents de circulation survenues sur nos routes, sont relayées de façon récurrente par la presse. Il se trouve qu’en dépit des actions entreprises par le Ministère des Transports pour mettre fin au phénomène, des passagers continuent de perdre la vie, sur la route. Au cours de la réunion qu’il a eue avec les promoteurs de compagnies de transport interurbain, le Ministre Ngalle Bibehe ne s’est pas abstenu de dire que l’heure est grave, vu les chiffres enregistrés.
« En août 2017, 117 cas d’accidents de la circulation ont été enregistrés dans les axes routiers du Cameroun. Entre janvier (21 cas), février (4) et mars (32) 2018, 57 cas de décès ont été enregistrés. En avril 2019, 4 cas de décès et en juin de l’année en cours, près de 30 personnes ont perdu la vie sur les axes routiers du Cameroun», a déclaré le Ministre Jean Ernest Ngalle Bibehe. A ces chiffres du membre du gouvernement, il faut ajouter que 7 passagers sont morts le 1er juillet 2019 à Boumneybel sur le tronçon Yaoundé-Douala. Cet autre accident avait été causé par une violente collision entre un bus de l’agence « Général express voyages » en provenance de la ville de Douala et une Hiace, roulant en sens inverse.
Lors de cette rencontre qui lui aura permis de rappeler à l’ordre les promoteurs de compagnies de transport interurbain, Jean Ernest Ngalle Bibehe a indiqué que les conducteurs qui seront désormais pris en excès de vitesse seront sanctionnés par une suspension de leur permis de conduire et le retrait de ceux-ci en cas de récidive. Il a également fait savoir que son département ministériel vient d’acquérir de nouveaux radars semi-portraits de dernière génération. Lesdits radars serviront dans les prochains jours pour lutter contre les accidents de la circulation liés à l’excès de vitesse. Il est aussi prévu la mise place des descentes inopinées sur les axes routiers et dans les différents terminaux.
Entre autres et par ailleurs, le Ministre a fait savoir qu’un accent sera mis sur la tenue du planning de rotation des chauffeurs et sur l’existence des salles de repos.
Liliane N.
Selon notre confrère Le Jour, la ville de Bamenda a été paralysée lundi et mardi derniers. Il se trouve que le chef-lieu de la région du Nord-ouest a été tenu d’observer la ville morte. Les habitants de cette ville qui ne voulaient pas respecter cette opération portée par les séparatistes, ont été obligés de conjuguer avec des tirs sporadiques qui étaient entendus ici et là, « à divers endroits de la ville, sans savoir exactement qui en sont les auteurs ».
Outre le fait que le début de la semaine en cours a été marqué par l’opération ville morte, il y a que le cours normal de la vie n’a toujours pas repris à Bamenda, alors que cela fait trois semaines que le couvre-feu a été levé. D’après notre confrère, les populations pointent aussi du doigt les coupures intempestives du courant. Les sources du journal révèle que les installations de la société de distribution de l’énergie ont été sabotées « en brousse » par les sécessionnistes. « Nous avons à peine deux heures de lumière par jour. A peine vous commencez à travailler que l’électricité s’arrête pour ne revenir qu’à un moment incertain », déclare Emmanuel Vesoh, un tenancier de débit de boisson de la ville. Pour s’en sortir, les populations font recours au groupe électrogène.
Ce dernier indique que les produits locaux ont disparu des étals. Aujourd’hui ce sont les produits nigérians qui ont le vent en poupe. La cause de cet état des choses est que les véhicules de transport des boissons alcooliques ont été vandalisés à plusieurs reprises dans la région. La conséquence de tout ça est qu’aucun opérateur n’ose plus investir dans la commande de ces dernières, à partir de Bafoussam. «Tous les concours qu’on a lancé pour la Can, c’est pour les autres. On voit les gens boire et dire qu’ils ont gagné à la télé», déclare une source de notre confrère dénommé Jonas Njio, retraité.
A titre de rappel, en date du 14 juin 2019, Adolphe Lele Lafrique le gouverneur de la région du Nord-Ouest, a levé l’ensemble des restrictions qui avaient été imposées aux personnes et aux biens depuis bientôt un an. Cependant malgré cette levée et du fait de ce qui est suscité, la sérénité n’est toujours pas revenue à Bamenda.
Liliane N.
- Merci Dr, d’avoir accepté de répondre à nos questions. Qu’est ce qu’un titre honorifique ?
Un titre honorifique est d’abord un titre. C'est-à-dire une qualification et ensuite des honneurs, ce sont des égards, une distinction. Cela dit, il est clairement établi que le titre honorifique précède le nom de celui qui le porte pour lui conférer une plus value sociale.
- A quel moment a-t-on introduit cette tradition au Cameroun ?
Cette pratique est aussi vieille que le monde et, elle existe dans toutes les cultures. Vous savez autant que moi que le Cameroun est balloté entre la tradition et la modernité. Les titres honorifiques suivent ce ballotage. Je veux dire qu’ils existent aussi bien dans l’une que dans l’autre.
Pour les cultures traditionnelles, cette pratique ne peut pas historiquement être datée. En revanche, pour les cultures modernes, leur présence est contemporaine à la rencontre avec les mondes islamiques et l’Occident européen.
- Quels sont les différents titres honorifiques qui existent au Cameroun ?
Il faut tout d’abord distinguer les titres de civilité comme Monsieur, Madame, mademoiselle ...des titres honorifiques proprement dit. Pour ce qui est de la modernité, nous avons par exemple les titres liés aux fonctions publiques nominatives, électives ou corporatistes.
Pour ce qui est des fonctions nominatives, on a : Son Excellence, Monsieur le Ministre, Monsieur le Directeur Général …
Concernant les fonctions électives, on a : Monsieur le Président, Honorable, Vénérable, Monsieur le Maire …
Et maintenant pour les corporations, nous avons les titres comme Professeur, Docteur, mon Général, mon Colonel, mon Commissaire, Maître, Monseigneur, Révérend …
Et sur le plan traditionnel, il existe Majesté, Lamido, King, Foo, Nji, Fai, Modibo…
- Quelles sont les conditions à remplir pour bénéficier d’un titre honorifique ?
Il y’a des conditions de naissance pour les titres héréditaires, les conditions de métiers et de compétences pour les titres corporatistes et électifs, des conditions discrétionnaires pour les titres liés aux postes de nomination, des conditions liées à la vertu et à l’honorabilité pour bien d’autres.
- Quelle est la valeur d’un titre honorifique et quels sont les avantages que cela apportent à ceux qui les portent ?
Le titre honorifique a pour toute première valeur l’identité, c'est-à-dire la domiciliation de celui qui le porte dans une catégorie sociale liée à un prestige particulier. Ce bénéfice purement social, peut être dans certaines circonstances converti en valeur économique marchande.
Entretien mené par Nicole Ricci Minyem
Le Président de l'Assemblée nationale du Cameroun, l'Honorable Cavaye Yeguie Djibril, a remercié les autorités suisses d'avoir dispersé des membres de la Brigade anti-gouvernementale anti-Sardinards (BAS) lors d'une manifestation le mois dernier dans un hôtel qui aurait accueilli le Président Paul Biya en Suisse.
Il prenait la parole le mardi 09 juillet 2019 lors d'une séance plénière solennelle de clôture de la session ordinaire de juin de l'Assemblée nationale. Son discours dense et intense était le seul point à l'ordre du jour. Cavaye est revenu sur ce que les députés de l'Assemblée nationale ont fait au cours des 30 derniers jours à l'hémicycle. Il a rappelé aux Camerounais que ce n'est pas en tuant et en brûlant qu'ils vont construire leur pays.
La session ordinaire avait été marquée par l'organisation de plusieurs forums réunissant plusieurs sujets. Parmi les questions qui ont animé les débats figuraient la consommation des drogues chez les jeunes, le secteur de la main d'œuvre domestique et son impact sur l'économie, ainsi que la promotion des droits de l'homme, le terrorisme et l'utilisation des technologies de l'information et des communications.
La session qui vient de s'achever a également vu pour la première fois l'organisation des débats d'orientation budgétaire qualifiés d'historiques par l'honorable Joshua Osih, 1er vice-président national du parti d'opposition Front social-démocrate, SDF.
Cavaye est également revenu sur les différents événements socio-politiques qui ont marqué la vie du pays. Il a noté avec satisfaction que plusieurs délégations et missions internationales se sont rendues au Cameroun pour évaluer elles-mêmes la situation socio-politique du pays. Tout en exprimant sa gratitude aux membres de ces missions, Cavaye a exprimé le souhait de les voir participer aux efforts déployés par le gouvernement pour rétablir la paix dans le pays.
Le Président de l'Assemblée nationale du Cameroun a condamné et dénoncé ce qu'il a qualifié de "vol à main armée" et "d'actes antipatriotiques" perpétrés par des individus illégaux à l'étranger. Il s'est toutefois réjoui que cette "démarche honteuse" ait été rapidement contrée par des Camerounais engagés qui ont montré leur attachement à leur président, à leur pays et à son régime. Il a salué la police et les autorités suisses qui ont pris des mesures rapides pour disperser les manifestants.
Quelque 250 manifestants anti-Biya sont retournés à l'hôtel, qui aurait accueilli le président Paul Biya le samedi 29 juin, et ont été dispersés avec des gaz lacrymogènes et des canons à eau après que certains ont tenté de percer les lignes de police.
Atanga Nji salué pour sa traçabilité et sa transparence
Le Président de la Chambre a salué le Plan humanitaire d'urgence en faveur des victimes de la situation socio-politique dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, dont le ministre Atanga Nji Paul, ministre de l'Administration territoriale, est à la tête. Cavaye a salué la traçabilité et la transparence dans la distribution du matériel de secours ainsi que le savoir-faire du ministre Atanga Nji. Plus de 104 000 des 152 000 personnes déplacées à l'intérieur du pays auraient bénéficié de cette aide.
Il a également salué le Comité national de désarmement, démobilisation et réintégration des ex-combattants de Boko Haram et des groupes armés des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Il a dit que 206 ex-combattants ont déjà été désarmés. Cavaye a enjoint à ceux qui hésitent encore à déposer les armes de suivre l'exemple de ceux qui l'ont déjà fait afin de contribuer à la construction d'un Cameroun qui appartient à tous.
Otric N.
Mardi 09 juillet 2019, le bureau du porte-parole du Secrétaire d'Etat américain a publié une note de presse intitulée "Public Designation, Due to Involvement in Significant Corruption, of the Republic of Cameroon's Jean Claude Ango Ango". Le communiqué indique que : "Le Secrétaire d'Etat désigne publiquement l'inspecteur général de la gendarmerie camerounaise de la République du Cameroun, le colonel Jean Claude Ango Ango, en raison de son implication dans une corruption importante liée au trafic des espèces sauvages.
"Cette désignation est faite en vertu de l'alinéa 7031c) de la Loi de 2019 portant affectation de crédits au département d'État, aux opérations étrangères et aux programmes connexes (section F, P.L. 116-6) (" alinéa 7031c) "). L'alinéa 7031c) prévoit que, dans les cas où le Secrétaire d'État dispose d'informations crédibles selon lesquelles des fonctionnaires de gouvernements étrangers ont été impliqués dans des actes de corruption importants ou des violations flagrantes des droits de l'homme, ces personnes et les membres de leur famille immédiate ne sont pas autorisés à entrer aux États-Unis.
"La loi exige également que le secrétaire d'État désigne publiquement ou en privé ces fonctionnaires et les membres de leur famille immédiate. En plus de la désignation de M. Ango Ango, le secrétaire désigne publiquement la conjointe de M. Ango Ango, Mme Engono Akomo."
Le porte-parole du secrétaire d'État, M. Pompeo, a déclaré que l'action de mardi "envoie un signal fort que les États-Unis sont déterminés à lutter contre la corruption et à combattre le crime transnational que constitue le trafic d'espèces sauvages pour préserver les espèces emblématiques de notre monde".
Le colonel Jean Claude Ango Ango Ango a été nommé inspecteur général de la gendarmerie nationale par le décret n° 2019/111 du 5 mars 2019 signé par le chef de l'Etat camerounais, commandant en chef des forces armées, le président Paul Biya.
Le 03 juillet 2019, le secrétaire d'État a publiquement désigné M. Uladi Basikolo Mussa, l'actuel conseiller spécial du Malawi pour les affaires parlementaires et ancien ministre de l'intérieur du Malawi, "en raison de son implication dans une corruption importante ". M. Mussa s'est livré à la corruption publique dans l'exercice de ses fonctions officielles en tant que ministre de l'Intérieur et en a bénéficié."
Otric N.
Il s’agit du Cameroun, de la Centrafrique, du Congo, du Gabon, de la Guinée Equatoriale et du Tchad. La même source indique que « Les codes pétroliers et miniers des États de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale contiennent des dispositions contraires à la réglementation des changes… Les entreprises pétrolières et minières dans la Cemac ont presque toutes des conventions avec les États qui les exemptent de l’obligation de rapatriement de leurs recettes en devises ».
C’est la raison pour laquelle l’on constate cet allègement de devises au niveau de la sous région et l’affaiblissement de la monnaie que les Etats utilisent.
Pour le Fond Monétaire International, « les volumes des avoirs illégalement détenus par les entreprises et autres entités hors de la zone Cemac s’élèvent à 2800 milliards de FCFA. Ce montant équivaut pratiquement au volume des réserves de change contenues dans le compte d’opérations des six États de la Cemac au 30 juin 2019… ».
Pour répondre à la nouvelle réglementation, la Banque des Etats de l’Afrique Centrale conseille aux entreprises pétrolières et minières installées dans la Cemac de s’ajuster à ces directives et, d’adapter leur mode de fonctionnement à la réglementation des changes, qui prévoit le rapatriement de leurs avoirs extérieurs.
Au regard de la complexité de ce secteur, la Beac propose, d’après le site d’informations Investir au Cameroun, que des mesures soient prises pour faciliter les activités de ces entreprises, tout en respectant les dispositions de la réglementation des changes. Elle pense notamment à la possibilité d’ouverture de comptes on shore ou off shore en devises si nécessaire.
L’on se souvient qu’une nouvelle loi régissant le secteur pétrolier a été promulguée par le Président de la République du Cameroun le 25 avril 2019. Cette loi s’inscrit dans le sillage des réflexions engagées par le gouvernement afin d’améliorer la compétitivité du secteur des hydrocarbures. D’après le Ministre en charge des Mines, le nouveau code pétrolier vise à « relancer l’exploitation des hydrocarbures, améliorer le niveau de leur production, accroître les revenus de l’Etat et l’épanouissement des populations riveraines des champs pétroliers.
Elle a comme principales innovations :
La simplification des procédures des régimes fiscaux, douaniers et de change en faveur des compagnies pétrolières
L’Autorisation d’exploiter de manière conjointe des gisements faisant l’objet de contrats distincts, moyennant des accords d’unitisation approuvés par l’Etat
L’Obligation de transparence et de développement des communautés riveraines des champs pétroliers, conformément aux engagements internationaux
L’Aménagement d’un dispositif d’incitations particulières dédiées aux compagnies pétrolières en cas de circonstances exceptionnelles.
Nicole Ricci Minyem
Celui qui est aussi 1er adjoint au Maire de Yaoundé VI, pense que le Président de la République et les siens doivent secourir les membres de la brigade qui a perturbé le dernier séjour du Chef de l’Etat et de son épouse à Genève en Suisse. Il a à cet effet commis une tribune publiée dans le journal Le Soir du 09 juillet 2019. St Eloi Bidoung affirme que les membres de ladite brigade forment une bande d’aigris. Ils les comparent à des âmes en peine qui ont besoin d’être sauvées.
Découvrez ci-dessous sa tribune dans son intégralité.
« Les autorités camerounaises ont le devoir de protéger les citoyens vivants sur le territoire et hors de l’étendue du territoire. C’est un devoir absolu, un devoir régalien ! Pourtant, des compatriotes souffrent dans leur chair de mille douleurs et mille détresses en Suisse ; sans le secours de l’Etat et dans l’indifférence totale du couple présidentiel. Moi Saint Eloi Bidoung, je plaide Pour la Brigade Anti-Sardinard (Bas) j’accuse, j’indexe Paul Biya et les siens pour non-assistance à tribu et ethnie de frontaliers en danger !
J'indexe, je dénonce, j'insiste, je persiste, je signe et j'accuse Paul Biya et son épouse Chantal Biya : Je me demande où est partie leur légendaire magnanimité en faveur des sinistrés ; pourquoi ne font-ils rien en faveur des sans-papiers qui aboient dans les rue en Europe ? Où est parti le grand cœur de maman Chantal Biya qui a toujours eu des soucis pour les personnes vulnérables, qui subissent ; froid hivernal et température caniculaire? Il n'ya pas pire aveugle que celui qui refuse de voir, Monsieur et Madame Biya, Ne voient-ils pas ces dynamiques compatriotes tontinards et autres déshérités de la Brigade anti-sardinards qui inscrivent l'honneur du Cameroun au tableau d'honneur du déshonneur international.
Bande d'aigris qui doivent leur survie à l'intelligence qu'ils mettent au service du mal à l'étranger (système «D», Fee-mania, planche à billets, Zoophilie, nécrophilie, Homosexualité, comme Mimi de Londres reconvertie en prostituée de luxe exilée) ? Donatien Kouagne, «fee-mann» devant l'éternel et pour l'éternité, doit méditer son sort dans sa tombe et pourrait leurs dire et à leur dépend que l'argent n'aime pas le bruit.
Comment le gouvernement de Paul Biya fait-il dans un élan de pro-activité pour ne pas penser à une opération coup de cœur national pour soutenir ces compatriotes en détresse en Europe ? Pourquoi face à toute cette indifférence me reproche-t-on à moi Saint-Eloi Bidoung de penser comme beaucoup d'autres que Paul Biya, en vieillissant, devient de plus en plus radin et méchant. Monsieur le président, même la diaspora fut-ce la «racaille» ne peut cracher sur la main tendue fournie et garnie d'un frère, ce frère soit-il Paul Biya.
Des âmes en peine à sauver
Voilà la «Brigade anti-sardinards», la (BAS) Comme le font les enfants abandonnés de nos rues d'Akwa ou de l'avenue Kennedy la nuit, pour se réchauffer mutuellement. Ils se collent, s'entrelacent, se battent pour lutter contre le froid et la tristesse. Le stress et le malheur d'être sans papiers en Europe les hante! Au point d'Habiter des maisons abandonnées au fond des campagnes à l'ombre ou en dessous de ponts qui en fait sont des hôtels de luxe pour eux. Surtout pour les tontinards majoritaires au front des aventuriers d'Europe. Les halls de gares, sont pour les plus téméraires qui n'ont pas trop peur du froid et des flics des logis de fortune. La belle étoile leur va si bien. Accoutumés du froid, certains parmi les tontinards, qui à force d'avoir faim et soif, sont devenus comme immunisés contre la peur d'être interpellés et expulsés ; Je suis certain que ces affrontement réguliers à chaque voyage du Chef de l'Etat leur ferait un grand bien ; celui de ne pas devoir acheter un billet d'avion pour venir continuer la galère au pays.
La (BAS) ces malades qui s'ignorent
Les psychologues et psychanalystes s'accordent pour affirmer que la faim, le manque d'occupation et l'incertitude du lendemain causent des lésions très graves dans le comportement des individus. Certains souffriraient de jalousie extrême, à la limite d'une pathologique, qui peut les pousser à des actes incontrôlés, tels défoncer les portes d'un hôtel de luxe, juste par jalousie maniaco-dépressive. Certains individus de la Brigade anti sardinards ont manifesté cette pathologie, très grave et lourde de conséquences, qui devraient préoccuper les médecins camerounais, avec la collaboration des spécialistes suisses et européens en général. Le ministre de la Santé publique Malachie Manaouda a du pain sur la planche et serait d'ailleurs en train d'étudier avec attention ma proposition qu'on dit brillante d'intelligence, de créer une direction de la Santé mentale des sans-abris camerounais d'Europe et d'Amérique du nord. Une structure qui devra être au chevet des camerounais comme ceux de la Brigade tontinarde et anti-sardinards. J'insiste sur cette proposition, pour le bien de tous les camerounais.
Haine viscérale et pathologique
Des spécialistes ayant observé les vidéos des manifestations de bas étage d'un ramassis de tontinard arborant de camisoles de pyromanes à l'hôtel Continental de Genève croient avoir décelé plusieurs manifestations sur les manifestants. Certains souffriraient visiblement du «mal du pays». Dans la confusion mentale créée par les âpres épreuves du quotidien de la vie de clandestins en Europe, ils se perdent entre la mal gouvernance du pays et le mal du pays. La deuxième, qui est celle qui les tourmente, est une affection due à plusieurs facteurs. Par exemple, quand un camerounais de la Brigade anti-sardinards ne vit que des restes jetés dans les poubelles des restaurants en Europe, son mental lui fait croire qu'il y a la malnutrition au Cameroun. Au lieu de s'en prendre au chien errant qui lui discute les restes de repas à la poubelle dans les quartiers de Genève de Londres, de Paris ou de Bonn, une illusion d'optique lui fait voir plutôt le visage de Paul Biya. Cela devient obsessionnel, au point qu'il est capable de faire plus d'une centaine de kilomètres, à pieds ou en auto-stop, à travers l'Europe pour aller fouiller les poubelles de l'hôtel où logent Paul Biya et sa suite.
Un hôtel de luxe à 3 600 000 Fcfa la nuitée, à forcément de beaux restes dans ses poubelles. Alors les gars de la Brigade anti-sardinards, venus des quatre coins de l'Europe semble t-ils, se regroupent autour de l'hôtel Intercontinental de Genève ; comme des corbeaux, espérant pouvoir avoir accès aux poubelles si bien garnies de l'un des hôtels les plus chers d'Europe voire du monde.
Monsieur le Président, votre indifférence, votre silence complice est reprochable et blâmable. Ayez une meilleure écoute, une meilleure attention pour les camerounais de la Brigade anti sardinards qui n'expriment que leurs besoins et lancent des cris d'appels au secours que personne ne veut comprendre ; ni vous, ni votre belle, tendre et charmante épouse, encore moins votre gouvernement. Plusieurs veulent rentrer au pays mais pas le moindre sou. Une expulsion, un rapatriement pourrait les sauver en cas d'interpellation au cours d'une manifestation contre Paul Biya et en Suisse notamment.
Plusieurs veulent sortir de leurs cachots, où ils dorment à même le sol entre rats, froid hivernal et canicule estival ; ils veulent obtenir un asile, sinon politique du moins humanitaire dans leurs pays d'accueil pour enfin vivre comme des hommes. Quoi de plus efficace pour eux que d'insulter Chantal Biya et sa coiffure sous les fenêtres de l'Hôtel Continental de Genève, provoquer la soldatesque qui garde le couple présidentiel et faire le dangereux devant les flics suisses. D'autres encore, sinon la grande majorité des tontinards, ne comprennent rien du tout à ce qui se passe. Pauvres « camerounais de la diaspora » tels qu'ils ont été baptisés, ils croient que diaspora est l'autre nom de « Brigade ». Donc l'expression se manifeste par : la force, la violence, la rébellion, la destruction, la contestation systématique, les marche, la casse. C'est la diaspora tontinarde qui s'exprime : de la pire « racaille » en face d'une diaspora sardinarde responsable pondérée.
De la Suisse, je n'aime que ma cousine Mengue cette dynamique sardinarde. Elle vit à Genève, où elle a obtenu son permis de travail comme prostituée. Mais alors une très imposante prostituée camerounaise. Les affaires marchent très bien pour elle. Tout le monde est passé sur elle, du moins presque. Quand elle vient en vacances au pays, elle vient toujours construire un nouveau duplex pour la famille. Et il y a des chocolats pour tout le monde. Elle est plus importante pour moi que ces malades de la Brigade anti-sardinards qui prétendent lutter pour mon bonheur. C'est trop bas !. Il faut sauver ces tontinards qui animent la Bas, il faut sauver la diaspora racaille. Monsieur le Président un pardon de plus ne vous ferait aucun mal. Que Dieu vous bénisse».
Alors qu’il devait s’exprimer sur la position de son parti politique, l’Honorable Robert Bapooh Lipot à la tribune de l'hémicycle de l’Assemblée nationale, a dénoncé le comportement d’une opposition qui pour lui, ne joue pas franc jeu. Sans nommer précisément un parti politique de l’opposition, le Député de l’Union des populations du Cameroun (Upc) a décrit les agissements d’une formation représentée au Parlement. Notre confrère Mutations dans son édition du 09 juillet 2019, pense que le Député indexait ainsi le Social democratic front (Sdf), parti politique du Chairman Ni John Fru Ndi.
« Nous ne sommes pas, au niveau du parti historique, comme une certaine opposition qui dans cet hémicycle s’offre régulièrement en spectacle, souvent avec les trompettes et violons, dans une volonté de tromper la vigilance d’une partie de nos populations. Alors qu’en réalité, elle a au quotidien, toutes les faveurs les plus insoupçonnables du pouvoir. Elle a tout de ce pouvoir et s’est embourgeoisée avec son aide.
Elle roule carrosse à Yaoundé et à Douala, se transformant en de simples acteurs-endimanchés d'un théâtre agropole dont l’écho est inaudible aujourd'hui au sein de nos populations... Le vrai problème de [notre] pays, c'est une opposition tricheuse qui s'est enrichie sur le dos des populations, et développe une stratégie de maîtres-chanteurs chaque fois que le gouvernement veut réellement se mettre au service du peuple afin d'impulser le développement de [notre] nation. Il importe de sortir de ce cercle vicieux d'embourgeoisement permanent d'une certaine opposition caviar insoucieuse de l'avenir de ce pays [...] », a-t-il déclaré.
Les déclarations du Député de l’Upc n’ont pas laissé ceux du Social democratic front indifférents. L’Honorable Paul Nji Tumasang qui est le président du groupe parlementaire du Sdf s’est étonné du fait qu’à l’Assemblée nationale, le perchoir soit offert aux personnes qui s’attaquent aux partis politiques de l’opposition. «Je suis surpris de constater que le président de l’Assemblée nationale accorde de la place aux personnes qui s'en prennent aux partis politiques de l'opposition. Je crois que nous n'avons pas besoin de recevoir des leçons des autres partis politiques qui pensent nous dicter la conduite à tenir», a-t-il déclaré.
Liliane N.
Loin des contraintes du règlement intérieur de leurs établissements scolaires, les jeunes vacanciers optent pour un changement profond ou non de style. En effet, les dispositions des règlements intérieurs ont entre autres objectifs, de discipliner les milieux scolaires et d’éviter des complexes et laisser le maximum de temps aux apprentis de se concentrer, d’où la rigueur avérée de ceux-ci. Les vacanciers qui profitent de cette période de répit pour disent mieux vouloir se défouler. "Tailles basses, minis jupes, pantalons comportant diverses fantaisies, collants, coiffures deux niveaux ou rasta", chacun y va selon ses goûts et de ses préférences.
Quels sont les modes vestimentaire et de coiffure à la mode ?
Une question qui trouve facilement réponse chez les jeunes qui surfent désormais sur les vagues de la modernité sans aucun scrupule. Oumoule Koultchoumi en l'occurrence affirme : "J'adore trop la coiffure de Rihanna qui retombe sur le côté." Non loin de cette jeune dame vacancière, se trouve un autre vacancier Djem's Dédé qui précise : "J'apprécie bien porter des pantalons slim, destroy aussi. Pour le côté coiffure, j'aime plus les deux niveaux".
L'indécence s'invite très souvent à la partie
Des comportements vestimentaire et de coiffure qui résultent pour la plupart du temps d'un effet de mode que véhiculent certains médias de masse. Cependant, parmi les styles vestimentaires en vogue, l'on note ceux qui sont des modèles vivants de la déviance et de l'indécence en milieu jeune. Un phénomène qui, malheureusement plait aux concernés, mais heurtent certaines sensibilités. "De nos jours quand on voit une grande femme qui s'habille avec des robes courtes, elle fait l'objet de moquerie. Son style vestimentaire fait immédiatement que même les petits garçons ne la respecte plus, ils lui feront la cour", remarque Alexis Debsoa, étudiant en sociologie. Une situation qui pousse Roukayatou Fadil, enseignante à penser : "On doit s'habiller responsable. Il y a des habillements décents qui sont à la mode. Je pense que les jeunes gagneraient vraiment à les adopter".
Si ces moments de vacances sont très souvent destinés à l'épanouissement des jeunes, l'accent doit être mis sur le choix réfléchi des habits à porter, et les coiffures dans l'optique d'inculquer à la jeunesse camerounaise la nécessité du respect des codes vestimentaires.
Innocent D H