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En cette période de vacances scolaires au Cameroun, l’habillement et les coiffures des jeunes écoliers, lycéens et collégiens, fait l’objet d’une attraction particulière dans plusieurs villes du pays. Pendant ces quelques mois, ces jeunes dans l'immense majorité, se livrent à tous les fantasmes que leur inspire la mode. 

 

Loin des contraintes du règlement intérieur de leurs établissements scolaires, les jeunes vacanciers optent pour un changement profond ou non de style. En effet, les dispositions des règlements intérieurs ont entre autres objectifs, de discipliner les milieux scolaires et d’éviter des complexes et laisser le maximum de temps aux apprentis de se concentrer, d’où la rigueur avérée de ceux-ci. Les vacanciers qui profitent de cette période de répit pour disent mieux vouloir se défouler. "Tailles basses, minis jupes, pantalons comportant diverses fantaisies, collants, coiffures deux niveaux ou rasta", chacun y va selon ses goûts et de ses préférences. 

 

Quels sont les modes vestimentaire et de coiffure à la mode ? 

 

Une question qui trouve facilement réponse chez les jeunes qui surfent désormais sur les vagues de la modernité sans aucun scrupule. Oumoule Koultchoumi en l'occurrence affirme : "J'adore trop la coiffure de Rihanna qui retombe sur le côté." Non loin de cette jeune dame vacancière, se trouve un autre vacancier Djem's Dédé qui précise : "J'apprécie bien porter des pantalons slim, destroy aussi. Pour le côté coiffure, j'aime plus les deux niveaux". 

 

L'indécence s'invite très souvent à la partie

 

Des comportements vestimentaire et de coiffure qui résultent pour la plupart du temps d'un effet de mode que véhiculent certains médias de masse. Cependant, parmi les styles vestimentaires en vogue, l'on note ceux qui sont des modèles vivants de la déviance et de l'indécence en milieu jeune. Un phénomène qui, malheureusement plait aux concernés, mais heurtent certaines sensibilités. "De nos jours quand on voit une grande femme qui s'habille avec des robes courtes, elle fait l'objet de moquerie. Son style vestimentaire fait immédiatement que même les petits garçons ne la respecte plus, ils lui feront la cour", remarque Alexis Debsoa, étudiant en sociologie. Une situation qui pousse Roukayatou Fadil, enseignante à penser : "On doit s'habiller responsable. Il y a des habillements décents qui sont à la mode. Je pense que les jeunes gagneraient vraiment à les adopter". 

 

Si ces moments de vacances sont très souvent destinés à l'épanouissement des jeunes, l'accent doit être mis sur le choix réfléchi des habits à porter, et les coiffures dans l'optique d'inculquer à la jeunesse camerounaise la nécessité du respect des codes vestimentaires. 

 

Innocent D H

 

Published in Société

Moment par excellence pour ces jeunes plongés dans les vacances, de mettre à profit leur temps en apprenant des activités précises. Tennis de table, lecture, dessin, musique sont entre autres les activités les plus appréciées. 

 

Le tennis de table fait partie de leurs activités favorites en ces périodes de vacance. Plongés dans la découverte des savoirs faire et vivre, les jeunes vacanciers qui participent à une nouvelle édition des ateliers de vacances passent des meilleurs moments en compagnie des amis et encadreurs. Ces activités visent à rendre utiles les vacances des jeunes de la ville de Garoua. "Pour le mois d'août, on a créé un centre de loisir à l'Alliance française de Garoua, où on propose différentes activités aux enfants. Nous avons trois buts principaux. Le 1er, c'est d'animer les enfants, les occuper pendant la période de vacance scolaire. La deuxième chose, c'est que les enfants laissent parents pour quelques temps. Troisièmement, soutenir les artistes locaux pour qu'ils pussent faire part de leur savoir", précise Gaël Corrignau, le directeur de l'Alliance française de Garoua. 

 

Une journée après le début des ateliers, les activités de vacances battent son plein pour le bonheur des tout-petits en l'occurrence. Pour Abdourahman Ben encadreur de tennis de table, "tout se passe bien. On apprend aux jeunes comment bien tenir la raquette et comment pousser les balles".

 

Des moniteurs sous la diligence du directeur de l'Alliance française de Garoua encadrent des jeunes vacanciers afin que ceux-ci se mettent loin de toute forme de l'oisiveté.

 

Innocent D H

 

Published in Education

La gendarmerie nationale veut limiter le nombre d’accidents sur les axes routiers du pays, surtout en période de vacances scolaires. Pour cela, à travers l’opération « Contrôle, surveillance, répression, infractions liées à la circulation routière », elle multiplie les stratégies pour assurer des déplacements en toute sécurité de la population d’une ville à une autre.

 

Le détachement de la mission « Bravo » et « Alpha » était récemment sur les Nationales n°5 et n°3. Et selon Gérard Awong, chef de détachement de la mission « Bravo », la gendarmerie est déterminée à réduire le nombre d’accidents sur nos routes durant cette période.

 

L’accent est mis sur les excès de vitesse, la surcharge et les pneus usés, infractions qui reviennent. « La campagne de sécurisation routière (…) se situe dans le cadre de la stratégie globale de réduction des accidents sur les voies routières, mise en place par le secrétariat d’Etat à la Défense chargé de la gendarmerie (Sed). Nous nous sommes assigné un certain nombre d’objectifs sur cet axe routier (Douala-Bafoussam), en particulier celui de relever les infractions à l’origine des accidents », indique- t-il.

 

L’officier précise qu’il faut rester vigilant : les usagers multiplient des astuces pour échapper au contrôle. Le chef d’escadron a ajouté qu’ils sont aussi dans une dynamique pédagogique, qui consiste à sensibiliser les conducteurs. Lorsque le message ne passe pas, c’est la répression, ce que regrette l’officier supérieur.

 

Même son de cloche du côté du chef du sous-détachement de la mission « Alpha » déployé sur la Nationale n°3 Douala-Yaoundé, non loin de la Dibamba. Ainsi, le capitaine Elizabeth Madop Eyack estime que « l’objectif n’est pas de se substituer aux agents de recouvrement du Minfi mais de dissuader les délinquants à travers l’application intégrale du dispositif répressif. »

 

Ceci, précise-telle, afin de parvenir à un retour à une conduite responsable et au civisme des usagers. Si certains usagers saluent l’action de la gendarmerie, ils déplorent toutefois le manque de signalisation horizontale et verticale pour le respect du code la route.

 

La route est devenue la deuxième cause de la mortalité au Cameroun, après le paludisme. Selon les chiffres contenus dans un rapport publié par l’Organisation mondiale de la Santé, 1900 citoyens ont trouvé la mort dans un accident de la circulation et 6000 autres ont été blessés ou mutilés au cours de l’année 2018.

 

Une série de réformes diverses ont pourtant été mises en place pour sécuriser la circulation sur nos routes. Objectifs, atténuer, voire mettre fin aux accidents mortels ou non au Cameroun. Dans cette lancée, plusieurs secteurs du transport ont été réformés.

  

Le premier secteur est celui du permis de conduire. Pour sécuriser le circuit d’obtention de ce document, un système d’informatisation a été mis sur pieds. Malheureusement, la fraude perdure. Les adeptes des raccourcis continuent d’alimenter les mailles du système qui laisse passer du mauvais grain.

 

Concernant la visite technique, le ministère des Transports rassure. D’après l’instance en charge de l’État technique des véhicules au ministère des Transports, un accent est mis sur le processus d’obtention des visites techniques. « Le Mintransports a fait un appel à manifestation internationale de l’une des meilleures structures dans la sécurisation des processus d’obtention des visites techniques pour sécuriser tout le processus d’obtention des visites techniques au Cameroun », soutient le responsable. Pourtant, plusieurs accidents sont dus à un défaut de visites technique. Le cas le plus récent est celui du bus de l’agence Garanti Express qui a perdu ses freins et qui a ôté la vie à trois nobles citoyens. C’était lundi dernier, au quartier Nsam à Yaoundé.

 

Quant à la limitation des vitesses qui est 100 km/heure, elle reste une formalité pour les usagers. Plusieurs conducteurs ont l’habitude de rouler à plus 100 km/heure. Les mauvaises habitudes ont la peau dure. À ces causes, s’ajoute le piteux état des routes : nids de poules et d’éléphants, le manque d’éclairage, la petitesse de ces voies de communication, la liste n’est pas exhaustif. Et le nombre de morts aussi. Pas étonnant que le taux de morts sur nos routes rivalise avec le taux de décès dus au paludisme.

 

Otric N.

 

Published in Défense






Sunday, 05 June 2022 11:01