Selon le Directeur Général d'Orange Cameroun, Frédéric Debord, l'objectif principal de ce projet, est de permettre aux clients et à ceux qui le seraient, de profiter de tout le confort d'une vie moderne.
Les journalistes ont fait part de leurs préoccupations, entre autres, au sujet du prix de chaque paquet, mais le directeur général a apporté des éclaircissements à ce sujet dans le cadre de différentes interventions, auxquelles il a participé.
Debord a dit que « l'alimentation autonome en énergie solaire était une solution pour vos foyers pour s'éclairer, travailler la nuit, se divertir, recharger leurs téléphones sans arrêt ». Le pack se compose d'un téléviseur, d'une connexion WiFi, d'un système solaire et de moyens pour recharger les téléphones. Elle est payée par versements mensuels.
Les prix de ce service de distribution de l’électricité lancé par le numéro 2 du marché du mobile au Cameroun varient entre 205 mille et 379 mille FCFA TTC par an (payable en 12 mensualités). Au terme de cette période, le souscripteur devient propriétaire des équipements, qui sont garantis pendant 2 ans et continuent de bénéficier du service après-vente.
Outre le mode de paiement flexible, les utilisateurs disposent à tout moment de l'électricité après paiement complet avec une garantie de deux ans, d'une assistance en ligne gratuite et d'Internet gratuit, en fonction de l'option choisie.
La conférence de presse a été l'occasion pour les médias de comprendre comment le nouveau kit solaire fonctionne à l'avantage des communautés touchées par de fréquentes coupures de courant ou par l'absence d'électrification, et de permettre aux utilisateurs de faire un choix parmi les packs proposés par la société.
Ils ont rassuré les consommateurs qu'en plus d'être assurés, le nouveau kit réduit les risques d'incendie, souvent causés par l'utilisation de bougies dans les communautés rurales. Cela arrive à un moment où un incendie causé par une bougie allumée a brûlé un bébé à Nkwen, à Bamenda, lundi. Des médias locaux rapportent que la mère du bébé est sortie lorsque la bougie a provoqué un incendie, alors que le bébé dormait sur le lit.
Orange Cameroun rejoint ainsi la société pétrolière Total sur le marché de la promotion de l’énergie solaire au Cameroun. Cette entreprise, depuis plusieurs années, commercialise des lampes solaires de marque Awango. À en croire cet opérateur pétro-gazier, plus de 90 000 lampes solaires de cette marque sont vendues par an au Cameroun, dans les stations-service Total.
Otric N.
Un message qui sonne comme une interpellation, alors que certains camerounais s’amusent à semer les graines de la division, du tribalisme, du repli identitaire et n’hésitent pas à s’en prendre à l’Institution de leur pays, aussi bien sur le plan national qu’international. Un appel à considérer l'entente et la réconciliation avant qu'elle soit imposée par les mêmes qui auront déclenché la destruction. A qui profite le crime ? La question que devraient se poser tous les citoyens avant de se lancer dans ces aventures qui démontrent la bassesse de la dignité et de l'intelligence de ceux qui s'y lancent aveuglément.
« Le business de la haine
Je me suis toujours demandé, en lisant les rapports de guerre communautaires sous d'autres cieux, comment des gens qui vivaient en bonne intelligence, en étaient arrivés à se massacrer comme des animaux. Comment les Bété et les Dioula en Côte d'ivoire ou les Tutsi et les Hutu au Rwanda avaient pu aller aussi loin. Comment des gens en arrivaient à tuer suite à un mot d'ordre de personnes qu'ils n'avaient jamais vues, avec qui ils n'avaient eu aucune relation, et dont l'unique chose qu'ils avaient en commun était la tribu... En regardant la scène camerounaise, je crois que je commence à comprendre. Alors je t'écris aujourd'hui, jeune camerounais, pour te dire ce que tu sais peut être déjà.
La haine est un business et aussi un formidable ascenseur pour les politiciens professionnels pour accéder aux privilèges qu'ils convoitent. Ce business repose sur un postulat simple : « Tu n'es pas ce que tu devrais être ou là où tu devrais être parce qu'un autre s'est mis entre toi et ton destin. Il faut donc l'éliminer ». C'est ainsi que les entrepreneurs de la haine réussissent à embarquer les gens dans leur entreprise.
Alors toi qui me lis ce matin et qui as déjà limé ta machette, prêt à en découdre, toi qui attends impatiemment le D-day pour en finir avec ceux qui sont responsables de ta situation et qui se trouvent tous être de l'autre ethnie, je vais te dire dès maintenant ce qui t'attend au pas de la porte : Tu vas rencontrer de l'autre côté, d'autres jeunes, braves comme toi et encore plus vicieux, eux aussi nourris à la mamelle de la haine comme toi et ne reculant devant rien. Tu en tueras un grands nombre, mais tu perdras aussi un grand nombre de frères, de sœurs, de parents, d'amis, de connaissances, de relations... Ton avenir t'attendra sagement au coin d'une rue en terre, quand tu tomberas dans une embuscade, ou, si tu es chanceux, dans un hôpital de fortune, où tu seras pris en charge par un médecin de la croix rouge, le visage défiguré, les marques de la guerre bien visibles sur ton corps déchiqueté.
Tous les jours RFI se chargera de faire le décompte des morts, en attendant qu'il atteigne le seuil qui déclenchera l'indignation de la communauté internationale. Certaines mauvaises langues disent qu'il commence à 3000. Un matin, du fond de ton lit d'infortune, tu l'entendras dans le journal officiel : Création de la commission de réconciliation.
Et qui sera nommé à la tête de cette commission ? Le même type qui t'avait dit que c'est l'autre qui est responsable de ton malheur. Tu le verras, tout sourire, promettre au JT de 20h, œuvrer pour la réconciliation et t'appeler à pardonner. La commission sera créée avec un budget de 25 milliards qu'ils vont se répartir entre eux au travers des arnaques appelées consultations. Tu seras là, au fond de ton lit de fortune, le regard noir, la jambe amputée, perdu dans tes pensées, avec une longue liste de comptes à régler. Mais là dehors la donne a changé.
Tu ne peux plus massacrer impunément. Et même si tu le voulais encore, tu n'en as plus les moyens ni la force. C'est là que tu te rappelleras que, comme par magie, aucun de ceux qui t'ont mené là où tu es n'as été tué, ni eux, ni leurs familles. Peut-être bien que, pour te galvaniser, ils ont dû sacrifier un arrière petit fils du cousin de la tante de la sœur de la grand-mère du président de la République...
Mon frère, sache que dans ce business, tu ne seras qu'un pion. Demande aux dioula et bété de côté d'ivoire qui sont obligés aujourd'hui de se tolérer, de vivre ensemble par les mêmes qui leur avaient dit que ce n'était plus possible. Pense à ces gens qui sont obligés de vivre aujourd'hui avec les séquelles d'une guerre qui n'aurait jamais dû vivre, et qui sont obligés de garder leur frustration en sourdine, la rancœur plein le cœur, et l'avenir en pointillés... C'est ça que tu veux pour toi et ton pays ? C'est ce genre d'avenir que tu veux pour toi et tes enfants ?
Sache donc que dans une guerre civile, il n'y a que des perdants Et que, quelle que soit la force de ton clan, à la fin, on vous imposera la réconciliation.
Voilà, tu ne diras pas que je ne t'avais pas prévenu. En limant ta machette ce matin, relis bien mes paroles, elles sont celles d'un gars qui a vu ce qui s'est passé ailleurs… ».
N.R.M
« Consommateurs du Cameroun, prenez désormais le contrôle de l’eau et de l’électricité en signalant au Réseau National des Consommateurs du Cameroun (RNC), toutes pannes et coupures d’eau et d’électricité dans vos zones de résidence respectives, pour intervention rapide et immédiate. Des équipes sont déployées sur le terrain lorsque vous envoyez un message whatsApp au 6 94 631 659. L’on vous répond 7J /7 et 24/24…Désormais vous avez le pouvoir sur l’eau et l’électricité…alors à vous de jouer ».
La privation de ces sources est devenue le quotidien de certains
Rares sont ceux qui, au Cameroun peuvent se prévaloir de disposer normalement de ces services. Au contraire, le fait de voir des enfants et quelquefois des personnes adultes avec des récipients sur la tête, à la quête de l’eau a cessé d’être depuis longtemps, une curiosité. Chaque jour, ils sont nombreux à s’aligner devant des points de distribution, espérant recueillir le précieux liquide.
Et quelque soit la qualité de cette dernière, le plus important est d’avoir de l’eau à la maison, qu’on fait bouillir avant de la consommer ou alors, on ajoute quelques gouttes de javel.
Pour l’énergie électrique, c’est le même manque. A Ngousso par exemple, un quartier de la ville aux sept collines, il est possible de passer trois voire quatre jours sans énergie électrique. Et ce n’est pas un cas isolé. Les habitants se sont pourvus en lampes torche, bougies et autres pour s’éclairer, lorsque la société en charge de la distribution de l’énergie décide de les en priver.
Les populations crient leur raz le bol
Au-delà de ce manque et des désagréments que cela pose, ils sont nombreux, ces ménages qui ont perdu des appareils électro ménagers, ces dames qui ont vu les denrées alimentaires se détériorer, que dire de ces entreprises qui ont arrêté toute activité, à cause de ces coupures, ces malades qui sont passés de vie à trépas, parce que le groupe électrogène n’a pas pris directement le relais après une coupure brusque. Il a juste fallu quelques secondes pour que le pire arrive…
Il y’a quelques mois, un collectif d’avocats s’est constitué à Douala et a décidé d’étendre ses actions dans les autres villes camerounaises, afin de défendre les victimes de la politique de privation des sociétés en charge de la distribution de ces ressources, à la population camerounaise. Celle-ci est d’ailleurs obligée de payer des factures qui lui sont données à la fin de chaque mois et, dont le prix ne reflète aucunement la qualité de la consommation.
La décision prise par le Réseau National des Consommateurs du Cameroun va peut être apporter la tranquillité à laquelle aspirent les camerounais qui, il faut l’avouer ne savent plus depuis longtemps à quel saint se vouer.
Nicole Ricci Minyem
La réunion qui s'est tenue sur le thème "normalisation, compétitivité des entreprises, professionnalisme des acteurs et assainissement des marchés" a porté sur les nouveaux domaines d'action et enjeux de l'ANOR pour les entreprises, le système national de qualité au Cameroun, l'appropriation du processus d'élaboration des normes par le secteur privé, le processus de certification ainsi que la représentation du secteur privé dans les instances sociales de l'ANOR.
S'exprimant lors de la réunion, le patron de l'ANOR a déclaré que le respect des normes contribue à une croissance économique durable. C'est pour cette raison qu'il a initié cette rencontre afin de familiariser les membres du GICAM avec le concept et les avantages de la certification. Cette initiative s'inscrit dans le cadre d'une campagne nationale de sensibilisation sur la nécessité de respecter les normes et standards.
Le Président du GICAM, Célestin Tawamba, a déclaré que le Syndicat des Employeurs était conscient de l'importance des normes et des standards et qu'il a contribué à l'adoption de la charte des investissements qui a donné naissance à l'Agence Nationale pour les Normes et la Qualité. Le GICAM est allé plus loin en signant une convention avec l'ANOR dans le but d'améliorer la compétitivité du secteur privé par la promotion et le développement de normes et de démarches qualité.
Il a cependant déploré que l'ANOR soit comme un obstacle aux affaires en raison du coût de ses services et de la procédure de certification. Il a déclaré que de nombreux produits sur le marché ne respectent pas les normes nationales et que les produits importés ont un avantage sur les produits locaux. Le GICAM a donc recommandé le renforcement du mécanisme de contrôle et de surveillance du marché, une réforme du processus de certification et l'utilisation des normes camerounaises comme barrière non tarifaire pour certains secteurs sensibles.
Au terme des échanges, plusieurs recommandations ont été adoptées et constitueront la trame du nouveau partenariat scellé entre le GICAM et l’ANOR. Elles portent sur :
-la motivation de la conversion de certaines normes en règlements techniques, y compris à des fins de protection de l’industrie locale
-l’inclusion de normes sur les services (assurances, banques, …) dans les priorités du Programme Nationale d’Élaboration des Normes (PNEN) ainsi que celles sur les carburants et sur les échafaudages ;
-la publication et la mise à jour régulière, sur le site de l’ANOR, de la liste des entreprises disposant d’un certificat de conformité à jour ;
-l’organisation de concertation avec le secteur privé sur les modalités d’implémentation de la nouvelle mission de contrôle des marchés confiée à l‘ANOR ;
-l’organisation de concertations sur la mise en place d’un partenariat public/privé pour la construction de laboratoires de contrôle ;
-la mise en place d’un cadre d’échanges entre l’ANOR et GICAM sur le respect des exigences normatives par les entreprises bénéficiaires de certificats de conformité ;
-l’ouverture à une plus grande concurrence dans la sélection des prestataires intervenant dans le PECAE ;
-la publication d’un référentiel des délais de traitement des dossiers des usagers à l’ANOR ;
-la mise en place d’un cadre partenarial de suivi du partenariat entre l’ANOR et le GICAM.
Otric N.
Ce mardi 9 juillet 2019, les championnes en titre du volleyball livreront leur premier match de la phase de poule de la 18e édition du Championnat d’Afrique de volleyball féminin contre le Botswana, dans la Salle du 06 Octobre au Caire en Egypte. Le Cameroun est fixé depuis ce lundi 8 juillet 2019 sur ses différents adversaires, à l’issue du tirage au sort effectué par la Confédération africaine de volleyball.
Les Lionnes Indomptables sont logées dans le groupe B en compagnie du Botswana, et de deux grosses pointures de cette discipline sportive en Afrique, notamment l’Algérie et le Kenya, vice-champion, qui totalise 9 titres de champion d’Afrique. Après le Botswana, les camerounaises affronteront le 10 juillet prochain la grande formation Algérienne. Leur dernier match de groupe sera contre les Kényanes, qui vont à la conquête de leur dixième titre continental. Les Kenyanes essayeront de prendre leur revanche contre les Lionnes qui les avaient battu en finale de la dernière édition. Dans le groupe A, le pays hôte, l’Egypte a hérité du Maroc et du Sénégal. Les Egyptiennes seront aux prises à l’entame avec les Sénégalaises.
Sept pays au total, au lieu de 8, participeront à cette édition de la Coupe d’Afrique des Nations de volleyball dames qui s’étendra jusqu’au 15 juillet 2019. Les Lionnes séjournent en Egypte depuis samedi dernier. Le groupe conduit par Jean René Akono s’est préparé en conséquence en Europe et au Cameroun, pour défendre le titre décroché à domicile en 2017. « C’est une lourde responsabilité. On sait que ce ne sera pas facile de conserver notre titre. La dernière fois, on a gagné à domicile. On va se battre et on espère qu’on ramènera ce titre à la maison. Toutes les équipes sont compétitives. On va essayer de gagner le maximum de match. Nous comptons sur le public camerounais pour nous soutenir comme il a toujours su le faire », confie Christelle Nana, capitaine de la sélection camerounaise à la Fecavolley. En plus de la médaille en or décrochée en 2017, le Cameroun a remporté deux médailles en argent et 6 en bronze, soit un total de 9 médailles. Un palmarès qui fait des volleyeuses camerounaises, des favorites de la compétition au même titre que le Kenya, l’Egypte et l’Algérie.
Marie MGUE
Maladie très contagieuse à transmission fécale-orale, le choléra se transmet par les mains sales ou par contamination alimentaire (aliments souillés) et hydrique (eau contaminée). Selon notre confrère Journal du Cameroun.com, 48 décès dus au choléra ont été enregistrés dans la partie septentrionale du Cameroun.
Selon les chiffres compilés publiés lundi par le ministère de la Santé publique (Minsanté), l’épidémie du choléra qui sévit notamment dans la partie septentrionale du Cameroun a déjà occasionné la mort de quarante-huit personnes. La région du Nord, particulièrement touchée par cette épidémie depuis près d’un an, affiche un taux de létalité de 6,2%.
En dehors du Nord, la région voisine de l’Extrême-nord est également touchée par la maladie, ce qui fait craindre une propagation de la maladie avec le début des pluies dans cette partie du pays. Le choléra qui avait été également signalé dans la partie méridionale du pays, notamment dans les régions du Centre et du Littoral, où on avait déjà dénombre un mort a été maîtrisé.
Toujours selon Journal du Cameroun, depuis la réapparition de la maladie en février dernier, 775 cas notifiés ont été dénombrés et confirmés, laissant transparaître « une situation épidémiologique alarmante ».
Notons ainsi que, Le choléra est apparu pour la première fois au Cameroun en 1971. Depuis 1990, des épidémies importantes ont été enregistrées notamment en 1991, 1996, 1998, 2004, 2010 et 2011. La tendance générale montre une augmentation annuelle du nombre de cas. Entre 2004 et 2016, la surveillance épidémiologique a notifié 50 007 cas avec 2 052 décès, soit un taux de létalité élevé de 4,1 %.
Les principales épidémies ont été enregistrées dans le nord, dans les régions du Nord et de l’Extrême Nord et dans le sud du pays dans la région du Littoral qui abrite la capitale économique Douala.
Une étude en Eau, Hygiène et Assainissement sur base d’analyse épidémiologie, menée en 2010, dans les deux espaces géographiques régulièrement touchés (façade littorale en particulier Douala et les régions septentrionales du Nord et de l’Extrême Nord) a permis de caractériser les dynamiques épidémiologiques et ainsi proposer des plans d’actions spécifiques.
Cette évaluation a mis en évidence le très faible accès à l’eau potable de la population de l’Extrême Nord. Non seulement les infrastructures sont insuffisantes mais leur qualité n’est pas assurée et en fin de saisons sèches, de nombreux puits tarissent. En outre, la défécation à l’air libre reste fortement pratiquée et les déchets ne sont pas collectés. En période de pluie, la situation sanitaire est donc fortement dégradée.
Danielle Ngono Efondo
Les hommes et femmes de média ont été invités au cours d’un atelier à Douala, à contribuer à travers les média à « un changement de perception culturelle du rôle et de la place des femmes au sein des médias et dans la société ».
Du 03 au 04 juillet dernier à Douala, les hommes et femmes de média ont participé à un Atelier de formation sur la notion du genre et les instruments de promotion et de protection des droits des femmes. Cet atelier était Suivi du Forum des femmes de média pour le partage d’expériences, de bonnes pratiques et recherche des stratégies en vue de la promotion de l’égalité de genre dans les média. Le but de cet atelier organisé par l’ONG Women peace initiatives (WPI), est de réduire les inégalités entre les sexes dans le secteur des médias au Cameroun.
En effet, explique Nathalie Foko, la présidente de WPI, très peu de femme dirige un organe de presse au Cameroun. Parlant du patronat au sein des médias, sur les 39 média enquêtés, seulement 06 femmes sont à la tête desdits média. Soit un taux de représentation de 15,38% de femmes contre 84,62% d’hommes. Au niveau de la représentation sexiste au sein de l’organe de direction, les hommes représentent 59,44%. Une étude qui démontre que globalement, les femmes sont sous-représentées au sein des organes de direction. WPI, souligne que la sous-représentation et le silence relatif des voix des femmes, ainsi que la sexualisation systémique des fonctions et la dépréciation des femmes dans les média les empêchent de participer efficacement et de manière égale au discours public. Ces situations contribuent à leur tour à une dévalorisation culturelle des femmes et renforcent les inégalités entre les sexes et la discrimination à l'égard des filles et des femmes.
L’objectif global de cette rencontre était de contribuer à travers les média à « un changement de perception culturelle du rôle et de la place des femmes au sein des médias et dans la société ». Il était aussi question de les imprégner de la notion du genre et renforcer leurs connaissances sur les instruments de promotion et de protection des droits des femmes ; de les édifier de la Résolution 1325 et du Plan d’Action (2018-2020) de ladite résolution au Cameroun ; de partager les expériences et les bonnes pratiques dans la promotion du genre au sein des média et de mettre sur pied des stratégies en vue de promouvoir le genre au sein des média.
Il faut noter que cet atelier, rentre dans le cadre de la Campagne Mondiale « Mettre fin aux informations sexistes dans les média d'ici 2020 » initié par le réseau Global Media Monitoring Project (GMMP) dans 114 pays, alliés et partenaires en collaboration avec la WACC, mais aussi dans la visée de la politique nationale du genre, dont l’objectif est de procéder à un changement social positif de cette situation au Cameroun.
Marie MGUE
Les membres du conseil d’administration ont présenté les statuts régissant l’organisation au Minepia, jeudi dernier à Yaoundé.
Les producteurs de poisson du Cameroun ont désormais une corporation. Depuis quelques jours, ils ont mis sur pied l’Interprofession aquacole au Cameroun (IPAC). Jeudi dernier, les 15 membres du conseil d’administration de l’instance, conduits par leur président, Robert Fotso, sont allés se présenter officiellement au ministre de l’Elevage, des Pêches et des Industries animales (Minepia), le Dr. Taïga.
A en croire Cameroon Tribune, c’est à bras ouverts que le Minepia a accueilli ce nouveau-né du secteur pastoral au Cameroun. Ce d’autant plus que sa venue intervient, comme il l’a souligné, dans un contexte marqué par des importations encore massives de poisson, soit 200.000 tonnes par an, pour combler la faible production nationale. Ce qui fait perdre au Cameroun environ 170 milliards de F chaque année. C’est justement pour faire face à cette inadéquation entre l’offre et la demande nationale en poisson de table que les exploitants de la filière ont voulu mutualiser leurs actions afin de produire du poisson en quantité et en qualité.
L’IPAC qui compte à ce jour 60 membres a officiellement été créée dans la ville de Mbalmayo, siège de l’organisation le 1er juillet dernier à l’occasion de sa première assemblée générale consultative. Elle a une durée de vie de 99 ans et est constituée de trois collèges regroupant chacun les industriels, les artisans et les techniciens. A part le conseil d’administration, l’IPAC est constituée d’un bureau exécutif élu pour six ans et constitué de 10 membres coiffés par un secrétaire permanent, Nathanaël Edima. Les statuts adoptés ont été remis au Minepia.
Rappelons que la quantité de poissons produits au Cameroun est passée de 252 214 tonnes en 2014 à 292 675 tonnes en 2018. Soit une augmentation quantitative de 40 461 tonnes en l’espace de quatre ans. C’est une progression annuelle de 1000 tonnes de poissons au cours de la période sous revue.
Selon le Minepia, cette augmentation correspond à 98 % de la cible fixée par le Cameroun en 2020. Cette progression, aux dires du ministère, se justifie par les nombreuses actions menées : un meilleur contrôle de la face maritime, la réduction des pertes post-capture et le développement d’une aquaculture commerciale, la poursuite de la lutte contre la pêche illicite pour laquelle une convention a été signée avec le ministère de la Défense. Le Minepia cite également, entre autres raisons, la professionnalisation des jeunes que l’on a intéressés aux activités de pêche et la promotion de l’aquaculture intensive.
Otric N.
La conférence des présidents qui a siégé samedi dernier, 6 juillet 2019, à 15h30 à l’Assemblée nationale a jugé recevable deux documents. Il s’agit du document de programmation économique et budgétaire à moyen terme 2020-2022, et celui relatif à la programmation économique et budgétaire à moyen terme 2019.
A en croire Cameroon Tribune, ces textes reçus du Premier ministre, chef du gouvernement ont été communiqués au cours d’une séance plénière présidée par Kombo Gberi, vice-président de l’Assemblée nationale. Ils ont été conçus dans le cadre de la préparation du projet de budget et de la loi de finances initiale 2020 et du débat d’orientation budgétaire 2019.
La démarche du gouvernement s’inscrit dans la nouvelle procédure de préparation de la loi de finances, instituée par la loi du 11 juillet 2018 portant régime financier de l’Etat, apprend-on. Elle vise une meilleure appropriation de la préparation du budget de l’Etat. D’après la loi sus-évoquée, le débat d’orientation budgétaire est un exercice en amont de la préparation du budget, qui créé un « échange sans vote » entre le gouvernement et le Parlement. Cet exercice visant essentiellement à éclairer et à renforcer le contrôle parlementaire et citoyen sur l’orientation des finances publiques à moyen terme.
Le gouvernement joue donc la carte de la transparence dans la préparation du budget. La fiche technique soumise aux députés présente la situation économique et financière du Cameroun en 2018 et au premier trimestre 2019, les grandes orientations de politiques publiques et les perspectives macroéconomiques et des finances publiques à moyen terme.
Pour ce qui est de la période 2020-2022, précise le journal, le gouvernement soumet à l’appréciation des parlementaires les perspectives budgétaires pour ce triennat, le cadrage budgétaire et les déterminants de la dépense pour ce triennat. Ces explications seront présentées aux membres de la commission des Finances et du Budget par le ministre des Finances.
Précisons toutefois que la politique du gouvernement en matière des finances publiques pour la période 2020-2022 sera articulée autour de trois principaux piliers. Il s’agit de la réduction du déficit budgétaire, la maîtrise de l’endettement et le renforcement des réserves de change à la banque centrale.
Dans ce sens, le déficit budgétaire global devrait passer de 2,5 % du produit intérieur brut (PIB) en 2018 à 2 % en 2019, pour s’établir à 1,5 % du PIB de 2020 à 2022. La consolidation des finances publiques, quant à elles, sera soutenue par une mobilisation accrue des recettes internes non pétrolières, l’optimisation des dépenses et le maintien de la dette publique intérieure et extérieure sur une trajectoire soutenable.
Otric N.
Selon l’Autorité de l’aéronautique civile (CCAA), c’est en principe ce 08 juillet 2019, que l’aéroport international de Douala bascule vers une nouvelle unité opérationnelle de sécurité. Jusqu’ici assurée par la police et la Douane, la mise en œuvre des contrôles de sûreté à l'aéroport international de Douala, sera désormais réalisée par l’unité opération de la CCAA. Cette nouvelle mesure s’inscrit dans le cadre de la mise en application des dispositions du décret N°2018/006/ du 08 janvier 2018, approuvant et rendant exécutoire le Programme National de Sûreté de l’Aviation Civile du Cameroun (PNSAC).
Conformément aux dispositions dudit PNSAC, explique la Ccaa, la responsabilité de la mise en œuvre des mesures physiques de sûreté sur les plateformes aéroportuaires incombe aux unités opérationnelles de sûreté (ASU) de la CCAA constitués des agents opérationnels de sureté (AOS). Et de par le même PNSAC, les services compétents de l’état (Douane, gendarmerie, police) restent chargés de l’évaluation des risques au travers des renseignements opérationnels, de la vérification d’antécédents, des interpellations et de la constatation des infractions de sûreté.
La nouvelle unité de la de la CCAA interviendra notamment en matière de l’inspection de filtrage des passagers et de leurs bagages de cabine, des personnes et des effets transportés, des véhicules, et des bagages de soute et du fret. Elle se chargera également de la surveillance statique et dynamique des zones et points vulnérables, de l’application des mesures de sûreté côté ville au Poste Accès Routier Inspection Filtrage (PARIF) du carrefour Eto'o et aux entrées du terminal et de l’aérogare passagers.
Par ailleurs, souligne l’autorité aéronautique, les fouilles additionnelles effectuées par les compagnies aériennes se feront désormais aux guichets uniques d’inspection filtrage des passagers et de leurs bagages de cabine (GUIF) situés à l’entrée des salles d’embarquement. Ce nouveau corps d’Agent Opérationnel est opérationnel à l’aéroport international de Yaoundé Nsimalen, depuis le 21 novembre 2017. Douala est dont, la deuxième ville camerounaise qui bénéficiera de cette nouvelle mesure.
Marie MGUE