Ce sont les mots clés qui sont revenus tout au long des travaux de l’Assemblée générale organisée ce Mardi, sous la houlette du Rév. Dr. Simon Bolivar Njami Nwandi ;
Le principal objectif visé par cette assise était la préparation d’un congrès unitaire et inclusif car pour le révérend docteur, « l’Upc ne saurait être une affaire d’un individu, d’une famille, ou d’un groupe. A cet effet, personne ne peut tuer, humilier, ni salir l’union des populations du Cameroun. Car l’Upc est un patrimoine national, c’est l’âme immortelle du peuple Camerounais ».
Quelques résolutions prises à l’issue des travaux qui se sont tenus dans l’un des quartiers de la cité politique Camerounaise
« La Réconciliation scellée par les présentes assises doit à tout prix conduire à la Reconstruction de l’Unité du parti ;
L’Urgence de l’heure appelle à la Réorganisation et à l’Harmonisation consensuelle des structures de base de l’Upc ;
La mise en place de la Commission Nationale de Réorganisation et d’Harmonisation consensuelle des structures de base de l’Upc (Comités de Base, Comités Centraux, Sections Régionales) ;
Le congrès Unitaire inclusif scellant la Reconstruction de l’Unité de l’Upc se tiendra au terme du processus de Réorganisation et d’Harmonisation consensuelle des structures de base de l’Upc conformément aux textes organiques du parti notamment, les Statuts de 1952 tels que remaniés lors du quatrième Congrès de 1996 à Makak et du cinquième congrès de 2006 au Hilton hôtel de Yaoundé… ».
Des résolutions « admirables » qui ne cachent pas les désaccords qui persistent dans la maison Upc
Car, si l’on a remarqué la présence de Robert Bapooh Lipot qui persiste, malgré la décision de justice d’arborer la casquette de secrétaire général de l’Union des Populations du Cameroun, l’absence tout aussi parlante de Pierre Baleguel Nkot interroge.
Comment peut – on penser Réconciliation, Reconstruction, Harmonisation et Réorganisation lorsqu’on ne peut pas réunir toutes les tendances du Parti des Crabes ?
Le discrédit qu’on veut porter aux « upecistes » qui envisagent d’organiser un congrès dans les tous prochains jours pourrait être la preuve qu’au-delà des discours et du paraître, les camarades de Feu Augustin Frederic Kodock sont loin d’avoir fumer le calumet de la paix.
Se focaliser sur l’essentiel et arrêter de jeter l’anathème sur les autres
La non participation de l’Upc aux dernières élections a amené plusieurs personnes à affirmer que la faute revient aux autres formations politiques, notamment au Parti Camerounaise pour la Réconciliation Nationale.
Dans une volonté manifeste de nuire et de bloquer les ambitions affichées du leader du Pcrn et de ses camarades, qui entendent apporter le développement et le bien être aux populations, quelques militants du parti du crabe ont pris les cartes de cette jeune formation politique et agissent sournoisement de l’intérieur.
Ils sont pourtant nombreux qui ont longtemps occupé les postes de maire, de député, de conseiller municipal mais, dans les circonscriptions où ils ont été élu, la misère ambiante de ceux qui leur ont longtemps fait confiance interroge.
Après les assises de ce Mardi, l’on s’interroge de plus en plus sur le devenir de ce parti dit historique car, au lieu de rejeter constamment la faute aux autres, les responsables feraient mieux de respecter la loi, réunir leurs membres autour des mêmes idéaux et se tenir fraternellement la main.
Nicole Ricci Minyem
Selon un communiqué de presse rendu public par le secrétaire général d’une frange de l’Union des populations du Cameroun (UPC), l’unique manière de combattre ces nouveaux rapts, c’est de contrattaquer avec force les ennemis. Robert Bapooh Lipot se prononçait relativement sur les enlèvements des délégués départementaux dans la région du Sud-Ouest.
Dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest en crise au Cameroun depuis 2016 du fait des revendications séparatistes, les terroristes sécessionnistes s’attaquent aux institutions de la Républiques et à ceux qui les incarnent au quotidien sur le terrain. A titre de référence, le 15 juin dernier, à Misore dans le département du Ndian, région du Sud-Ouest, des délégués départementaux en mission officielle ont été enlevés et un paisible fonctionnaire assassiné.
C’est ainsi que pour Robert Bapooh Lipot, ces actes de guerre et odieux exige que des mesures spéciales soient prises par le Chef de l’Etat, pour donner des pouvoirs exceptionnels aux Forces de défense et de sécurité, question de mettre fin à ces attaques barbares terroristes.
L’UPC saisit la tribune pour présenter ses condoléances aux familles meurtries et endeuillées, tout en invitant les populations des deux régions anglophones, à ne pas céder à la terreur, à être vigilantes et à apporter leur soutien au Gouvernement, aux Forces de défense et de sécurité afin de vaincre définitivement ces hors-la-loi.
Cette frange du parti affirme qui apporte son soutien à l’armée camerounaise et au Chef des armées, Paul Biya, réitère qu’il n’y a pas à mettre la République et l’Etat du Cameroun à Genoux, devant les barbares terroristes. Pour cette formation politique, aucune négociation ne doit être envisagée avec ceux qui ont décidé de faire de la dévaluation humaine, l’arme pour déstabiliser le Cameroun et ses institutions.
Innocent D H
Trois jours avant la commémoration de cet évènement, l’homme politique et ancien député de la Nation estime que les guerres intestines qui plombent les actions de l’Union des Populations du Cameroun doivent céder la place à l’unité des actions et des cœurs en souvenir des luttes menées par cette formation politique mais aussi des grands hommes qui en ont été les précurseurs.
« Camarades, Militants et Sympathisants de l’Union des Populations du Cameroun,
Au moment où nous célébrons les 73 ans de l’Âme Immortelle du Peuple Camerounais, notre Conscience doit nous interpeller à plus d’un titre.
Humblement, chacun de nous a le devoir de se remettre en question et opter pour la reconstruction du grand retour de l’Union des Populations du Cameroun au sein de la Classe Politique Camerounaise afin d’assumer véritablement son Statut Primordial.
Ce ne serait pas désobligeant de reconnaître que nous avons le devoir aujourd’hui de tirer les leçons des querelles intestines qui ont contribuées à la déconstruction du Statut de l’Union des Populations du Cameroun après son brillant retour au-devant de la scène politique en 2013.
Assumons nos erreurs et donnons-nous la main pour surmonter les défis qui nous interpellent en ce moment. Dans cette optique de Dialogue, les groupes de contact ont été constitués pour aller à la rencontre de toutes les tendances de l’Union des Populations du Cameroun.
Vouloir ignorer cette exigence fondamentale à la relance de notre Parti pour s’aventurer dans des conjugaisons intellectuelles et stratégiques visant à nourrir nos ambitions personnelles, voire voiler nos propres responsabilités dans la situation très regrettable que connaît l’Union des Populations du Cameroun, revient inévitablement à être un acteur majeur de la déstabilisation totale de ce Fleuron de l’Indépendance du Cameroun.
Voilà pourquoi, humblement et en toute sincérité, je tends la main aux Camarades, militants et sympathisants de l’Union des Populations du Cameroun et, appelle à un sursaut d’orgueil pour faire de 2021, l’Année de la Refondation de notre Parti.
Il faut vaincre les prismes d’exclusion et des vaines querelles, donner la chance au Dialogue et au Pardon afin de redevenir utiles à l’Union des Populations du Cameroun.
Usons de la Détermination et du Courage des Hommes d’Honneur pour relever ce Défi, qu’est l’Union des Cœurs dans le Chantier de la Refondation de l’Union des Populations du Cameroun.
Il n’y aura ni perdants ni gagnants pour cette Exigence d’Entente entre les Camarades luttant pour un même Idéal : la Restauration de la Grandeur de l’Union des Populations du Cameroun, le Parti Historique. Je compte sur chacun de vous ».
N.R.M
La cérémonie d’inauguration était présidée par le ministre secrétaire général du RDPC, représentant du Chef de l’Etat pour cette cérémonie. En présence de Robert Bapooh Lipot et le gouverneur de la région du Littoral.
Samedi 13 septembre dernier, le Cameroun politique s’est donné rendez-vous dans la petite localité d’EKITE à EDEA. Plusieurs responsables de partis politiques se sont retrouvés à EKITE pour souligner l’œuvre de ces camerounais qui ont perdu la vie et ont été inhumés dans des conditions inhumaines. La rencontre initiée par Mr Robert Bapooh Lipot, a pour but de souligner la place de ces citoyens qui ont donné de leur vie pour le Cameroun.
Le 13 Septembre n’est pas un jour anodin. C’est également le jour où le Cameroun a perdu l’un de ses vaillants héros, en la personne de Ruben Um NYOBE, le Mpodol (Le porte-parole). La cérémonie d’inauguration du monument d’EKITE a permis de mettre en exergue les autres visages de l’indépendance du Cameroun. Cette cérémonie d'inauguration du monument dédié aux 200 patriotes martyrs d’Ekite, au lieu-dit « champ des martyrs » où ils furent assassinés par les forces colonialistes le 31 décembre 1956 et enterrés dans des fosses communes. Le monument a été érigé par l'Union des Populations du Cameroun (Upc). Le chef de l'Etat, Paul Biya, était représenté par Jean Nkuete, secrétaire général du Comité central du Rdpc, aux côtés de Robert Bapooh Lipot. Geneviève Tjoues, vice-présidente du Sénat, le gouverneur de la région du Littoral, Samuel Dieudonné Ivaha Diboua, ainsi que des représentants et militants de divers partis politiques, ont tenu à faire le déplacement pour rendre un hommage mérité à ces patriotes morts pour le Cameroun.
La belle et grandiose cérémonie d’inauguration s’est principalement articulée autour de la célébration cultuelle dirigée par l’Archevêque Emerite Victor Tonye Bakot. Les participants ont également écouté avec un grand intérêt le discours du représentant du Chef de l’Etat, Mr Jean KUETE. A sa suite, Robert Bapooh Lipot a également souligné la valeur de ce monument historique dressé à EKITE. Pour lui, chaque camerounais devrait être en harmonie avec son passé, avec son histoire, et donc avec ces martyrs qui font partie de notre patrimoine historique. L'Upc, dans son souci de dialogue, est constante dans son engagement aux côtés de Paul Biya qui représente la continuité de l'action politique de Ruben Um Nyobe. Paul Biya est la garantie de la souveraineté et de l'indépendance du Cameroun a fait savoir Robert Bappoh Lipot. Ne restait plus alors à Jean Nkuete, qu’à dévoiler la plaque commémorative du monument du champ des martyrs. Soulignons également la présence du premier secrétaire du PURS, Serge Espoir Matomba.
Stéphane NZESSEU
Celui qui se réclame être le Secrétaire Générale de l’UPC depuis le 30 septembre 2012, vient d’annoncer la prochaine tenue du Congrès statutaire et légitime de l’UPC. Congrès au cours duquel il compte remettre en jeu son mandat.
L’Union des Populations du Cameroun est en proie à plusieurs dissensions et divisions qui continuent de survivre à l’échec des dernières élections locales. Au milieu de ces cafouillages, que même le Conseil Constitutionnel du Cameroun n’a pas pu trancher, (Puisqu’en annulant les listes des deux parties pendant le contentieux préélectoral, reconnaît implicitement que les deux parties sont légales) Robert Bapooh LIPOT veut montrer qu’il tient le gouvernail et que c’est lui qui est légitime à conduire la barque UPC. Dans une communication parvenue à la rédaction de ACP, l’homme politique précise qu’il est le seul et unique patron politique de l’UPC et qu’il organisera en 2021 un Congrès au cours duquel il mettra en jeu son mandat. Dans cette communication, Bapooh LIPOT justifie le choix de la branche qu’il dirige à faire copain copain avec le gouvernement.
Robert Bapooh LIPOT dit : « Je voudrais rassurer le Peuple Camerounais sur un fait majeur : le 30 septembre 2012, au Palais de Congrès de YAOUNDE, J'ai été élu Secrétaire Général de l'Union des Populations du Cameroun dans un Congrès statutaire dont la Légalité et la Légitimité n'ont jamais été contestées. À ce titre j'assumerai toujours mes fonctions jusqu'à ce que les militantes et militants de l'UPC dans un autre Congrès Statutaire et Légal, me retirent cette confiance. Je ne céderai jamais aux chantages des dissidents qui, en réalité sont toujours à la manœuvre pour déstabiliser l'UPC depuis le choix d'Augustin Frédéric KODOCK d'installer l'Action Politique du Parti Historique dans les Institutions Républicaines, tournant pour ainsi dire le dos aux options révolutionnaires anachroniques qui constituent la boussole des dissidents débonnaires qui s'attèlent à tromper la justice aujourd'hui en disant que je n'ai jamais été élu dans un Congrès par les militants de l'UPC. Or, les faits sont là. Devant les militants et sympathisants de l'UPC J'ai reçu un Mandat et la Confiance de mon Parti que je sers dans la Loyauté et Fidélité aux Idéaux des Pères Fondateurs de notre Parti. Permettez-moi d'ailleurs, d'inviter ces dissidents à venir prendre Légalement et Légitimement ma place lors du prochain Congrès Légal et Statutaire de l'UPC qui se tiendra en 2021. En attendant, je demande aux militants et sympathisants de l'UPC de redoubler de vigilance et de fermeté. Car nous savons très bien que ces dissidents qui se sont toujours opposés à l'héritage Politique d'Augustin Frédéric KODOCK que j'assume fidèlement vont toujours œuvrer pour perpétuer le dilatoire face à nos actions sur le terrain qui font honneur aux Upcistes et à l'UPC sur le plan National et International. En réalité, et à l'évidence, dans un Cameroun Moderne et, au regard des enjeux et défis de notre Société, l'UPC ne peut servir de dépotoirs de marginaux invétérés, adeptes d'une prise de pouvoir par la Rue. Notre position est claire. En s'souscrivant à l'option politique d'Augustin Frédéric KODOCK, l'Union des Populations du Cameroun doit rester dans la quête du Pouvoir par voie démocratique et dans le strict respect des Institutions Républicaines et ceux qui les incarnent. Rendez-vous en 2021 au Congrès Statutaire et Légal de l'UPC. »
Stéphane NZESSEU
Le Tribunal administratif de la Région du Centre n’a pas donné gain de cause au Ministre de l’Administration territoriale, dans l’affaire qui l’opposait à Pierre Baleguel Nkot de l’Union des populations du Cameroun.
Le Tribunal administratif de la Région du Centre reconnaît Pierre Baleguel Nkot, comme le Secrétaire général (Sg) de l’Union des populations du Cameroun (Upc). De ce fait, il suspend les effets de la décision prise le 17 juillet 2018 par Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale (Minat). Pierre Baleguel Nkot est ainsi réhabilité dans ses droits.
Pour mieux comprendre la situation, il convient de rappeler les faits. Il se trouve que lors de la période de l’élection présidentielle de 2018, soit précisément à 3 mois de cette échéance, le Minat a décidé de désigner Robert Bapooh Lipot comme le Sg de l’Upc en lieu et place de Pierre Baleguel Nkot, pourtant élu lors du dernier congrès du parti. Paul Atanga Nji indiquera par la même occasion, qu’il est dorénavant le seul habilité à représenter l’Upc. Seulement, Baleguel ne va pas en rester là. Il va se retourner vers la justice.
Le scénario dans l’affaire Pierre Baleguel Nkot contre le Minat est quasi le même avec le cas Edith Kah Walla. Ayant été enlevée à la tête du Cameroon people’s party (Cpp) par Paul Atanga Nji, la femme politique a été réhabilitée par la justice, le 16 juin 2020.
« Le Tribunal administratif vient simplement d’entériner la décision qui a été prise par les militants du Cpp. Le Tribunal administratif vient confirmer que l’acte posé par le Minat était illégal, qu’il a outrepassé ses fonctions...Ça donne un peu espoir, parce qu’on a parfois l’impression que la justice camerounaise est complètement sous le joug du politique. Ça donne espoir qu’il y a encore des magistrats, quelques-uns, qui font leur travail comme il se doit. Ça nous renforce dans notre combat pour une transition politique au Cameroun, parce que dans un Cameroun nouveau, ce type de décision (du Minat, Ndlr) n’aurait jamais été prise, on n’aurait pas perdu de l’énergie et de l’argent pour combattre quelque chose qui était complètement absurde », a-t-elle déclaré.
Liliane N.
Me Kack Kack pense qu’il s’agit là d’une juste décision parce que Robert Bapooh Lipot sert plus ses intérêts personnels et ceux du régime de Paul Biya, que ceux de l’Union des populations du Cameroun.
Me Kack Kack a décidé de faire une lettre ouverte à Robert Bapooh Lipot. Le message de ladite lettre est la démission souhaitée de Bapooh Lipot de l’Union des populations du Cameroun (Upc). Me Kack Kack qui est avocat au Barreau du Cameroun trouve que l’ex-Député ne sert plus les intérêts de l’Upc. Cela se voit au vu de sa dernière nomination comme d’abord membre de la Société de Recouvrement des Créances (Src), puis comme son Président de Conseil d’administration. Me Kack Kack invite donc de ce fait, celui-ci, à intégrer de façon solennelle les rangs du Rdpc.
“Je suis particulièrement fier au moment où je t'écris cette Correspondance car j'ai le sentiment et même la conviction que tu as finalement atteint l'objectif que tu t'es fixé il y a exactement seize ans lorsque feu le Secrétaire Général de l'UPC, le Docteur Augustin Frédéric KODOCK, à l'époque Ministre d'État, Ministre de la Planification, de la Programmation du Développement et de l'Aménagement du Territoire, te fit partir du Lycée Technique de Ndogbong pour faire de toi l'un de ses Conseillers Techniques. Il n'est guère surabondant de te faire observer que l'objectif que tu t'es assigné en cette fameuse année 2004 a toujours été d'occuper un strapontin stratégique et juteux dans le système de gouvernance aujoulatiste implémenté au Cameroun depuis 1957. Inutile de te rappeler que les stratagèmes d'auto proclamation comme Secrétaire Général de l'Union des Populations du Cameroun que tu as orchestrés depuis le décès de ton bienfaiteur en 2011, ne sont des moyens pour y parvenir. Permets-moi de te prier en toute fraternité de libérer l'UPC maintenant que tes relations contre nature du RDPC t'ont offert un morceau très alléchant du gâteau national”, peut-on lire dans la correspondance de Me Kack Kack.
L’avocat au Barreau du Cameroun fait savoir à Robert Bapooh Lipot que l’Upc n’a plus besoin des militants qu’il qualifie d’opportunistes ou de collaborationnistes. Pour Me Kack Kack, le parti des crabes n’a plus besoin de militants qui contractent des alliances politiques, pour ne servir que leurs propres intérêts. Celui-ci trouve que depuis huit années déjà, Robert Bapooh Lipot n’est plus au service de l’Upc.
“En français facile, en ce tournant décisif de l'histoire politique de notre patrie, les upécistes dans leur majorité superlative veulent impérativement contribuer de manière exponentielle à la résurrection de leur Parti et ne veulent plus entendre parler d'une quelconque alliance politique avec le RDPC qui a depuis 1992 multiplié des manœuvres pour l'écarter du jeu politique national. Robert mon cher frère, je trouve indigne pour un philosophe de ton rang de chercher à réaliser ses ambitions égoïstes et égocentriques en utilisant l'UPC comme son fonds de commerce. Tu as tout le profil, toutes les prédispositions et tout l'outillage intellectuel requis pour servir le RDPC. S'il te plaît mon cher frère, fais preuve d'honnêteté intellectuelle et de grandeur patriotique en démissionnant de l'UPC et en adhérant officiellement au RDPC. Fais-le en mémoire des pères fondateurs de l'UPC qui ont consenti le sacrifice suprême pour que la nation camerounaise sorte des fonts baptismaux”, écrit l’avocat au Barreau du Cameroun.
Liliane N.
Le débat politique au Cameroun depuis les dernières élections municipales et législatives du 09 février 2020, porte sur les chiffres et le sens à donner aux taux de participation ou d’abstention. Qu’est-ce qui peut bien justifier qu’on en soit à ne pas se préoccuper de qui a été élu où, mais que tous les acteurs politiques se battent pour confirmer ou infirmer des taux d’abstention et de participation.
Le problème que pose la question du taux d’abstention est celui de la légitimité du processus électoral, de l’élection et des élus sortis des urnes. Le renseignement que le taux d’abstention apporte est celui de savoir le niveau d’adhésion des populations à l’élection.
Les camerounais ont des raisons de douter de la sincérité du processus électoral. Tout d’abord au regard de ce qu’ils ont observé depuis la dernière élection. Pur nombre de camerounais, le premier obstacle à cette élection est la justice électorale.
Les magistrats ont à plusieurs reprises donné l’impression d’être au service d’une cause qui est aux antipodes de la protection de la démocratie. Des exemples, la question des 32 PV soulevés par le MRC lors du Contentieux de la présidentielle, ou l’exclusion de l’UPC des élections locales du fait d’une sorte de déni judiciaire. Sans parler des griefs du PCRN de Cabral Libii à l’endroit de la justice.
D’un autre côté, le code électoral et les acteurs qui ont la responsabilité d’organiser l’élection ne sont pas toujours considérés comme neutre. Ce qui donne l’impression aux citoyens que le jeu est fait pour privilégier certains partis politiques.
Par ailleurs, les populations ne sont pas dupes. Elles connaissent très bien les différents candidats et ne leurs font aucunement confiance. Cette crise de légitimité entraîne un désintérêt évident à l’égard des élections et de la politique.
L’une des conséquences directes sera la démission du peuple face à ses responsabilités citoyennes. Les citoyens ne payent plus les impôts et les taxes, les caisses de l’Etat sont sous tension, ils ne valorisent pas les institutions puisqu'ils ne s’y reconnaissent plus. Il y a une recrudescence de la justice populaire. La cité devient difficile à gouverner.
D’autre part, les élus ne se sentent pas le devoir de rendre compte aux populations, ils ne se soucient pas de leurs conditions de vies. Puisqu'ils savent très bien qu’ils n’ont aucune légitimité auprès desdites populations. Et d’autres travers sociaux consécutifs à l’illégitimité des élus, du fait du fort taux d’abstention. Et dans cet environnement, bonjour la mal gouvernance, la corruption et le sous-développement.
Terminer une élection avec un taux de participation aussi bas, ou un taux d’abstention aussi élevé est simplement l’indicateur que les populations ne se reconnaissent plus en ce processus électoral. Une Nation qui se veut démocratique, constatant cet état de fait, travaillera à améliorer le processus électoral question de construire une véritable légitimité des élus et par conséquent de la machine administrative qui sera dirigée par ces élus.
Stéphane NZESSEU
Cabral Libii fait face à une adversité très forte dans les pays bassas où il est candidat à la députation. De plus, en tant que sa contrée d’origine, il serait bien que le PCRN enregistre de très bons scores dans ces communes et départements. Mais les puristes de l’UPC ne sont pas prêts à céder du terrain. Face à cet affront, le PCRN choisit une stratégie politique qui espérons le sera payante.
Depuis quelques jours, on l’entend de plus en plus de la bouche des militants du PCRN. Ils se réclament presque tous désormais upécistes. Ce qui a le mérite de faire adhérer les populations du Nyong Et Kéllé et de la Sanaga Maritime. « J’ai décidé d’être héritier du ferment idéologique de la politique moderne au Cameroun. Et je ne demande l’autorisation de personne ». Ce sont les propos de Cabral Libii lors de sa campagne à Makak. Pour Cabral Libii, il y aurait une différence entre l’UPC en tant que parti politique et le nouveau concept qu’il met en exergue, « l’upécisme ». Pour lui, l’âme immortelle des leaders de l’UPC est l’esprit indépendantiste et futuriste pour un Cameroun libre et prospère.
D'un ton virulent, Cabral Libii affirme : « Allez dire à vos frères de l’upc de ne pas avoir peur. C’est un parti qui a été longuement combattu, depuis Avril 1948. Au point où ce parti n’a eu pour seule zone de repli la zone des bassas. Et les bassas doivent être félicités parcequ’ils ont pu sauvegarder un patrimoine national. Un jour quand j’arriverai, je donnerai la place qu’il faut et à ce parti et à ce patrimoine. Pendant que ce parti travers des moments difficile, Dieu suscite une nouvelle organisation. Où est le problème ? Allez dire à ceux qui disent du n’importe quoi que nous sommes venus les aider ». C’est donc clair, le PCRN a l’ambition de remplacer l’UPC qui est depuis de nombreuses années en lambeaux dans ces localités. Mais peut-on dire sincèrement que le PCRN est un parti indépendantiste ? Quelles sont les positions du PCRN sur la monnaie ? Sur l’unité africaine ? Et sur bien d’autres sujets, il y a de grands écarts entre les visions et les démarches politiques de l’UPC ou de l’upécisme et ce qui est fait comme choix stratégique par le PCRN.
Pour davantage convaincre les populations acquises à l’UPC, il fait des défis : « Plus qu’eux nous mèneront les combats, nous allons franchir les barrières qu’ils n’ont pas pu franchir. Nous allons continuer le combat ».
Stéphane NZESSEU
Dans un communiqué presse qui date du 24 janvier 2020, l’Union des populations du Cameroun la faction dirigée par Pierre Baléguel Nkot, annonce qu’elle prendra part aux élections législatives et municipales dans les circonscriptions où ses listes ont été validées par Elections cameroon.
C’est de façon officielle que l’Union des populations du Cameroun (Upc) faction de Pierre Baléguel Nkot a rendu public sa décision, en ce qui concerne sa participation ou pas aux prochaines élections législatives et municipales. Cette faction de l’Upc ira aux urnes le 9 février 2020. Même si la Chambre administrative de la Cour suprême du Cameroun a rejeté bon nombre de ses listes, le parti politique indique qu’il va compétir dans les circonscriptions électorales, dans lesquelles les candidatures ont été acceptées. Cette décision a été prise au cours d’une session extraordinaire du bureau politique. Ladite session a été élargie aux coordinations régionales et départementales, aux sections, aux mandataires et aux têtes de liste.
« Au terme de cette rencontre, l’Union des Populations du Cameroun (UPC) a pris une nouvelle décision, celle de prendre part aux élections législatives là où les listes ont été acceptées à savoir : Wouri-Est et Sanaga-Maritime. A cet effet, suite à cette nouvelle position de l’Union des Populations du Cameroun, les militants et sympathisants sont invités à respecter cette position du parti et à accompagner les listes UPC dans ces élections », peut-on lire dans ledit communiqué.
Il faut rappeler qu’après le rejet des listes de l’Upc, Pierre Baléguel Nkot avait sorti un communiqué dans lequel, il indiquait que le parti ne va plus aux prochaines élections municipales et législatives. Dans ce communiqué qui datait du 6 janvier dernier, il précisait que le parti ira aux élections suscitées, si et seulement si, toutes ses listes investies par la Direction « légitime et légale élue au congrès des 06, 07 et 08 octobre 2017 et incarné par son secrétaire général, Dr pierre Baleguel Nkot », étaient rétablies.
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Liliane N.