Il a bravé les obstacles de la forêt primaire du village Meyos-Yemvak, à un jet de pierre du centre-ville de Meyomessala. Christol Georges Manon, directeur général de la Mission d’aménagement et de gestion des zones industrielles (Magzi), qu’accompagnait le souspréfet, Jean Claude Eloundou, a parcouru les 4,190 km de linéaire de la zone industrielle en création à Meyomessala.
Dans les chiffres il y’a quatre-vingt-trois bornes étalées sur un périmètre de quatre kilomètres cent quatre-vingt-dix mètres avec une longueur de mille deux cent cinquante mètres et une profondeur de huit cent mètres soit une superficie totale de cent hectares.
Un parcours du combattant qui a permis au directeur général, de se rendre compte de l’état d’avancement de la matérialisation de cette zone industrielle de plus de 100 hectares, rapporte Cameroon Tribune. « Je rentre satisfait de ce que j’ai vu le travail abattu sur le site est un travail de professionnel », déclare-t-il au terme de sa visite.
Il faut relever que les travaux de matérialisation qui s’effectuent sur le terrain sont un préalable au processus de sécurisation du site. Après des études de faisabilité du projet de création d’une zone industrielle à Meyomessala, études réalisées par un cabinet d’experts, il est maintenant question de matérialiser le site, afin de sortir un rapport de synthèse, étape préalable à l’adoption finale qui ouvre directement les portes à la mise en œuvre de la création d’une zone d’activité à Meyomessala.
Le site retenu se trouve à Meyos-Yemvak, un village situé à deux kilomètres sur l’axe de Sangmélima, par Koum-Yetotan. Pas moins de 100 hectares vont être retenus. Pour le chef de village de Moyos-Yemvack, « nous souhaitons très rapidement l’étape des indemnisations. Nous voulons que cette société la MAGZI vienne transformer les conditions de vie des populations ».
Des inquiétudes qui trouveront bientôt une réponse appropriée. Assurances faite par le patron de la MAGZI. Selon Christol Georges Manon, « nous allons signer les documents et après cela nous allons les transmettre aux autorités pour la suite de la procédure qui consiste en la signature du décret d’expropriation et d’indemnisation qui va vraiment enclencher le processus d’aménagement qui va commencer ».
Il s’agit d’un projet qui aboutira à terme, selon Christol Georges Manon, à la construction d’une zone industrielle, d’une part, et permettra l’aménagement d’une zone d’activités industrielles, d’autre part. Il sera question de faire de la ville de Meyomessala, une ville rayonnante et durable, grâce à ses potentialités économiques, sa position géographique et des équipements présents. Un accent sera mis dans l’amélioration du cadre de vie de l’habitat, l’amélioration des conditions économiques et de l’intégration sociale urbaine. Le projet, selon les experts, s’étendra dans sa réalisation complète jusqu’en 2030.
Otric N.
2013-2020. C’est la période de mise en œuvre du plan sectoriel de l’éducation et de la formation élaboré en août 2013 par le gouvernement camerounais. A la veille de l'échéance, les départements ministériels en charge du secteur éducatif ainsi que les partenaires techniques et financiers, avec l'Unesco en chef de file, l’ont évalué jeudi et vendredi derniers à Yaoundé. C’était sous la présidence du Pr. Laurent Serges Etoundi Ngoa, ministre de l’Education de base, avec à ses côtés Salah Khalled, directeur du Bureau régional multisectoriel de l’Unesco pour l’Afrique centrale.
Au terme de l’année qui s’achève, la consolidation des résultats présente une avancée considérable malgré quelques difficultés dues au contexte sécuritaire. Ce qui a fait reculer les indicateurs par rapport aux attentes des acteurs. Pour Salah Khalled, le Cameroun a glané des bons résultats malgré les obstacles auxquels il a fait et continue de faire face. Un accent particulier a été mis sur la montée de l’extrémisme violent dans les régions anglophones.
Un fait qui provoque une perturbation considérable des années scolaires dans cette partie du pays. La crise humanitaire, qu’entraîne l'afflux des réfugiés venus des pays frontaliers ainsi que les déplacés internes dans le pays a également été relevé. Néanmoins, des avancées ont été enregistrées. Notamment la contractualisation des enseignants, la distribution gratuite des millions de manuels et kits scolaires aux écoles primaires publiques, la prise en charge des maîtres des parents dans les zones en crise, la création des centres d’excellence, entre autres.
Les objectifs n’ayant pas été atteints de façon optimale, les acteurs du système éducatif au Cameroun ont défini des mesures correctives, projetant des stratégies pour un nouveau plan. « Le but essentiel de cette sectorielle est d’évaluer les performances des secteurs éducatifs en termes de qualité sur les plans pédagogique, infrastructurel et normatif », a indiqué le Minedub. Les partenaires à l’éducation ont réitéré leur engagement à soutenir le gouvernement camerounais dans son ambition d’assurer une éducation accessible pour tous.
Otric N.
Le secrétaire général adjoint des services du premier ministre (SGA/PM) Pascal Nguihé Kanté, l’initiateur, et le ministre de la Jeunesse et de l’Education civique (Minjec), Mounouna Foutsou, ont supervisé samedi dernier à Bafoussam la cérémonie de clôture de cette initiative de formation des jeunes à l’auto emploi.
Plein d’assurance, Ornella Tchoumi, 24 ans, explique dans les colonnes de Cameroon Tribune le projet d’élevage des poissons qu’elle compte mettre sur pied avant la fin de cette année. Ce rêve qu’elle nourrit depuis qu’elle a visité l’étang de son oncle d’où sortent des poissons, va devenir une réalité suite à la formation qu’elle vient d’acquérir en aquaculture et en entreprenariat.
« J’ai profité des enseignements pour concevoir mon business-plan. Et comme j’ai déjà quelques appuis garantis, il ne me reste plus qu’à finaliser la mise en œuvre de mon projet », soutient la jeune fille qui a reçu son diplôme de fin de formation samedi dernier des mains du secrétaire général adjoint des services du Premier ministre (SGA/PM), Pascal Nguihé Kanté, organisateur de la 2è édition du Forum des jeunes du département de la Mifi (Fodem).
Ils sont au total 200 jeunes ayant pris part à cette formation à avoir reçu des parchemins dans la salle des conférences du gouvernorat de l’Ouest. C’était lors de la cérémonie de clôture de la 2è édition du Fodem, organisé par le Centre communautaire de la jeunesse de la Mifi (Ccjm). Une initiative du SGA/PM, Pr Pascal Nguihé Kanté, qui s’est déroulée cette année sous le thème : « Entreprenariat jeunes : à la découverte des grandes opportunités de l’aquaculture ».
Selon le Pr Pascal Nguihé Kanté, « le Cameroun dépense annuellement 100 milliards de FCFA pour importer le poisson, afin de satisfaire une demande élevée. En incitant les jeunes à s’insérer dans le secteur de l’aquaculture, des emplois sont créés et la balance commerciale nationale progressivement équilibrée ».
Les jeunes bénéficiaires de cette formation ont été invités par le Minjec, Mounouna Foutsou, et le SGA/PM, Pascal Nguihé Kanté, à saisir les multiples opportunités de financement mis en place par l’Etat (au travers du Minjec, Minpmeesa, Minader, Minepia) pour se lancer dans la pisciculture. Le SGA/PM y a enjoint un filon international, avec l’apport d’Omar Touré, le coordonnateur du Centre régional de leadership Afrique de l’Ouest à Dakar. Une œuvre de l’ancien président Barack Obama, qui soutient et appui l’entreprenariat jeune en Afrique.
Otric N.
Les potentiels candidats au poste du conseiller municipal au Cameroun doivent encore attendre jusqu’à nouvel avis pour participer aux prochaines élections municipales au Cameroun. Ce n’est finalement pas en fin février 2020 que le Cameroun organisera les élections municipales. En effet, le Président de la République, Paul Biya a signé ce lundi 15 juillet 2019 un décret portant prorogation du mandat des conseillers municipaux au Cameroun, jusqu’au 29 février 2020. Cette décision survient une semaine à peine après la clôture de la session parlementaire.
Ces conseillers municipaux ont été élus le 30 septembre 2013 pour une durée de cinq ans. Ce n’est pas la première fois que le mandat des conseillers municipaux est prorogé. Leur mandat avait été précédemment rallongé de 12 mois, en juillet 2018. Ce décret fait suite à la lettre du premier ministre chef du gouvernement en date du 17 juin 2019, la lettre du président du Sénat en date du 24 juin 2019 et après consultation du gouvernement et du Sénat.
En juillet 2018, le mandat des députés avait été prorogé de 12 mois, jusqu'au 29 octobre 2019, à cause de « chevauchement des élections » selon le Président de la République. Leur mandat pourrait être aussi prorogé dans un délai proche. Un décret que le Chef de l’État justifie par le besoin d’harmoniser les délais nécessaires à la tenue des élections municipales et législatives. Il est important de relever que le décret signé ce 15 Juillet 2019, est conforme à l’article 170, de la loi numéro 2012/017 du 21 Décembre 2012.
Cette prorogation intervient alors que la majorité des partis politiques de l’opposition, la société civile et les autres acteurs de la scène politique se sont opposés à l’organisation des élections municipales et législatives au Cameroun. Ceci en raison de la crise sociopolitique dite anglophone qui sévit dans les régions du Sud-Ouest et Nord-Ouest. Le principal parti d’opposition, le SDF a posé comme préalable, le retour à la paix dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, son principal fief électoral. Le Mrc de son côté, a dénoncé un agenda caché du pouvoir visant son bannissement.
Marie MGUE
En cette journée du 15 juillet 2019 dans la ville de Buéa, les terroristes sécessionnistes ont encore frappé de la pire des manières en décapitant un homme et en déposant ses membres au marché Muea. Ensuite, ils ont déposé son tronc à l’entrée appelée Mount Carmel avec un béret de gendarme dans l’optique d’instaurer la panique et développer une psychose dans le seul but d’imposer les villes mortes (ghost town).
Le colégion confirme d’ailleurs qu’il n'y a aucune absence parmi ses éléments. Une enquête a été ouverte. Néanmoins, les villes mortes sont observées dans la majorité des localités et agglomérations de la région malgré les efforts déployés par le préfet du département. On observe une timide circulation de quelques motos taximen.
Rien à signaler pour le moment sur tout autre plan.
Cette plateforme est appelée «Peace crusaders».
La résolution de la crise sociopolitique qui paralyse depuis trois années déjà, les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest préoccupe non plus seulement les autorités du Cameroun. C’est ce que démontre la naissance de la nouvelle plateforme «Peace crusaders», qui veut à sa façon apporter sa contribution au retour de la stabilité dans les deux régions anglophones. Ladite plateforme est composée des leaders de la société civile à savoir des femmes, des jeunes et des religieux. Une réunion a été tenue vendredi dernier. Il a été question de mettre en œuvre des actions qui se feront avec l'appui du Système des Nations unies.
Lors de ladite réunion, à laquelle ont aussi pris part des journalistes et des blogueurs faisant partie de «Peace crusaders», il a été dit que le souhait est d’apporter leur contribution à la résolution pacifique des conflits dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Mais aussi la région de l'Extrême-Nord. Pendant deux jours, une trentaine d'entre eux se sont donc retrouvés à Yaoundé, au cours d'un atelier organisé par le Système des Nations unies. L’objectif est de contribuer à créer une ambiance générale d'empathie avec les victimes, d'apaisement du climat social, d'atténuation, voire d'arrêt de la violence et des messages de haine dans les médias.
La rencontre ouverte jeudi dernier a permis à chaque participant de donner sa perception des diverses situations de conflit. Mieux, d'être édifié sur les conséquences actuelles des conflits. D'une région à l'autre, elles diffèrent. De manière générale, elles se résument à des déplacements internes ; au coût de vie plus élevé dans certains centres urbains ; à la dépression et au traumatisme des victimes; à des violences physiques et sexuelles ; à l'insécurité alimentaire ; à la radicalisation de la jeunesse; à la destruction des infrastructures de base, entre autres.
Liliane N.
Une délégation de la Commission nationale pour la promotion du bilinguisme et du multiculturalisme vient d’effectuer un séjour au Canada. Le but de ce séjour a été d’apprendre de l’expérience de ce pays en matière de promotion du bilinguisme et du multiculturalisme.
C’est par un communiqué parvenu à notre rédaction, que Peter Mafany Musonge le président de la Commission nationale pour la promotion du bilinguisme et du multiculturalisme (Cnpbm), fait savoir à l’opinion nationale, le récent séjour des membres de l’institution qu’il dirige en terre canadienne. Dans le communiqué, il est dit que cette délégation qu’il a lui-même conduite, a eu une mission enrichissante de «Benchmarking» au Canada.
«Le but de la mission était de s'imprégner de l'expérience canadienne en matière de promotion du bilinguisme, du multiculturalisme, de protection et de promotion des minorités linguistiques et du vivre-ensemble. L'expérience acquise au Canada permettra de mieux outiller la Cnpbm dans l'élaboration des cadres juridiques de promotion du bilinguisme, du multiculturalisme et du vivre-ensemble adaptés au contexte camerounais», peut-on lire dans le communiqué.
Le séjour qui s’est étendu du 23 juin au 2 juillet 2019, a été meublé par la visite des institutions qui ont des spécificités en matière de promotion du bilinguisme, des langues officielles et de la Francophonie, le Ministère de la Justice et la Cour suprême. La délégation de Peter Mafany Musonge s’est également rendue au Commissariat aux langues officielles, à la Faculté de Common Law de l'Université d'Ottawa, à la Fondation canadienne pour le dialogue des cultures, aux services de traduction et d'interprétation.
«À chaque étape, la délégation de la Cnpbm a reçu un accueil chaleureux de la part des membres du gouvernement et des hauts fonctionnaires en charge des politiques publiques de la promotion du bilinguisme, du multiculturalisme, et du vivre-ensemble au Canada. Pendant leur séjour dans ces institutions, les autorités canadiennes et les membres de la délégation de la Cnpbm ont tenu des réunions et des séances de travail», écrit Peter Mafany Musonge.
Pour la Cnpbm, le séjour a permis de jeter les bases d'une coopération. De cette coopération, il est attendu de possibles demandes d'expertise en matière de bilinguisme, de multiculturalisme et de vivre-ensemble des institutions canadiennes spécialisées dans chacun des domaines mentionnés ci-dessus.
Il convient de rappeler, que le Canada fait partie des pays qui proposent leur aide au Cameroun, pour non seulement la résolution de la crise anglophone, mais aussi la promotion du bilinguisme et du multiculturalisme. Lors de l’audience du 10 décembre 2018 accordée à une délégation canadienne, composée de Jennifer Goosen Directrice générale pour Afrique de l’Ouest et du Centre au Ministère canadien des affaires étrangères et de Nathalie O’Neil le Haut-commissaire, il avait été dit que l’expérience du Canada en matière de pratique de bilinguisme et de multiculturalisme, peut être d’un grand apport pour le Cameroun, qui fonctionne aussi avec deux langues officielles à savoir le français et l’anglais.
Liliane N
La 14e édition du concours de la plus belle femme du Cameroun se tiendra le 21 Juin 2019. Une édition qui se veut riche en innovations. L’édition de cette année est placée sous le thème : « Beauté au service de l’excellence du vivre ensemble et de la cohésion sociale ». Main dans la main, le ministère des arts et de la culture et du comité d’organisation du concours Miss Cameroun sont décidés à donner un cachet particulier à cette nouvelle édition.
Grâce à cet encadrement du ministère des arts et de la culture, le COMICA pense pouvoir toucher plus de villes camerounaises. Question de donner la possibilité à toutes les filles du pays d’espérer porter la prestigieuse couronne.
Le programme des présélections prévoit un tour des différentes régions du pays. La caravane de sélection commence par le grand Nord du Cameroun. Adamaoua – Extrême-Nord – Nord à partir du 28 juillet de cette année. Ensuite, la grande région de l’ouest, notamment, le Nord-ouest et l’Ouest du Cameroun le 24 Août. Le Sud prendra le relais le 14 septembre et c’est précisément la ville de Kribi qui accueillera la caravane de sélection. Puis ce sera au grand littoral, comprenant les régions du Littoral et du Sud-ouest, le 05 octobre. Et la dernière étape sera le 26 octobre avec les régions du Centre et de l’Est.
Les critères sont également connus. Les candidates sont de nationalité camerounaise. Elles doivent bénéficier d’une excellente réputation, elles devraient être de bonne moralité et disposer d’un casier judiciaire vierge. Les prétendantes devront surtout être âgée entre 17 et 29 ans, et avoir au minimum 1,68 mètre, et disposer d’une bonne présentation physique et être naturelle. Elles devraient pouvoir s’exprimer dans les deux langues officielles du Cameroun et dans une langue locale.
La cagnotte de cette année sera un peu revue à la hausse. La plus belle fille recevra une enveloppe de 5 millions de Fcfa . en plus de cette belle enveloppe, elle recevra de nombreux cadeaux et un salaire de 150 000 fcfa chaque mois pendant toute l’année de son mandat. De plus elle et sa première dauphine recevront un appartement privé pour la durée du mandat. Un véhicule 4X4 sera mis à sa disposition. Les dauphines de la Miss repartiront avec 3 millions, 2 millions et 1,5 millions de fcfa respectivement. Une cagnotte qui pourra raviver l’intérêt des filles pour cette compétition.
Stéphane NZESSEU
Qui vous a fait juger des affaires intérieures du Cameroun? Vous devriez faire face aux inondations à Washington DC et permettre au Cameroun de gérer sa crise. Avez-vous déjà vu des parlementaires camerounais aux États-Unis pour une mission d'enquête? Même votre ambassade des États-Unis à Yaoundé sait que l'Amérique est fière d'accueillir des dirigeants des groupes ambazoniens tels qu'Eric Tataw, Tapang Ivo Tanku, Ebenezer, John Mbah, Yannick Sicot, Boh Herbert, Chris Bongam, Patrice Nganang et de nombreux autres migrants camerounais résidant notamment dans le Maryland , parrainant le terrorisme au Cameroun.
Les chefs de ce groupe terroriste collectent des fonds devant le public américain et tiennent des réunions même à proximité de la Maison Blanche. Vous leur vendez des armes à feu AK47 qu'ils utilisent pour tuer des paysans au Cameroun.
Les immigrés camerounais terrorisant le Cameroun depuis les États-Unis, réalisent des vidéos en direct sur Facebook pour semer la terreur dans le cœur de notre peuple et leur priver de la paix. L'Amérique peut-elle jurer qu'elle n'a jamais regardé l'émission en direct sur Facebook dans laquelle Eric Tataw demande aux terroristes de se couper les mains des femmes et des enfants au Cameroun? L'Amérique n'a-t-elle jamais regardé Tapang Ivo Tanku sur Facebook en direct, demandant aux terroristes de casser des ponts et de creuser des routes au Cameroun? Qu'en est-il du soi-disant professeur Patrice Nganang qui fait des déclarations xénophobes ouvertes entre tribus camerounaises d'Amérique?
L'Amérique utilise des Camerounais naturalisés comme Patrice Nganang pour combattre le Cameroun pour des raisons qui leur sont mieux connues. L'Amérique est un paradis pour les immigrants camerounais qui terrorisent le Cameroun, ferment nos écoles, paralysent, gênent les affaires et tuent des enseignants ainsi que des femmes enceintes. L’Amérique est heureuse d’engendrer des terroristes qui ont brûlé presque tous nos marchés et nos écoles publiques, y compris certains hôpitaux. Le Cameroun ne peut JAMAIS accorder la liberté à quiconque menace la paix de l’Amérique depuis le Cameroun, c’est ce que les nations amies devraient se faire les unes aux autres.
L'Amérique jette des pierres sur le Cameroun et cache ses mains. Si l’Amérique n'accueillait pas des terroristes qui organisaient des décapitations et l’enlèvement de personnes pour obtenir une rançon énorme au Cameroun, le terrorisme ambazonien aurait pu être réglé depuis longtemps. L’Amérique est le problème. Vous, Karen Bass, membre du Congrès, avez laissé la cause de la crise anglophone aux États-Unis et venez au Cameroun pour savoir quels faits? Si vous aimez le Cameroun, pourquoi ne pas directement emprisonner les terroristes qui paient pour que des bombes soient posées sur nos routes en provenance d'Amérique? Je vous suggère que l’Amérique a créé et entretient l’ambazonie par l’intermédiaire de ses dirigeants d’anneaux sur lesquels le FBI n’a jamais enquêté. C'est sur la bande vidéo que le plus grand nombre d'ambazoniens vivent en Amérique, où Sisiku Julius Ayuk Tabe a déclaré son indépendance en 2016. Vous connaissez leur drapeau, vous connaissez leur hymne, vous connaissez leur nom, bref vous les connaissez.
En passant, si vous-même Karen Bass s'aventure à Guzang dans la région Nord-Ouest, Chris Anu ordonnera votre enlèvement et votre décapitation, de la même manière qu'ils ont tué D.O Namata Marcel Diteng. Dois-je vous rappeler que Chris Anu vit aux États-Unis et que ses messages haineux et extrémistes sont partout sur YouTube?
Ambazonie n'a aucun cas !
Ils utilisent des armes pour forcer leur opinion sur les autres et faire en sorte que leur revendication de sécession soit populaire dans le monde entier. Si l'ambazonie cesse d'enlever les écoliers, de harceler les parents et les autorités scolaires, les écoles reprendront dans les régions du sud-ouest et du nord-ouest en septembre. Si Ambazonia avait un cas génial, ils n'auraient pas recours aux armes. Ils tuent des soldats, les décapitent, coupent leurs parties du corps et confisquent à des fins rituelles. Mais cette même ambazonie est la première à lancer un génocide devant la communauté internationale. Le point culminant de la stupidité de l'ambazonie est l'enlèvement récent de l'archevêque Cornelius Esua et le deuxième enlèvement de Ni John Fru Ndi, chef du parti de l'opposition SDF, tous deux résidant dans la région du Nord-Ouest du Cameroun. Les terroristes ambazoniens ont frotté l'archevêque dans la boue après l'avoir gardé en captivité pendant 24 heures, sans raison valable. L’homme de Dieu revenait d’une tournée pastorale, c’était le seul crime qu’il avait commis. Ambazonia attaque Dieu, mais les États-Unis voient toujours une raison de protéger leurs chefs de file. Les terroristes ambazoniens ont également kidnappé le président du SDF, l'obligeant pendant 48 heures à ordonner la démission des sénateurs et des parlementaires de son parti. Karen Bass, vous êtes également politicienne et parlementaire, imaginez-vous à la place de Fru Ndi, torturée pour avoir veillé à ce que vos collègues restent au parlement. Est-ce ainsi que les choses se passent en Amérique? Alors pourquoi protéger les chefs de file des groupes terroristes ambazoniens résidant en Amérique? Cela fait 3 ans que nous posons cette même question à l’Amérique, mais aucun des terroristes ambazoniens n’a été arrêté aux États-Unis.
Ambazonia est l’insurrection terroriste la plus dangereuse au monde. Ils sont pires que ISIS et Boko Haram mis ensemble, je prie pour qu'ils frappent bientôt l'Amérique, pour que vous compreniez ce que nous ressentons et de quoi je parle ici. À propos, des terroristes ambazoniens ont commencé à tuer des Américains au Cameroun. Le cas du missionnaire américain abattu avec un dane gun dans le nord-ouest il y a quelques mois est un exemple clair et net. Les terroristes sont des bêtes, ils sont dangereux pour tout le monde, y compris les Américains!
Lorsque l'Amérique a été frappée par Oussama Ben Laden, le Cameroun a partagé sa douleur. Maintenant que cette ambazonie terrorise le Cameroun, les États-Unis préfèrent protéger les terroristes. Comment un groupe terroriste très dangereux, aussi puissant que l’ambazonie, peut-il prétendre être faible et une nation aussi intelligente que l’Amérique doit-elle craquer pour cela? L'ambazonie est le problème au Cameroun, pas notre armée désintéressée pour l'amour du Christ! Ce que nous attendons des États-Unis, c’est qu’ils utilisent leurs renseignements pour identifier et punir tous ceux qui contribuent au gofundme et au varoius pour armer des terroristes au Cameroun. L'Amérique n'a pas besoin de venir au Cameroun pour résoudre notre crise interne, si vous nous aimez, amenez Eric Tataw, Tapang Ivo Tanku, Chris Bongam, John Mbah Akuru, Ebenezar Akwanga, Chris Anu, Patrice Nganang et ses associés. Ils sont tous là avant que votre nez en Amérique, orchestrant la terreur au Cameroun, traitent avec eux avant qu'ils traitent avec l'Amérique.
Frankline Njume
L’Etat a débloqué la somme de 70 millions de F Cfa pour subventionner le processus d’intégration des ex-combattants de Boko-Haram dans la région de l’Extrême-Nord.
Le gouvernement camerounais vient de débloquer la somme de 70 millions de FCfa pour la prise en charge des ex-combattants de Boko Haram dans la région de l'Extrême-Nord Cameroun. L’annonce a été faite la semaine dernière par Faï Yengo Francis, le coordonnateur national du Comité national de désarmement, de démobilisation et de réintégration (CNDDR), en visite au centre régional de Maroua. Cet organe a été créée par décret présidentiel du 30 novembre dernier afin d’offrir un cadre d’accueil et de réinsertion sociale aux ex-combattants de la secte islamiste nigériane et aux «groupes armés» des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, secouées par la crise anglophone depuis octobre 2016. La subvention a été mise à la disposition du secteur numéro 1 de la force multinationale mixte de lutte contre la secte islamiste.
Cependant, cette nouvelle n’a pas fait que des heureux. Selon le trihebdomadaire l'Œil du Sahel, la nouvelle du déblocage de ces fonds a créé des remous au sein de l’armée camerounaise, notamment parmi les militaires de la Force multinationale mixte (FMM) déployée dans l’Extrême-Nord pour combattre le groupe terroriste nigérian. Ces militaires selon ce journal, estiment que le gouvernement réserve un « traitement de faveur » aux ex-combattants, qui « ont massacré beaucoup de personnes et tué également plusieurs hommes en tenue, particulièrement les militaires ». La nouvelle est également mal perçue par la population locale, qui a confié à ce journal, que « le fait de médiatiser cette annonce peut engendrer un soulèvement ».
En mai 2019, le Comité national de désarmement, de démobilisation et de réinsertion (CNDDR) a annoncé que près de 165 combattants ont déposé les armes. Selon cet organe, 109 de ces repentis ont déposé les armes à Mora, localité de l’Extrême-Nord frontalière du Nigeria. Dans la zone anglophone secouée par une crise sécuritaire dite anglophone, 21 séparatistes ont intégré le programme à Bamenda, capitale régionale du Nord-Ouest et bastion de la contestation anglophone, et 35 autres à Buea, chef-lieu de la région du Sud-Ouest.
C’est depuis 2014, que les combattants de Boko Haram sévissent dans la région de l’Extrême-Nord, frontalière du Nigeria. Depuis le début de l’année 2019, plus de 52 personnes ont été tuées dans plusieurs attaques dans cette région, malgré l’intervention de la Force multinationale mixte (FMM) déployée dans l’Extrême-Nord pour combattre le groupe terroriste nigérian.
Marie MGUE