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L’accident est survenu ce mercredi 15 septembre au lieu-dit Kafen, à quelques kilomètres de la ville de Bangangté.

Quatre personnes auraient perdu la vie de façon tragique dans un accident survenu sur l’axe Bafoussam-Yaoundé ce mercredi 15 septembre. Une voiture de marque Rav4 serait entrée en collision avec un camion, provoquant ainsi des flammes.

Selon des sources, le feu a calciné les deux engins, ainsi que ses occupants sous le regard « impuissant » des passants qui étaient beaucoup plus concentré à filmer la scène, tel que le démontre une vidéo qui fait le tour de la toile.

Malgré les mesures de sécurité édictées par le gouvernement pour limiter les accidents de la circulation qui se multipliaient à un rythme particulièrement inquiétant faisant plus en plus de victimes, tout porte à croire que nous sommes encore loin du compte.

Ces mesures faisaient suite à la perte de près de 40 personnes en l’espace de 24 heures, dans trois accidents de circulation dans le centre en début août dernier, mettant en évidence la négligence d’une part, des compagnies de transport interurbain et d’autre part, des transporteurs des marchandises selon le ministre des Transports, Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe.

Le premier accident impliquant un bus de transport en commun et un camion à Nyokon 1 vers Yaoundé, a fait "deux morts et 28 blessés", selon un communiqué du ministère des Transports.

Le deuxième accident qui mettait en cause un camion semi-remorque et un bus de transport interurbain dans la localité d’Awae à Yaoundé, a fait « 16 morts et plusieurs blessés ».

L’autre accident de route impliquant un camion transportant du sable et un bus de transport interurbain dans les périphériques de Yaoundé, a fait « 22 morts et plusieurs blessés ».

Selon les chiffres de la Sécurité routière, les accidents de la circulation ont provoqué la mort de 3275 personnes en 2020 au Cameroun.

Ces accidents, principalement causés par des excès de vitesse, le mauvais état des routes et la non-application des lois, font des milliers de morts chaque année.

 

Ariane Foguem

 

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Le rappeur Tenor ainsi qu'un autre occupant du véhicule sont actuellement pris en charge à l’hôpital Laquintinie de Douala.

 

L’artiste camerounais Tenor a été victime d'un accident de la circulation ce jeudi jeudi 15 juillet 2021. Il revenait d’un concert organisé par la slameuse Lydol à l'Institut français de Douala. L'accident est survenu au niveau du rond-point Bessengue, sur le chemin de retour après sa prestation.

Une jeune dame, âgée de 22 ans selon les premiers recoupements, étant à bord du véhicule de l’artiste a perdu la vie sur le champ. Le chauffeur et l'artiste ont été blessés et transportés à l’hôpital Laquintinie de Douala. L'artiste s'en serait sorti avec un bras cassé et quelques brûlures. Selon son manager, ils subissent actuellement une batterie d'examens afin de cerner d'autres éventuelles séquelles du choc.

Quelques heures après l'annonce de cet accident, l'équipe managériale a publié un communiqué afin de revenir sur les circonstances de l'incident. "Il (Tenor, ndlr) était accompagné d'un chauffeur, un ami et ils prenaient le soin de raccompagner certains fans après une séance de photos à la suite de son spectacle", peut-on lire dans la note.

Seulement, celui-ci a été très mal reçu par le public qui estime qu'il est sujet à plus d'ambigüité. Depuis lors, les questions se multiplient sur la toile. Le nombre exact d'occupants du véhicule restent aussi confus. Selon le communiqué controversé et certains médias, quatre personnes étaient dans le véhicule et le chauffeur des circonstances reste introuvable. Tous ces détails ont suscité la curiosité de plusieurs internautes. Des influenceurs se sont d'ailleurs engagés à élucider l'affaire et à retransmettre dans plusieurs directs annoncés.

 

Liliane N.

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Où est passée l’assistance publique aux accidentés ? Quid des assurances ? Les victimes se résignent, cinq mois après l’accident de circulation le plus mortel de l’histoire des Transports routiers au Cameroun.

 

Malgré son état physique qui suscite la pitié, Michel Djiotsap a une voix. Une voix tonnante et fluide, dont il abuse dans la manifestation de sa joie de vivre. La joie d’être encore vivant, de parler et même de faire des projets alors que la plupart de ceux avec qui il faisait le voyage cette nuit du 7 janvier 2021, ont depuis longtemps rejoint l’au-delà.

« Je suis l’un des élus de Dieu. A vrai dire, j’attends de connaître la mission pour laquelle le Seigneur m’a retenu en vie. Il va m’illuminer », assure-t-il, un brin fataliste. « Ça ne va pas très bien », tempère aussitôt le quadragénaire, qui a eu des brûlures à la tête, aux bras et au dos, à la jambe et au pied droits et dont certaines en cours de cicatrisation sont encore bien visibles. Sorti de l’Hôpital Régional de Bafoussam contre l’avis médical, il s’est réfugié dans son Village, Bafou dans la Menoua, où il trompe le temps en nourrissant ses porcs. Il explique qu’après 50 jours d’hospitalisation, le « personnel aimable » de cet hôpital dit de référence ne lui offrait plus rien.

« En dehors du pansement, la plupart des médicaments qu’on prescrivait devaient être achetés en officine. Du coup, je n’ai pas trop trouvé utile de continuer à rester là. La prise en charge annoncée par le gouvernement ne concernait que les remèdes vendus à la pharmacie de l’hôpital », explique celui qui se considère comme un revenant.

Il explique en effet que, évacués à six dans cet hôpital, seul lui et le chauffeur du bus, sont sortis vivants de l’épreuve. Les deux évacués à l’hôpital général de Douala sont morts ainsi que deux autres patients maintenus à Bafoussam.

Lire aussi :  Drame : un accident de la route sur la falaise de Ngaoundéré fait au moins 5 morts

« Je n’ai retrouvé ma sensibilité qu’à 60% environ mais je ne voyais plus ce que je foutais là-bas, dès lors que je dépendais à 90% de l’extérieur », se défend-t-il. Ainsi, supposé être pris en charge par l’Etat, ces soins lui ont coûté presque 400.000F, alors qu’il est devenu inactif.

« Depuis que je suis sorti, j’ai encore fait 30 pansements, à raison de 3.500F la séance », précise-t-il. Des moyens difficiles à rassembler pour ce conducteur d’engin de chantier, propriétaire d’un garage spécialisé au lieudit Johnny Baleng, à Dschang, avant l’accident. Aujourd’hui couvert de traces de brûlures, il ne peut plus exercer. Pourtant, il a une famille à nourrir. Une épouse, six enfants et surtout sa petite fille, qui lui a beaucoup manqué.

« Pendant que j’étais à l’hôpital, le Ministre de la Santé et celui des Transports sont venus me voir pour prendre des nouvelles sur la manière dont nous étions soignés. Ils avaient demandé qu’on ne jette pas les factures payées. Depuis qu’ils sont partis, seul un psychologue est venu du ministère nous rencontrer pour discuter. En partant, il a laissé un numéro par lequel je peux l’appeler mais je ne sais pas de quoi on va discuter. Je ne l’ai donc jamais fait », témoigne-t-il.

Pas de trace de la Protection civile, encore moins des assurances. Mais la peur de mourir du coronavirus. Même les médias les auraient-oubliés, depuis qu’ils ne peuvent plus faire des témoignages à sensation.

Précarité financière

Situation quasi-identique pour Pierre René Kana, qui lui aussi vit replié chez lui, à Dschang. Le chauffeur du bus dont les passagers ont été carbonisés dans l’accident, bénéficie, pour prendre soin de ses deux femmes et douze enfants, de son salaire d’employé maintenu à l’agence Menoua voyages. Il le lui est versé, à temps normal, depuis qu’il est devenu impotent. Contrairement à l’autre survivant, ce sont les médecins qui lui ont demandé de retourner à la maison, car le mal des côtes dont il souffre est la conséquence des fractures qu’on a soignées.

« J’ai un rendez-vous à l’hôpital dans deux mois. Les résultats des examens diront s’il m’est possible de reprendre le travail », indique l’homme de 52 ans. Contrairement à son compagnon d’infortune, il avait, en tant que conducteur averti, souscrit une assurance personnelle. « J’ai confié le dossier à un expert en contentieux. Il a dit que ça avance, c’est en cours de traitement », assure-t-il.

Il ne sait rien de ce que la compagnie de transport qui l’emploie et son assureur éventuel font de leur côté. Pour le reste, il n’a reçu le soutien de personne, depuis qu’il est sorti de l’hôpital. « Même pas un coup de téléphone des autorités », nous confie l’homme, qui se félicite d’être en vie, malgré la situation vécue cette nuit de braise.

 

L’on se souvient qu’au petit matin du 7 janvier, 2021, la collision entre une camionnette transportant du carburant de contrebande et un bus de l’agence Menoua voyages parti de Douala pour Dschang, sur la falaise de Santchou, avait fait 55 morts et 28 blessés. Sur les 23 blessés conduits à l’Hôpital de district de Dschang, seuls six patients dans un état critique avaient été transférés à l’Hôpital régional de Bafoussam tandis que les autres avaient retrouvé leurs domiciles.

Après plusieurs tours à Dschang pour l’identification des cadavres et un probable retrait des corps pour inhumation, les familles des victimes sont tombées dans le découragement. Plus grave, l’information ne circule pas.

« Cette phase reste du domaine des forces de maintien de l’ordre, en collaboration avec les autorités de santé. Le travail a été fait de ce côté-là. Nous n’osons ici dévoiler tout ce qui est fait de ce côté. Je voudrais qu’on reste concentré sûr ce que nous avons à faire : la prévention et la sécurité routières », nous a confié Moussa Nfendoun, le Délégué régional des Transports pour l’Ouest.

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A l’hôpital de district de Dschang, où une partie des restes mortuaires était gardée (et l’autre à la morgue de Penka-Michel), nous avons appris qu’il y a longtemps qu’une équipe envoyée par le Gouverneur de la Région avait fait le transfert. L’identification annoncée des dépouilles aurait dépassé la technologie disponible.

Seuls cinq corps ont pu être identifiés et remis aux familles concernées pour inhumation. Et en fonction des coutumes, des parents de victimes étaient venus avec des tradipraticiens faire des rites d’exorcisme, avant de faire le « deuil de malchance ».

Certains avaient affirmé avoir identifié des corps, à travers des incantations. Mais on ne les a pas crus. « Cela ne servira plus a rien. pour moi, surtout Qu on ne reconnaît plus vraiment personne. Je ne vois pas en quoi œ sera utile que je ramasse des squelettes quelconques peut venir encombrer ma concession J’ai déjà fait le deuil de mes enfants », nous a confié dans ce sillage un chef de famille mécontent mais néanmoins inquiet du comportement des pouvoirs publics.

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Faute d’avoir pu rencontrer le Gouverneur pour savoir ce qui a été fait des restes mortuaires, nous avons élargi la brèche ouverte par le responsable local des Transports. « Le travail a été fait de Ce côté-là. Nous n’osons ici dévoiler tout ce qui est fait de ce côté », a-t-il assuré.

De sources dignes de foi, elles seraient déjà discrètement enterrées dans une fosse commune. Pendant que les victimes et les ayant-droits des morts attendent une éventuelle indemnisation et que l’accident de la route le plus meurtrier du pays entre progressivement dans le ciel de l’oubli.

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Source : le Jour n°3436

 

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Selon le bilan officiel, en plus des 7 personnes mortes, il y a aussi eu 24 blessés graves.

Alors qu’on n’a pas encore fini de parler de l’accident survenu à la Falaise de Dschang, voici un autre qui a encore fait des victimes. Dans la soirée du 27 mai 2021 c’est-à-dire hier, dans la région du Littoral précisément sur la route Nationale n°5 qui relie la ville de Bekoko à celle de Bandjoun à l'Ouest, il s’est produit un accident qui a fait 7 morts et 24 blessés graves.

Selon les informations collectées au Poste national ledit accident s’est produit à Kombe. C’est un camion appartenant à une société brassicole de la place qui est entrée en collision avec un véhicule de transport en commun. La chaîne de télévision privée Equinoxe qui a aussi relayé cette information, indique que le véhicule de transport interurbain en question, transportait des passagers qui venaient de la région de L'Ouest. Il se trouve donc que celui-ci a essayé d'effectuer un dépassement. Il s’est retrouvé nez-à-nez avec le camion susmentionné.

Selon la Crtv, les 24 blessés graves ont été conduits dans les hôpitaux de de Mbanga, Njombe et Penja.

Il faut rappeler que l’accident de la route récemment survenu à la Falaise de Dschang a couté la vie à 5 personnes.

Liliane N.

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L’accident de circulation qui a couté la vie à Dieudonné Ntep s’est produit sur l'axe lourd Douala-Yaoundé.

C’est depuis la soirée du 10 mai 2021 que la triste nouvelle se partage sur la toile. Dieudonné Ntep l’entraîneur de l’équipe nationale de cyclisme est mort. Selon nos sources, il était à bord d’un bus de la Fédération camerounaise de cyclisme (Fecacyclisme). L’engin est parti de Yaoundé pour Douala en début de soirée d’hier. Et il se trouve que chemin faisant, il est entré en collision avec un camion non loin du péage de Mbankomo.

Dieudonné Ntep est le seul passager du bus à avoir rendu l’âme. Les trois autres passagers sont en vie. Selon la Fecacyclime, le mécanicien de l’équipe nationale Nayé, le responsable médicale et Mayi le chauffeur, sont sortis de l’accident avec des blessures légères. Ils ont été admis dans un centre hospitalier à Yaoundé, où ils sont en observation.

«L’accident est intervenu aux alentours de 17h entre Yaoundé et Mbankomo, avant le péage. C’est le président de la Fecacyclisme, Honoré Yossi, qui roulait en sens inverse, c’est à dire de Douala pour Yaoundé qui découvre le véhicule accidenté et ses occupants à Mbankomo », raconte Jean Baptiste Biaye, communicateur de la fédération camerounaise de cyclisme.

On apprend que «la délégation se rendait à Douala à l’effet de préparer un voyage pour le Benin où l’équipe cycliste du Cameroun était invitée à prendre part au Tour de ce pays dans quelques jours. Avant ce voyage, les membres de la délégation allaient se soumettre à l’exigence du test Covid 19 avant embarquement».

Liliane N.

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Le premier a été victime d’un accident de la circulation sur la route de l’Ouest et le second a chaviré dans une embarcation alors qu’il rejoignait sa commune aux larges du port de Douala. Tout ceci s’est déroulé dans la journée de jeudi.

 

Une grande frayeur a parcouru les habitants de Manoka dans cette journée de jeudi 18 mars 2021. Depuis quelques jours, certains organes de base du RDPC sont engagés dans des opérations de renouvellement de ses instances. C’est alors que plusieurs d’entre eux ont quitté la ville de Douala pour se rendre sur l’île de Manoka. Le Maire Ernest Edimo était avec eux. Et avec les militants de son parti politique (RDPC), ils ont pris une pirogue pour traverser le fleuve. Alors qu’ils avancent, ils sont déjà dans cette partie située entre le campement de pêche de Bwappe et le port de Douala lorsque la pirogue va chavirer. Tout le monde est dans les eaux. Mais très rapidement, les piroguiers et les militants vont maîtriser la situation. Plus de peur que de mal, il n’aura aucune perte grave. Les militants et le Maire sont arrivés à Manoka finalement sauf.

 

Dans la même journée, le Maire de la commune de Yaoundé 6e a fait un accident de la circulation sur la route de l’Ouest. JACQUES YOKI ONANA, le Maire RDPC de la Commune de Yaoundé 6eme était en déplacement à BALENGOU, département du NDE dans la Région de l'Ouest, avec son chauffeur. Ils ont été victimes d'un grave accident ce Jeudi. Les images qui nous sont parvenues montrent un véhicule complètement irrécupérable. Un véhicule littéralement broyé avec le pare-brise avant totalement en épave ; Au point où on se demande comment ont-ils pu sortir de ce véhicule sain et sauf ? En une pièce ?

 

Cette journée de jeudi a failli être un autre jeudi noir au Cameroun. Imaginons un seul instant que la félicité divine n’avait pas été avec ces deux hommes et leurs accompagnateurs. Manifestement, de nombreuses familles devaient être dans le deuil à cette heure. Et le Cameroun devait perdre deux de ses éminents fils. Ernest Edimo, le Maire de Manoka et Jacques Yoki Onana, le Maire de Yaoundé 6e.

Plus de peur que de mal.

 

Stéphane NZESSEU

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A Garoua par exemple, il ne se passe presque plus une semaine sans que l’on enregistre des décès et blessés sur nos routes. Face à cette situation qui endeuille de nombreuses populations, les pouvoirs publics prennent le taureau par les cornes. C’est le cas des responsables en charge des Transports dans le Nord en collaboration avec les autorités locales, qui mettent un point d’honneur sur la sensibilisation des usagers de la route pour une sécurité assurée. 

 

Des scénarios de plus en plus tristes observés sur la voie publique dans le Nord. Il ne se passe quasiment plus, des jours sans que des accidents de la circulation soient décriés. Le cas le plus récent est celui survenu à Pitoa. A l’origine de cet incident qui a causé plusieurs dommages à des personnes, des bêtes en divagation percutées par un bus de transport en commun sur la nationale N° 1.

Un autre cliché sombre sur nos routes, c’est celui qui a ôté la vie à une personne au lieu-dit « carrefour 8 » à Garoua il y a quelques jours. Une recrudescence d’accidents de la circulation due pour la plupart à l’incivisme des usagers. « Il y a une l’inobservance du code de la route par les usagers. Un comportement incivique qui est principalement affiché par les conducteurs notamment les automobilistes et les motocyclistes », regrette Oumarou Sanda Taparé, délégué régional des Transports pour le Nord.   

Motos taxis

Dans la cité capitale de la région du Nord, les accidents les plus fréquents impliquent les motos taxis. « C’est un secteur où il y a beaucoup de désordre, il est même très difficile de maîtriser le nombre exact des conducteurs de motos taxis qui circulent dans les villes et on y trouve des gens de divers ordres. Très souvent c’est l’excès de vitesse qui est remise en question, des collègues moto taximen qui font par exemple la course dans les artères de la ville, cela est récurrent. Et ce n’est pas une bonne car la finalité, qu’on le veuille ou pas ce sont les accidents », ajoute le délégué régional des Transports.

Pour inverser la courbe ascendante de ces accidents, les responsables en charge des transports en collaboration avec les autorités locales intensifient la sensibilisation. « Nous encadrons ces conducteurs de motos taxis en organisant des campagnes de sensibilisation et des formations à leur profit pour leur permettre d’être en phase avec la règlementation. Un travail que les collectivités locales le font aussi régulièrement. C’est le cas de la mairie de la ville de Garoua. Nous envisageons d’ailleurs dans les prochains organiser d’autres séances de formation pour la corporation », informe Oumarou Sanda Taparé.

Il est question de mettre la puce à l’oreille des usagers de la route dans le Nord. A pieds, à moto, ou au volant de leur véhicule, ils sont invités à être plus responsables, condition sine qua none pour prévenir les accidents sur la voie publique.

Outre les responsables en charge des Transports et les autorités locales, la Gendarmerie nationale contribue à la prévention des drames sur les routes dans le Nord. Les pandores qui s’activent sur le terrain répriment également les conducteurs véreux.

 

Innocent D H 

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C’est une camionnette qui aurait ôté la vie à des commerçants dans ce marché de la capitale économique camerounaise. En effet, l’engin incriminé aurait forcé dans le tas avec son chargement de lattes.

 

Une tragédie de trop ajoutée dans le registre sombre des accidents de la route qui ne cessent d’endeuiller les populations camerounaises. Le marché de Ndogpassi sis à Douala, la capitale économique a été ce samedi, 13 février 2021, le théâtre d’un drame déplorable.

De sources concordantes, la camionnette à l’origine de ce que l’on pourrait qualifier de catastrophe, présentait un défaut de visite technique. L’on apprend que l’engin incriminé a forcé dans le tas avec son chargement de lattes. Dans sa course folle, plusieurs commerçants et usagers du marché de Ndogpassi auraient été écrasés au passage, à en croire les descriptions faites par les médias locaux.

Les dernières informations font état de 05 morts déjà dénombrés. Outre ces pertes en vies humaines, au moins 03 blessés graves figurent parmi les victimes de cet accident de la circulation. Une enquête a été ouverte par les autorités compétentes pour déterminer les causes exactes du drame et établir les responsabilités.

En rappel, le 27 janvier dernier un accident à Dschang dans la région de l’Ouest Cameroun a fait des dizaines de morts.  53 personnes étaient décédées dans une collision entre un autobus de passagers et une camionnette transportant du carburant, dans une zone réputée pour ses nombreuses virages et ravins.

Innocent D H

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Maurice Kamto le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun affirme que les politiques gouvernementales ne mettent qu’en péril la vie de ses concitoyens.

24 heures après la survenue de l’accident de circulation qui s’est produit aux premières heures du dimanche 9 août 2020, Maurice Kamto l’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2018, a réagi. Comme on pouvait s’y attendre, le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) a pointé du doigt le gouvernement dont il met les politiques comme cause de cet accident, qu’il affirme être un de trop. Sans manquer de présenter ses condoléances aux familles éplorées du fait de malheureux évènement, Maurice Kamto a parlé de nos routes qui souffrent d’un certain nombre de pratiques, qu’il qualifie de «mafieuses». Parmi ces pratiques, le leader du Mrc cite la corruption.

«…J’adresse mes sincères condoléances aux familles qui ont perdu des êtres chers et mes vœux de rétablissement aux compatriotes victimes de l’accident. Cet accident de trop questionne les politiques du gouvernement qui mettent en péril la vie de nos concitoyens. La qualité des routes souffre de pratiques mafieuses diverses (corruption, rétro-commissions); les véhicules de transport s’apparentent plus à des cercueils roulants », peut-on lire dans le tweet de Maurice Kamto.

Rappel

En guise de rappel, l’accident de circulation sus mentionné a couté la vie à près d’une vingtaine de personnes. «La voiture accidentée était surchargée avec presque 100 personnes. Le chauffeur a mal négocié le virage de l’école publique de Banefo. La voiture s’est renversée et a traîné sur une longue distance. Le choc avec le sol a été tellement violent que certains passagers n’ont pas survécu », a raconté un riverain. Jean Ernest Ngalle Bibehe Massena le Ministre des Transports, à la suite de cet accident, a pris des sanctions à l’endroit des personnes jugées fautives comme le chauffeur de l’engin. Celui-ci écope du retrait de la carte grise du véhicule et une interdiction de se présenter à un examen de Permis de conduire pour une durée de 5 années, pour violations graves et manifestes de la règlementation en vigueur.

Liliane N.

 

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A l’heure où nous mettons sous presse, nous n’avons pas encore tous les détails de cet accident de la circulation. Mais ce qui est connu c’est qu’il s’agit d’un accident mettant aux prises une petite voiture grise et un gros porteur, sur la route Bertoua -  Yokadouma. Plus précisément à DOUME.

 

Le receveur municipal de la commune de Yokadouma, chef-lieu de la Boumba et Ngoko a été victime d’un accident de la route au niveau de Doumé aux premières heures de cette matinée. Au regard des images qui circulent sur les réseaux sociaux, on peut présumer de la violence du choc entre le véhicule qui avait à son bord le receveur municipal, et l’engin sur lequel ils ont cogné. Le petit véhicule est irrécupérable. Toute la devanture est complètement broyée. Visiblement le choc s’est concentré sur le côté du chauffeur. Le lieu de son siège est particulièrement amoché. Il ne pouvait pas s’en sortir. Il a rendu l’âme sur le champ. En l’absence d’un témoignage précis et en attendant l’enquête qui est en cours, difficile de savoir où était assis le receveur municipal de Yokadouma. Mais de toute évidence, il a eu la vie sauve dans cette affaire.

 

Si l’on s’en tient toujours aux images accessibles sur les réseaux sociaux, on peut voir sur le lieu du drame un nombre important de billets de banque que détenait le receveur, joncher le sol à côté de la voiture complètement déformée par le choc. C’est l’enquête en cours qui déterminer les contours de la présence de ces billets de banque dans le véhicule du receveur municipal. Mais déjà, les observateurs de la scène sont marqués par les montants et la qualité des billets qu’avaient en sa possession le receveur municipal. Pas de polémique ou de suspicion calomnieuse, l’enquête nous le dira.

 

Alors que le chauffeur Julien, est décédé sur place, le receveur municipal reste dans un état critique Le receveur municipal de la commune de Yokadouma n’est pas mort. Il est encore dans un état difficile. Il a été transporté d’urgence dans un hôpital de la capitale régionale Bertoua. Un transfert vers Yaoundé est envisagé dès que sa situation est un tout petit peu maîtrisée. Nous croisons les doigts et espérons qu’il se remette. Cet accident rappelle encore l’exigence d’une conduite responsable sur nos actes routiers. Qu’il s’agisse des gros transporteurs ou des petits véhicules. Pour la sécurité de tous et de chacun.

 

Stéphane NZESSEU  

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01