Les scellées qui ont été apposées à l’agence de voyage de Douala de Finexs ont été toutes enlevées hier dimanche 2 août 2020.
L’agence de Douala de Finexs voyage a repris son fonctionnement des jours normaux. Les scellés qui y avaient été apposés ont été enlevés hier dimanche par la police. L’évènement s’est passé dans le calme loin des feux de projecteurs. Il convient de rappeler que cette agence avait été scellée le 23 juillet 2020, après la mort du gendarme Armel LIEM PIME décédé dans ses locaux.
On se souvient que pour des besoins d’enquête, ladite agence a été momentanément scellée. Le gendarme Armel Liem Pime y a été tabassé à mort pour une histoire d’une somme de 100 FCFA, qu’il devait payer pour avoir utilisé les toilettes publiques de cette compagnie de voyage de transport interurbain. Cependant par manque de petite monnaie, il n’a pas pu le faire. Et c’est alors qu’il a été roué de coups par des badauds. Le 30 juillet dernier, au cours du service œcuménique Mr Felix Etoundi a condamné les actes ayant ôté la vie au soldat qui revenait d’une mission à Buéa dans la région du Sud-Ouest. Il a aussi demandé à tous d’apporter leur soutien à sa compagnie dans ces moments de compassion.
Après ce tragique évènement qui s’est soldé par la mort du gendarme, Jean Ernest Ngalle Bibehe Massena le Ministre des Transports a sorti un communiqué dans lequel, il a rappelé la gratuité des toilettes publiques. Le membre du gouvernement a rappelé que selon les dispositions de la loi sur la gestion des toilettes publiques dans les agences de voyage de transport interurbain, et d’après l’arrêté N°039 qui fixe les mesures générales d’hygiène et de sécurité sur les lieux de travail ainsi que le cahier de charges portant sur la régulation de l’activité de transport interurbain de voyageurs, il n’est donné aucun droit aux agences de voyage interurbain de rendre payantes les toilettes publiques. Les toilettes sont gratuites pour la clientèle et le personnel de la société.
Liliane N.
Jean Ernest Ngalle Bibehe Massena rappelle que les agences de voyage de transport interurbain n’ont aucun droit de mettre en place des toilettes publiques payantes.
En date du mercredi 29 juillet 2020, Jean Ernest Ngalle Bibehe Massena le Ministre des Transports (Mintransport) a sorti un communiqué radio-presse, dans lequel il rappelle les dispositions de la loi quant à la gestion des toilettes publiques dans les agences de voyage de transport interurbain. En se basant donc sur l’arrêté N°039 qui fixe les mesures générales d’hygiène et de sécurité sur les lieux de travail ainsi que le cahier de charges portant sur la régulation de l’activité de transport interurbain de voyageurs, le Mintransport souligne qu’il n’est donné aucun droit aux agences de rendre payantes les toilettes publiques. Les toilettes sont gratuites pour la clientèle et le personnel de la société.
Plus encore, Jean Ernest Ngalle Bibehe Massena précise dans son communiqué qu’«en tout état de cause, rien n’habilite les gestionnaires de terminaux à mettre en place des toilettes publiques payantes au sein des agences de voyages interurbains, prérogatives qui du reste est de la compétences des Collectivités territoriales décentralisées (Ctd Ndlr)». De ce fait, le ministre appelle au respect de la règlementation en vigueur.
Les faits
Il convient de rappeler que ce communique du Ministre des Transports fait suite à l’agression d’un gendarme en civil à l’agence de Douala de Finexs voyage. Une vidéo postée sur les réseaux sociaux montre le gendarme en question tabassé par des badauds. Les faits se sont produits le 22 juillet 2020. Le gendarme qui a été battu à mort manquait de petite monnaie pour régler les frais d’usage des toilettes de Finexs. Ces frais au passage s’élevant à la somme de 100FCFA. Un autre gendarme qui l’accompagne lui aussi battu, a été interné dans une formation sanitaire de la ville.
La position du Ministre des Transports
Jean Ernest Ngalle Bibehe Massena tout en informant l’opinion de ce qu’il y a eu agression sur un élément des Forces de défense et de sécurité, dit attendre les résultats de l’enquête en cours, qui doit en fait, établir avec précision «les causes de ce malheureux drame».
Liliane N.
La décision du ministre des transports est tombée le 29 octobre 2019. Motif, l'agression des passagers de cette entreprise de transport inter-urbain, au niveau de la ville d'Obala, dans le département de la Lekié.
Cette compagnie de transport inter-urbain est interdite d'activités dans les régions du Centre et de l'Ouest du pays. Selon le ministre des transports, elle écope de cette suspension provisoire pour « manquement grave ».
Le Mintransport a aussi décidé de retirer le permis de conduire à Monsieur Foko Jean Robert, conducteur du véhicule immatriculé LT 411 HC. Son permis lui a été délivré le 26 avril 2018 à Bafoussam. « Monsieur Foko Jean Robert est, en outre, et ce conformément à la réglementation en vigueur, interdit de postuler, pour une durée de cinq ans, à tout examen de permis de conduire », peut-on lire dans le communiqué du ministre.
Le 26 octobre dernier, un bus appartenant à l'agence Binam a quitté Yaoundé en direction de Bafoussam, avec un total de 70 passagers. De bonnes sources, le chauffeur a fait de la surcharge en ajoutant au moins 5 passagers. Le chauffeur a accepté de les porter alors que le bordereau de départ indique que les 70 places de l’engin étaient toutes occupées. Malheureusement, ces inconnus étaient des personnes de mauvaise foi. 30 min à peu près après leur installation dans le véhicule, les malfrats ont sorti leurs armes blanches pour dépouiller les occupants du véhicule.
« Il s’agit d’un Bus de Binam Voyage parti de Yaoundé tard dans la nuit, ayant déjà fait le plein. Arrivé à Emana, trois individus insoupçonnables stoppent le Bus et proposent 2.500 fs chacun. Le chauffeur n’a pas hésité il à surcharger, sauf qu’arrivé après le péage, les trois individus ont ordonné au chauffeur de rouler à leur rythme. Arrivé à Obala, ils ont demandé à ce dernier d’entrer vers le Lycée Technique d’Obala et quelques 100 à 200m après, ils se sont arrêtés. Ils ont sommé le chauffeur de remettre les clés, il s’est exécuté. Ensuite ils l’ont copieusement tabassé, ils ont pris tout ce qu’il avait comme argent, ils ont ensuite dépouillé tous les passagers de leurs téléphones et de leurs comptes orange money et MTN Money, des objets de valeurs et de l’argent liquide », confie un témoin oculaire.
La décision du ministre des transports vient donc mettre un bémol à l'irresponsabilité des chauffeurs. Les observateurs indiquent que la décision de Jean Ernest Masséna Ngallé Bibehé est salvatrice et siffle même la fin de la récréation dans ce secteur d'activité assez tumultieux.
Otric N.
Ces derniers temps, les nouvelles des accidents de circulation survenues sur nos routes, sont relayées de façon récurrente par la presse. Il se trouve qu’en dépit des actions entreprises par le Ministère des Transports pour mettre fin au phénomène, des passagers continuent de perdre la vie, sur la route. Au cours de la réunion qu’il a eue avec les promoteurs de compagnies de transport interurbain, le Ministre Ngalle Bibehe ne s’est pas abstenu de dire que l’heure est grave, vu les chiffres enregistrés.
« En août 2017, 117 cas d’accidents de la circulation ont été enregistrés dans les axes routiers du Cameroun. Entre janvier (21 cas), février (4) et mars (32) 2018, 57 cas de décès ont été enregistrés. En avril 2019, 4 cas de décès et en juin de l’année en cours, près de 30 personnes ont perdu la vie sur les axes routiers du Cameroun», a déclaré le Ministre Jean Ernest Ngalle Bibehe. A ces chiffres du membre du gouvernement, il faut ajouter que 7 passagers sont morts le 1er juillet 2019 à Boumneybel sur le tronçon Yaoundé-Douala. Cet autre accident avait été causé par une violente collision entre un bus de l’agence « Général express voyages » en provenance de la ville de Douala et une Hiace, roulant en sens inverse.
Lors de cette rencontre qui lui aura permis de rappeler à l’ordre les promoteurs de compagnies de transport interurbain, Jean Ernest Ngalle Bibehe a indiqué que les conducteurs qui seront désormais pris en excès de vitesse seront sanctionnés par une suspension de leur permis de conduire et le retrait de ceux-ci en cas de récidive. Il a également fait savoir que son département ministériel vient d’acquérir de nouveaux radars semi-portraits de dernière génération. Lesdits radars serviront dans les prochains jours pour lutter contre les accidents de la circulation liés à l’excès de vitesse. Il est aussi prévu la mise place des descentes inopinées sur les axes routiers et dans les différents terminaux.
Entre autres et par ailleurs, le Ministre a fait savoir qu’un accent sera mis sur la tenue du planning de rotation des chauffeurs et sur l’existence des salles de repos.
Liliane N.