Lundi 30 septembre 2019 au Palais des Congrès de Yaoundé, la scène a fortement ressemblé à un véritable coup de tonnerre. Dans un aspect de son discours retentissant, Ibrahim Mbombo Njoya a fait savoir sa volonté de voir l'alternance prendre corps à la tête de l'Etat, la réponse du Premier Ministre Joseph Dion Ngute n'a pas d'ailleurs tardé.
La cérémonie d'ouverture du grand dialogue national et ses diverses allocutions du 30 octobre 2019 ont mis en situation latente le déroulé des travaux, lesquels travaux ont repris en après-midi. Les travaux consistaient alors au débat général et à l'organisation des commissions. Dans cette phase, l'on a remarqué le discours retentissant de Ibrahim Mbombo Njoya, sultan roi des Bamoun. Dans son intervention, celui qui est présenté par les observateurs comme grand ami du Président Paul Biya, a de manière solennelle exprimé son opposition à toute idée de sécession. Outre cet aspect, il a indiqué sans ambiguïté sa volonté de voir l'alternance prendre corps au sommet de l'Etat.
"Je continue à penser et le répète, que le problème qui se pose au Cameroun est aussi celui de l'alternance. Et le seul remède qui pourrait guérir le mal est la révision de la constitution. La limitation du mandat présidentiel à 5 ans renouvelables une fois, l'élection à deux tours, la révision du code électoral, la décentralisation dont il faut accélérer la mise en place dans les six mois qui suivent le dialogue. En somme, si ces propositions sont réalisées, nous aurons facilité la tache au Président de la République", affirme le sultan Ibrahim Mbombo Njoya.
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La posture affichée par le sultan roi de Bamoun, n'a cependant pas été appréciée par certains compartiments du grand dialogue notamment ceux proches du Président Paul Biya. C'est le cas du Premier ministre chief Dr Joseph Dion Ngute qui n'a pas hésité de prendre la parole pour ramener le monarque à l'ordre et par la même occasion procéder au recadrage des débats. "J'invite les différents intervenants à rester sur les sujets inscrits à l'ordre du jour", selon les déclarations du Premier ministre, Chef du Gouvernement.
En rappel, il convient d'indiquer que les travaux du grand dialogue débutés le 30 septembre, prendront fin le 04 octobre prochain.
Innocent D H
Une décision prise à l’issue des travaux de la première Assemblée d’ONU – Habitat organisée du 27 au 31 Mai dernier au Kenya. Et la date du 07 Octobre a été retenue pour abriter les assises qui auront pour thème de célébration : «Technologies d’avenir comme outil innovant pour la transformation des déchets en richesses».
Idée générale
Alors que tous les regards seront tournés vers la capitale politique camerounaise, les participants (Les Ministres et représentants des gouvernements, Les parlementaires, les partenaires au développement, les acteurs du secteur public et privé, Les organisations de la société civile et les universitaires…), venus d’horizons divers, vont mener des réflexions afin d’implémenter de façon concrète, les initiatives qui vont garantir à tous, des logements adéquats, conformes aux recommandations du nouveau programme pour les villes.
Un nouveau programme qui s’arrime aux Objectifs de Développement Durable (ODD), notamment l’ODD 11 qui vise à rendre les villes et les établissements humains sûrs, inclusifs, résilients et durables.
Objectifs généraux
Cette année, il est question de sensibiliser la communauté nationale et internationale sur les tendances, les défis et la vision en matière de développement urbain durable pour l’amélioration du cadre et de la qualité de vie des populations. En plus de promouvoir la coopération internationale et de contribuer aux efforts mondiaux visant à construire des villes équitables, prospères et durables…
Objectifs spécifiques
Cette édition de la Journée mondiale de l’Habitat ambitionne d’Informer et de mobiliser le public autour des enjeux et défis liés à la promotion de logements adéquats et à coûts abordables, afin de permettre à tous de vivre dans un environnement sain - Sensibiliser, échanger et engager une réflexion de fond sur la problématique de la gestion des déchets et promouvoir des solutions innovantes pour la transformation desdits déchets en richesse (économie circulaire) - Promouvoir des coalitions et partenariats nationaux et internationaux pour la promotion de la mobilisation citoyenne pour plus de propreté dans les villes.
Les grands axes du programme
Ils ont été déroulés au cours d’une conférence de presse, donnée ce 01 Octobre, par Célestine Ketcha Courtès, ministre de l’Habitat et du Développement Urbain (Minhdu).
Au delà du lancement officiel des activités, l’agenda prévoit une cérémonie d’ouverture qui aura pour cadre le Palais des Congrès de Yaoundé. C’est sur le même site que sont prévus :
Des Tables rondes regroupant divers acteurs urbains : il s’agit de plateformes de réflexion autour des thématiques en rapport avec le thème central, notamment la mobilisation citoyenne autour de l’hygiène et la salubrité urbaines, l’amélioration du cadre et des conditions de vie dans les bidonvilles, l’économie circulaire, la production de logements décents et abordables, la mobilité urbaine durable, l’embellissement du paysage urbain… Une exposition de bonne pratiques urbaines et innovations technologiques dans le secteur de l’habitat et de l’assainissement en milieu urbain dénommée« HABITAT-EXPO 2019 »
La Journée Nationale de Propreté, qui est une occasion d’évaluer et de booster la campagne d’hygiène et salubrité en cours de lancement au Cameroun. Elle sera marquée par une marche de « piquetage » de déchets, organisée par les municipalités sur l’étendue du territoire national.
Dans la ville de Yaoundé particulièrement, un acte fort de propreté sera posé par le Premier Ministre au cours de cette Journée.
Nicole Ricci Minyem
Alors que pour les proches de la famille Siewe, la négligence médicale serait à l’origine du décès de leur bébé dans le vendre sa mère, l’Hôpital Gynéco-Obstétrique et Pédiatrique de Douala a rompu le silence pour relever « quelques inexactitudes ou mauvaises interprétations des faits tels que présentés » par les réseaux sociaux.
La date du 21 septembre 2019 rappellera toujours à Alexandre Siewe et Carole Noumedem, cette triste journée passée à l’Hôpital Gynéco-Obstétrique et Pédiatrique de Douala, un établissement sanitaire de référence au Cameroun. Ce samedi là, le couple qui s’apprêtait à accueillir leur bébé, a vu leur rêve se transformer en cauchemar, après l’annonce du décès de leur nourrisson dans le vendre de sa mère. Pour les proches des parents éplorés, une négligence médicale aurait conduit à la mort du fœtus.
En effet, la maman évacuée en urgence de la Clinique de l’Odyssée par son médecin, pour cet hôpital de 1ère catégorie, n’aurait pas été immédiatement pris en charge. « Carole est abandonnée seule sur un brancard dans une salle de l'hôpital toute seule sans suivi particulier. Même la perfusion placée à la clinique de l’Odyssée n’est pas réactivée. Tout au plus une prise de sang, une nouvelle échographie et un touché. Les seules questions qui lui sont posées sont alors, a-t-elle de l’argent ? avez-vous une assurance ? », témoignage un proche de la famille dans une publication sur les réseaux sociaux.
Cette tragédie suscite de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux, avec à l’appui une pétition pour l’amélioration des services de santé au Cameroun. L’établissement sanitaire en charge de la patiente, est accusé de négligence médicale. Des faits que réfute en bloc, le service de communication de l’Hôpital Gynéco-Obstétrique et Pédiatrique de Douala dans une note d’information publiée lundi dernier. Selon cette structure, il s’agit d’une désinformation et d’une mauvaise interprétation des faits. «…/…Avant toute chose, l’Hôpital Gynéco-Obstétrique et Pédiatrique de Douala tient à présenter ses sincères condoléances à la famille si durement éprouvée. Cependant, il y a depuis quelques jours, beaucoup d’informations qui circulent sur les réseaux sociaux qui poussent aujourd’hui l’Hôpital Gynéco-Obstétrique et Pédiatrique de Douala hors de son droit de réserve dès lors que l’un de ses praticiens est cité nommément, afin de relever quelques inexactitudes ou mauvaises interprétations des faits tels que présentés dans les différents posts diffusés .../... », relaye le communiqué.
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D'après cet établissement sanitaire, Il y a au sein de la structure des équipes de soignants motivés, présents à leur poste de travail (même le samedi à 4 heures du matin), dévoués qui œuvrent nuit et jour pour la santé des camerounais. « Ils n’ont besoin ni d’instructions ministérielles ni de scandales sur les réseaux sociaux pour faire correctement leur travail au quotidien. Mais il n’en demeure pas moins que, autant professionnels et dévoués qu’ils puissent être, ces soignants ont une obligation de moyens et non de résultats », souligne t-il.
Cette affaire est une énième qui éclabousse les hôpitaux publics au Cameroun et qui soulève encore des interrogations sur la prise en charge des patients, la qualité et la disponibilité des plateaux de technique, des soins et autres.
Marie MGUE
La 3ème édition du Cameroon Investment Forum (CIF) qui se tiendra du 27 au 29 novembre prochain à Douala, se fixe pour entre autres objectifs d’inciter les investisseurs nationaux et étrangers de s’intéresser aux filières comme l’aquaculture, la maïsiculture et la riziculture.
Sans nul doute la contribution de l’Agence de Promotion des Investissements (API) dans la lutte contre les importations massives des produits de grande consommation. Des importations qui, comme le souligne Eco Matin, font perdre chaque année des milliards de FCFA du Trésor public. C’est le cas particulièrement pour un produit comme le riz.
En tant que structure en charge de la promotion des investissements au Cameroun, l’API comme l’a annoncé son directeur général, Marthe Angéline Minja, le mardi 24 septembre dernier, lors d’un point de presse à Yaoundé, la 3ème édition du Cameroon Business Forum (CIF), qui se tiendra à Douala, du 27 au 29 novembre prochain, sera focalisé sur la lutte contre les importations massives des produits de grande consommation.
D'ailleurs, apprend-on, le thème retenu pour cette édition, « L’industrialisation à travers l’import-substitution », sied bien à volonté. Sous le très haut patronage du président de la République,Paul Biya, cette édition du CIF visera particulièrement à inciter les investisseurs nationaux et étrangers à s’intéresser davantage à l’aquaculture, la maïsiculture, et la riziculture, sans laisser de côté les autres filières dont la contribution est nécessaire pour booster la croissance économique du Cameroun et permettre à notre pays, in fine, d’atteindre l’émergence à l’horizon fixé.
De manière précise, il sera question d’enregistrer des intentions d’investissements venant des investissements directs domestiques et étrangers dans le domaine de l’import-substitution principalement, ainsi que dans d’autres domaines d’activités considérés comme prioritaires pour l’atteinte de l’émergence du Cameroun ; de conclure des accords de financement entre les porteurs et les promoteurs de projets d’investissements, notamment dans les filières ciblées et les institutions financières, les partenaires au développement et les représentations diplomatiques à travers le « Marché de l’investissement », l’une des articulations de ce CIF.
L’on prévoit aussi, d’élaborer des cadres de collaboration avec d’autres administrations publiques et privées en vue d’une synergie d’actions dans le domaine de la promotion des investissements dans les filières prioritaires ; confectionner un document concernant des propositions susceptibles de contribuer au renforcement des capacités opérationnelles de l’API.
Et enfin, confectionner un état récapitulatif des accords conclus dans le cadre des rencontres d’affaires, une autre articulation prévue lors de cette édition du CIF et impliquer les opérateurs économiques locaux.
Eco Matin rappelle qu’à travers l’organisation du CIF, l’API vise entre autres à promouvoir les secteurs et opportunités d’investissements au Cameroun ; créer un cadre d’échange, de concertation et de relation d’affaires ; regrouper les porteurs de projets industriels et des investisseurs autour d’un catalogue de projets et des thèmes minutieusement sélectionnés et préparés à l’avance. Mais également, présenter un cadre juridique réglementaire des investissements au Cameroun.
Otric N.
Le Cameroun de concert avec la communauté internationale, à commémoré la 29e édition de la journée internationale des aînés ce mardi 01er octobre 2019.
Placée sous le thème : "Vers une égalité entre les tranches d'âges", cette journée permet d'attirer l'attention de la communauté nationale et internationale, de sensibiliser les pouvoirs publics et tous les acteurs de la chaîne de production des personnes âgées.
Dans la région de l'Ouest, l'esplanade de la délégation régionale des Affaires sociales à abriter la cérémonie commémorative en présence des autorités parmi lesquels, Paulette Wotchuen représentante du gouverneur et par ailleurs, chef de division de la police et de l'organisation administrative.
Dans son allocution de circonstance, le président de l'association des personnes âgées de l'Ouest va commencer par des remerciements à l'endroit des pouvoirs publics : "Par le passé, les personnes âgées étaient abandonnée a eux-mêmes, mais pour le moment, le gouvernement camerounais est avec les personnes âgées de l'Ouest", a déclaré Lassi Pierre, avant de présenter quelques difficultés que rencontre l'association. "Le bureau régional ne fonctionne pas bien à cause du manque de moyens financiers et du matériel de bureau".
Il est à noter que dans la région du Soleil couchant, cette association a déjà réussi a implanter 65 antennes dans tous les 8 départements, ceci avec le concours du délégué régional des Affaires sociales de l'Ouest qui tient a organiser chaque dernier vendredi du mois, un conseil éducatif a l'intention des personnes âgées.
Au sein de cette organisation,on dénombre au total 16013 personnes âgées. Cotés, malheur, l'association fait savoir qu'en 10 mois seulement,263 personnes ont perdu la vie.
Rappelons que par la résolution 45/016 du 14 décembre 1990, l’Assemblée Générale de l’ONU a décidé de la célébration le 01er octobre de chaque année, de la Journée Internationale des Personnes âgées (JIPA). La première édition a ainsi eu lieu en 1991. Ladite résolution répond à la préoccupation grandissante de la communauté internationale à l’égard du vieillissement dont les premières manifestations à l’échelle planétaire se sont traduites près d’une décennie plus tôt, par le premier sommet mondial sur le vieillissement, tenu du 26 juillet au 06 août 1982 à Vienne en Autriche.
La volonté de l’ONU de voir les Etats prendre désormais en compte les préoccupations liées au vieillissement dans leurs politiques et programmes en vue d’apporter des réponses adéquates aux problèmes et attentes spécifiques des personnes âgées, se matérialisa par la suite en une série de mesures et rencontres.
L'objectif général est donc de sensibiliser la communauté nationale sur la problématique du vieillissement et le renforcement de l’autonomie de la personne âgée, en vue d’optimiser ses possibilités de bien-être tout au long de son existence, et d’assurer sa pleine contribution à l’effort national de développement.
Marcel Ndi
Une cérémonie de commémoration s’est déroulée le 25 septembre dernier à Nkol-Afamba, sous la présidence de la coordonnatrice résidente du système des Nations unies au Cameroun, Allegra Baiocchi.
Quatre ans que durent les Objectifs de développement durable (ODD). Occasion pour le système des Nations unies du Cameroun de marquer un temps d’arrêt. Et c’est la mairie de l’arrondissement de Nkol-Afamba, une localité située à la périphérie de Yaoundé qui a abrité l’anniversaire mercredi dernier.
« Le message clé des ODD, c’est de ne laisser personne de côté c'est-à-dire zéro pauvreté, zéro faim, zéro Sida… mais plutôt promouvoir la paix et l’inclusion sociale. Et la jeunesse étant la principale cible, nous avons choisi ce lieu à dessein pour discuter avec elle du bien-fondé de cette initiative », a relevé Allegra Baiocchi, coordonnatrice résidente du système des Nations unies au Cameroun. Ses propos sont relayés par Cameroon Tribune.
Elle a poursuivi son propos en insistant sur le fait que les ODD doivent être valorisés par les populations de Nkol-Afamba qui doivent se les approprier. Cependant, elles ne seront pas seules dans ce combat. « Elles bénéficieront toujours de notre accompagnement dans cette tâche », a promis Allegra Baiocchi.
Une invitation donc pour chaque citoyen à s’impliquer en vue de l’atteinte des objectifs spécifiques : éducation de qualité, lutte contre les changements climatiques, la paix, justice et institutions efficaces, entre autres.
En retour, le maire de Nkol-Afamba, Jean François Ondigui Owona, a plaidé pour un appui d’améliorer les conditions de vie des populations. Notamment l’enclavement qui, crée la nostalgie et entraîne l’exode rural. Ce 4e anniversaire a mobilisé de nombreuses personnalités dont les représentants de l’Unesco, de l’Unicef, etc. La visite des différents stands, les intermèdes musicaux, les sketches, le témoignage d’un jeune leader des ODD originaire de NkolAfamba, ont été des moments forts de cet évènement.
Les ODD ont été adoptés en 2015 au siège des Nations-Unies par 193 pays membres. A l’occasion de la célébration de ce 4e anniversaire, les activités se sont étendues sur une semaine. Et les portes se sont refermées le 28 septembre par une démonstration sur la fabrication des pavées écologiques et la production de meubles à base de pneus. « Agissons ensemble, agissons maintenant », tel a été le mot de fin de la coordonnatrice résidente au Cameroun.
Otric N.
L’Ambassade des Etats-Unis au Cameroun précise que les américains prennent part au grand dialogue national en tant qu’observateurs.
En réponse aux publications d’une certaine presse, l’Ambassade des Etats-Unis au Cameroun vient de produire un communiqué pour apporter des éclaircis sur sa participation au grand dialogue national en cours. Selon le communiqué parvenu à notre rédaction, les américains affirment qu’ils assistent à ce dialogue, dans la posture d’observateurs neutres du processus. Ils indiquent que les informations véhiculées par la presse sont erronées. Même s’ils reconnaissent qu’ils se sont proposés à un moment donné, pour jouer un rôle dans l’identification d’une solution éventuelle, ils précisent qu’ils auraient eu besoin d’être sollicités par les deux parties engagées dans le conflit avant d’assumer ce rôle.
Dans le même communiqué, l’Ambassade apporte un démenti sur le fait que le haut responsable du département d’Etat américain à la retraite se soit proposé pour être le porte-parole de l’Etat fantôme d’Ambazonie. « Herman Cohen… a démenti aujourd’hui la rumeur selon laquelle il aurait accepté de devenir le porte-parole de «l’Ambazonie» et a déclaré qu’il ne serait pas en mesure de participer à ces négociations. Les États-Unis demeurent un partenaire et un ami engagé du Cameroun », peut-on lire dans ledit communiqué.
Profitant de cette mise au point, les américains indiquent leurs attentes par rapport au grand dialogue national. « Notre désir est que tous les Camerounais vivent en paix. L’Ambassade exhorte toutes les parties impliquées dans le conflit dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest à renoncer à toute nouvelle violence et à engager un dialogue ouvert sans conditions préalables », a écrit leur Ambassade.
A titre de rappel, hier 30 septembre 2019, les assises du grand dialogue national se sont ouvertes au Palais des congrès de Yaoundé. Elles courent jusqu’au 04 octobre prochain. La cérémonie d’ouverture dudit dialogue a été suivie par de nombreuses personnalités, des diplomates à l’instar de Peter Henry Balerin l’Ambassadeur des Etats-Unis au Cameroun.
Liliane N.
Dans une correspondance datée du 24 septembre 2019, le ministre de l’Eau et de l’Énergie (Minee), Gaston Eloundou Essomba invite le directeur général de MRS, filiale nigériane spécialisée dans la distribution des hydrocarbures au Cameroun, de bien vouloir prendre part à la réunion relative à la situation des dettes et créances de la société.
« Monsieur le directeur général, j’ai l’honneur de vous demander de bien vouloir prendre part à la réunion relative à la situation des dettes et créances de votre société, que je présiderai le 27 septembre 2019 à 11 heures dans la salle de réunion de mon cabinet à Yaoundé ». Tel était le message adressé directeur général de MRS.
En effet, de la rencontre qui s’est tenu le 27 septembre, aucune information n’a encore été divulguée. Mais de plusieurs sources, on apprend que la société MRS Corlay Cameroun a été interpellée sur ses dettes auprès des banques et des entités publiques. Ses dettes s’élèveraient à environ 60 milliards de FCFA.
Toujours d’après ces sources, la filiale nigériane spécialisée dans la distribution des hydrocarbures au Cameroun doit 25 milliards de FCFA à Afriland First Bank ; 6 milliards à Société Générale Cameroun et 2 milliards à la Banque internationale du Cameroun pour l’épargne et le crédit (Bicec).
Par ailleurs, le MRS est endettée auprès des entreprises publiques telles : la Société camerounaise des dépôts pétroliers qui lui réclame 3 milliards de FCFA ; la Caisse de stabilisation des prix des hydrocarbures, 6 milliards ; la direction générale des impôts, 3 milliards (relatifs aux taxes spéciales sur les produits pétroliers non reversées) ; la Société nationale de raffinage 2,5 milliards à MRS ; les transporteurs et autres fournisseurs réclament près de 8 milliards de FCFA.
On se pose ainsi la question de savoir si le pétrolier nigérian MRS est au bord de la faillite ? En tout cas, au vu de ces dettes sur-citées, on pourrait l’affirmer sans risque de se tromper. Si les activités du groupe Holdings Ltd s’étendent dans le domaine du transport aérien et maritime, sa filiale hydrocarbures au Cameroun bat sérieusement de l’aile.
Danielle Ngono Efondo
Ces entailles sur le visage, considérées par d’aucuns comme des pratiques ancestrales restent encore d’actualité chez certains peuples dans la région du Nord-Cameroun. Jeunes ou moins jeunes portent des balafres pour diverses raisons en fonction des valeurs socioculturelles voire à titre thérapeutique.
Visage rond, les yeux captivants comme ceux d’une femme affichant un air jovial, « Dada Fadi », comme l’appelle affectueusement ses connaissances fouillent dans ses souvenirs les raisons profondes qui ont poussé sa mère à la marquer d’une longue entaille sur le front et de part et d’autre de ses joues. « Je suis de tribu Guiziga. J’étais très malade quand j’étais petite, ma maman m’a fait cette entaille et j’ai retrouvé la guérison », nous confie cette dame, la quarantaine bien sonnée.
Comme chez les Guiziga, plusieurs autres tribus dans la partie septentrionale du pays recourent à ces types de scarifications pour des raisons précises. C’est à ce titre que Tchoing Wassouo, jeune étudiant a accepté de nous expliquer pourquoi, il s’est retrouvé avec des balafres sur le visage. « Je suis de tribu Moudang. C’est depuis ma prime enfance que je porte ces entailles. Dans ma généalogie, mon père et mon grand-père avaient aussi ces traits sur leur visage. A la question de savoir pourquoi ces balafres, mon grand-père m’a répondu qu’il s’agit tout simplement d’un signe d’honneur », dit Tchoing Wassoua. Quant à Joseph Baïmele de tribu Dowayo : « Chez-nous, les deux traits sous forme de guillemets sur la joue symbolise la valeur de l’homme partout où il va. Les traits droits sur le visage renvoient à une protection contre le paludisme », à en croire Joseph Baïmele.
Le choix de mettre les balafres sur le visage pour plus d’un, est fait à dessein. « Chez-nous les fali, les balafres étaient considérées à une époque comme des signes de beauté. Une femme qui ne les avait pas était considérée comme une peureuse. C’étaient des hommes qui nous entaillaient le visage », déclare Djoumba Féonandé.
Les objets utilisés
Dans la logique des scarifications concernant les balafres, d’aucuns font recours à des produits naturels, d’autres par contre font usage des objets susceptibles de les faire saigner. « Avant, nos parents utilisaient des objets tranchants qu’ils prenaient le soin de bien faire limer. Aujourd'hui, les balafres sont faites à l’aide des lames de rasoir. Je sais aussi qu’il y a d’autres qui utilisent plutôt la sève des noix de cajou pour se faire scarifier le visage », précise Joseph Baïmele.
Il convient de remarquer que les balafres peuvent au fil du temps se confondre aux rides. Cependant, elles ne semblent pas pour autant disparaître complètement de la société dans la région du Nord-Cameroun, car les balafres chez certains peuples sont transmises de génération en génération.
Innocent D H
Dans un communiqué qui vient d’être rendu public, Alice Sadjo, présidente nationale de l'Alliance des Forces progressistes (AFP) donne les raisons pour lesquelles elle trouve que les jeux sont biaisés.
J'y ai finalement pris part pour le compte de l'AFP après moult péripéties.
Témoin de l'intérieur, c'est le cœur contrit que je me résous à dire aux camerounais, en ce matin du 01er octobre 2019, qu'il y'a peu de chance que l'intérêt général l'emporte aux sortir de ce qui nous a été servi en lieu et place du dialogue, après 59 ans de règne d'un seul système. Et pour cause :
Dans la forme:
- Les commissions et les thématiques y afférentes étaient créées à l'avance suivant l'orientation unilatérale du Chef de l'État et président du Rdpc dont l'appréciation de la crise notamment au NoSo est comme on le sait, en déphasage total avec la réalité du terrain.
- Les présidents, vices présidents, rapporteurs et membres desdites commissions sont choisis à l'avance et affectés sans aucune concertations préalable,
- Seul l'agenda du régime en place, très fortement représenté par les militants du Rdpc a prévalu.
- La représentativité numérique davantage partisane (à forte coloration rdpciste) plutôt que nationale est loin de refléter les différents courants idéologiques en présence au Cameroun. Les salves d'applaudissements ou de chahuts selon qu'on est pro ou contre la thèse du régime en ont largement attesté.
- Le président du Dialogue, par ailleurs Premier ministre et militant du Rdpc est le "master dixit" tant sur la composition du Bureau du Dialogue, le choix des intervenants que sur les des thématiques des commissions. Nous autres n'avons donc pas pu impulser quoi que ce soit de nouveau.
Sur le fond:
- Le premier ministre dans sa modération a fait plus d'une fois un rappel à l'ordre exhortant les uns et les autres à ne s'en tenir qu'au cadre défini par le Chef de l'État et à la Constitution.
Par conséquent, nous sommes au regret de signifier au peuple camerounais que notre parti n'a plus rien à faire dans ce Grand Monologue Hypocrite.
L'histoire retiendra que par soucis de cohérence nous tenions à apporter notre modeste pierre à la consolidation de la Nouvelle République à travers ce Dialogue.
Jusqu'à hier, nous avons voulu y croire. Hélas, nous avons été les témoins impuissants d'une grande farce.
Par ces temps de grand tumulte, ce régime n'a hélas manifesté aucune volonté de placer le Cameroun et l'intérêt général au dessus de ses calculs bassement pouvoiristes.
Dieu protège le Cameroun.
Patriotiquement !
Alice Sadio
Présidente Nationale /AFP