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Le Président de la République Paul Biya suit attentivement la grand messe nationale qui se déroule du côté du Palais des Congrès de Yaoundé. Il compte fermement faire respecter les résolutions pertinentes qui vont en découler afin de faire rétablir l'ordre et la paix dans les deux régions anglophones pour que Cameroun retrouve sa prospérité.

 

C'est connu, depuis lundi 30 septembre 2019, les fils et filles du Cameroun sont réunis au Palais des Congrès de Yaoundé sous l'égide du Premier Ministre Chef du Gouvernement, chief Dr Joseph Dion Ngute. Les uns et les autres sans exclusion aucune se parlent les yeux dans les yeux et débattent des problèmes qui les concernent, principalement la crise anglophone pour trouver des solutions durables. 

 

L'intervention des ex combattants des groupes armés 

Les ex combattants ont saisi la perche pendant une dizaine de minutes à l'ouverture du grand dialogue pour présenter leurs excuses à la Nation camerounaise, regrettant avoir pris les armes contre leur propre pays. Dans leur intervention, les ex combattants ont également cité tous les motifs qui les ont amenés à se rebeller contre la Nation. De ces mobiles, l'on note la répartition inégale des places entre anglophones et francophones dans les grandes écoles, le manque d'emploi pour la jeunesse, les discriminations dans l'organisation de l'administration entre autres. 

 

Paul Biya va respecter sa promesse 

Dans les faits, il est plausible de constater que Paul Biya est un Chef d'Etat unique car il fait ce qu'il dit et dit ce qu'il fait. La preuve, la promesse du grand dialogue national a été tenue. Objectif principal recherché, trouver des réponses efficaces et efficientes pour une sortie définitive de crise dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest. 

Quant aux résolutions, de sources bien introduites font savoir que Paul Biya promet d'engager la phase l'applicabilité car la vie doit impérativement reprendre son cours normal dans les régions secouées par la crise sociopolitique.

D'importantes décisions sont donc en vue. Le Président de la République va dès le 05 octobre prochain prendre des décisions avec pour visées: ramener la paix, rétablir la justice sociale où elle était perdue etc. 

 

Innocent D H

 

Published in Institutionnel

Interviewé mardi dernier par le journal italien « la Gazzetta dello Sport », l'ancien international camerounais, Samuel Eto'o, a parlé de l'avenir de son ancien coach José Mourinho. Il a dit qu’il souhaite le voir au FC Barcelone ou encore avec la sélection du Cameroun.

 

L'entraîneur portugais José Mourinho, libre depuis son licenciement de Manchester United se retrouve loin des stades pour le moment. Pourtant, le Portugais commence à s’impatienter. Ces dernières semaines il a confié à maintes reprises vouloir retrouver un banc le plus rapidement possible. Selon The Times, Mourinho a refusé plusieurs gros contrats, notamment du côté de la Chine. Son come-back, il veut le faire au plus haut niveau. Et si possible dans un club avec de l'ambition et qui joue des titres. Difficile de faire mieux que le Real. Mais pour l'instant, Zinedine Zidane s'accroche à son poste.

S’exprimant au sujet de l’avenir de José Mourinho, Samuel Eto’o a expliqué qu’il aimerait voir José Mourinho au FC Barcelone ou encore avec la sélection du Cameroun.

« Dans le football, il y a des moments où il est bon de prendre un peu de recul » a expliqué l’ancien attaquant camerounais avant de poursuivre : « Pendant vingt ans, il a été habitué à travailler, entraîner, gagner… j’aimerais le voir à Barcelone ou alors avec le Cameroun, mais j’aime aussi le fait qu’il se relaxe un peu. Je lui donne jusqu’à la fin de la saison par contre ! »

Est-ce que le souhait de Samuel Eto’o va se réaliser ? On en doute car l’équipe nationale a déjà un nouvel entraîneur au nom Da Silva Oliveira, plus connu sous le nom simple de Toni Conceiçao, donc l’annonce de son recrutement a eu lieu le 20 septembre dernier. Même si le choix des responsables du football camerounais a fait couler beaucoup d’encre et de salive, il a été maintenu et le nouvel entraîneur a même déjà signé son contrat.

 

Danielle Ngono Efondo

 

Published in Sport

C’est dans le cadre d’un atelier de deux jours organisé dans la cité capitale politique camerounaise, avec comme idée centrale : «  Renforcement des capacités des défenseurs des droits fonciers des peuples autochtones, pour lutter contre les changements climatiques ».  

 

Justification

Cette initiative intervient à un moment opportun où le processus de changement climatique exerce une pression sur les ressources naturelles notamment l’eau, les terres et les forêts. Les peuples autochtones, considérés comme populations affaiblies et vulnérables dans de nombreux pays, ont dû faire face à plusieurs crises liées à leur identité, à leur mode de vie et aux droits socioculturels sur leurs terres ancestrales.

Dans diverses régions du Cameroun, les Mbororos, les Baka, les Bedzang, les Bagyeli et les Backola, pour ne citer que ces minorités, sont privés des droits fonciers. Ils se voient systématiquement refuser l’accès aux mécanismes judiciaires et non judiciaires pour contester leur situation. Lorsqu’ils s’engagent, ils font face à de graves représailles ainsi qu’à d’importantes violations de leurs droits.

En organisant cet atelier, le Réseau Camerounais des organisations de droits de l’homme et Minority Rights Group International avaient pour ambition de garantir la protection des droits des peuples autochtones à la terre et leur rôle dans la conservation et la prévention du changement climatique dans quatre Etats d’Afrique Orientale et Centrale. Ils entendent en outre soutenir les défenseurs des droits fonciers des peuples autochtones, leurs communautés de même que les organisations travaillant sur les droits liés à la terre et aux ressources naturelles. 

De manière concrète, les deux ONG entendent donner aux défenseurs autochtones des droits à la terre et à leurs organisations, les moyens de surmonter le manque d’accès aux recours judiciaires et non judiciaires et la non – reconnaissance du rôle des peuples autochtones dans la prévention des changements climatiques. 

 

Objectifs

Les participants, notamment les représentants des peuples autochtones ont profité de l’occasion qui leur était offerte en contribuant au renforcement et à l’unification des capacités locales des défenseurs autochtones des droits à la terre.

De manière plus précise, les différentes contributions ont doté les défenseurs des droits fonciers autochtones de lois clés nationales, régionales et internationales, de recours judiciaires et de mécanismes de défense des droits fonciers  et, de leur importance dans la lutte contre le changement climatique –Les  impliquer dans la création de réseaux et de coalitions afin de répondre aux intérêts stratégiques des droits de propriété foncière des PA au Cameroun – les habiliter ) mettre en place des moyens et des mécanismes de réponse urgente pour traiter les cas liés à la situation d’urgence des défenseurs des droits fonciers.

 

Programme

En dehors de l’aspect protocolaire présidé par les représentants du ministre du Domaine, du Cadastre et des Affaires Foncières et de l’Union Européenne, il y’a eu de nombreuses sessions avec des thématiques telles que :

Les défenseurs des droits fonciers autochtones en première ligne dans la lutte pour leurs droits (Problèmes liés aux abus des terres/droits humains des peuples autochtones au Cameroun  – Contentieux publics et stratégique à l’appui des DDF des peuples autochtones – Plaidoyer à tous les niveaux pour les droits fonciers des peuples autochtones…)

La protection des DDF autochtones en pratique a été débattu au cours des travaux en atelier avec des sujets tels que : Construction de réseaux thématiques et de coalitions de PA – Mise en place de mécanismes d’alerte / Réponse urgente pour le soutien et la sécurité – Mise en place d’une clinique juridique et des stratégies de contentieux pour soutenir les DDF – Comment mobiliser et responsabiliser les jeunes et les femmes… 

Au terme des échanges, des résolutions ont été prises et, les initiateurs de cet atelier ont pris la résolution d’en implémenter le maximum durant les trois prochaines années.

 

Nicole Ricci Minyem

 

Published in Société

C'est une source potentielle de financement supplémentaire dont dispose désormais le Cameroun pour la mise en place d’une économie capable de résister face aux effets du changement climatique. Le pays devient ainsi éligible aux financements alloués par le Fonds vert pour le climat.

 

Le phénomène du changement climatique présente des effets très néfastes pour l'environnement dans toutes ses composantes parmi lesquelles l'homme se trouve au centre. C'est donc, conscient du potentiel impact du changement climatique sur la nature que le Cameroun a en effet, établi son programme national climat. Il s'agit ici, d'un programme qui expose sans ambiguïté les différentes stratégies à mettre en place pour la préservation de son écosystème. Le programme pays Fonds vert pour le climat est un instrument conçu par l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature. Et c'est sur la base de ce document financé par le Fonds vert pour le climat que des projets prioritaires ont été élaborés pour l’atteinte des objectifs fixés.

Pour Pierre Hélé, le Ministre camerounais de l'Environnement, de la Protection de la Nature et du Développement Durable : « Les projets inscrits dans ce document de stratégie conçu de manière concertée devront dès l’année prochaine, être traduits en notes conceptuelles et en proposition de financement ». 

Des financements en vue qui permettraient donc au Cameroun de mieux concrétiser et de renforcer sur le terrain sa politique nationale de lutte contre le changement climatique et par ricochet de contribuer efficacement à la protection de l'environnement. 

 

Innocent D H

Published in Finances

C’est l’une des conclusions du rapport publié en fin septembre 2019 par l’INS.

 

Dans la 5e édition de son rapport intitulé « Répertoire et démographie des entreprises modernes en 2017 », rendu public en fin septembre 2019, l’Institut national de la statistique (INS) fait savoir que les entreprises modernes recensées au Cameroun comptabilisaient 360 912 employés permanents. 

Selon Eco Matin qui rapporte le contenu de ce document, « l’un des constats que l’on fait de ces nouvelles données est que le recrutement dans ces sociétés n’a pas été dynamique, puisqu’en valeur relative, il y a eu un accroissement de seulement 0,1% par rapport à l’année 2016, soit à peine 360 nouveaux emplois permanents ».

Toutes ces personnes travaillent pour un nombre global de 31 512 entreprises, ce qui fait une moyenne d’effectif de 11 personnes. Mais, dans les détails, la réalité est autre. En effet, apprend-on, selon la tranche d’effectif employé, les entreprises qui occupent au maximum 5 personnes sont majoritaires, au nombre de 25 142, représentant 80% de l’ensemble des emplois, soit en tout 42 286 personnels.

Celles comprises entre 6 et 10 personnes (2 845) emploient 22 301 effectifs, soit 9%. Le tableau sur la taille des entreprises nous indique que celles de 11 à 20 personnes (1 681 au total) ont des effectifs cumulés de 24 205, tandis que celle de 20 à 100 utilisent 58 480 personnels. Moins nombreuses (454), les entreprises ayant plus de 100 employés permanents pèsent cependant près de 60% des effectifs globaux, avec un total de 231 641 postes de travail.

La répartition par secteur d’activité montre que le tertiaire est le principal foyer d’emplois au Cameroun, avec 64% des effectifs contenus dans ses rangs.  Les quelque 28 000 entreprises qui y sont répertoriées emploient en tout 229 378 personnes. Trois branches s’y démarquent : Activités fournies principalement aux entreprises (69 861), Commerce de gros et de détail et réparation de véhicules (68 378), Transport et entreposage (29 802).

Le secteur secondaire occupe la deuxième place avec un peu plus de 95 000 employés permanents (26,4%). Les emplois sont principalement portés par la branche Construction avec 22 369 personnes. Les autres branches sont l’Industrie des oléagineux et d’aliments pour animaux (8 648), la Production de caoutchouc et fabrication d’articles en caoutchouc et en matières plastiques (7 477), l’Industrie du bois sauf fabrication des meubles (6 629), la Fabrication de produits à base de céréales (5 594), et l’Industrie de boissons (5 587).

Enfin, le primaire ferme la marche avec 36 240 travailleurs. L’agriculture y demeure le premier réceptacle d’emplois avec 27 927 personnels, suivie de la branche Agriculture et  exploitation forestière qui comptabilise 7 686 emplois permanents.

Pour terminer avec cette partie du rapport de l’INS, on note que selon la région d’implantation des entreprises modernes, le Littoral demeure la première zone de concentration d’emplois avec 54,3% de l’ensemble des effectifs employés. La région du Centre représente 27,0% des emplois. C’est le fait essentiellement des deux (02) métropoles que sont Douala et Yaoundé qui emploient respectivement 51,3% et 26,5% de personnes.

 

Otric N.

 

Published in Société
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L’équipe nationale de Nanbudo défendra son titre à la 4e  édition des Championnats d’Afrique de Nanbudo prévue du 02 au 07 octobre 2019 dans la ville de Thiès au Sénégal.

 

Depuis près de deux mois, le Cameroun a peaufiné sa stratégie  pour conserver sa place au sommet du Nanbudo africain.  Comme en 2013 et 2017 en Côte-d’Ivoire, 2015 au Cameroun les Lions Indomptables de  cette discipline veulent porter le Cameroun au podium final  de la 4e  édition des Championnats d’Afrique de Nanbudo qui a débuté ce vendredi  02 et s’étendra jusqu’au 07 octobre 2019  dans la ville de Thiès au Sénégal. « Nous avons beaucoup travaillé, nous ne dormons pas sur nos lauriers.  Nous continuons à travailler fort, parce que nous savons que l’adversité est là. Mon objectif général est que le Cameroun garde son titre de champion d’Afrique et mon objectif spécifique est de gagner des médailles d’or en Cata et en jurendori », a confié le capitaine de l’équipe nationale de Nanbudo, Michelle Enam, ceinture noire, troisième dan à la Crtv radio.

Avant le départ pour le Sénégal, les athlètes camerounais ont effectué deux  mois de stage externe et deux semaines en interne à l’Institut national de la jeunesse et des sports. Une période qui a permis aux nanbudokas camerounais d’améliorer leur performance technique. « L’ambiance est assez bonne dans la tanière. On travaille essentiellement sur les combats, sur la réactivité du combat, les vitesses de réaction », a expliqué Me Aimé Nestor Mbumi Tchouate, l’un des encadreurs de l’équipe nationale.

A en croire le président de la Fédération camerounaise de Nanbudo par ailleurs président de la Confédération africaine de la discipline, François Mbassi, toutes les conditions ont été réunies pour que la Team Cameroon disposent du potentiel nécessaire pour défendre  son titre au Sénégal. « Les préparatifs administratifs et financiers se sont bien déroulés  surtout que nous allons au Sénégal pas seulement pour le championnat d’Afrique de Nanbudo, mais également pour une assemblée générale de la Confédération africaine de Nanbudo où le président de la Fédération camerounaise de Nanbudo assure la fonction de président. Il faudra également défendre cette fonction », souligne François MBASSI au micro de la Crtv. Pendant six jours, les Lions  Indomptables du Nanbudo challengeront 10 nations africaines qui espèrent décrocher le titre continental.

 

Marie MGUE 

 

Published in Sport
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Cette étoffe a su faire sa mue dans le quotidien des habitants du Nord-Cameroun. Le pagne, caractéristique de la pudeur de la femme africaine, connaît de nos jours une éclosion de noms. 

 

Des dénominations plurielles particularisant le choix des pagnes par les populations dans le Nord-Cameroun. Bassoro Ousmanou, commerçant au Grand marché de Garoua tente une explication : " au Grand-Nord, plusieurs personnes portent le pagne comme le Bazin. Je pense que le pagne fait partie de la culture de cette partie du pays". Pour Abdoulaye Kampete, un autre commerçant: "dans le même temps, il y avait ce qu'on appelait "Nana benz", qui avait bien fait son temps. La dénomination du pagne dépend des préférences des clients. Aujourd'hui par exemple, je vends les "Wax, Chéri je t'aime, Vlisco, Côte d'Ivoire" entres autres".  

 

Les noms des pagnes se référant aux pays

Paraphrases ou non, les noms des pagnes sont inspirés dans la société en fonction des centres d'intérêts des populations. Pour les noms de pagnes se référant aux pays, il s'agit généralement des lieux d'approvisionnement très sollicités par les commerçants. "Très souvent, nous nous approvisionnons à Douala au Cameroun, au Nigéria, au Bénin, voire en Côte d'Ivoire", nous confie Abdoulaye Kampete. 

 

Les variations de la demande

S'agissant de la demande, elle varie suivant le choix de la dénomination du pagne et selon les catégories sociales. "Il y a certains pagnes qui sont réservés uniquement aux femmes des classes déterminées comme le Super Wax qui coûte 50.000 F Cfa. C'est pas tout le monde qui peut s'en procurer", relève Abdoulaye Kampete.

Les noms des pagnes attirent principalement les dames dans le septentrion. La jeune Nadine Tongou a ses propres raisons. Elle déclare: "je préfère le Super Wax car c'est un pagne qui a plus de valeur. Je peux me sacrifier toute l'année pour acheter un pagne Wax". Pour la mémé Yvonne Tamibe, malgré le poids de l'âge, elle reste attachée aux pagnes en s'appuyant aux dénominations. "J'apprécie le Wax hollandais parce que quand tu le porte, c'est doux et il ne fait pas de bruits. Il garde toujours sa couleur même après plusieurs années de vie. Mais je fais très attention à la contrefaçon pour ne pas tomber sur une mauvaise qualité". 

Que ce soit chez les femmes, ou les hommes dans le septentrion du Cameroun, le pagne reste au cœur des sollicitations, chacun voulant toujours se parer aux couleurs de l'africanité. 

 

Innocent D H

 

Published in Société
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Dans un communiqué datant du 27 septembre 2019, le Ministre des Travaux publics justifie sa décision, par le fait que les performances  de l’entreprise mise en cause ne se sont pas améliorées.

 

L’entreprise Esico Btp Cameroun ne fait plus partie de celles qui sont adjudicataires du marché d'entretien confortatif de l’axe Ngaoundéré-Garoua. Emmanuel Nganou Djoumessi le Ministre des Travaux publics (Mintp) vient de la sanctionner. La décision est d’ailleurs officielle. Car le Mintp l’a fait savoir à l’opinion nationale par un communiqué, qu’il a signé. «En dépit des mesures avisées d'accompagnement du maître d'ouvrage, l'entreprise Esico Btp Cameroun n'a pas amélioré sa performance. La dégradation de la chaussée s’est accentuée entre Ngaoundéré et Dang. Par conséquent, dans le respect de la réglementation, le contrat d'Esico Btp Cameroun est résilié», écrit le Ministre.

Il convient de préciser que l'entreprise Esico Btp Cameroun travaillait sur ce tronçon routier avec trois autres. Elle avait en charge le lot 1. Ce lot va du 12 kilomètres de la ville de Ngaoundéré au lieudit Rond-point central Sonel-Dang, à l'intersection vers Touboro. Le tout pour une enveloppe de 3,9 milliards de F. A ce jour, l'avancement physique des travaux est de 49,41% pour des délais contractuels de 10,2%. Le lot 2 est sous la charge de l'entreprise Croisière Btp Sarl. Il va de la fin Falaise au pont Kéroua et du pont Kéroua au pont Sala pour un montant de 5,3 milliards de F. Le troisième et dernier lot a été placé entre les mains de l'entreprise Sotcocog Cameroun. Il va du Pont Sala jusqu'à Garoua (120 km). Les travaux sont réalisés pour un montant de 5,6 milliards de F.

Pour la petite histoire, les travaux sur l’axe Ngaoundéré-Garoua ont débuté en janvier et février 2017. Devant être livrés dix mois plus tard, ils ont connu un grand retard dans leur réalisation. Les problèmes justifiant cet état de chose étaient entre autres, l'approvisionnement laborieux en granulats et bitume, la faible mobilisation des entreprises, une mauvaise organisation des chantiers. Après une visite d’inspection, le Mintp a fixé un nouveau délai pour le mois de juin 2019. Seulement même avec cette rallonge, les travaux n’ont pas évolué d’où la décision de Nganou Djoumessi. En procédant donc à la résiliation du contrat de l'entreprise Esico Btp Cameroun, le souligne que les mesures de substitution sont d'ores et déjà engagées.

 

Liliane N.

 

Published in Société

Le Ministre des Transports Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe a été reçu en audience par son homologue du Qatar mercredi dernier. C'était en marge des travaux de la 40e assemblée générale de l’Organisation internationale de l’aviation civile (OACI) tenue au Canada.

 

Selon les révélations faites par l'Autorité aéronautique civile du Cameroun (CCAA): « Les échanges entre les deux ministres ont principalement porté sur la redynamisation de la compagnie aérienne nationale Camair-Co. C’est ainsi que des points sur la densification de la flotte, la formation du personnel navigant et technique, l’ouverture d’un centre de maintenance, l’accompagnement technique et l’ouverture du capital de la compagnie ont été évoqués ». 

Au terme des échanges, le ministre qatari des Transports a fait des indications selon lesquelles, l’Émir du Qatar se dit favorable et disposé à accompagner le Cameroun dans la réalisation de ses projets structurants, confie l'Autorité aéronautique civile du Cameroun. Le Cameroun serait même déjà en  attente de l’arrivée d’une délégation qatarie « dans les tout prochains jours ». Au cœur du séjour en vue, l’évaluation des besoins de Camair-Co, dans l'optique d'assurer la densification de la coopération entre le Cameroun et le Qatar.

 

Le plan de redressement de la Camair-Co

Camair-Co traverse, il faut le dire des moments difficiles depuis le lancement de ses activités en 2011. Le cabinet américain Boeing Consulting a eu à proposer un plan de redressement de la compagnie aérienne nationale en 2016. Ce plan adossée sur une dette prévoyait entre autres, l’apurement de 35 milliards FCFA, l’injection de 60 milliards FCFA, le redimensionnement du réseau à près de 23 destinations, la modernisation de la flotte avec le passage à douze aéronefs. 

La coopération bilatérale entre le Cameroun et le Qatar en voie de redynamisation dans le domaine du transport aérien permettra certainement de faire en sorte que ce plan de redressement de la Camair-Co puisse véritablement être mis en œuvre. 

 

Innocent D H

 

Published in Diplomatie

Les leaders de ces partis politiques pensent que la présence des ex-combattants de la nation est un pas fait vers la paix.

 

L’ouverture du grand dialogue national a été marquée par le passage des ex-combattants de la nation. Devant le parterre de personnalités conviées à assister à cette cérémonie, certains se sont exprimés. Ils ont raconté les circonstances de leur enrôlement dans les rangs des groupes armés qui sévissent dans les deux régions anglophones à savoir le Nord-Ouest et le Sud-Ouest. D’aucuns ont même demandé pardon à la nation et demandé à être dirigé, soutenu.

Leur passage n’a donc pas laissé indifférent les leaders de l'Union nationale pour la démocratie et le progrès (Undp) et de l’Union démocratique du Cameroun (Udc). Maigari Bello Bouba, le président national de l’Undp en saluant la convocation du grand dialogue national, se réjouit de la présence de ceux qui se présentent aujourd’hui comme des repentis de la crise.

« Ce dialogue qui est une très bonne initiative du Président de la République était attendu et on voit par l'affluence que l'appel a été attendu largement et même au-delà de nos frontières puisque la diaspora, les ex-combattants sont là. C'est ce que nous souhaitions. Aujourd'hui par cette ambiance, nous espérons que nous aboutirons au résultat tant souhaité par les Camerounais, à savoir la restauration de la paix. Comme l'a dit l'un des ex-combattants, nous sommes tous des Camerounais d'un pays et nous pouvons retrouver et toujours formuler la promotion du vivre ensemble dans la paix », déclare-t-il.

Parlant dans sa posture d’Honorable, Patricia Tomaino Ndam Njoya, le Député de l'Udc a invité tous les camerounais à prendre conscience de leur responsabilité comme l’ont fait les ex-combattants de la nation. « Nous pensons que le décor a été planté par cette séance d'ouverture. Le fait que les ex-combattants aient pu se prononcer devant ce parterre était révélateur de la profonde prise de conscience de tous. Nous avons un triple héritage camerounais ou africain, francophone et anglophone qui est une richesse.

Sans celui-ci, nous ne serions plus Camerounais. Le Cameroun a une histoire, nos pères fondateurs qui se sont rassemblés à Foumban lors de la conférence de la Réunification avaient jeté les bases des méthodes et des approches pour nous réunir. Il s'agissait du consensus, le dialogue, la concertation. Nous y sommes aujourd'hui et à l'issue de ces quatre jours, on n'aura pas une baguette magique qui va remettre tout en ordre. Mais, nous aurons pris la voie idoine et tout le monde aura compris sa responsabilité afin de construire un Cameroun resplendissant, rempli de citoyens patriotes où l'intérêt général prédomine », a-t-elle déclaré.

 

Liliane N.

 

Published in Parti politiques






Sunday, 05 June 2022 11:01