Aménagé en face de l'immeuble de la Cnps et non loin de l'Hôtel de ville de Yaoundé, capitale du Cameroun, la Place de l'Indépendance a été le théâtre mercredi 25 septembre dernier d'une scène de dégustation du café local. Une séance organisée par l'interprofession Cacao-café.
A travers les spécificités qui fondent sa notoriété notamment, plus spacieux, mieux aménagé et visiblement plus populaire, la Place de l'Indépendance n'échapperait plus à des séances de dégustation du café made in Cameroon. Des séances dégustation qui vont intervenir le dernier mercredi de chaque mois, en lieu et place de l'esplanade du ministère du Commerce, selon des sources officielles. Une situation qui réjouit les employés de la maison du café. C'est à ce titre que Aristide Lottin déclare : "aujourd'hui avant le début de l'après-midi, nous avons vidé trois percolateurs( thermos utilisés pour la préparation et la distribution du du café) pour 160 tasses servies. Sur l'ancien site, à savoir l'esplanade du ministère du Commerce, nous atteignons à peine deux percolateurs par séance de dégustation".
La plus value du nouvel espace
La maison du café se réjouit également d'avoir sur ce nouvel espace pu faire de multiples contacts avec de potentiels consommateurs. "Nous voulons faire valoir le savoir faire local. C'est la raison pour laquelle notre marque s'appelle "Le Café de foumban". Il est plus demandé à l'extérieur qu'à l'intérieur du pays. Nous souhaitons qu'il soit également connu et consommé localement", renchérit Aristide Lottin.
Innocent D H
Dans les jours à venir, quelque 1000 ménages des régions de l'Extrême Nord et du Nord du Cameroun bénéficieront d'un projet d'énergie renouvelable, financé à hauteur d'un million de dollars US par le Fonds de partenariat Inde-UH pour le développement.
Cela a été révélé lors d'une cérémonie qui s'est déroulée le mercredi 25 septembre à Yaoundé, en présence de la Coordinatrice résidente des Nations Unies au Cameroun, Mme Allegra Baiocchi et du Représentant résident de l'UNESCO au Cameroun, Salah Kahled et du Ministre de l'eau et de l'énergie du Cameroun.
Le projet intitulé « Scaling-up Rural Households, Use Of Renewable Energy and Energy a sufficient Technologies », devrait durer deux ans.
« Ce nouveau projet couvre une période de deux ans d'activités visant à promouvoir des systèmes d'énergie solaire et de biomasse contextualisés pour catalyser l'utilisation de ces sources d'énergie renouvelables par les communautés locales », a déclaré Salah Khaled de l'UNESCO.
Un accord concernant le projet, qui devrait toucher plus de 6000 personnes, a été signé lors de la cérémonie qui s'est déroulée dans les locaux du ministre de l'Eau et de l'Energie. Mme Allegra a déclaré qu'il s'agissait d'une occasion d'étendre le réseau et l'électricité hors réseau dans les régions où le taux d'accès à l'électricité dans les zones rurales est inférieur à 10%.
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Elle a déclaré qu'il s'inscrit dans le cadre du 4ème anniversaire des Objectifs de Développement Durable (ODD) et contribuera à encourager la recherche technologique avec les universités pour contribuer à la gestion durable et à l'utilisation efficace des ressources naturelles et améliorer la sensibilisation au changement climatique.
Le ministre de l'Eau et de l'Energie, Gaston Eloundou, pour sa part, a déclaré que le projet s'inscrivait dans la vision du Président Paul Biya pour 2035 et qu'il contribuerait grandement à favoriser le développement à la base, puisque la plupart des bénéficiaires seront des femmes.
Otric N.
Initialement prévu le 3 octobre 2019, le tirage au sort de la Coupe d’Afrique des Nations (Can) Total U-23 2019 a été ramené au 2 octobre pour des raisons logistique selon la Confédération africaine de football.
Le tirage au sort de la Coupe d’Afrique des Nations (Can) Total des moins de 23 ans n’aura plus lieu le 3 octobre 2019 comme initialement annoncé par la Confédération africaine de football (Caf). Selon l’instance de gestion du football africaine, le tirage au sort a été ramené au 2 octobre 2019 pour des raisons logistique, en accord avec le Comité d’organisation local.
Cette cérémonie va se dérouler au complexe de Montaza à Alexandrie en Egypte, terre d’accueil de cette édition de la Can. Le Cameroun fait partie des huit équipes africaines qui se sont qualifiées pour la phase finale de ce tournoi. Il s’agit en plus du pays des Lions Indomptables, de la Côte d’Ivoire, du Ghana, du Mali, du Nigéria, de l’Afrique du Sud et de la Zambie.
Les représentants des équipes qualifiées sont attendus à cette cérémonie qui donnera le ton pour le tournoi final prévu du 8 au 22 novembre 2019. La capitale égyptienne accueillera tous les matchs de cette compétition, qui se disputeront au Stade International du Caire et au Stade Al Salam.
Les trois premiers pays à l’issue du tournoi se qualifieront pour les Jeux Olympiques de 2020 prévus à Tokyo au Japon, afin d’y représenter l’Afrique.
Les protégés de Rigobert Song avaient décroché leur qualification historique pour ce tournoi, en s’imposant en aller et retour face à la Tunisie, le Tchad et la Sierra Leone.
Marie MGUE
Louis Paul Motaze le Ministre des Finances a reçu dans le cadre de cette affaire, Muguleta Zewdie Michael, l’Ambassadeur d'Ethiopie au Cameroun avec résidence à Abidjan en Côte d'ivoire.
Le mercredi 25 septembre 2019, Louis Paul Motaze s’est entretenu avec l’Ambassadeur d'Ethiopie au Cameroun, au sujet de l’affaire de l’or saisi à l’aéroport international de Douala. Durant plus d’une heure de temps, le Ministre des Finances (Minfi) a parlé de la manière dont ladite affaire devait être gérée avec le diplomate éthiopien résidant à Abidjan, et qui a fait le déplacement pour Yaoundé, vu l’importance du problème.
Pour mieux comprendre la rencontre entre les deux personnalités, il convient de rappeler les faits qui remontent au 3 août dernier. Il se trouve que les Douanes camerounaises ont saisi 60 Kg d'or dissimulés dans des colis appartenant à Ethiopian Airlines, en transit à l'Aéroport international de Douala. L’affaire impliquant donc le Cameroun et la compagnie nationale de transport aérien de l’Ethiopie, il a été question de voir comment résoudre l'affaire de manière diplomatique, tout en préservant les bonnes relations qu’entretiennent les deux pays.
« Nous sommes venus résoudre tout problème qui nuirait aux bonnes relations entre nos Etats », a déclaré l'ambassadeur d'Ethiopie face à la presse, au terme de l’audience. « Nous saluons la venue de l'ambassadeur. Ethiopian Airlines est une fierté africaine, partenaire de la Camair-Co. Nous avons pris des dispositions en tenant compte de nos liens avec ce pays. L'ambassadeur en a été informé. Il en discutera avec le management de la compagnie », a pour sa part déclaré le Minfi qui n’a pas été disert sur les résolutions prises pour gérer le problème.
Toutefois, il faut savoir que les textes en vigueur prévoient des amendes qui iraient jusqu'à la valeur de la quantité saisie, voire leur confiscation et leur remise au Trésor public, pour le compte du Cameroun. Soit environ 1,5 milliard de francs, à raison de 22 à 24 000 F le prix d'un gramme d'or en Afrique subsaharienne.
Liliane N.
Les femmes d’affaire veulent avoir une part active dans le déroulement du dialogue national.
Les femmes d’affaire du Cameroun affirment faire partie des grandes victimes de la crise socio politique, qui sévit au Nord-Ouest et au Sud-Ouest depuis trois années déjà. Par la voix de Constance Owona, la vice- président du Groupement des femmes d'affaires du Cameroun, elles indiquent avoir perdu le lourd tribut dans cette crise baptisée crise anglophone.
A l’heure où les autorités s’activent pour l’organisation du grand dialogue national, convoqué par le Président de la République, le Groupement des femmes d'affaires du Cameroun indique qu’il peut être important durant ce grand rendez-vous. Les femmes veulent apporter leur sensibilité, surtout celle reconnue aux mamans.
«Ce sont nos enfants qui sont tués et qui tuent. Nous souhaitons que les femmes s'impliquent plus. En tant que femmes d'affaires, face à ce dialogue inclusif, nous avons fait le point des problèmes, qui entravent la bonne marche des investissements et donc, des affaires au Cameroun. Nous sommes vraiment disposées à contribuer de tout cœur au retour de la paix dans notre pays », déclare Constance Owona.
A titre de rappel, il convient de noter que lorsque, la crise s’est enlisée, les femmes se sont mobilisées. La plus récente de leurs actions visant le retour de la paix, date du 13 avril 2019. Regroupée au Palais des congrès de Yaoundé, la gente féminine du Nord-Ouest vivant désormais dans la capitale, a organisé une marche. L’initiatrice de ladite marche était Mme Mbah Acha Rose Fomundam, le Ministre déléguée à la Présidence chargée du Contrôle supérieur de l’Etat.
Cette marche de la paix avait alors rassemblé sur les hauteurs du mont Nkol-Nyada, les femmes des sept départements de la Région du Nord-ouest résidant à Yaoundé. Le leitmotiv pour ces mères, sœurs, filles et épouses était prier et crier pour un retour de la paix dans les Régions du Nord-ouest et du Sud-ouest.
Liliane N.
Un mémorandum de certaines organisations dites de la "vraie société civile" camerounaise a été rendu public mercredi 25 septembre 2019. Dans ce mémorandum, les membres des différentes organisations concernées font des propositions au Chef du Gouvernement pour le Grand dialogue national.
Les membres des associations qui se réclament de ce qu'ils appellent la "vraie société civile" bien que n'ayant pas été conviés par le Premier ministre à apporter leurs contributions pour la phase consultative en prélude au Grand dialogue national, avouent avoir pleinement leurs mots à dire. Ils ont saisi l'occasion à Douala pour dérouler leurs recommandations.
Selon la posture de ces organisations de la société civile, au tout début de la crise, elles ont eu à dénoncer avec la pleine énergie, les exactions et arrestations arbitraires. D'une voix unanime, les membre de la "vraie société civile", excipient : "On a appelé les autorités à ne pas envoyer les militaires sur le terrain, mais, à mettre en place un cadre de dialogue pour la résolution des revendications justes posées par ce consortium", disent-ils. Nombre de personnalités actives dans cette coalition, ont signé ledit mémorandum. Il s'agit entre autres de Jean Marc Bikoko, Dynamique Citoyenne Maximilienne Ngo Mbe du Réseau des Défenseurs des Droits Humains en Afrique Centrale (REDHAC). Felix Agbor Nkongho du Center for Human Rights and Democracy in Africa (CHRDA), Philippe NANGA, du Monde Avenir. Hilaire Kamga, de Plate-forme de la Société Civile pour la Démocratie.
L'exemple du Burkina Faso est cité en premier
Les organisations concernées se fondent sur des cas d'école taillés à leurs convictions. Elles disent ainsi, copier le modèle de dialogue au Burkina Faso, en Centrafrique et en République démocratique du Congo pour faire entendre leurs propositions. De ces propositions, il est à noter des recommandations allant dans le sens d'un processus de sortie de crise rythmé par des débats sur la crise anglophone et la gouvernance politique du pays. Une Assise nationale sur la crise politique et le système de gouvernance au Cameroun, est préconisée par les signataires du mémorandum.
Dans la teneur de ce mémorandum, ce sont dans l'ensemble 17 recommandations qui sont formulées et adressées aux pouvoirs publics. Parmi les recommandations faites, il figure en bonne place, la tenue d’une session spécifique à la crise dite anglophone, la garantie des conditions de sécurité optimale pour tous les participants avant, pendant et après le dialogue. La proclamation d’un cessez-le-feu préalable dans les régions du Nord-Ouest et du Sud- ouest avec le retrait des forces armées.
Les membres de la "vraie société civile" appellent non seulement à la libération de tous les personnes incarcérées dans le cadre de la crise anglophone, mais aussi, la libération sans condition de tous les détenus politiques issus de la crise post-électorale. Ils sollicitent, l’accord préalable entre les différentes familles d’acteurs sur l’agenda des travaux (les différentes commissions et les profils des membres facilitateurs). L'on note enfin que, ces organisations "attirent l’attention des institutions internationales représentées au Cameroun quant aux manœuvres de diversion, sur l’organisation du dialogue dont l’action citoyenne ne concourt pas à la construction des relations diplomatiques productrices du bien-être des citoyens".
Innocent D H
Alors que le Grand Dialogue National s’apprête à s’enclencher, les observateurs de la gouvernance publique se posent un certains nombre de questions. En bonne place se trouve la question de savoir, combien vont coûter au contribuable les assises qui s’ouvrent lundi prochain au palais des congrès de Yaoundé ?
A trois jours du démarrage des travaux du grand dialogue national, personne ne peut encore dire avec exactitude combien coûtera au finish les travaux qui vont s’ouvrir bientôt. Une question qui semble inopportune pour plusieurs car disent-ils : « la paix n’a pas de prix ». Et c’est bien sur cette allégation emprunt de naïveté que vont surfer les cadres de l’administration publique en charge de l’organisation des travaux du grand dialogue national.
Au Cameroun, chaque occasion est bonne pour siphonner les caisses de l’Etat. Les péripéties et les détournements autour des chantiers de l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) le prouvent à suffire. Il y a donc à craindre pour les fonds publics dans l’organisation et la tenue de ces assises du Palais des congrès de Yaoundé. Combien vont coûter ces travaux ?
Chaque occasion est bonne pour détourner les fonds publics.
Les administrateurs ont « le sang à l’œil ». Ils ne s’encombreront pas de ce que nous soyons dans une dynamique de résolution d’une crise sécuritaire pour garder bonne conscience et bonne attitude afin de ne pas vider es caisses de l’Etat. Au jour d’aujourd’hui aucune communication sur le budget de cet entreprise. Aucune autorité, même pas le Chef de l’Etat n’a encore décidé d’une dotation spéciale qui viendrait de caisses noires de la République. Il ne peut en être autrement puisque ces travaux et tout ce que cela implique n’a été prévu par le budget de l’Etat pour l’exercice en cours.
A ce jour, les marchés de confection des gadgets pour le dialogue national sont passés de gré à gré. Des gadgets qui n’ont fondamentalement aucune importance dans le déroulement des assises.
Par ailleurs, à lire le programme des travaux sur la semaine, la gastronomie sera abondamment au rendez-vous, sans compter les jetons de présence qui seront certainement versés aux participants. L’exemple, le ton a déjà été donné lors des concertations au Premier Ministère. C’est par millions de FCFA que les consultés étaient récompensés après leur entrevue avec le Premier Ministre. Au point où certaines organisations sont en train de voler en éclat du fait du mauvais partage de cette somme distribuées. La facture du dialogue risque d’être astronomique.
Vigilance dans les caisses.
Stéphane NZESSEU
Cette croissance est due à la mise en application des recommandations de l’Organisation de l’aviation civile internationale.
Une croissance régulière annuelle de 5% du trafic de passager, il s’agit là, de l’un des bons points qu’enregistre le transport aérien du Cameroun. Jean Ernest Ngalle Bibehe Masséna le Ministre des Transports (Mintransport) en a parlé lors de la 40e session de l'Assemblée de l'Organisation de l'aviation civile internationale (Oaci). Ladite session s'est ouverte le 24 septembre 2019 à Montréal au Canada. En parlant donc de cette croissance, le Mintransport a souligné qu’elle est due à la mise en œuvre de la politique de libéralisation de l'espace prônée par l'Oaci. Par ailleurs, d'un point de vue pédagogique, Jean Ernest Ngalle Bibehe Masséna a relevé pour s'en féliciter, l'érection en centre de formation régional AVSEC (structure de formation à la sûreté de l'aviation civile), l'école de formation de l'autorité civile aéronautique du Cameroun.
Il n’y a pas que dans le secteur du trafic de passager, que le Cameroun gagne de bons points. Il y a aussi dans les domaines liés à la sécurité, la sûreté, le passage et la protection de l'environnement, a-t-on appris lors de la présentation du Mintransport. Par exemple, pour parler de la sécurité, les actions posées pour améliorer les performances sont entre autres, le renforcement du système national de supervision de la sécurité, notamment le démarrage du processus de certification des aéroports internationaux de Yaoundé-Nsimalen et de Douala, ainsi que la mise en œuvre effective du vaste programme de réhabilitation et de modernisation des infrastructures aéroportuaires.
Pour ce qui est du domaine de la sûreté, les bons points qu’a énumérés le Mintransport sont le relèvement du niveau de mise en œuvre des normes et pratiques recommandées de l'Oaci et la mise en œuvre d'unités opérationnelles de sûreté sur les aéroports de Yaoundé-Nsimalen et de Douala.
A titre informatif, la 40e session de l'Assemblée de l’Oaci s’est ouverte en présence du Premier Ministre du Québec et des représentants des 175 Etats membres.
Liliane N.
Le ministre d’État, ministre de l’Enseignement supérieur a annoncé la mise en œuvre dans les Universités des régions du Sud-Ouest et Nord-Ouest, des mécanismes d’identification biométrique des étudiants et d’un système d’alerte rapide afin d’assurer la sécurité des apprenants pendant l’année académique.
A quelques jours de la rentrée académique 2019-2020 au Cameroun, le ministre d’État, ministre de l’Enseignement supérieur (Minesup), Jacques Fame Ndongo, a annoncé que les mesures sécuritaires ont été prises pour protéger les étudiants des régions du Nord-Ouest et Sud-Ouest du Cameroun, des régions en proie à la crise sociopolitique dite « anglophone » depuis 2016. Ces dispositifs ont été présentés jeudi 26 septembre 2019 au Conseil du cabinet de septembre, présidé par le Premier ministre, Chef du gouvernement, Joseph Dion Ngute.
Selon le Pr. Jacques Fame Ndongo, a relayé la Crtv télé, pour cette année académique, plus de 75 000 nouveaux étudiants feront leur entrée dans les universités d’État et les instituts privés d’enseignement supérieur. Il rassure que tout a été « mis en œuvre pour garantir le maximum de sécurité aux étudiants » des deux régions en crise, autant au sein des campus que dans et aux alentours des résidences universitaires. A cet effet, indique t-il, le Minesup a procédé à la généralisation de l’identification biométrique des étudiants et la mise en œuvre d’un système d’alerte rapide. Le Premier ministre a recommandé au Minesup, de poursuivre la mise en œuvre de la politique de densification du tissu universitaire sur l’ensemble du triangle national.
Au niveau du secondaire, le ministre des Enseignements secondaires, Pr. Pauline Nalova Lyonga a indiqué que les élèves retrouvent de plus en plus le chemin des classes dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest. Un optimisme partagé par le ministre de l’Éducation de base, le Pr Laurent Serge Etoundi qui trouve encourageant, le nombre d’écoles ayant rouvert leurs portes depuis le démarrage de l’année scolaire 2019-2020. Selon lui, près de 288 écoles dans le Nord-Ouest et 1420 dans le Sud-Ouest fonctionnent normalement.
Marie MGUE
Le gouvernement et le secteur privé vont discuter des réformes proposées en termes de fiscalité pour l’amélioration du climat des affaires au Cameroun et de la loi de Finances 2020 en préparation.
Louis Paul Motaze sera de nouveau face au secteur privé ce vendredi 27 septembre 2019 à Douala. Le ministre des Finances a rendez-vous avec le Groupement inter patronal du Cameroun (Gicam), la plus grande organisation patronale du pays avec plus de 1 000 membres, qui a initié cette rencontre.
D’après le communiqué publié par cette organisation, cette réunion rentre dans la lignée des échanges tenus en 2018. Il sera question de discuter, entre autres, de la prise en compte des propositions de réformes fiscales et douanières déjà formulées par le secteur privé, des orientations de la loi de Finances 2020, et des perspectives du dialogue entre le Minfi et le patronat suivant le décret du 31 mai 2019 fixant le calendrier budgétaire de l’Etat. Les deux parties échangeront aussi sur le contexte économique et financier du Cameroun et les préoccupations des chefs d’entreprises.
Le journal Eco Matin rappelle que le 28 mai 2018, le Gicam avait remis au ministre Motaze un document contenant des propositions de réformes fiscales et douanières. Le but étant d’aboutir à « un changement de paradigme pour parvenir à un système fiscal permettant d’améliorer les ressources publiques tout en préservant la solidité des entreprises », avait expliqué Célestin Tawamba, tout fraîchement élu à la tête du groupement.
Le 2 novembre, au cours d’une réunion de concertation avec les groupements socioprofessionnels, le ministre Motaze avait annoncé que sur l’ensemble des propositions liées à la fiscalité de porte (douane), 27 ont reçu un avis favorable, 10 un avis réservé et 3 sont en perspective. Soit un taux de recevabilité de 73%. En matière de fiscalité intérieur (impôts), le taux de recevabilité avait été de 71%, pour 24 avis favorables, et 12 en perspective.
Parmi les recommandations validées, pour ce qui est de la douane, on peut citer celles relatives aux bases de taxation douanière, à la rationalisation des facilités douanières, au renforcement des droits et garanties des redevables, à la facilitation des échanges et l’amélioration de l’environnement des affaires. Les mesures approuvées pour le domaine des impôts concernent, entre autres, l’amélioration de la trésorerie et de la compétitivité des entreprises, le renforcement de la justice, ainsi que l’équité fiscale et la rationalisation des procédures fiscales.
Otric N.