La diaspora demande entre autres la création d’un Ministère qui leur est dédié.
De nombreuses revendications ont été déposées sur la table de la Commission en charge de la diaspora. Les camerounais résidant à l’étranger conviés au grand dialogue national ont émis le souhait qu’un certain nombre de mesures soient adoptées. Parmi ces mesures, ils ont demandé à voir la création d’un Ministère qui leur est dédié. Paul Ngaleu membre de la dite Commission qui prend part aux assises, pense que ce département ministériel aidera à la résolution des problèmes qu’ils rencontrent dans leurs pays d’accueil.
En plus de vouloir un Ministère qui ne s’occupera que de la diaspora, les camerounais de l’étranger ont aussi demandé la création d’un fonds d’investissement. Lors des débats qui ont eu lieu le 02 octobre 2019 au sein de leur Commission, ils ont parlé des problèmes et des difficultés auxquels, la diaspora fait généralement face, lorsqu’elle veut venir investir au pays. « Il s’agit des tracasseries sur les documents à fournir y compris les retards qu’ils accusent », indique Calixte Beyala vice-présidente de ladite Commission. Cette dernière fait savoir en outre qu’une demande pour la création d’un guichet spécial pour le suivi des dossiers a été formulée. « Nous espérons avoir gain de cause parce que la diaspora est une région en elle-même. Ceci dans la mesure où nous sommes très nombreux et représentons des millions de camerounais », ajoute-t-elle.
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En sa qualité de président de la Commission diaspora, le Pr Jean Louis Atangana Amougou indique que les propositions qui seront retenues, seront celles qui paraissent concrètes. Revenant sur leurs assises, il énumère également les points sur lesquels le travail a été axé, dans la quête d’un bien-être des camerounais vivant à l’étranger et leur participation aux affaires publiques. « Nous avons travaillé sur la représentativité de la diaspora au niveau parlementaire et gouvernemental. Il s’est aussi posé la question de la fédération de la diaspora parce qu’il y a énormément d’associations éparpillées dans plusieurs domaines sans synergies entre elles. L’idée est de voir comment on peut solliciter l’aide du gouvernement afin de mieux s’organiser », ajoute-t-il.
Liliane N.
Les travaux du Grand Dialogue National prennent fin ce vendredi au Palais des Congrès de Yaoundé. De nombreuses réformes sont proposées pour le retour à la paix dans les régions anglophones. Et la question est celle de savoir, qui seront les hommes que le Président choisira pour animer cette nouvelle vision politique. Il devient évident qu’un remaniement ministériel est incontournable.
Au sortir des travaux en commission hier jeudi, les différents acteurs politiques réunis pour discuter de l’avenir du Cameroun étaient presque tous unanimes, le Chef de l’Etat devra réaménager son gouvernement. D'aucuns ont avancé des propositions de gouvernement à plus large spectre avec l’entrée à la tête de certains porte feuille ministériel de quelques leaders anglophones et d’autres tête de fil de parti politique.
La nécessité d’un remaniement s’impose. C’est l’aboutissement du processus de dialogue en cours. Processus de dialogue dont les premiers résultats sont la décision de libération de plus de 333 prisonniers arrêtés dans le cadre de la crise dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Le réajustement du gouvernement en y faisant entrer des figures plus représentatives des régions en conflit sera un élément de conciliation de plus.
Paul Biya fera un choix entre les différentes options qui s’offrent à lui. Soit se limiter à un choix de personnes uniquement dans le but de ramener la paix et récompenser les acteurs anglophones qui ont participé à la réussite du dialogue, et le choix politique de consolidation de la présence du RDPC dans ces régions à la faveur des prochaines échéances électorales (régionales, législatives, municipales).
Un nouveau gouvernement est un gage de sincérité. L’acte rassurera également les partenaires internationaux du Cameroun. Les bailleurs de fonds sont depuis des mois sur le dos des autorités camerounaises pour exiger un retour effectif de la paix dans ces régions. Du fait des pertes économiques importantes dues aux fermetures de nombreuses entreprises dans la région, et d’autres qui tournent au ralenti du fait des troubles dans ces régions. Il faut absolument renouer la confiance avec les populations du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
L’idéal pour le Chef de l’Etat est que ce nouveau gouvernement soit désigné avant les échéances électorales de février 2020. Ceci aura pou conséquence de renouveler la classe de ceux qui pourront défendre les intérêts des populations anglophones et mener les actions de reconstruction et d’accueil des réfugiés internes et externes.
Stéphane NZESSEU
Le Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP) 2019, a récemment rendu public son dernier rapport sur le classement des populations africaines selon le volume, le taux de fertilité et l’espérance de vie. Le Cameroun occupe la 17ème place africaine et la 51ème place mondiale.
Selon le récent rapport du Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP) 2019, la population africaine est estimée à 1,3055 milliard d’habitants. Une population qui a pratiquement doublé en seulement 25 ans.
Le Cameroun, avec une population de 25,3 millions d’habitants, un taux de fertilité de 4,5% et une espérance de vie limitée à 55 ans, occupe la 55ème place mondiale et la 17ème sur le continent. La démarche du FNUAP tient compte de trois critères : le nombre d’habitants, la fertilité et l’espérance de vie. La tranche d’âge de 15-64 ans reste la plus importante dans ce petit pays riche de l’Afrique centrale, avec 60%, suivi de celle de 0-14 ans évaluée à 36%.
Cet état des lieux réalisé par l’institution onusienne, fait remarquer que la majorité de la population africaine est dominée par les jeunes mais dont l’espérance de vie évaluée à 60 ans, reste faible comparé aux autres régions du monde. Les raisons de cette courte espérance de vie d’après les investigations de l’institution, sont les suivantes : l’instabilité politique, la pauvreté, le non accès aux services de santé de qualité, la mauvaise qualité de la couverture de santé universelle.
Plusieurs mesures sont ainsi préconisées par l’institution pour atteindre les objectifs visés. Il s’agit notamment de trouver des financements pour la construction de centre de santé de qualité, de mieux prendre en compte la santé des personnes âgées, d’améliorer la couverture sanitaire universelle, de lutter contre les violences sexuelles et les mariages précoces, d'accroître l’estimation et le suivi des financements.
Par ailleurs, l’institution, dans son rapport indique que le continent, contrairement aux autres régions du monde, a le plus fort taux de fertilité. Par exemple, l’Europe de l’Est et l’Asie centrale ont un taux de fertilité estimé à 2,0 alors qu’en l’Afrique de l’ouest et centrale, il se situe à 5,1.
En Afrique le trio du classement est occupé par le Nigeria, qui occupe la tête de ce classement africain, et la 7e place au plan mondial, avec 201 millions d’habitants, reste le pays le plus peuplé du continent, avec un taux de fertilité atteignant 5,3 et une espérance de vie se limitant à 55 ans. Suivi de l’Éthiopie, 12ème au rang mondial, avec un taux de fertilité de 3,9% et une espérance de vie de 67 ans et enfin l’Égypte, 14e mondial, un taux de fertilité estimé à 3,1% et une espérance de vie tablé 72%.
Parmi les pays africains les moins peuplés de ce classement, on note le Cap-Vert (148ème), Sao Tomé (165ème) et les Seychelles (174ème).
Danielle Ngono Efondo
Gynécologues et médecins spécialistes de la santé de la femme et de l’enfant se réuniront lors d'un congrès conjoint du 6 au 11 octobre pour améliorer leurs compétences en matière de fécondation in vitro.
Des médecins spécialistes de la santé de la femme et de l'enfant ainsi que des gynécologues tiendront un congrès d'une semaine à Douala du 6 au 11 octobre 2019. La conférence médicale d'une semaine organisée par le Groupe interafricain d'étude, de recherche et d'application sur la fertilité (GIERAF), la Société des gynécologues et obstétriciens du Cameroun (SOGOC) et l'Association franco-camerounaise pour la santé de la mère et de l'enfant (AFCASAME) permettra de réunir des spécialistes venus de différentes parties du monde. La conférence conjointe comprendra le 7ème congrès du GIERAF et le 4ème congrès de l'AFCASAME.
Lors d'une conférence de presse à Douala le 30 septembre 2019, le président du comité organisateur, le Dr Gwet Bell Ernestine, a expliqué que cet événement d'une semaine comprendra des ateliers qui permettront aux médecins d'améliorer leurs compétences dans leurs différents domaines de spécialisation.
Elle a dit qu'ils ont été une certaine amélioration dans la fécondation in vitro et qu'il était grand temps que les gynécologues au Cameroun obtiennent des informations de première main afin d'améliorer la santé des femmes et des nourrissons. Le Dr Gwet Bell Ernestine a également révélé qu'il existe de nouvelles techniques pour faire des choses comme traverser le vagin et l'estomac sans ouvrir l'abdomen pour retirer le bébé.
Pour sa part, le vice-président de la SOGOC, le Dr Jacques Tsingaing, a expliqué que les congrès de cette nature sont une véritable plateforme pour les médecins afin d'améliorer leurs connaissances pour mieux servir la patience. Il a dit que certains des ateliers incluront un atelier sur l'échographie, les techniques chirurgicales et bien d'autres. Il a ajouté que des spécialistes français partageront leurs expériences avec leurs homologues camerounais.
Arrivant à un moment où le taux de mortalité maternelle et néonatale est encore élevé au Cameroun, le Dr Jacques Tsingaing a déclaré qu'il s'agissait d'améliorer leurs compétences afin d'aider à réduire le taux de mortalité des femmes et des enfants pendant l'accouchement. Il a révélé que les statistiques indiquent que le taux de mortalité maternelle et infantile est de 782 sur 100 000 accouchements. Il a dit que les chiffres sont alarmants et qu'il faut faire quelque chose pour arrêter la situation. Il a appelé les médecins camerounais à assister massivement au congrès qui se déroulera du 06 au 11 à Douala.
Otric N.
Présent à Yaoundé pour le Grand dialogue national, le diplomate pense que la diaspora constitue de la sorte une ressource humaine riche en diversité pouvant être utilement utilisable dans et pour les projets de développement de notre pays.
Dr Hamidou Komidor Njimoluh, ambassadeur du Cameroun au Congo, plaide en faveur de la double nationalité. Il l’a fait savoir dans une interview accordée à Cameroon Tribune. Celui qui milite pour la double nationalité explique que « la diaspora camerounaise reconnue riche de potentialités mérite cette juste préoccupation. La double nationalité sert d’introduction intelligente, de clef d’accès dans la société des autres pour apporter au pays d’origine, le Cameroun en l’occurrence, le know-how dont le pays a besoin ».
Le diplomate explique que la diaspora camerounaise peut jouer un très grand rôle dans le développement du pays : « Ils sont nombreux les éléments de la diaspora qui travaillent dans les sociétés et organisations internationales, des ONG influentes. Ils sont consultés, mis à contribution pour des études et prises de position sur le Cameroun. Ils y vont, en intelligence avec ces organisations ou puissances étrangères, chacun avec l’idée qu’il a du Cameroun, celle forgée par des groupes de pression d’appartenance.
C’est en se retournant vers cette même diaspora, avec une approche plus didactique, plus familiale, moins condescendante, mais plus confiante et plus ouverte au dialogue que nous y trouverons des hommes et femmes, des patriotes qui voudront apporter leur contribution dans la résolution de la crise qui secoue le Cameroun.
Tous ne viendront pas au secours de leur pays, mais nombreux viendront, pour autant qu’on les prenne au sérieux, pour autant que leurs contributions au Grand dialogue national soient examinées avec soin et prises en compte ».
Selon le Dr Hamidou Komidor Njimoluh, « le Grand dialogue national convoqué par le président de la République interpelle tous les enfants d’une même maison, la maison-Cameroun. La diaspora camerounaise fait partie intégrante de cette maison. Elle est l’excroissance visible à l’extérieur du pays et l’expression de son image. Le gouvernement a donc compris, d’où cet intérêt manifesté à l’attention de la diaspora. Il faut dire que rien ne se passe au pays qui n’ait sa résonance au sein de la diaspora.
La diaspora est comme le microcosme du Cameroun. On y trouve des indigents, des chômeurs, activistes, des débrouillards, mais aussi des intellectuels de haut vol, des chefs d’entreprise, des chercheurs, des innovateurs, des producteurs de sens… bref, des créateurs et bâtisseurs d’idées ».
Otric N.
L'esplanade des services du gouverneur de la région du Soleil couchant, a abrité ce jeudi 03 octobre 2019, la cérémonie de lancement régionale de la campagne gratuite de vaccination contre la peste des petits ruminants (PPR).
En effet, le ministre de l'élevage, des pêches et des industries animales (Minepia) procède depuis le 07 août 2019, a une campagne de vaccination gratuite contre la peste des chèvres et des moutons sur l'ensemble du territoire national.
Dans la région de l'Ouest, le coup d'envoi a été donné ce jeudi en présence de nombreux propriétaires d'animaux sous la présidence de François ETAPA, représentant du gouverneur et par ailleurs SG des services régionaux.
Dans son allocution de circonstance, le Docteur MPOUOK Oswald délégué régional (Minepia) va commencer par situer l'événement dans son contexte : <<L''événement qui nous réunir aujourd'hui s'inscrit en droite ligne d'un ensemble d'activités qui ont démarré depuis très longtemps. Notamment par la phase de sensibilisation et le dénombrement dans toute la région de l'Ouest qui a mobilisé plus de 1600 relais communautaires, qui ont travaillé en collaboration avec les agents Minepia dans 1448 villages et dénombré un peut plus de 210 milles petits ruminants soit un taux de 67,57% des objectifs à atteindre qui nous ont été assigné par notre département ministériel>>.
Pour mener a bien cette opération,la région de l'ouest a reçu 312600 doses de vaccins, du matériel de travail et des équipements nécessaires. Le Minepia Ouest fait également savoir que 136 agents vaccinateurs ont été mobilisés à cet effet.
Selon le Minepia, l’opération vise à vacciner près de 8 millions de chèvres et moutons. La campagne va s’étendre sur trois ans : 2019, 2020 et 2021. Dès 2022, le Cameroun va passer à la phase de la surveillance de la maladie. Il s’agira de s’assurer que le virus n’est plus en circulation au sein du cheptel national. Les noms et les numéros de téléphone des bénéficiaires sont déjà répertoriés au niveau du ministère de l’Élevage. Les agents du Minepia feront des prélèvements avant et après la vaccination. La comparaison des résultats entre les deux phases permettra de déterminer si les animaux sont immunisés ou pas.
À en croire le Minepia, le but à terme est de parvenir à l’éradication de la peste des petits ruminants au Cameroun à l’horizon 2030. Cette peste décime souvent 80% des effectifs des petits ruminants dans le pays. Raison pour laquelle le Cameroun a adhéré à cette campagne de vaccination qui est mondiale. Ceci grâce à l’appui de l’Organisation des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO) et l’Organisation mondiale du Commerce (OMC).
Marcel Ndi
C’est une bonne nouvelle. Une annonce qui s’inscrit dans la suite des grandes avancées consécutives au déroulement du Grand Dialogue National en cours au Palais de Congrès de Yaoundé depuis lundi dernier.
Dans les heures qui suivent, on au ra plus de détails sur les noms des prisonniers qui retrouvent ainsi la liberté à la suite de cette décision de Paul BIYA. Mais déjà, c’est une nouvelle qui fait des émules au sein des populations camerounaises sur l’ensemble du territoire y compris dans les régions du Nord Ouest et du Sud Ouest.
Ils sont en tout 333 prisonniers, 333 camerounais qui pourront regagner leurs familles et peut-être leurs activités. Cette décision n’est pas la première que pose le Président Paul BIYA à l’endroit des détenus de la crise dans les régions du Nord Ouest et du Sud Ouest. Une décision qui intervient au moment où se tient encore le Grand Dialogue dans les collines d’Akom Nyada. Cet acte est la manifestation de la volonté affirmée du Président de la République de ramener un climat de paix dans les régions en crise. C’est l’occasion de témoigner la bonne foi du gouvernement à l’endroit de ces jeunes citoyens qui du fait de la colère et des influences extérieures ont pris les armes contre la République.
Le Chef de l’Etat envoie par cette décision un signal fort à tous les participants au Grand Dialogue National. Ceci témoigne de la volonté réelle du Président de la République à quitter de la parole pour les actes concrets de rassemblement. Il réaffirme par là sa détermination à poursuivre sans relâche ses efforts dans la recherche des voies et moyens d’une résolution pacifique de la crise qui affecte ces régions de notre pays, en vue de la normalisation souhaitée par l’immense majorité du peuple camerounais.
La question sur l’ensemble des lèvres en ce moment est celle de savoir qui sont ceux qui sortiront des prisons ce soir. L’on attend avec beaucoup d’expectatives la libération de Mancho Bibixy et des leaders des mouvements de revendications anglophones. Ces personnalités susceptibles de tenir un discours conciliant à l’endroit des autres camerounais encore dans les brousses. Et pourquoi pas le principal d’entre eux, le président de la république dites ambazonienne, Ayuk Tabe. Ce serait certainement la fin de la guerre dans les régions anglophones. D’autres décisions de la même nature sont attendues dans les prochaines heures.
Notons cependant que, ce n’est pas la première fois que le président de la République du Cameroun prend ce type d’acte d’apaisement. En effet, le 13 décembre 2018, le SG-PR avait annoncé, au nom du président de la République, l’arrêt des poursuites pendantes devant les tribunaux militaires contre 289 personnes arrêtées pour des délits commis dans le cadre de la crise anglophone qui sévit depuis plus de deux ans dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest et qui a déjà fait plus de 3.000 morts selon les ONG. La délégation de l’Union européenne au Cameroun avait, en son temps, salué cette décision du président Biya.
Stéphane NZESSEU
Le gouvernement camerounais envisage d'acquérir un prêt de 38,7 milliards de FCFA auprès de la Chine, afin d'achever la deuxième phase du projet de port en eau profonde de Kribi. La procédure d'élaboration des conventions de financement est en cours de finalisation.
Eximbank of China devrait réaliser ce projet dans les jours à venir. « La deuxième phase de la construction du port de Kribi est estimée à 456,7 milliards de FCFA. Il sera financé conjointement par Eximbank China (85% ou 387,6 milliards de FCFA) et 15% des concessionnaires.
La deuxième phase de ce projet prévoit la construction d'un deuxième terminal à conteneurs avec un quai de 700 mètres, un terminal de ferry et un terminal de stockage de pétrole. Entre-temps, le champ de construction est déjà en cours d'aménagement et des travaux de dragage sont en cours. Les enrochements artificiels et les tranchées des quais sont également en cours de fabrication.
En 2011, le gouvernement a annoncé qu'il avait réservé un prêt concessionnel de 207 milliards de FCFA auprès de l'Export-Import Bank (Eximbank) de Chine pour financer la construction d'un port en eaux profondes à Kribi.
La première phase du projet, d'un coût d'environ 250 milliards de FCFA, a été mise en service en mars 2018 et construite par la China Harbour Engineering Corporation (CHEC). L'entreprise de construction, en mars, a souligné son intérêt pour la construction partielle de la deuxième phase du projet, lors d'une rencontre avec le Premier ministre Dion Ngute.
Ces dernières années, la Chine a investi dans des projets à travers l'Afrique, cherchant à obtenir des ressources pour alimenter la croissance rapide de sa propre économie.
Otric N.
En tenant sa réunion politique, l’Union des populations du Cameroun a parlé entre autres des sujets ayant trait au grand dialogue national, la crise dans les régions anglophones et sa gestion.
L’Union des populations du Cameroun (Upc) salue haut et fort la motivation et la détermination de Paul Biya le Président de la République, à préserver la souveraineté du peuple camerounais. Le parti dont le bureau s’est récemment réuni, a rendu public un communiqué porté à l’attention de l’opinion nationale. Dans ledit communiqué, il est mentionné que l’Upc félicite Paul Biya « pour la fermeté de son engagement à sauvegarder la souveraineté du peuple camerounais, l’unité et l’intégrité du Cameroun, dans la gestion de la crise qui prévaut dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest ».
Ayant accordé une place de choix au sujet du Grand dialogue national, l’Upc n’a pas manqué de saluer la convocation de cet évènement, qui vise à trouver des solutions à la crise qui paralyse les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, depuis déjà trois années. D'ailleurs, l’Honorable Robert Bapooh Lipot, Secrétaire général de ce parti qui a été convié comme d’autres personnalités politiques à assister aux assises du Grand dialogue national, parlant du discours de Joseph Dion Ngute a déclaré au terme de la première journée, « la référence faite par le Premier ministre en rapport avec l'histoire, la mémoire politique de cette nation nous rassure quant à la volonté du gouvernement de tout faire pour que la paix soit sauvegardée dans ce pays ».
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Au cours de sa réunion politique, l’Upc a également fustigé les accusations portées contre l’armée. Le parti par la voix de son Sg a pointé du doigt « les dernières sorties de Mediapart » qui selon lui, vise à « saper l’orgueil du peuple camerounais que représentent le BIR et les forces camerounaises en général ».
Liliane N.
Un nouveau système informatisé de gestion dématérialisée des activités douanières, dénommé « Camcis » (Cameroon Customs Information System), est entré en expérimentation mardi 1er octobre sur cinq sites pilotes du pays donc Kribi, Douala-Youpwé, Yaoundé-Nsimalen, Kousséri et Ngaoundéré, a-t-on appris de plusieurs médias locaux.
C’est donc mardi dernier que le nouveau système informatisé de gestion dématérialisée des activités douanières, dénommé « Camcis » (Cameroon Customs Information System), est entré en expérimentation sur cinq sites pilotes du pays.
En effet, conçu par le système d’information douanier coréen, et appelé à remplacer «Sydonia++», application conçue à l’origine pour des besoins statistiques et dont la faiblesse dans la prise en charge de l’ensemble des procédures de dédouanement a été avérée, le nouvel outil électronique intègre, apprend-on, l’ensemble de la procédure de dédouanement, raccourcit considérablement le délai nécessaire pour effectuer les procédures en matière d’importation, d’exportation en même temps qu’il sécurise davantage les droits et taxes.
Les usagers doivent désormais s’enregistrer dans le nouveau système à travers la plateforme « ept.camcis.cm », afin de continuer à effectuer leurs opérations de dédouanement en toute sérénité. Par ailleurs, la DGD invite ses partenaires exerçant dans les professions maritimes, les banques, les assurances et les compagnies aériennes à prendre attache avec sa division informatique pour les formalités d’enregistrement et d’envoi automatiques des documents dans le nouveau système.
« L’avènement de Camcis, espèrent les autorités, sera de nature à taire les virulentes critiques des milieux d’affaires locaux se plaignant, avec insistance, des délais de passage à l’export et à l’import, respectivement d’un peu plus de 8 et 11 jours alors que la moyenne, en Afrique subsaharienne, est de 4 et 5 jours respectivement. », indique APA News.
Danielle Ngono Efondo