Il s’agit d’une menace venant de l’actuel porte-parole de l’Etat virtuel d’Ambazonie, Chris Anu. Celui-ci fait savoir qu’au cas où leurs pressions ne produisent pas les résultats attendus, ils institueraient un verrouillage indéfini dans les régions anglophones du Cameroun.
L’actuel porte-Parole de l’Etat virtuel d’Ambazonie Chris Anu a déclaré dans un enregistrement audio qui a tourné en boucle sur les médias sociaux dimanche 06 octobre dernier. Selon la teneur de l’enregistrement, Chris Anu indique que les choses seraient difficiles dans les jours à venir, car « les circonstances difficiles exigent des actions difficiles ».
Ensuite, il a regretté que le grand dialogue national n’ait pas permis d’une part la libération d’une dizaine de dirigeants séparatistes, celle des anglophones détenus à travers le pays pour des crimes liés à la crise actuelle, d’autre part.
La menace de Chris Anu
Dans le même enregistrement audio, l’on apprend que le bouclage dans les régions anglophones du pays va débuter trois semaines après le jour de sa déclaration. Pour le dirigeant séparatiste, le dialogue était une forme de « provocation ». « Nous donnons 3 semaines aux autorités camerounaises pour se ressaisir et libérer sans condition tous les détenus ambazoniens. Comme ils l’ont fait aux prisonniers politiques, dans un bref délai (…) Sinon, le gouvernement provisoire déclarera une fermeture totale indéfinie du territoire appelé Ambazonie. Toutes les frontières avec le Cameroun français seront complètement fermées », a déclaré Chris Anu dans l’enregistrement audio.
Ces menaces, couplées à la persistance des villes mortes dans les régions anglophones, surviennent juste quelques jours après la clôture des assises du Grand dialogue national et des mesures d’apaisement du chef de l'Etat. Ce qui suscite une préoccupation majeure, celle de savoir si la crise sociopolitique qui faisait l'objet de ce rassemblement historique a effectivement été résolue.
Innocent D H
Ces accords de coopération en matière de recherche et de sauvetage d’aéronefs en détresse, ont été conclus à Montréal entre le Cameroun, et le Congo, et la Guinée Equatoriale, le 27 et 28 septembre 2019.
Le Cameroun, représenté par le Ministre des Transports, a signé deux accords de coopération en matière de recherche et de sauvetage d’aéronefs en détresse, le 27 et 28 septembre 2019 à Montréal au Canada. C’était en marge des travaux de la 40e Assemblée Générale de l’Organisation de l'aviation civile internationale (AOCI), a rapporté la Cameroon Civil Aviation Authority (CCAA). Le Ministre des Transports, Jean Ernest Ngalle Bibehe a procédé à la signature de ces accords de coopération tour à tour avec, le Ministre des Transports, de l’Aviation Civile et de la Marine Marchande de la République du Congo, Fidèle Dimou, puis avec le Ministre de l’Aviation Civile de Guinée Equatoriale, Leandro Miko Angue.
Selon l’autorité aéronautique du Cameroun, ces accords définissent les modalités de coopération entre les centres de coordination de sauvetage de Brazzaville et le centre de sauvetage secondaire de Yaoundé ; ainsi que les modalités entre le centre de Yaoundé et celui de Malabo. Ils fixent également les conditions de mise à disposition, de déploiement, d’utilisation réciproque et de coordination, en temps de paix, de moyens de recherches et de sauvetage d’aéronefs se trouvant en situation de détresse dans les territoires des trois Etats.
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Dans la pratique explique la CCAA, le centre assurant la direction des opérations, peut solliciter l’assistance de l’autre centre en cas de détresse d’aéronefs. Et chacun des centres dans le cadre d’une opération SAR, mettra à la disposition de l’autre, les informations relatives à l’Etat de fonctionnement des moyens SAR dont il dispose.
Apres ces signatures, les Autorités Aéronautiques des trois Etats mettront sur pied des mécanismes de coordination pour une meilleure communication entre les différents centres de recherches et sauvetage. A terme, cette mutualisation des efforts de la sous-région va certainement apporter un plus dans la quête permanente de la mise aux normes telle que voulue par l’OACI.
Marie MGUE
La participation du Cameroun à ces assises de Lyon est très attendue. Il est question de rassurer les partenaires du Cameroun sur l’engagement et de la détermination du gouvernement de Yaoundé à prendre soin de la santé de ses citoyens dans la lutte pour l’éradication des 03 maladies qui sont au cœur des projets de financement : le Sida, le paludisme et la tuberculose.
La Conférence plénière de la 6ème reconstitution des ressources du Fonds mondial est le point culminant de la campagne de reconstitution lancée lors de la réunion préparatoire en Inde en Février 2019. Les travaux de la 6ème édition s’ouvrent ce matin à Lyon. Il s’agit des fonds mis à la disposition des pays, dans le cadre de la lutte contre le Sida, la Tuberculose et le Paludisme et, comme tous les trois ans, l’institution financière entend lancer un appel afin d’accélérer le mouvement pour lutter contre ces maladie
Mais plus encore, il est question d’obtenir des engagements financiers de la part des donateurs du Fonds mondial pour la période 2020 – 2022 et atteindre l’objectif de reconstitution d’au moins 14 milliards de dollars - Démontrer le rôle de leadership de la France et sa capacité à rassembler la communauté internationale autour d’un sujet crucial pour le développement mais aussi pour le maintien de la stabilité et la sécurité – Donner une plateforme de visibilité pour démontrer les résultats et l’impact des investissements du Fonds mondial…
La Contribution du Cameroun
La présence du Cameroun à ces assises démontre l’engagement des pouvoirs publics à éradiquer ces trois maladies. Il faut dire que malgré les progrès réalisés, le Cameroun a toujours une prévalence du VIH de 3,6% l’une des plus élevées en Afrique de l’Ouest et du Centre, avec des pics très significatifs au sein des populations à risque (26% chez les travailleurs de sexe, 20% chez les homosexuels, les jeunes filles et autres adolescents).
La coïncidence tuberculose – VIH reste élevée et se situe à 40%. Le paludisme représente 48% des décès d’enfants de moins de cinq ans.
Au regard de ce qui précède, le Président de la République entend plaider pour une reconsidération des décisions de sanctions prises par le Fonds mondial à l’endroit du Cameroun dans le cadre du financement. Paul Biya va, lors de sa prise de parole, présenter les mesures prises par le gouvernement par la création d’un compte spécial à la BEAC pour les fonds de contrepartie des différents projets auxquels le pays qu’il dirige est engagé. Il est important de relever que les fonds de contrepartie non mobilisés à ce jour représentent 20 milliards de FCFA.
Le Cameroun veut mobiliser environ 100 milliards de FCFA, pour la période 2021- 2023, en faveur de la lutte contre les trois maladies, tout en ne perdant pas de vue que le Fonds mondial est le premier partenaire du Cameroun pour ces pandémies.
Ce qui est attendu des donateurs
A Lyon, les donateurs privés seront invités à contribuer pour un minimum de 14 milliards de dollars US pour sauver 16 millions de vie, prévenir 234 millions d’infections et éradiquer ces maladies mais plus encore, de remettre le monde sur le chemin de l’élimination du VIH, de la tuberculose et du paludisme
Cela implique de :
Sauver 16 millions de vie entre 2021 et 2023 – réduire de 52%, les taux de mortalité liés aux trois maladies à l’horizon 2023 au regard des taux de 2017.
Accélérer les avancées vers le troisième ODD et la couverture sanitaire universelle
Renforcer les systèmes de santé par un investissement direct d’environ 4 milliards de dollars US afin de renforcer les capacités, notamment les outils de diagnostic, les systèmes de surveillance, la gestion de la chaîne d’approvisionnement et la formation des professionnels des soins de santé et, d’accélérer la transition vers des modèles de soins différenciés, centrés sur les patients – Renforcer la sécurité sanitaire en contribuant à établir des systèmes de santé plus résistants, dotés de meilleures capacités de surveillance, de diagnostic et de riposte d’urgence et en contrant directement les principales menaces qui pèsent sur la sécurité sanitaire mondiale, à l’image de la tuberculose multi résistante - Obtenir un retour sur investissement de 19 pour 1…
C’est pour défendre le dossier Cameroun que Paul Biya a choisit d’aller en personne prendre part aux travaux de Lyon.
Enjeux de la présence camerounaise
Reconnaître l’appui du Fonds Mondial depuis 2003 en direction de l’Etat du Cameroun pour son soutien continu d’une valeur globale de 315.327.841.225 FCFA à travers 19 subventions reçues : 8 pour le Sida, 7 pour le paludisme et 4 pour la tuberculose ;
Prendre part aux discussions en matière de Politique globale pour la pérennité, la Transition et le Cofinancement du Fonds (PTC) : Jusqu’à 30 % des sommes allouées par le FM sous forme « d’encouragement au cofinancement », sont accessibles moyennant une augmentation des financements nationaux selon les conditions différenciées de la politique PTC ;
Plaider pour le maintien des fonds catalytiques ;
Participer aux discussions sur les orientations de la lutte et influencer les politiques et décisions au niveau global afin de mieux les adapter à notre contexte financier.
Par ailleurs, le Fonds mondial projette d’utiliser son influence et ses ressources afin d’amener les investissements nationaux en faveur de la lutte contre les trois maladies à hauteur de 45,8 milliards de dollars US de dollars US. La conférence sera donc l’occasion de :
Echanger sur les principales contraintes rencontrées dans le cadre la mobilisation des ressources et l’impact sur la santé des populations les plus affectées. Le financement du plan stratégique national de lutte contre le sida 2018-2022 représente par exemple à lui seul 626 420 398 Euros à mobiliser dans un contexte de crises internes (crise anglophone, secte islamiste Boko Haram) ;
Plaider pour une reconsidération des décisions de sanctions prises par le Fonds Mondial à l’endroit du Cameroun dans le cadre du co-financement. En effet, le Fonds Mondial appelle l’Etat du Cameroun à concrétiser son engagement de co-financement d’une valeur de 73 344 618 euros soit 20% des sommes allouées jusqu’ici. Les effets de l’application des sanctions serraient le ralentissement, voir l’arrêt de la mise en œuvre des activités et de la couverture nationale prévue, l’interruption de l’approvisionnement en MILDA, et de l’approvisionnement antituberculeux de première ligne, ainsi que de 40% des besoins en ARV suspendus.
La société civile notamment les personnes infectées et affectées par les maladies pourraient ainsi jouer un rôle clé dans ce processus de négociation lors de la conférence ;
Rencontrer les différents partenaires et bailleurs de fonds clés de la lutte contre les 03 pathologies lors des sessions satellites afin d’échanger sur les pratiques innovantes de mobilisation des fonds domestiques ;
Mieux comprendre le rôle que pourrait jouer la Société civile et le secteur privé dans la mobilisation des fonds domestiques.
Stéphane NZESSEU
Depuis l’arrestation du directoire du parti le 28 janvier 2019, le parti a connu un ralentissement conséquent dans le déploiement de ses activités sur le terrain. Malgré les actions du 1er Vice président puis de la 2e vice présidente, le parti de la renaissance connaîtra une réelle perte de vitesse sur le terrain.
Avant la sortie de prison des leaders du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun samedi dernier, le parti faisait face à de nombreuses incertitudes. En l’absence de Maurice Kamto sur le terrain des opérations le parti était quasi paralysé et des conflits de personnes commençaient à miner la cohésion entre les responsables de la communication du parti. Il était difficile de se projeter en tant que parti.
Incertitude sur la participation aux prochaines échéances électorales.
Lors d’une conférence de presse donnée au siège de parti au quartier Odza en Août dernier, la 2e vice présidente avait du mal à répondre aux questions des journalistes présents sur la participation ou non du MRC aux échéances électorales en vues. Il ressortait de ses hésitations que le parti de Maurice Kamto n’envisageait aucune stratégie de déploiement dans l’optique de conquérir des sièges au parlement ou dans les municipalités. Il était presque impossible de concevoir une élection sans ses capitaines d’opération sur le terrain.
Par ailleurs, les intérimaires de Maurice Kamto n’ont pas le même aura et la même popularité que lui. C’est ce qui pourrait expliquer les descentes limitées de ses vices présidents sur le terrain pour des actions de mobilisations en son absence. Les quelques essais menés par ses successeurs ont été pratiquement des échecs d’un point de vue de la mobilisation populaire. On peut en dire autant pour les actions de mobilisation financière à l’endroit des réfugiés du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Qu’il s’agisse de l’opération Ardoise Rose ou de l’opération de collecte des denrées alimentaires pour les populations des régions en crise.
Le retour de Maurice Kamto est un bol d’air frais pour le parti. Sa libération a redonné espoir à de nombreux sympathisants de ce parti qui revolent l’espoir renaître. Le parti de la renaissance peut maintenant vivre une autre renaissance. Le premier chantier du directoire sera de mettre en place une stratégie gagnante pour les prochaines échéances régionales, législatives et municipales prévues pour février 2020. En espérant que le MRC consente à y prendre effectivement part.
Stéphane NZESSEU
C'était à la faveur d'un séminaire de renforcement des capacités opérationnelles des enseignants d'éducation physique et sportive du département de la Mifi.
La salle de conférences du lycée technique de Bafoussam Canada a abrité ce mardi 08 octobre 2019, un séminaire de renforcement des capacités à l'intention des enseignants D'EPS.
Placée sous la houlette de la délégation départementale des sports et de l'éducation physique, cette activité s'inscrivait dans le cadre d'un arrêté ministériel fixant les modalités d'inscription pédagogique des personnels d'EPS en service dans les établissements publics et privés d'enseignement secondaire et normal.
En effet, de nombreux textes encadrent désormais l'enseignement et la pratique de l'EPS au sein des établissements scolaires, ceci dans le but d'apporter une précision en ce qui concerne les grandes orientations administratives, techniques et pédagogiques afin d'optimiser le rendement des personnels intervenants en EPS dans ce secteur.
"Je vous exhorte à prendre part de façon participative et avec un esprit d'ouverture et de responsabilité, a ces assises sous la houlette des inspecteurs régionaux de pédagogie du Minsep et de la vie scolaire du MINESEC pour l'ouest". À recommandé jean Claude kammogne DDSEP de la Mifi dans son discours d'ouverture.
Avec au menu plusieurs exposés, les maîtres du sport, on été édifié sur le nouveau changement de paradigme de la (PPO A L'APC) depuis 2010 au Cameroun.
"Les échanges ont été fructueux et je rentre d'ici avec des nouvelles connaissances et je remercie sincèrement les inspecteurs régionaux de pédagogie et de la vie scolaire, pour leur disponibilité à venir nous former". S'est réjoui un enseignant d'EPS en service au lycée classique de Bafoussam.
"Qui cesse d'apprendre doit cesser d'enseigner". C'est sous cet adage bien connu,qu'à pris fin ce séminaire de formation.Les enseignants d'EPS de la Mifi ont tous promis de faire bon usage des connaissances acquises.
Marcel Ndi
Me Sylvain Souop le coordonnateur de l’équipe de la défense indique que ces procédures ont été engagées tant en interne qu’à l’international.
A en croire les avocats du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc), l’arrêt des poursuites contre Maurice Kamto et autres, est la résultante de nombreuses procédures qui ont été engagées. Sylvain Souop qui souligne que juste 92 de leurs clients ont été remis en liberté, indique que la libération n’est qu’en réalité qu’une application de la loi. Pour celui-ci, même s’il y a lieu de se réjouir de la remise en liberté de Maurice Kamto et autres leaders du Mrc, il y a aussi lieu de se demander la raison pour laquelle, ils ont premièrement été arrêtés, et amenés à passer neuf mois en détention.
« Nous sommes heureux qu’ils soient libres. Nous restons un peu sur un goût d’inachevé parce que nous estimons que nos clients n’auraient jamais dus être en prison. C’est un combat gagné. C’est en raison des procédures que nous avons engagé qu’on est arrivé à l’arrêt des poursuites. Certes il s’agit d’une prérogative du Chef de l’Etat mais vous allez remarquer que depuis qu’ils sont arrêtés nous n’avons cessé de faire des procédures. Actuellement nous sommes à 600 procédures avec nos clients, tant en interne qu’à l‘international. C’est vous dire si quelque part nos procédures ont pu servir, peut-être éclairer le Chef de l’Etat pour qu’il prenne cette décision», déclare Me Sylvain Souop dans une interview accordée au quotidien Le Jour paru en kiosque le 7 octobre 2019.
A titre de rappel, après avoir décidé de libérer 333 personnes détenues dans le cadre des événements qui ont trait à la crise anglophone, le Président de la République a aussi ordonné un arrêt de poursuites contre Maurice Kamto président du Mrc et autres leaders et militants de son parti politique. Ces derniers ont été libérés le samedi 5 octobre 2019.
Liliane N.
Le trihebdomadaire L’œil du Sahel a fait écho dans l’une de ses parutions, d’une correspondance datant du 27 septembre 2019. L’on apprend dans cette correspondance que Gabriel Mbairobe, le Ministre camerounais de l’Agriculture, a autorisé la mise à disposition à Wassandé, localité située dans la région de l’Adamaoua, d’une parcelle de 5000 hectares au profit de la société turque Paksan Tekstil Sanayii pour exploitation agricole.
Selon les informations relayées par le trihebdomadaire L’œil du Sahel, la parcelle de 5000 hectares dont il est question, est destinée à la réalisation d’un projet de production du maïs à l’échelle industrielle. Dans les prescriptions ministérielles, les investissements en vue entrent en droite ligne de la mise en valeur du site concerné. Il s’agira ainsi, d’une production industrielle du maïs sur « au moins 500 hectares de terres », pour un début, et lesquels investissements devront être effectifs « au plus tard en 2020 ».
Il faut dire qu’à Wassandé, l’État du Cameroun depuis quelques années y conduit un programme d’installation de jeunes agriculteurs, sur les décombres de l’ancienne Sodéblé. Le journal L’œil du Sahel fait préciser que l’industrialisation de la production du maïs ne soit pas une mauvaise nouvelle car les rares personnes au courant de l’arrivée prochaine de la société Turque Paksan Tekstil Sanayii ne sont pas d’accord sur la manière anarchique dont les terres sont attribuées à Wassandé.
L'urgence de ce projet réside dans le fait que premièrement, Paksan Tekstil Sanayii doit occuper et réaliser dès l’année 2020 une mise en valeur du site et la production industrielle de maïs sur au moins 500 hectares. Deuxièmement, il faut souligner qu’il s’agit aussi d’une instruction donnée par Joseph Dion Ngute le Premier ministre, au cours d’un conseil de cabinet tenu en début de cette année 2019.
Pour Hamadama Hassan, élu local : « Il y a un cafouillage à Wassandé au sujet des attributions de sites. Normalement, c’est un domaine national et non une propriété du ministère de l’Agriculture et du Développement rural (Minader). C’est le Sous-préfet et le Préfet qui le gèrent, et logiquement, c’est à eux d’attribuer les espaces. Mais le Sous-préfet n’est pas souvent consulté, et c’est quand il y a des problèmes qu’on requiert son intervention. Normalement, il faut une commission multipartite pour voir la situation et élire des sites avant de les octroyer à qui que ce soit », déplore-t-il.
Des données bien renseignées indiquent qu’au Cameroun, la production de maïs qui oscillait officiellement autour de 1,8 million de tonnes en 2013 ne satisfait pas la demande qui, quant à elle est estimée à environ 2 millions de tonnes lorsqu’on tient compte des besoins de l’industrie brassicole sur le plan local. Il s’agit d’un déficit de production de 200 000 tonnes de maïs. Un manque qui, très souvent est dû à des semences traditionnelles toujours prisées par les producteurs au détriment des semences améliorées offrant des rendements plus intéressants et à l’absence de producteurs à l’échelle industrielle. Le but final de ce projet est de satisfaire la demande des agro-industries et des populations. Il est attendu de lui que la filière soit boostée.
Innocent D H
Le silence complice des ONG, promptes à jeter l’opprobre sur le gouvernement à la moindre occasion a fait sortir de ses gongs, Cyrille Tollo, un Camerounais. Dans une longue lettre, il interpelle tous ceux qui, depuis le crime odieux de cette jeune dame, innocente et ressortissante des régions en crise, n’ont pas trouvé un seul moment pour monter au créneau et condamner. Ce qu’ils savent pourtant si bien faire.
« J’accuse ces bourreaux, terroristes qui au nom d’une idéologie sécessionniste et terroriste, ont lâchement assassiné Madame Florence Ayafor à Pinyi dans le Nord-ouest. Grace à notre compatriote MKPD, nous les connaissons, nous avons leurs visages, leurs noms.
J’accuse les commanditaires, ceux qui au nom de cette idéologie meurtrière, ont établi une liste de Schindler locale, envoyant à l’abattoir même les plus fragiles du genre humain, une femme, seule sans défense. Oui Ayaba Cho Lucas, Sisiku Ayuk Tabe, Mark Bareta, Tapang Ivo, Ebenezer Akwanga, Eric Tataw, Chris Anu, Sako Ikomey, Capo Daniel, je vous accuse. Vous êtres les donneurs d’ordre de ces crimes plus odieux les uns par rapport aux autres.
J’accuse les pays qui, au nom de la liberté, protègent ces terroristes qui sèment la haine et la désolation au sein d’une population meurtrie, apeurée. Oui vous, Etats-Unis, Norvège, Allemagne, Angleterre, Belgique, Afrique du Sud, je vous accuse de complicité d’actes terroristes. Ça se passerait chez vous que le monde entier aurait manifesté sa compassion et tous les Chefs d’Etat vous présenteraient leurs condoléances. Au peuple camerounais, qu’avez-vous dit ? Même pas un seul mot de réconfort, mais nous sommes un peuple courageux.
J’accuse ces organisations bien pensantes qui à la moindre escarmouche, sont promptes à condamner les Forces de Défense et de Sécurité du Cameroun de violation des droits de l’homme, de crimes de guerre, d’exécution sommaire, de crime contre l’humanité. Pourquoi subitement êtes-vous devenues aveugles, sourdes et muettes ? Mais face à ce qui est arrivé à notre compatriote Florence AYAFOR nous attendons toujours de lire le communiqué de Human Right Watch, d’Amnesty International. Maitre Agbor Balla Kongo du Centre for Human Rights and Democracy, Madame Maxi Mbe du Rhedac, vous êtes toujours occupés à vous réjouir de la libération des « prisonniers politiques » comme vous les qualifier au point que 7 jours après, vous n'avez pas trouvé une seule seconde pour condamner en une petite phrase la décapitation de cette femme innocente ? J’ai parcouru vos pages Facebook respectives, pourtant que de futilités vous avez posté depuis lors !
J’accuse toutes les organisations et toutes les personnes qui entretiennent des relations de quelque nature que ce soit avec les mouvements ambazoniens. Oui votre silence est complice et vous avez les mains sales, sales par le sang versé de Florence AYAFOR. Un codétenu du Président d’un parti politique a annoncé ce jour 06 octobre qu’ils avaient pris langue avec les idéologues du terrorisme ambazonien pour un « Cameroun juste ». Quelle justice ? Celle que vos complices ont refusée à Florence en l’égorgeant et en la dépeçant ? Non la République, le peuple, la majorité silencieuse ne vous laissera pas faire. Cette fois ci nous vous disons Non. C’est bien ce peuple silencieux et meurtri dans sa chair et dans son âme que vous trouverez sur votre chemin.
Au gouvernement camerounais, Florence Ayafor n’est pas morte pour rien. Vous ne pouvez passer ce meurtre en perte et profit, même pas au nom de la réconciliation nationale. Vous devez trouver les coupables et les châtier conformément à la loi. Vous devez porter cette affaire devant la communauté internationale. Aussi nous vous conseillons de bien vouloir saisir au plus vite le conseil de sécurité des Nations Unies au sujet de la décapitation Florence Ayafor afin que la nébuleuse ambazonienne soit inscrite sur la liste des groupes terroristes et irrédentistes au même titre que boko haram, al qaida ou l’état islamique. Pour Florence et tous ceux qui ont été tués injustement par ces terroristes, nous devons le faire, c’est une exigence morale.
Madame Florence Ayafor, hier 05 octobre, votre frère vous a suivi. Il n’est plus de ce monde, oui lui aussi est parti. Il n’a pas supporté la violence de la vidéo de votre décapitation qui circule dans les réseaux sociaux. Vos deux filles tiendront-t-elles le coup ? Seigneur vient en aide à ces orphelines. Florence, j’ai vu le couteau passer et repasser sur votre cou, j’ai vu votre gorge sectionnée, je vous ai vu tenir fermement vos paumes, replier vos jambes, oui j’ai vu de mes yeux larmoyant votre tête hors de votre corps et portée en trophée par ces barbares d’un autre genre.
J’ai vu votre thorax découpé comme pour une bête mais à des fins d'anthropophagie. Florence, je vous ai vu quitter cette terre dans des conditions atroces, sans frémir ni gémir. En regardant la dizaine de bourreaux s’activer, vous infligeant y compris à votre dépouille les pires sévices, après vous avoir violée à tour de rôle, vous égorger vivante puis vous décapiter, vous avez administré à ces lâches une sacrée leçon de courage et de dignité. Vous ne resterez pas anonyme dans l’histoire de notre nation, au contraire votre nom sera inscrit en lettres d’or.
Adieu Florence, Adieu digne enfant de ma patrie, Adieu » !
Me Charles Tchakounte Patie le président de l’ordre des avocats du Cameroun souligne que le Barreau a toujours apporté son soutien à Me Michèle Ndocki.
C’est à l’avocate que le Barreau a toujours apporté son soutien et non à la militante du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc). Me Charles Tchakounte Patie a tenu à faire cette précision alors qu’il réagissait après la sortie de prison de Me Michèle Ndocki. « Le Barreau du Cameroun suit depuis les premiers jours de l’arrestation de Me Ndocki l’évolution de sa situation. Je me réjouis aujourd’hui de l’arrêt des poursuites qui s’inscrit me semble-t-il dans la mouvance du grand dialogue national qui vise l’apaisement de la situation sociopolitique au Cameroun. Le bâtonnier ne peut que se réjouir de la libération de Me Ndocki et au-delà d’autres personnes. Il s’agit en définitive d’une question de justice », a-t-il déclaré face à la presse.
Il convient de rappeler qu’en date du 28 février 2019, le Barreau avait produit une note d’information dans laquelle, il dénonçait le traitement qui avait été réservé à Me Michèle Ndocki. Cette dernière avait été appréhendée le 26 février 2019. Dans ladite note, le Barreau demandait par ailleurs que celle-ci soit remise en liberté. «Le Barreau du Cameroun relève que les images de l’arrestation de Me Ndocki Michèle portent atteinte à sa dignité en tant qu’être humain, Avocat et femme, et ce à quelques jours de la célébration de la Journée internationale de la femme. Préoccupé par la détention d’un de ses membres, le Barreau du Cameroun suit attentivement les développements de la situation et demande la libération de Me Michèle Ndocki », avait écrit Me Charles Tchakounte Patie.
Pour assister son membre, le Barreau avait alors décidé de mettre à la disposition de Me Michelle Ndocki, les avocats Me Andegue Onana Désiré, Me Mang Mayi Gervais et Me Ashu Egbe. Dans sa note d’information, le président de l’Ordre des avocats du Cameroun soulignait que cette action s’inscrivait dans sa mission de protection de ses pairs.
Me Michèle Ndocki a été remise en liberté avec d’autres leaders du Mrc, ceci suite à un arrêt de poursuites décidé par le Président de la République.
Liliane N.
Cette nouvelle compétition créée par la Ligue du football féminin du Cameroun a pour but d’accroître le nombre de match et de temps de jeu des footballeuses locales.
La Ligue du football féminin du Cameroun a annoncé ce lundi 07 octobre 2019, la création d’une nouvelle compétition féminine, baptisée « Tournoi de la fille ». Cet autre tournoi qui s’ajoute aux compétitions qui existent déjà, a pour but d’offrir aux footballeuses camerounaises, plus de matchs et de temps de jeu à en croire la président de la Ligue du football féminin du Cameroun, Céline Eko.
Avant la création du « Tournoi de la fille », les différents clubs du football féminin locaux s’affrontaient déjà au championnat national, à la Coupe du Cameroun et à la Coupe de la Femme.
Cette annoncé a été officialisée ce lundi lors de la réunion préparatoire de la saison sportive 2019-2020 qui démarre le 18 octobre prochain à Yaoundé. Dans l’optique d’améliorer la visibilité du football féminin au cours de cette édition, la Ligue nationale a révélé que les matchs du championnat national se joueront non seulement dans les meilleurs stades du pays, mais, que certains seront aussi programmés en lever de rideaux des rencontres du championnat national masculin. En prélude à l’ouverture de la saison, la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) a octroyé aux clubs de première division féminine, un chèque d’une valeur de 33,5 millions F Cfa.
Selon le président de la Fecafoot, Seidou Mbombo Njoya, le Comité exécutif actuel accorde une grande importance à la promotion du football féminin. Il a invité tous les présidents et représentants de clubs à collaborer pleinement afin que cette nouvelle vision du football féminin se concrétise. Les 12 clubs en lice pour la championnat national de football féminin de première division sont : Louves Minproff, Caïman de Douala, Amazones Fap, Awa FF, AS Diamarré, Canon de Yaoundé, Eclair de Sa’a, Vison Sports, Renaissance de Figuil, Ebolowa FC, Panthères Security, et Renaissance de Guider. Les représentants de ces clubs ont pris part à la réunion de préparation de la saison 2019-2020 à Yaoundé.
Marie MGUE