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C'est la trame de la session de formation qui vient de s'ouvrir à Bibémi dans le département de la Bénoué à l'intention des formateurs des ménages des communes de Bibémi, de Poli et de Zina. Une initiative du Ministère de l'Eau et de l'Energie en partenariat avec l'Organisation des Nations unies pour l'Education, la Science et la Culture (l'Unesco).

 

Dans les zones rurales de l'Extrême-Nord et du Nord, le taux d'accès à l'électricité qui reste encore faible, se situe en dessous de 22% selon l'Unesco. Et dans ces régions, plus de 95% des ménages, utilisent le bois de chauffe comme source d'énergie de cuisson. Ce qui augmente les pressions humaines sur l'environnement.

Pourtant, les énergies renouvelables disposent des avantages écologiques indéniables. La session de formation vise ainsi à outiller les formateurs issus de communes de Bibémi, Poli et Zina pour une meilleure appropriation de l’utilisation des énergies renouvelables.

« Nous voulons qu’après cette formation, que les conditions de vie de la population changent. Il y aura la lumière en permanence, ce qui va retenir la jeunesse qui pourra s’investir dans divers secteurs d’activités », se réjouit Elhadj Armand Yédi, point focal des communes bénéficiaires.

« Nous formons les communautés en leur expliquant le bienfondé de l’utilisation de l’énergie renouvelable qui est très peu pollueuse et protège l’environnement. On a l’énergie solaire, les briquettes écologiques, on va préparer des bouses de vaches et de biogaz », explique Dr Annie-Claude Nsom, project officer UNESCO.

Le séminaire rentre dans le cadre de la mise en œuvre du Projet de promotion de l'utilisation des énergies renouvelables et des technologies d'efficacité énergétique dans les ménages des zones rurales du Cameroun.

« Le Projet PUERTEM est mis en œuvre conjointement par le Ministère de l’Eau et de l’Energie et l’Unesco pour améliorer le taux d’accès à l’énergie des régions du Nord et de l’Extrême-Nord à travers l’introduction des énergies renouvelables. Nous attendons des apprenants, assiduité, engagement et responsabilité », martèle Pauline Carole Zoa Menguene, représentante du Ministre de l'Eau et de l'Energie (Minee).

L’atelier prend fin le 04 septembre prochain, les formateurs une fois de retour dans leurs localités vont se charger de capaciter les ménages bénéficiaires dans les communes de Poli et Zina (300) et Zina, 400 à Bibémi.

 

Innocent D H

 

 

 

 

 

 

 

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L'annonce est du Ministre de l'Eau et de l'Energie (Minee), Gaston Eloundou Essomba à l’issue de sa visite le 27 juillet dernier sur le site du projet d’Alimentation en Eau potable de la ville de Yaoundé (Paepys). Le membre du gouvernement s'est félicité quant à l’avancement des travaux dont le taux actuel est de 78%.

 

De Nyom II à Obala passant par Batchenga le membre du gouvernement à fait le tour des chantiers de ce projet d’envergure. Objectif, faire une évaluation des travaux avec les parties prenantes afin de s’assurer du respect du calendrier du Paepys, qui bénéficie déjà d’un rallongement de deux ans. Au bout du compte, Gaston Eloundou Essomba exprime son satisfecit, « Je rentre avec un sentiment de très grande satisfaction. Les travaux avancent très bien, nous constatons un taux de réalisation qui est de l’ordre de 78%, nous parlons du taux de réalisation global du projet. En terme de calendrier, d’ici la fin de l’année 2022, les premiers mètres cubes d’eau de Batchenga seront livrés dans la ville de Yaoundé ».

Des précisions du Minee, l'on retient que la station de captage et de pompage d’eau brute à Nachtigal affiche un taux de réalisation de 93%, et de 96% pour l’usine de traitement d’eau à Emana Batchenga. Le poste de transformation à Nkometou quant à lui affiche un taux de 96%. La station de reprise de pompage d’eau traitée à Nyom II est de 53%. Cet état d’avancement est la résultante d’un réaménagement. « La direction du projet a changé en fin d’année 2020. On n’a eu une nouvelle dynamique sur le projet, un nouveau directeur qui est arrivé. En six mois on n’a travaillé plus ce que ce qu’on n’a fait en deux ans », confie Dzogang Romaric chef du lot mission de contrôle de Veolia.

Le projet doit à terme, résoudre de façon durable le déficit de production d’eau potable pour la ville de Yaoundé et ses environs à travers une production complémentaire d’eau potable de 300 00 mètres cubes par jour, extensible à 400 000 mètres cubes par jour.

Rappelons que le Projet d’Alimentation en Eau Potable de la ville de Yaoundé et ses environs à partir du fleuve Sanaga (Paepys), est le fruit de la coopération entre la République du Cameroun et la République populaire de Chine, depuis le mois de janvier 2017.

Innocent D H

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Selon le Ministre camerounais de l'Eau et de l'Energie (Minee) Gaston Eloundou Essomba, les problèmes d’électricité dans le pays pourraient être résolus en 2035 si le gouvernement dispose de la rondelette somme de 6000 milliards de FCFA. Les projections gouvernementales prévoient « 70% pour le secteur de la production développée, 16% pour le transport de l’électricité et 14% pour la distribution en milieu péri-urbain et rural ». Le membre du Gouvernement était récemment face aux députés de la Nation.

 

Apportant des réponses aux préoccupations des députés relatives à l’électrification de leurs différentes localités, le Minee assure que les 9000 localités du Cameroun nécessitent pas moins de  874 milliards de FCFA, Soient une enveloppe de 267 milliards pour le Nord, 104 milliards pour le Centre, 101 milliards pour l’Adamaoua, 95 milliards pour le Sud, 90 milliards pour l’Extrême-Nord, 66 milliards pour le Nord-Ouest, 66 milliards pour l’Est, 50 milliards pour le Littoral, 45 milliards pour l’Ouest, et 28 milliards pour le Sud-Ouest. Des enveloppes que ne peuvent pas couvrir les 7 milliards contenus dans le Fonds de développement du secteur de l’électricité pour l’exercice 2021, fait observer le membre du gouvernement.

Mesures entreprises

Le gouvernement s’est tourné vers l’entreprise responsable de la distribution d’électricité, en attendant une potentielle fourniture plus conséquente de ce Fonds. A en croire le Minee, un ensemble de mesures ont été recommandées à Eneo. L'entreprise a été appelée à « Renforcer ses équipes d’intervention lors d’incidents et de réduire les délais d’intervention, accélérer le processus de remplacement des poteaux bois par des poteaux en béton, prendre en charge la maintenance et l’exploitation des centrales thermiques construites par les mairies pour réduire leurs charges liées à l’achat des combustibles, nettoyer systématiquement au bulldozer les emprises des lignes envahies par la végétation ».

L'on apprend également que la Sonatrel (Société nationale de transport d’électricité) avait quant à elle hérité de la mission : « de finaliser l’abattage de tous les arbres hors corridor qui pourraient dans leur chute endommager les lignes de transport d’électricité, accélérer les travaux de nettoyage au bulldozer,  des corridors des lignes de transport, de renforcer les équipes d’intervention lors d’incident et de réduire les délais d’intervention etc. », rappelle Gaston Eloundou Essomba face aux députés.

Innocent D H

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L’annonce est faite par le ministre Gaston Eloundou Essomba dans un communiqué officiel rendu public ce mardi, 23 mars 2021. Il s’agit d’une mission d’évaluation de la situation de la fourniture de l’énergie électrique sur le Réseau interconnecté nord qui intervient sur haute instruction du Premier ministre, Chef du Gouvernement, Joseph Dion Ngute.

 

 Cette mission d’évaluation qu’effectue le ministre de l’Eau et de l’Energie dans le septentrion à compter de ce 24 mars 2021 à en croire le communiqué, fait suite à la persistance des délestages dans cette partie du pays, et ce en dépit de l’opération de transfert de 20 MW supplémentaires vers le septentrion, décidé en décembre 2020 par le gouvernement, dans l’optique d’atténuer le déficit en énergie électrique, gros calvaire pour les populations.

Indiquons selon les experts que la persistance des délestages dans les régions septentrionales, n’est guère surprenante, si l’on s’en tient au coût de l’opération. En effet, l’on apprend que, les consommations de carburants pour la fourniture effective de ces 20 MW supplémentaires devraient coûter environ 2,2 milliards de FCFA chaque mois.

Une dépense asphyxiante qui laisse donc présager des interruptions régulières dans la fourniture du service. A ce coût exorbitant à injecter dans la consommation du carburant s’ajoute, l’hydrologie de cette partie du Cameroun qui a conduit à un quasi-assèchement du barrage de Lagdo, infrastructure majeure à partir de laquelle est alimentée le septentrion.

Cette mission d’évaluation va certainement permettre cette fois-ci au ministre de l’Eau et de l’Energie de poser avec beaucoup d’attention le diagnostic sur les mesures qui s’imposent pour mettre fin à ces délestages à répétition dans le nord Cameroun. Une situation qui a d’ailleurs déjà causé d’énormes dommages aux ménages et opérateurs économiques qui broient du noir dans l’exercice de leurs activités quotidiennes.

Innocent D H

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L’information vient d’être révélée par le ministère de l’Eau et de l’Energie (Minee) dans son bilan d’activités 2020. Ce département ministériel a fait le point sur la phase I (166 localités) et phase II (184 localités) du projet d’électrification de 1 000 localités par systèmes solaires photovoltaïques conduite par le chinois Huawei.  

 

Selon les indications du Minee, « les recettes collectées sont de près de 1,12 milliard de FCFA pour un total de 16 758 branchements correspondant à un taux d’exploitation d’environ 20% ».

S’agissant de la première phase du projet d’électrification de 1000 localités par systèmes solaires photovoltaïques, toutes les centrales sont mises en service pour un nombre de plus de 10 038 branchements effectués. Le processus de rétrocession desdites centrales est en cours au profit de l’Agence d’électrification rurale (AER). Celle-ci devra en assurer la gestion, apprend-on.

Quant à la deuxième phase, les travaux de construction sont achevés ; les campagnes de branchements qui se poursuivent ont déjà permis de connecter 6 720 ménages. Se poursuivent également, la recherche des financements pour la troisième phase (200 localités). La finalisation de la maturation technique et administrative étant bouclée.

106 millions USD, soit 53 milliards de FCFA pour 166 localités, c’est le montant total de financement pour la première phase du projet. En ce qui concerne la phase II, le Cameroun a signé avec Bank of China, en 2017, un accord de prêt d’un montant de 123,3 millions de dollars US (environ 71 milliards de FCFA). Le Gouvernement camerounais a en effet, mobilisé une allocation budgétaire de 454 446 millions de FCFA au titre des fonds de contrepartie.

Le projet dont le chinois Huawei assure la conduite, vise à terme une production en moyenne de 32 KW d’électricité dans 1000 localités à travers le Cameroun. L’accord ayant déclenché ce projet a été signé le 26 septembre 2012, les fonds mobilisés pour la réalisation ont été obtenus grâce à un emprunt crédit-acheteur chez le partenaire Huawei.

Innocent D H

Published in Finances

Cameroun : L’Etat fixe 10 nouveaux indicateurs de performance à Eneo

Le ministre camerounais de l’Eau et l’Energie (Minee), Gaston Eloundou Essomba et celui des Fimances (Minfi), Louis Paul Motaze, ont récemment signé avec le directeur général de la filiale britannique Actis, Eric Mansuy, un procès-verbal entérinant la finalisation et l’adoption des annexes 2 et 3 de l’avenant numéro 3 à la convention de concession liant l’Etat du Cameroun à Eneo. Il s’agit d’un contrat de concession dans les domaines de la production, la distribution et la vente de l’électricité jusqu’en 2035.

 

Ces documents définissent dix nouveaux indicateurs de performances fixés par l’Etat à l’entreprise Eneo. Selon les commentaires de l’électricien, « ces nouveaux indicateurs correspondent aux standards internationaux, notamment en ce qui concerne la qualité de services ». Ces indicateurs de performance concernent : l’accès à l’électricité, la distribution et taux de disponibilité, la fiabilité du service et les compteurs intelligents.

Indicateurs

L’accès à l’électricité (premier indicateur), elle se propose d’emmener le concessionnaire à contribuer à l’augmentation du taux d’accès à l’électricité notamment en milieu rural, il est attendu de lui une contribution moyenne annuelle de 2%. Autrement dit, il est attendu de Eneo au terme de la concession en 2031, l’électrification effective de 20% de la population n’ayant pas accès à l’électricité notamment en zone péri urbaine et rurale.

S’agissant du deuxième indicateur, il a trait au « Saidi » (System Average Interruption Duration Index). Ce système permet de mesurer la durée des interruptions que subissent les ménages sur une année. 

Le troisième indicateur quant à lui, est lié au « Saifi » (System Average Interruption Frequency Index). Il a vocation à mesurer la fréquence des interruptions que subissent les ménages sur une année. Ce qui garantirait le suivi les performances de la filiale d’Actis suivant un nouveau découpage territorial, apprend-on.

Dans le registre de la distribution et taux de disponibilité, se trouve le quatrième indicateur.  

Il est relatif au rendement de distribution. De sources proches du dossier, ces dernières années, le rendement de distribution de l’entreprise avait une moyenne de 70% soit des pertes de l’ordre de 30%. Il est attendu d’Eneo une évolution de rendement de distribution de 70,5% en fin 2020 à 77,5% à fin 2025. Et à la fin de la concession, on devrait se situer à 88%.

Le cinquième indicateur de performance concerne évidemment, le taux de disponibilité des centrales hydroélectriques et thermiques. Il s’agit ici pour l’État de s’assurer que les actifs de production (hydroélectrique et thermique) concédés à Eneo ont un haut niveau de performance en vue de produire à tout instant de l’énergie électrique.

Le taux de disponibilité des combustibles dans les centrales isolées, correspond au sixième indicateur. Ici, le gouvernement a constaté que certaines centrales restent parfois plusieurs jours sans autonomie en carburant ; ce qui génère également d’importants rationnements d’énergie électrique. Les annexes 2 et 3 sus-citées prévoient, chaque centrale devrait désormais disposer d’un minimum de 10 jours d’autonomie en combustibles.

Dans la catégorie de la fiabilité du service, elle englobe les septième et huitième indicateurs. Le septième renvoie au taux de fiabilité des lignes moyenne tension par départs de sources ou centrales. Le huitième quant à lui, concerne les délais de remplacement des postes moyenne tension (MT) et basse tension défectueux. Dans le cadre de la prise en compte de ces réclamations, l’État a fixé à Eneo un délai de remplacement des transformateurs de 12h en milieu urbain et 72 h en milieu rural.

Enfin, la catégorie des compteurs intelligents. Ici sont évoqués les neuvième et dixième indicateurs de performance. Le neuvième est lié à l’échantillon de clients basse tension (BT) à définir par période d’investissements, pour le suivi de la qualité de service à travers la pose de compteurs intelligents. Il s’agit ici d’une obligation qui conduira Eneo à installer des compteurs intelligents sur une partie des compteurs des clients basse tension.

Le dixième s’intéresse à l’échantillon de postes MT/BT à définir par période d’investissements pour le suivi de la qualité de service à travers la pose de compteurs intelligents. Cet indicateur consiste à suivre un échantillon représentatif des transformateurs MT/BT. Car, plusieurs villes et localités se voient parfois privées d’électricité du fait de la panne d’un transformateur. Et dans d’autres cas, les transformateurs MT/BT sont parfois surchargés et induisent des chutes de tension très importantes pour les ménages et opérateurs économiques.

Innocent D H

 

Published in Entreprises

Il s’agit d’une mesure en vue de permettre dans les prochaines semaines, d’installer des capacités supplémentaires dans les villes de Garoua et de Ngaoundéré. Selon le Ministre de l’Eau et de l’Energie (Minee), Gaston Eloundou Essomba, les trois régions septentrionales du Cameroun sont confrontées depuis quelques semaines à des rationnements de l’énergie électrique du fait d’un déséquilibre entre l’offre et la demande.  

 

Au terme de la saison des pluies qui s’est achevée au mois de septembre 2020 dans la Région du Nord et dans le bassin hydrographique de la Bénoué, il a été constaté un niveau de remplissage anormalement bas du barrage hydroélectrique de Lagdo situé dans le bassin du fleuve Bénoué, région du Nord, explique le Ministre Gaston Eloundou Essomba.

Et compte tenu de cette situation, les villes de Garoua, de Lagdo et d’autres localités, ont connu des apports en eau en 2020, extrêmement faibles. Le barrage de Lagdo a eu un taux de remplissage de 48 % au cours de la saison des pluies 2020, alors que le taux de remplissage était de 105 % en 2019, apprend-on en outre. L’évaluation de la ressource en eau du barrage hydroélectrique de Lagdo au 15 novembre dernier, révèle que le volume d’eau disponible est de 2 milliards de m3. Alors qu’en novembre 2019, le barrage disposait de 4 milliards de m3 d’eau. Globalement, c’est un déficit de 2 milliards de m3 d’eau qui est enregistré.  

Demande énergétique

Quant à la demande en énergie électrique dans la partie septentrionale camerounaise, de sources officielles, l’évaluent à 65 MW, alors qu’actuellement avec le déficit sus évoqué (2 milliards de m³), le barrage de Lagdo d’une puissance installée de 72 MW, ne peut pas produire plus de 25 MW.

C’est dans sans doute dans le souci républicain de résorber cette crise énergétique exceptionnelle que le gouvernement a autorisé le démantèlement d’une partie de la centrale thermique d’Ahala (20 MW) à Yaoundé à l’effet de renforcer l’offre de production dans les régions de l’Adamaoua, du Nord et de l’Extrême-Nord. Le Ministère de l'Eau et de l'Energie informe par ailleurs que le processus de transfert de cette capacité de 20 MW de la ville de Yaoundé a d’ores et déjà débuté. Il devra permettre dans les prochaines semaines d’installer 12 MW supplémentaires dans la ville de Garoua et 8 MW dans la ville de Ngaoundéré. Il est ainsi question, de doter les régions septentrionales d’outils de production devant assurer un équilibre entre l’offre et la demande en électricité.  

Innocent D H

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C’est la principale information à retenir de la visite effectuée le 18 septembre dernier par le ministre camerounais de l’Eau et de l’Energie (Minee) sur le chantier de construction de la ligne haute tension de 225 KV entre Yaoundé (la capitale) et Abong-Mbang dans la région de l’Est.

 

A l’occasion de sa récente visite à l’Est, Gaston Eloundou Essomba, le Minee a livré un message porteur d’espoir aux populations de cette région forestière et minière camerounaise. « Chères populations du département du Haut-Nyong, vous avez fait confiance à l’Etat, et nous vous exhortons de poursuivre dans cette voie, afin que ce projet permette à la région de l’Est d’oublier, d’ici 17 mois (février 2022 au plus tard), les désagréments qu’elle subit du fait de l’inadéquation entre la demande et l’offre en énergie électrique ».

Des informations officielles, la région de l’Est est parmi les plus lésées en matière de fourniture de l’énergie électrique au Cameroun. Elle se trouve isolée sur le réseau interconnecté Est (RIE). Cette région est essentiellement alimentée par la centrale thermique de Bertoua dont la capacité annuelle de consommation de gasoil se chiffre à environ 08 milliards de FCFA, rendant très onéreux les coûts de production., soit (200 FCFA/kWh).

Les travaux en cours sur la ligne haute tension de 225 KV entre Yaoundé et Abong-Mbang ont été confiés à la société indienne Kaltaparu Power Transmission Ltd. Ils ambitionnent à terme, de permettre l’interconnexion du RIE au réseau interconnecté Sud (RIS), constitué des régions du Centre, Littoral, Sud, Sud-Ouest, Ouest et Nord-Ouest du pays. Cette interconnexion permettra à la région de l’Est d’être dorénavant approvisionnée par les centrales hydro-électriques d’Edéa et de Songloulou, construites sur le fleuve Sanaga. Ces centrales abritent d’ailleurs 75% du potentiel hydro-électrique national, apprend-on. 

A terme, l’interconnexion entre les deux réseaux (RIE et RIS), couplée aux 30 MW de puissance complémentaire qui viendront de la centrale de pied du barrage de Lom Pangar, en construction, va permettre de résorber significativement le déficit énergétique dans la région de l’Est dont le fort potentiel en ressources forestières et minières est établi au Cameroun.

Innocent D H

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Gaston Eloundou Essomba a échangé le 06 février 2020 avec une délégation du Groupe russe Lukoil-Litasco.

 

La question de la réhabilitation de la Société nationale de Raffinage (Sonara) reste d’actualité au Ministère de l’Eau et de l’Energie (Minee). De ce fait, le chef de ce département ministériel Gaston Eloundou Essomba a reçu une délégation du Groupe russe Lukoil-Litasco. Ladite délégation conduite par Yvan V. Romanovsky  vice-président pour les Amériques, l'Afrique de l'Ouest et l'Europe du groupe sus mentionné. « Nous avons des éléments concernant la raffinerie et ses problèmes. Nous allons les analyser et revenir plus tard pour en parler plus amplement et sans doute faire nos propositions », a-t-il déclaré face à la presse, au terme de ses échanges avec le Minee.

La rencontre entre le Groupe russe Lukoil-Litasco et le Minee n’est pas fortuite. Elle est en fait le fruit des négociations entre le Cameroun et lui. Ces négociations ont été faites au cours du premier Sommet Russie-Afrique. C’était les 23 et 24 octobre 2019 à Sotchi. Le Ministre Gaston Eloundou Essomba avait alors rencontré Vaguit Alekperov, le Président Directeur Général du groupe. Il avait été convenu qu'une équipe d'experts de la société Lukoil vienne au Cameroun pour voir de près le cas Sonara. L’Objectif étant de procéder à l’évaluation de la situation de la Sonara et dire ce qu'il y a lieu de faire dans le cadre de sa réhabilitation et de son extension. 

Par ailleurs cette rencontre avec Eloundou Essomba, a permis au Groupe russe Lukoil-Litasco de présenter leurs partenaires aux camerounais. Il s’agit de New Age. L’entreprise opère déjà dans le secteur pétrolier amont au Cameroun. « Certaines modifications doivent être apportées au projet en cours et le support du gouvernement est attendu pour nous permettre de concrétiser la décision d'investissement d'ici 2020 », a déclaré M. Romanovsky. 

 

Liliane N.

 

 

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Gaston Eloundou Essomba, ministre en charge du ministère de l'Eau et de l'Energie est passé devant la Commission des Finances et du Budget à l’Assemblée nationale, afin d’en décliner les grandes lignes.

 

Sous-secteur Eau et Énergie - Allocation budgétaire : 244 milliards 209 millions 500 mille francs CFA, répartie comme suit : Investissement Public : 238 milliards 780 millions 500 mille FCFA - Fonctionnement : 05 milliards 429 millions FCFA.

Budget d'Investissement Public se décline ainsi qu’il suit : 

Ressources Externes : 197 milliards 234 millions FCFA

Ressources Internes : 41 milliards 546 millions 500 mille FCFA, dont : 14 milliards 790 millions FCFA en Fonds de Contrepartie en dépenses réelles - 06 milliards 18 millions de FCFA provisionnés en taxes et droits de douanes pour les Fonds de Contrepartie -06 milliards 786 millions 711 mille FCFA en Ressources Transférées - 03 milliards FCFA en Ressources dédiées au financement des activités du PLANUT - 10 milliards 951 millions 789 mille FCFA pour les Ressources Internes Ordinaires (Subventions, Autres crédits à gestion centrale et les crédits déconcentrés).

La déclinaison du Budget d’Investissement Public 2020 par programme se présente comme dans le tableau ci-après :

 

Programme

Montant (F CFA)

Pourcentage (%)

Offre d’Energie

122 087 000 000

51,13

Accès à l’énergie

  27 479 415 000

11,51

Accès à l’eau potable et à l’assainissement liquide

  82 351 596 000

34,49

Gouvernance et appui institutionnel

    6 862 489 000

  2,87

Total

238 780 500 000

100

 

De manière plus détaillée, les ressources dédiées à l’investissement public par programme se présentent ainsi qu’il suit :

 

Offre d'énergie : Les crédits de paiement au titre de l’exercice 2020 s’élèvent à 122 milliards 87 millions de F CFA, ci-après ventilés :

 

Ressources externes

108 milliards 229 millions de F CFA

Fonds de contreparties en dépenses réelles

  10 milliards 100 millions de F CFA

Ressources internes ordinaires (Autres crédits à Gestion centrale et Subventions)

  03 milliards 758 millions de F CFA

 

 

Le financement extérieur dans le cadre de ce programme est estimé à 54,87%.  

Accès à l'énergie : Les autorisations d'engagement pour le triennat 2020-2022 s'élèvent à 28 milliards 309 millions 276 mille F CFA et les crédits de paiement sont de 27 milliards 479 millions 415 mille FCFA, ventilés comme ci-dessous :

 

Ressources externes

16 milliards 500 millions de F CFA

Fonds de contreparties en dépenses réelles

02 milliards 530 millions de F CFA

Autres Gestion centrale

01 milliards 250 millions 297 mille F CFA

Ressources Déléguées

07 milliards 199 millions 118 mille F CFA

 

 

Les activités du programme « Accès à l’énergie » sont essentiellement dédiées à l’électrification des zones non desservies. Une partie des fonds destinés à ce programme va servir au financement du programme national d’efficacité énergétique dans le but de réduire la facture de l’éclairage public.

En vue d’accompagner le processus de décentralisation, l’enveloppe a été arrêtée à un montant de 03 milliards 957 millions 290 mille F CFA.  

Accès à l'eau potable et à l'assainissement liquide : Les autorisations d'engagement pour le triennat 2020-2022 s'élèvent à 83 milliards 048 millions 658 mille F CFA contre 82 milliards 351 millions 596 mille F CFA en crédit de paiement pour l’exercice 2020. Ces crédits de paiement se déclinent comme suit :

 

Ressources externes

72 milliards 505 millions de F CFA

Fonds de contreparties en dépenses réelles

02 milliards 160 millions de F CFA

Autres crédits à Gestion centrale

500 millions de F CFA

Activités dédiées au PLANUT

03 milliards de F CFA

Ressources délégués

04 milliards 186 millions 596 mille F CFA

      

Les ressources dédiées à ce programme sont essentiellement consacrées à l’achèvement du PAEPYS. Une partie est dédiée à la réalisation des adductions d’eau potable et forages équipés sur l’étendue du territoire national, ainsi qu’à la finalisation du volet eau du Plan d’Urgence Triennal. Une autre partie est destinée aux ressources transférées aux Collectivités Locales.

Gouvernance et Appui institutionnel au sous-secteur eau et énergie

Pour le triennat 2020-2022, les crédits de paiement pour l’exercice 2020 s’élèvent à 6 milliards 862 millions 489 mille F CFA, dont  06 milliards 18 millions de F CFA comme dépenses relatives à la prise en charge des taxes et droits de douane inhérents à l’importation des matériels et équipements.

Il y a de cela un an, l’enveloppe budgétaire du ministère de l’Eau et de l’Energie avait été arrêté à un montant de 202 milliards 672 millions 88 mille francs CFA dont 196 milliards 961 millions 88 mille F CFA  en investissement et 5 milliards 711 millions F CFA en fonctionnement. Quatre grandes orientations avaient été définies : L’offre d’énergie - L’accès à l’énergie - L’accès à l’eau potable et à l’assainissement liquide- La gouvernance et appui institutionnel du sous-secteur…

 

Nicole Ricci Minyem

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01