La 3ème édition du Cameroon Investment Forum (CIF) qui se tiendra du 27 au 29 novembre prochain à Douala, se fixe pour entre autres objectifs d’inciter les investisseurs nationaux et étrangers de s’intéresser aux filières comme l’aquaculture, la maïsiculture et la riziculture.
Sans nul doute la contribution de l’Agence de Promotion des Investissements (API) dans la lutte contre les importations massives des produits de grande consommation. Des importations qui, comme le souligne Eco Matin, font perdre chaque année des milliards de FCFA du Trésor public. C’est le cas particulièrement pour un produit comme le riz.
En tant que structure en charge de la promotion des investissements au Cameroun, l’API comme l’a annoncé son directeur général, Marthe Angéline Minja, le mardi 24 septembre dernier, lors d’un point de presse à Yaoundé, la 3ème édition du Cameroon Business Forum (CIF), qui se tiendra à Douala, du 27 au 29 novembre prochain, sera focalisé sur la lutte contre les importations massives des produits de grande consommation.
D'ailleurs, apprend-on, le thème retenu pour cette édition, « L’industrialisation à travers l’import-substitution », sied bien à volonté. Sous le très haut patronage du président de la République,Paul Biya, cette édition du CIF visera particulièrement à inciter les investisseurs nationaux et étrangers à s’intéresser davantage à l’aquaculture, la maïsiculture, et la riziculture, sans laisser de côté les autres filières dont la contribution est nécessaire pour booster la croissance économique du Cameroun et permettre à notre pays, in fine, d’atteindre l’émergence à l’horizon fixé.
De manière précise, il sera question d’enregistrer des intentions d’investissements venant des investissements directs domestiques et étrangers dans le domaine de l’import-substitution principalement, ainsi que dans d’autres domaines d’activités considérés comme prioritaires pour l’atteinte de l’émergence du Cameroun ; de conclure des accords de financement entre les porteurs et les promoteurs de projets d’investissements, notamment dans les filières ciblées et les institutions financières, les partenaires au développement et les représentations diplomatiques à travers le « Marché de l’investissement », l’une des articulations de ce CIF.
L’on prévoit aussi, d’élaborer des cadres de collaboration avec d’autres administrations publiques et privées en vue d’une synergie d’actions dans le domaine de la promotion des investissements dans les filières prioritaires ; confectionner un document concernant des propositions susceptibles de contribuer au renforcement des capacités opérationnelles de l’API.
Et enfin, confectionner un état récapitulatif des accords conclus dans le cadre des rencontres d’affaires, une autre articulation prévue lors de cette édition du CIF et impliquer les opérateurs économiques locaux.
Eco Matin rappelle qu’à travers l’organisation du CIF, l’API vise entre autres à promouvoir les secteurs et opportunités d’investissements au Cameroun ; créer un cadre d’échange, de concertation et de relation d’affaires ; regrouper les porteurs de projets industriels et des investisseurs autour d’un catalogue de projets et des thèmes minutieusement sélectionnés et préparés à l’avance. Mais également, présenter un cadre juridique réglementaire des investissements au Cameroun.
Otric N.