Ils doivent entre autres faire des tournées de mobilisation dans leurs circonscriptions politiques respectives.
Le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) veut consolider sa place de leader des partis politiques. Le parti qui détient le pouvoir, se prépare déjà pour les échéances électorales de 2020. Ces échéances étant entre autres les élections municipales et législatives. En sa qualité de Secrétaire général (Sg) du Comité central du Rdpc, Jean Nkuete est allé à la rencontre des jeunes militants de sa formation politique basés dans la ville de Douala. Il a été question pour lui, de leur faire un certain nombre de recommandations. C’était le vendredi 20 septembre 2019.
Ces recommandations sont faire des tournées de mobilisation dans leurs circonscriptions politiques respectives, des descentes qui devront aboutir à l'organisation de conférences de section. Ces activités doivent être menées avec responsabilité, esprit de persuasion et lutte contre les divisions. « Parce que nous pouvons faire mieux, parce que notre parti attend encore mieux de nous, Jean Nkuete, secrétaire général du Comité central du Rdpc, et Auguste Essomba Asse, président du Bureau national de l'Ojrdpc, sont venus à notre rencontre pour nous encourager », a déclaré Laurent Esso le chef de la délégation permanente régionale du Comité central du Rdpc pour le Littoral.
Les assises ont regroupé les responsables des organes de base de l'Ojrdpc et le Sg du Comité central. Ils ont en outre accordé une attention particulière aux candidatures des jeunes aux prochaines élections. Les membres du Comité central ont profité pour sensibiliser les jeunes sur les exigences légales en matière de dossiers de candidatures. « Le Sg du Comité central a promis de veiller personnellement à ce que les jeunes soient représentés à au moins 30% dans les listes des candidatures. Nous sommes satisfaits de cette rencontre », a affirmé Moise Sigfried Pondi, secrétaire de la section Ojrdpc Sanaga-maritime centre 2.
« Les jeunes sont la clé de la victoire du Rdpc dans le Littoral. Si nous sommes la clé, nous devons ouvrir la bonne porte. Nous ne devons pas laisser le Littoral aux aventuriers », a déclaré Auguste Essomba Asse.
Liliane N.
Un atelier régional de restitution des résultats du suivi indépendant du Contrat de Désendettement et de Développement (C2D) pour l'exercice 2018 vient de se tenir à Garoua. Des assises, il ressort que les secteurs de l'Education, de la Pêche, de l'Agriculture entre autres ressentent l'impact positif des projets du C2D dans le Nord.
Depuis plusieurs années, le C2D s'attelle à l'amélioration de la vie associative dans les organisations opérant dans la région du Nord. C'est d'ailleurs l'un des objectifs phares du Programme dans cette partie du pays. C'est ainsi que sur le terrain, plusieurs activités sont menées notamment dans les domaines de l'Education, de la Pêche, de l'Agriculture etc. L'atelier que vient de présider à Garoua Simon Pierre Bakapa, le Coordonnateur technique national du Programme C2D s'est inscrit dans le souci de jeter un regard rétrospectif sur les actions entreprises en 2018. "Il était question aussi de renforcer les capacités des membres des comités de veille citoyenne, des enquêteurs et des superviseurs de la région pour les arrimer aux enjeux nouveaux", déclare Simon Pierre Bakapa.
Les atouts de l'atelier pour les participants
La rencontre a permis aux responsables de se féliciter de la réalisation des activités sur le terrain jusqu'ici, même si beaucoup reste encore à faire. "Il y a une partie des travaux qui ont connus un taux de réalisation satisfaisant, mais à l'intérieur, il y a des dysfonctionnements et des anomalies. Nous les avons relevé et les rapporterons pour y trouver des solutions", précise Simon Pierre Bakapa.
Côté participants, l'on salue l'initiative de l'atelier et promet une contribution plus accrue pour l'atteinte des meilleurs résultats. C'est du moins ce qu'affirme Jean Koué : "ces offres si elles sont bien menées, c'est une marche inéluctable vers l'émergence". Quant à Marie Louise Kono Bélibi : "l'atelier est très important, car il s'inscrit dans le cadre du développement de notre localité. Je voudrais vraiment que de telles initiatives soit continuelles", exprime cette participante.
L'un des fleurons du Programme C2D dans le Nord
En rappel, l'un des fleurons de la coopération France/Cameroun réalisé sur fonds du Programme C2D éducation, c'est l'École publique d'application Laïndé Groupe ll A et B réceptionnée en mai 2019 par le Ministre de l'Education de Base, le Professeur Laurent Serges Etoundi Ngoa, en présence de l'Ambassadeur France au Cameroun Gilles Thibault. Un investissement qui entre en droite ligne de la promotion de l'Education dans le Nord surtout celle de la jeune fille qui reste un défi à relever dans la région du Nord.
Innocent D H
La semaine dernière, les avocats du Cameroun ont observé une cessation d’activités. L’opération palais de justice sans robe noire a connu des plus et obtenus des résultats concrets pour le bien des justiciables inculpés au Cameroun.
Le premier fruit du débrayage des avocats du barreau du Cameroun est cette décision prise par le Secrétariat d’Etat à la Défense. Un train de mesure important dont le but est de faciliter le travail des avocats dans ses services.
La première mesure consiste en la mise en place d’une plateforme de concertation avec des points focaux pour connaître en temps réel les incidents dans les gendarmeries. Une plateforme qui permettra aux avocats de relever et de traduire auprès de la hiérarchie de la gendarmerie nationale. Le plus ici, c’est la création de points focaux qui seront chargés d’assurer le bon fonctionnement du service de la défense par les spécialistes du droit. Seulement, il faudra savoir si le point focal sera un gendarme au-dessus du commandant de la brigade. Question de ne pas tuer dans l’œuf l’idée de a plateforme.
La deuxième mesure prise par le Secrétaire d’Etat à la Défense est la décision de permettre la participation des avocats à la formation des gendarmes cat é et 3. Ce qui sera un plus dans les acquis intellectuels des gendarmes. Une garanti pour un meilleur rapport professionnel entre les gendarmes et les avocats. La présence des avocats dans le cursus de formation des gendarmes apportera également un supplément psychologique intéressant dans les relations entre les deux forces. Ceci contribuera à familiariser les gendarmes et les avocats, ce qui pourra simplifier et apaiser les tensions entre les différents corps.
Une autre décision importante, c’est l’instauration d’un numéro vert pour la dénonciation des exactions des officiers de gendarmeries sur le terrain. Un numéro qui est mis en service depuis quelques mois maintenant. Le numéro vert (le 1500) est accessible à tous pour la dénonciation des exactions des gendarmes sur l’ensemble du territoire national.
Llire aussi : Les avocats sont retournés dans les tribunaux ce lundi
Mais il faut encore progresser dans ces réformes en construction. Il faudrait qu’au niveau de la gendarmerie et des autres forces de l’ordre qu’on instaure une immunité particulière à l’endroit des avocats. Il faudrait interdire la possibilité d’arrêter les avocats dans l’exercice de leurs fonctions. Une mesure qui donnera plus de coudée franche aux défenseurs et gardiens du droit pour le meilleur exercice de leur métier.
Des mesures à saluer, même si tout le monde est d’accord qu’il y a encore beaucoup à faire pour assainir la procédure pénale au Cameroun.
Stéphane NZESSEU
C'est un secret de polichinelle, dans la région du Nord au Cameroun, le phénomène du changement climatique est une réalité avec un impact réel sur l'environnement. Pour lutter efficacement contre ce fléau, l'Etat en parfaite symbiose avec les partenaires au développement ne se lassent pas d'entreprendre des actions pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
C'est malheureusement regrettable de constater les actions quotidiennes de l'Homme dans la région du Nord concourant plutôt à favoriser le phénomène du changement climatique. Aux rangs des pressions menées sur l'environnement par l'Homme, l'on note la coupe anarchique du bois pour la fabrication du charbon, l'expansion des parcelles agricoles, les feux de brousse, le surpâturage et la transhumance. Et ce n'est pas tout, les activités d'extension des villes, la mise en œuvre des projets de développement constituent évidemment entre autres causes réelles du changement climatique dans le Nord, se traduisant très souvent par des sols arides et dégradés, une température de plus en plus élevée. Tout cela est favorisé par l'émission des gaz à effet de serre. Face à l'ampleur du changement climatique dans la région, les réponses concrètes des pouvoirs publics et de ses partenaires sont perceptibles.
Les actions conjuguées de l'Etat et des partenaires au développement
Se sont des actions fortes que mènent l'Etat et les partenaires au développement dans le sillage de la régénération des forêts et surtout de la reconstitution du couvert végétal de la région du Nord subissant ainsi de plein fouet les effets néfastes du changement climatique. C'est ainsi que des campagnes de plantation d'arbres sont engagées et permettent de reboiser les terres en situation de dégradation. Dans la conduite des opérations, le Ministère des Forêts et de la Faune (Minfof), le ministère de l'Environnement, de la Protection de la Nature et du Développement Durable (Minepded), ainsi que les actions des Collectivités Territoriales Décentralisées (CTD) dans le suivi et la mise en terre des plants.
Le rôle des Chefferies traditionnelles
Dans la région du Nord, c'est un rôle indéniable que jouent les chefferies traditionnelles dans la lutte contre le changement climatique. Il y a par exemple, la mise sur pied des forêts communautaires. Le cas du Lamidat de Garoua en est une parfaite illustration avec le projet "Garoua : arbre de vie". Un projet qui a permis en 2018, de planter environ 500.000 arbres sur 3.500 hectares dans le Nord. Des actions de sensibilisation ont aussi cours pour assurer la préservation des massifs forestiers.
Toutefois, il reste à admettre en toute évidence que seules les actions des pouvoirs et de ses partenaires ne suffisent pas à tordre définitivement le coup au phénomène du changement climatique, c'est pourquoi la lutte doit concerner chaque citoyen pris individuellement avec l'adoption des comportements à valeur écologique vis-à-vis de la nature. Ce qui contribuerait d'ailleurs à confirmer l'adage indien qui dit : "pour vivre utile sur terre, il faut planter un arbre". Une formule qui trouve tout son sens au moment où se tiennent depuis ce lundi 23 septembre 2019 à New York aux Nations Unies, les discussions sur l'urgence climatique. Des assises devant déboucher sur des mesures fortes en matière d'engagement pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Innocent D H
« Cher Boris Bertolt,
J’ai choisi de vous écrire ces quelques mots pour plusieurs raisons. Je n’en citerai ici que quelques unes. Les autres vous les devinerez bien. Je vous en sais capable.
De tous les activistes pour le changement à l’extérieur de notre pays le Cameroun, vous êtes celui que ma trajectoire a croisé à un moment fort de l’histoire de l’Université Camerounaise en 2005. En effet, j’ai fait en ces temps là la connaissance d’un jeune frère en votre personne, alors que je faisais partie du groupe des cinq(5) leaders estudiantins de l’Université de Yaoundé II, dans les grèves noires initiées par l’Association pour la Défense des Droits des Etudiants du Cameroun (ADDEC). Elle avait son siège à l’Université de Yaoundé I, et avait réussi l’exploit de s’installer dans les six(6) universités d’Etat d’alors.
Vous vous étiez présenté à moi et à mes compagnons, à la sortie d’une réunion de l’ADDEC, où les représentants du Comité de Défense des Intérêts des Etudiants (CDIE) de l’Université de Yaoundé II, avaient été conviés, pour présenter notre approche dite ‘’intelligente et ‘’pacifique’’ de la revendication estudiantine. Sauf erreur de ma part, vous étiez étudiant en histoire, troisième année. Vous m’aviez alors dit tout le bien que vous pensiez de l’approche du CDIE, tout en nous encourageant, mes amis et moi-même à y persévérer.
La fin de cet épisode estudiantin nous avait donné raison. L’essentiel des propositions faites dans le document du nom de ‘’EUREKA’’, avaient été adoptées par l’actuel Ministre de l’Enseignement supérieur, à travers une commission créée à cet effet qui passait dans chaque université pour l’écoute des étudiants. A ce jour, les étudiants peuvent payer leurs frais universitaires en deux(2) tranches semestrielles ; les frais médicaux ne sont payés qu’à la préinscription, le déjeuner au restaurant ne coûte pas plus de 150frs CFA ; le système de bourse aux étudiants les plus méritants est régulier ; le compte d’affectation pour la recherche au profit des enseignants est une réalité ; la gestion financière des doctorants a été améliorée ; l’autoroute Yaoundé-Soa est achevée et opérationnelle etc.
Voilà autant de solutions intelligentes qui ont marqué la victoire du plaidoyer pour la paix et le dialogue du CDIE de l’Université de Yaoundé II-Soa, sur la violence, l’entêtement et même l’affairisme des leaders de l’ADDEC de l’université de Yaoundé I. Je peux en parler avec certitude, puisque je fus le rédacteur de ‘’EUREKA’’, sous la direction d’un aîné enseignant alors Docteur en droit, et désormais éminent Professeur agrégé et Titulaire des universités aujourd’hui.
Nous nous sommes revus quelques fois les années qui ont suivi. Vous faisiez déjà dans le journalisme, notamment dans la presse écrite. Et jusqu’à date, il n’avait jamais percé en moi le sentiment que vous seriez de ces jeunes camerounais qui seraient disposés à investir toute leur énergie et leur intelligence pour la défense d’une cause.
Mon cher Boris,
Si j’ai débuté mon propos par cette anecdote sur les crises universitaires de 2005, c’est bien pour rendre compte de ce que les malaises sociopolitiques des années 2000, tirent leurs origines premières de cette borne. Puisque trois(3) années plus tard, s’en suivront en février 2008, les émeutes de la faim ; en 2015, la crise dite ‘’anglophone’’ ; et depuis janvier 2019, la crise post-électorale dans laquelle vous êtes à n’en point douter, un acteur de première ligne.
Les causes ne se ressemblent pas, les combats non plus. Encore moins les méthodes et les moyens. Tellement les époques sont différentes. Les acteurs aussi. Mais s’il y’a bien un trait qui devrait rester permanent et commun à tous ces événements, il me semble bien que c’est l’intelligence. Elle est l’atout indispensable dont a besoin chaque acteur de la société, pour s’aider à distinguer le bon sens du vrai sens, dans les combats qu’il livre pour son émancipation.
Pour ma part, je suis resté agrippé à la conviction qu’il n’y a que les combats moulés dans la forge de la grande intelligence qui aboutissent.
1 – Félicitations pour l’engagement politique !
Mon cher Bertolt,
Vous avez engagé un combat politique pour le changement au Cameroun. Je vous en félicite. Vous avez osé. Malgré la grande adversité, vous persévérez. Vous réussissez même l’exploit de bousculer les lignes autrefois inconnues par le grand public, ou intangibles pour les moins téméraires. Votre combat a ouvert les yeux à de nombreux jeunes qui étaient encore sous l’emprise d’un angélisme de façade de ce régime qui a achevé de faire voler en éclat tout l’honneur du Cameroun, et embastillé l’avenir et le rêve de la jeune génération.
Aujourd’hui, grâce à vous, à la BAS et compagnies, notre Président effectue moins de sorties privées à l’extérieur du pays ; les évacuations et prises en charge sanitaires sur fonds publics sont de mieux en mieux contrôlées ; les partenaires et les complices occidentaux de nos dirigeants sont mieux avertis des réalités internes de notre pays. La Diaspora aujourd’hui, plus qu’hier, se sent investie d’une mission salvatrice ; les tabous politiques et managériaux se dissipent au jour le jour sous votre action. Grace à vous, le Cameroun bouge. Nos gouvernants, du moins beaucoup d’entre eux, ont désormais le sommeil léger.
Pour tous ces sacrifices, vous méritez ma modeste gratitude, ainsi que celle de tous ceux qui pensent comme moi sur ce point.
2 – L’orientation de votre combat !
Mes chers congénères de la Bas,
Face à toutes vos actions et à votre engagement louables, je suis tenté de vous exposer un certain nombre de questionnements que je me pose à mon fort intérieur.
Quelle est l’orientation de votre combat ?
Nous sommes tous d’avis que la seule cause du combat est le changement. Mais la cause n’induit pas absolument l’effet. Tout comme l’effet ne commande pas absolument ou forcément le résultat du combat pour le changement. En effet, auriez-vous jamais imaginé un seul instant que vous pourriez mener ce combat et vous rendre compte au résultat qu’en fait de situation, vous vous retrouvez à la case départ ? Le combat pour le changement impose que l’on définisse au préalable la cible ou le bénéficiaire du combat, le but et la méthode.
Pour qui vous battez-vous ?
Cette question a tué ou sauvé de nombreuses révolutions dans l’histoire. Elle a aussi rendu vains de nombreux combats. Pour qui vous battez-vous donc ? Pour vous-mêmes ? Pour un homme ? Pour un aîné ?
Si tel est le cas, les Camerounais qui croient au changement devraient penser à investir leur espoir ailleurs. La victoire dans la lutte pour un Cameroun nouveau ne peut s’obtenir dans l’égoïsme et le nombrilisme de l’identité ; encore moins par le truchement d’un agent qui n’a jamais servi les congénères de votre âge, ni rien fait de miraculeux pour la jeunesse que nous sommes.
Il me semble que le combat que vous menez actuellement aurait été encore plus porteur, si seulement vous aviez compris que c’est pour notre génération délaissée, sacrifiée, ainsi que pour nos pauvres parents dans les villages et les bidonvilles des capitales, qu’il faut se battre. Votre combat aurait même déjà certainement pris des proportions plus intéressantes si seulement vous aviez appréhendé le fait que c’est pour la Jeunesse, nos cadets et nos enfants que nous devons nous battre.
Votre lutte aurait déjà certainement porté des fruits, si seulement il vous était venu à l’esprit que nous les jeunes avons encore notre vie devant nous. Et rien que pour cela, nous ne saurions confier notre destin ou nous aligner derrière des aînés qui ont le leur derrière eux ; et qui plus est, n’ont jamais été tenaillés lorsqu’ils avaient notre âge, par le désir ni la volonté de changer la donne. Ils ont servi loyalement pour les uns, hypocritement pour d’autres, mais dans tous les cas de manière intéressée, ce régime, contre les intérêts de leurs enfants que nous sommes, et au détriment de nos pauvres parents, leurs propres congénères.
Je pense donc sincèrement que votre combat, même s’il mobilise de grandes intelligences pour une cause noble, est voué à l’échec. Certainement vous en ressentez déjà les premiers signes. Et pour cause : à votre combat, il manque l’honnêteté, la clarté, l’objectivité et le pragmatisme.
Quel est le but de votre combat ?
Chaque combat a un but. Un but à atteindre. Quel est le votre mon cher Bertolt ? Porter un homme au pouvoir ? Qu’a-t-il fait pour vous et tous vos semblables quand il n’était rien ni personne, qu’il pourra achever lorsqu’il sera au sommet ?
Vous valez mieux que ces aînés qui vous utilisent et vous emploient. Car, vous réussissez à faire à votre âge ce qu’ils n’ont jamais pu, ni penser, ni envisager, encore moins réalisé quand ils étaient comme vous. Même si c’est une affaire d’argent, j’estime humblement que rendus à ce niveau, vous avez rempli votre part du contrat. Vous ne leur devez plus rien.
Que voulez vous d’autre ? Instaurer le changement ? C’est bien. Mais vous ne saurez y arriver en déstabilisant ce pays qui n’appartient ni à vous, ni à moi, encore et beaucoup moins à ceux qui se cachent derrière votre fougue. Le changement est la seule valeur qui reste après le changement. Le changement est une quête permanente, un dessein perpétuel des individus, des sociétés, des nations et des générations.
Une génération qui, pour des raisons égoïstes et nombrilistes, se laisse distraire par la vanité des strapontins, au lieu d’œuvrer et de s’investir pour le changement quand c’est encore le moment, perd son tour et passe la main à la suivante. Nous sommes la génération suivante. C’est notre tour. Autant l’on ne peut suivre deux(2) lièvres à la fois ou rattraper celui que l’on a négligé de suivre, autant nos aînés ne peuvent plus prétendre prendre les devants d’un combat pour un présent et un avenir dont ils ne sont pas les bénéficiaires, ou alors dont ils ne sont pas certains de voir l’avènement.
Le présent c’est vous Bertolt, c’est vous, Jeunesse de la Bas; c’est nous tous, Jeunesse Camerounaise de tous les bords sociaux ou politiques. L’avenir c’est nos enfants, nos cadets et ceux qui ne sont pas encore nés. Notre présent actuel est l’avenir que nos aînés ont piétiné dans le passé. Ils n’ont jamais voulu le préparer pour nous. Ne leur laissons pas le petit peu encore récupérable qui reste encore de notre avenir qu’ils ont hypothéqué. Ils n’en feront qu’une bouchée comme à leur habitude. Ne les laissons pas s’emparer de l’avenir de nos cadets et de nos enfants. Ils vont le broyer comme ils l’ont fait avec le nôtre.
Mon cher Boris,
Chers frères de la Bas,
Je sais que les enjeux sont grands actuellement. Les tentations aussi. A travers ces troubles, beaucoup par leur activisme suspect, rêvent devenir ‘’grands’’. Certains ne veulent que garantir leur pain quotidien. D’autres pensent sincèrement ‘’sauver’’ le Peuple. Mais, pensez vous vraiment que dans une seule et même lutte, si tant est qu’elle est unifiée, le changement puisse s’obtenir avec autant de parallèles ?
Les causes justes font toujours l’unanimité. Les causes honnêtes fédèrent sans effort. Et les causes vraies triomphent sur le temps et les hommes. Le Peuple c’est le Souverain. Le Peuple c’est Dieu. On ne le trompe pas. Et il ne se trompe pas. Même si vous voyez le temps passer avec l’illusion d’une victoire de façade, la vérité de polichinelle se réalisera : toute cause mal habitée est vouée à l’échec.
Vous pouvez encore vous reprendre. En vous mettant résolument au service de votre propre génération. En dépouillant votre combat de toutes engeances et agents encombrants. En vous alliant à ces autres jeunes restés au pays qui pensent le changement et l’avenir au concret dans la vérité et dans la modestie de leurs petits moyens.
3 – Sur votre méthode… !
A tout projet, il faut une méthode. Un processus suivi, calibré et maîtrisé pour atteindre l’objectif, le but ou la cible de la Cause. La méthode tire ses origines d’une idée, d’une philosophie. Elle se matérialise à travers les moyens que l’on mobilise. Elle convainc par le discours qui l’accompagne. Une méthode n’est donc utile et efficace que par la qualité de ses moyens et la capacité qu’elle a de résister à l’usure du temps.
Mon cher Bertolt,
Chers jeunes de la Bas
Quelle est votre méthode ? Est-ce en recourant à des étrangers, à des non camerounais, ou à des puissances étrangères que vous atteindrez vos objectifs ? Pensez-vous vraiment que ces étrangers peuvent aimer le Cameroun, votre propre pays, plus que vous-mêmes ?
Avec tout le respect que je dois aux résultats atteints par vos actions, permettez-moi de m’interroger sur l’origine des financements de ceux qui vous encouragent dans ces excès. Tout comme je m’en voudrais de ne pas me poser de question sur les motivations réelles et profondes de vos ‘’bienfaiteurs’’. Au lieu de vous trouver des emplois stables et vous former à la vraie politique, celle qui construit et non celle qui détruit, pourquoi préfèrent-ils investir tant de moyens pour faire de vous des agents et vecteurs du chaos ? Avec quelques billets de banques, ils préfèrent détruire vos vies et vous condamner à l’errance internationale. Ils font ainsi de vous des bouc-émissaires, des émissaires du sang d’une fin de régime dont vous ne pouvez pourtant pas assumer l’héritage.
En vous employant à leurs basses besognes, ils privent aussi en même temps le Peuple Camerounais de votre génie évident qui ne demandait qu’à être encadré.
Pourquoi donc mon cher Bertolt ? Pourquoi mes chers congénères de la Bas ?
Pourquoi acceptez et permettez-vous que l’on se moque encore une fois de plus de la Jeunesse Camerounaise par votre truchement ? Tant d’enfantillages. Tant d’agitation. Tant d’immaturité. Tant d’inconscience.
Je n’ai aucune leçon à vous donner. D’ailleurs, je ne suis pas certain d’être véritablement au fait de toutes les ficelles de votre activisme. Mais je crois sincèrement et profondément que si vous replacez la Jeunesse, votre génération au centre de vos préoccupations et de vos combats, vous serez de bien meilleures personnes. La compréhension de beaucoup de paramètres stratégiques internes à ce système et à sa politique, vous ouvrira à des reconsidérations. Et alors, vous serez résolument ces talents au service de la Patrie, que seuls ceux qui savent observer, espèrent de tous leurs vœux après ce régime.
Que faire donc pour y arriver ?
4 – Ce qui est bon pour nous le jeunes !
Cela ne devrait plus être une question, mais une affirmation, ainsi que nous la posons. Puisque nous sommes le présent et l’avenir du Cameroun, puisque nos aînés ont échoué à rendre heureux nos parents et nous-mêmes, alors, ce qui est bon pour la jeunesse d’aujourd’hui est bon pour le Cameroun. Ce qui rendrait heureux nos parents dans les villages et les bidonvilles serait que nous jeunes de maintenant, qui avons la capacité du juste discernement, l’âge et la hauteur éducationnelle et instructive, que nous fassions le choix de nous-mêmes. Que nous fassions le choix de notre génération. Que nous décidions de prendre notre propre destin en main. Que nous prenions la relève de ceux dont nous n’espérons plus grand miracle. Que nous prenions le pouvoir.
Cher Bertolt,
Il ne s’agit plus pour nous de nous aligner derrière une génération qui a son avenir derrière elle. Une génération qui a refusé de faire ses preuves. Il ne s’agit plus pour la Jeunesse de suivre des aînés qui détestent le Cameroun et les Camerounais autant qu’ils s’aiment eux-mêmes. Il s’agit pour la jeunesse de combattre pour la Jeunesse. Il s’agit pour la Jeunesse de prendre le pouvoir.
Chers jeunes de la Bas,
Le combat que vous menez sous l’instigation, le soutien et les encouragements multiformes de ces aînés dont les Camerounais ne veulent plus, vient renforcer par sa méthode et vos attitudes, des clichés dégradants, avilissants, humiliants et méprisants que l’on a très souvent collés à la Jeunesse, afin de démontrer aux yeux du plus grand nombre, que nous ne sommes pas prêts. Que nous ne sommes pas aptes à la relève. Que nous sommes épidermiques. Que nous sommes éduqués et instruis au rabais. Que nous ne sommes bons que pour être utilisés en seconde main par ceux qui exercent le pouvoir réel.
Pourquoi donc ne pas leur prouver dès maintenant que nous avons pris de bonnes leçons de l’utilisation vile qu’ils ont faites jusqu’ici de notre fougue, de notre intelligence et de notre dynamisme ? Pourquoi ne pas leur opposer ce sursaut de conscience et de maturité que tout esclave politique dans notre condition ferait exploser du dedans de lui-même, pour s’affranchir de ses maîtres maltraitants, égoïstes et inhumains ?
La solution pour cela me paraît simple. Mettons-nous ensemble. Soyons solidaires entre nous jeunes. Soutenons-nous. Nous sommes de la même génération. Nous souffrons d’une même caste d’aînés sans cœur ni scrupule. Nous avons notre avenir devant nous. Nous avons des comptes à rendre à ceux qui nous suivent et qui arrivent. Que leur dirions-nous le moment venu ? Que nous avons aidé à garder la main, ceux qui l’avaient déjà en échec, alors que la relève était la nôtre ? Que nous avons préféré les aider à mettre en place 60 autres années d’esclavage, de pillage, de trahison et de sous-développement, parce que nous étions dans l’indigence matérielle de porter nous-mêmes notre propre destin ?
Ne laissons pas cette mauvaise histoire se répéter. En acceptant de sacrifier notre avenir pour le présent de ceux qui n’ont plus de future, nous risquons, quand nous aurons leur âge, de faire à nos cadets la même chose que ces aînés font de vous, de nous aujourd’hui. Nous utiliser pour rester improductivement éternels au pouvoir, et garder le Peuple tout entier et le Cameroun dans la honte et la risée des Nations.
Mettons-nous donc ensemble pour que le pouvoir revienne à la Jeunesse. Pour qu’un jeune soit porté au pouvoir après ce régime.
Cher Boris,
Je vous tends la main.
Chers jeunes de la Bas et toute la diaspora entière,
Joignez-vous à nous restés au pays, pour que ce rêve devienne réalité. Nous en avons déjà remué les possibilités. Des réflexions ont été faites en toute ruse et intelligence par un groupe de jeunes, dans un cadre précis et pour un instrument créé à cet effet. Rien n’est certes abouti. La perfection n’est pas de ce monde. Mais la solution est sous nos yeux. Elle a été trouvée par vos frères. Elle est peut-être douloureuse. Peut-être même abjecte et scandaleuse. Mais c’est la solution. Une nouvelle jouvence pour le Cameroun. La Jeunesse Camerounaise en Politique. Maître d’elle-même et de son destin. Arbitre et bénéficiaire d’un faux combat qu’elle n’a pas provoqué.
Tout est encore possible pour vous. Rejoignez-nous dans notre élan et dans nos convictions. Nous laissons à votre soins de repeaufiner ce qui a déjà été initié et conçu. Nous ne l’avons pas fait pour nous-mêmes. Cette nouvelle Jouvence est un projet collectif. Un ticket commun de la Jeunesse pour un avenir meilleur et radieux. Une œuvre à réaliser ensemble pour que nos parents et nos cadets soient fiers de nous.
La solution que nous avons trouvée n’est pas une solution miracle, encore moins un élixir. C’est juste une solution que nos aînés et leurs amis occidentaux qui nous divertissent, ne veulent pas que nous appliquions. Parce qu’elle est ce qu’il nous faut. Elle va à l’encontre de leurs desseins. Elle est celle qui nous permettra de nous prendre nous-mêmes en main, de nous occuper convenablement de nos pauvres parents, nos enfants, nos cadets, ainsi que des générations à naître auxquelles nous laisseront un Cameroun bien meilleur que celui en lambeaux que l’on veut nous léguer.
Concrètement, cette solution tient sur cinq grands piliers :
Que les jeunes s’unissent et se mettent ensemble pourü garder debout les institutions et le Cameroun dont ils veulent hériter, en pesant de tout leur dynamisme pour une transition et une alternative politiques dans le silence et la paix ;
Que les jeunes se mobilisent et se soutiennent dans laü conquête de l’Assemblée Nationale et des mairies aux prochaines élections locales afin de poser des bases solides pour que le pouvoir revienne à notre génération, notamment à un jeune après ce régime
Que les jeunes aident l’Institution suprême à nousü débarrasser de cet entourage néfaste qui l’empêche de laisser un héritage digne de ce nom au Cameroun ;
Que les jeunes accordent un sursis à l’Institutionü suprême du Cameroun afin qu’elle pacifie le pays tout entier à l’Extrême-Nord, au Nord, dans l’Adamaoua, à l’Est, au Sud-Ouest et au Nord-Ouest, pour qu’il nous soit laissé un pays gouvernable.
Que les jeunes laissent à l’Institution suprême de ceü pays le laps de temps suffisant dont elle a besoin, devant lui permettre de sceller définitivement la souveraineté et l’indépendance totales du Cameroun vis-à-vis de la domination saprophyte occidentale.
Voilà mon cher Boris, chers congénères de la BAS, ce que nous jeunes, restés au pays, avons pensé, projeté et appliquons déjà pour que le rêve jeune du changement et d’un Cameroun pour tous, devienne une réalité.
Nous vous offrons ce ticket dans l’histoire, par une méthode et une approche intelligente qui nous permettront de rendre un fier et meilleur service à notre Patrie.
Veuillez croire, cher Boris Bertolt, compatriotes de la BAS et Cie, à l’expression de mes sentiments affectueux les plus fraternels ».
Spécialisé en hôtellerie et contrôlé par Batipart, le Groupe Onomo vient de lancer officiellement officiellement son tout premier établissement 3 étoiles au Cameroun à Douala, la capitale économique du pays, l'annonce a été faite le 20 septembre 2019.
Selon les informations reçues du Groupe Onomo : « Avec un investissement de 15 milliards de FCFA, Onomo Hotel Douala n’est que la première d’une série d’ouvertures prévues au Cameroun à l’horizon 2020 », apprend-on. Ce qui voudrait tout simplement dire que l'ouverture de ce premier établissement 3 étoiles, n'est que le ton donné pour une vaste implantation du Groupe au Cameroun dans les prochains mois. L'établissement hôtelier qu'accueille désormais Douala, le poumon de l'économie camerounaise est bâti sur une surface de 600 m2. Il est doté de 152 chambres, de 5 appartements équipés de kitchenettes bien aménagées, d'un restaurant, d'un bar, d'une piscine, d'une salle de fitness, d'une salle de réunion étendue sur 220 m2 modulable en trois et dispose aussi d’une connexion Wi-Fi haut-débit.
Un an de construction
C'est le lieu de dire ici que, tout est parti le 25 avril 2018 avec la pose de la première pierre des travaux de construction de cette importante et imposante bâtisse. Un an plus tard, voici l'établissement hôtelier qui est fonctionnel. Dans le pipe du Groupe Onomo d'autres merveilles sont à découvrir dans les prochaines années. Il compte également construire un second hôtel du même standing à Yaoundé, la capitale politique du Cameroun et siège des institutions républicaines. Kribi, la cité balnéaire du Sud Cameroun va suivre, elle sera également dotée du 3ème trois étoiles de l’enseigne Onomo au Cameroun. Par ailleurs, précisons à toutes fins utiles qu'en neuf ans d’existence, ce Groupe hôtelier dispose déjà à son actif 18 hôtels ouverts dans dix pays et vise atteindre 21 établissements en fin 2019. Et ça ne sera pas tout, l'établissement pourrait encore s'étendre davantage dans d'autres villes du Cameroun outre celles déjà évoquées.
Innocent D H
Le parti de George Gilbert Baongla n’a pas été invité à l’immeuble étoile pour les concertations d’avant le dialogue national. Mais le parti a décidé de s’inviter au débat et dit ses propositions et ses attentes au gouvernement de Yaoundé.
Malgré l’incarcération de son président, le Parti Républicain est toujours très présent sur la scène politique nationale. Son Premier Vice Président proactif a fait savoir les attentes du Parti des républicains. Des propositions adressées au Premier Ministre et dont le courrier est en ce moment au Secrétariat du premier ministère.
La première réaction du Parti républicain est une plainte formulée à l’endroit des initiateurs du dialogue. Morgan Palmer et son parti espèrent qu’il ne s’agira pas d’un « simple symposium de décrispation des anglophones ». En somme, le parti craint qu’il ne s’agisse d’une autre rencontre de distraction et de dilatoire à l’endroit des peuples des régions anglophones qui subissent la guerre depuis plus de trois ans et qui peuvent commencer à se fatiguer de cette affaire. Cette crainte exprimée sonne également comme une mise en garde envers les dirigeants camerounais contre les conséquences désastreuses que peuvent avoir le fait d’utiliser cette annonce au dialogue pour juste essayer de flouer les populations des régions anglophones et de tous les autres citoyens du Pays.
Avant tout, le parti républicain souhaite que « ce dialogue soit une opportunité pour régler et non survoler l’universalité des problèmes du Cameroun ». Une fois de plus, la voix du parti sonne comme un avertissement à l’endroit des organisateurs de cette grande rencontre nationale. Le désir profond du parti républicain comme de tous les camerounais est qu’au sortir des rencontres au Palais des Congrès que la grande partie de camerounais trouvent satisfaction dans les décisions qui seront prises. Par ailleurs, le parti trouve que la période consacrée au dialogue est très réduit. Et qu’il faut bien rallonger pour aller au fond des questions à aborder. Morgan Palmer et George Baongla proposent que le gouvernement mène le dialogue sur 21 jours. Soit 07 jours pour dresser le diagnostic du Cameroun, 07 jours pour définir les solutions et 07 jours pour élaborer les résolutions finales.
Sur la question des thématiques à aborder, le parti républicain à des idées bien précises : l’Education, la formation et l’emploi des jeunes, la sécurité sociale, la répartition de la richesse, le développement des localités décentralisées, la place de la femme, la diaspora, les accords coloniaux. Avec ces propositions, le parti républicain croit que le dialogue national peut apporter un changement positif au Cameroun.
Stéphane NZESSEU
Ce Lundi, ceux qui se font appeler amba boys ont détruit quelques câbles du réseau triphasé des câbles qui alimentent cette contrée.
Un acte de vandalisme, un autre, qui vient démontrer et prouver qu’il existe encore des groupuscules d’individus, malgré les dispositions concrètes prises pour sortir les deux régions dites anglophones de la crise sécuritaire dans laquelle elles sont engluées, refusent de « fumer le calumet de la paix » avec tous ceux qui ont accepté la main tendue du Chef de l’Etat Camerounais.
Une attitude qui déteint dans cette ambiance généralisée, que ce soit sur le plan national qu’international, de quête de solutions définitives afin que les victimes puissent tourner la page de cette période douloureuse, pleine de tristes souvenirs que toute une vie ne suffira certainement pas à effacer.
Et ce n’est pas l’unique manifestation d’antipatriotisme décriée en ce début de semaine
Dans le chef lieu de la région du Sud-Ouest, la (61°ULI) a effectué une intervention dans le quartier Molyko en mi journée, au lieu dit (Saint Clair). Une descente qui a permis de capturer un individu (OPFOR), muni d'un PA artisanal. Ce dernier, accusé de harcèlement par la population, passait de maison en maison pour menacer ceux qui ont décidé d’abandonner la brousse et de prendre part aux réunions préliminaires au cours de laquelle leurs contributions sont attendues. Il a été maîtrisé par quelques braves et courageux hommes qui avaient commencé à le molester avant de le conduire à la légion de GN du SW.
Combien de groupes terroristes existent–ils dans les régions sinistrées ?
Dans les différents débats dimanche dernier, alors que les panélistes invités pour parler de l’organisation et des préalables du Grand Dialogue évoquaient la question de financement des groupes terroristes, il est apparu qu’ils se sont multipliés au fil des années et que leur nombre ne saurait être donné avec précision à ce jour.
Par ailleurs, en revenant sur la question des financements dont ils bénéficient, il est apparu évident que même les pourvoyeurs de leurs fonds ne peuvent donner des informations exactes par rapport aux bénéficiaires.
Mais, fort heureusement, ceux qui hier encore, apparaissaient comme des victimes, semblent de plus en plus prendre conscience des responsabilités qui sont les leurs, quant au retour de la paix et tout ce que cela comporte comme avantages dans leurs différentes localités.
En plus, ils ont appris à faire confiance aux forces de défense et de sécurité. Des Hommes et des Femmes qui ne font pas mention de leurs origines respectives, quand ils sont invités à défendre avec abnégation, l’intégrité du territoire national. Ces enfants du pays qui meurent, lâchement assassinés, au nom de ce qui compte réellement à leurs yeux : le Cameroun. Fort heureusement pour ces populations et pour tous les autres Camerounais, ils veillent.
Nicole Ricci Minyem
Destitué de ses fonctions de président du Conseil national de la jeunesse du Cameroun (CNJC), Jean Marc Afesi Mbafor revient au sein de l’institution, à travers une décision du ministre de la Jeunesse et de l’Education.
Jean Marc Afesi Mbafor est le nouveau président du Comité consultatif national du Bureau exécutif national du CNJC. C'est un organe chargé d'émettre des avis sur les questions de jeunesse ou sur la stratégie à mettre en œuvre pour la bonne marche du CNJC ainsi que toutes autres préoccupations qui leur sont posées aussi bien par la tutelle que par le Bureau exécutif national du CNJC.
Outre le président, le Comité est constitué d’Ayissi Essono Clovis J. (Rapporteur) et de Abdoulaye Abdoulrazack, Epuma Ngando Synthia, vaho Mbiada Hervé, tous des membres. La décision du Minjec précise que leurs fonctions sont gratuites. Toutefois, « ils peuvent bénéficier des facilités de travail nécessaires à l’accomplissement de leur mission ».
La création du CNJC découle du décret présidentiel de 2005 organisant le ministère de la Jeunesse (MINJEUN). Le MINJEUN est, selon les termes de ce décret, chargé d’organiser les mouvements de jeunesse afin d’impulser et de soutenir la solidarité nationale et internationale par et pour les jeunes.
Structure fédérative des associations et mouvements de jeunesse, le CNJC a pour but de porter auprès des pouvoirs publics, les aspirations et les préoccupations de cette catégorie sociale.
Au Cameroun comme dans la plupart des pays, les jeunes de 15 à 35 ans représentent la majorité de la population et constituent la force motrice essentielle pour le développement de la nation. « La situation de la jeunesse » présentée dans le document de politique nationale de la jeunesse qui sera opérationnalisé par le Plan jeunesse atteste que cette tranche de la population est confrontée à de nombreux défis aux rangs desquels, l’exclusion, les conflits de génération, les problèmes de formation, d’emploi, d’accès aux soins de santé, des addictions, la prostitution, les infections sexuellement transmissibles, le Vih/Sida…
Otric N.
Le principal motif est politique, révèle African Freedom of expression exchange dans un rapport sur la liberté de la presse au Cameroun.
En effet, apprend-on, les tensions et crises post-électorales que traversent le pays depuis la présidentielle 2018 n’épargnent pas les journalistes. Ajouter à cela, la situation dans les régions anglophones en crise depuis novembre 2016. Les journalistes qui exercent dans ces parties du pays sont régulièrement la cible des groupes séparatistes et même du gouvernement.
Selon le rapport, des journalistes qui y travaillent craignent pour leur vie. Ils font régulièrement l’objet de menaces et d’intimidation de la part des autorités locales et même centrales voyant parfois des programmes de leur média suspendus sur ordre.
Les séparatistes ne sont non plus en reste. Les journalistes sont régulièrement la cible de leurs menaces. Attaquant de ce fait, leur indépendance ou les forçant à être les vecteurs de leurs informations/propagande de guerre visant le gouvernement ou l’opinion. C’est ainsi qu’entre janvier 2017 et janvier 2019, une douzaine de journalistes camerounais ont été arrêtés, intimidés ou menacés par des acteurs étatiques et non étatiques dans le pays.
Depuis 2017 par exemple, Brenda Kiven a vu son laptop confisqué par la police avec tous ses fichiers. Malgré plusieurs tentatives de médiation avec la police, l’infortunée n’a pu à ce jour entrer en possession de sa machine, son outil de travail.
Des journalistes sont même interdits de se regrouper. En 2017 alors que les journalistes du Sud-Ouest voulaient se constituer en collectif pour exiger de l’administration locale que tous les documents officiels soient désormais traduits dans les deux langues officielles, ceux-ci ont subi des menaces de l’administration. Le gouverneur de cette région, Bernard Okalia Bilai a interdit l’existence d’un tel regroupement dans son territoire de commandement.
Le 09 août 2019, Atanga Nji Ministre de l’Administration Territoriale au cours d’une conférence de presse à Douala, a tancé les médias locaux. Il les accuse de saper les « efforts du gouvernement » et porte à leur intention des avertissements. Il va jusqu’à fustiger les invités des émissions. Est notamment visé, la chaîne Equinoxe qui reste la seule à traiter de façon équilibrée l’information liée aux différentes crises que connait le Cameroun.
Face à tout ceci, African Freedom of expression exchange recommande aux Journalistes :
Le renforcement ou la création d’un syndicat plus fort capable de porter les aspirations de la toute la corporation ; Le respect de l’éthique et de la déontologie ; Rétablir les fonds de soutien aux médias pour les journalistes ; La formation/recyclage vers les nouvelles approches et techniques de journalisme ; Adopter et Promouvoir le code de bonne conduite des journalistes du Cameroun ;
Au promoteurs et patrons d’entreprise :
De respecter la convention collective des journalistes ; Assurer la sécurité sociale des journalistes afin de garantir leur vieux jour ; Favoriser la création d’une mutuelle des journalistes afin d’aider ceux-ci à faire face à leur précarité ambiante…
Au gouvernement : La mise en œuvre des recommandations des états généraux de la communication de 2015 ; L’adoption d’une loi sur l’accès à l’information et aux données publiques au Cameroun afin de faciliter l’accès aux sources des journalistes ; Revoir la loi 1990 sur la communication sociale au Cameroun, entre autres.
A la Société civile d’accompagner régulièrement les journalistes dans la défense de leurs droits ; Sensibiliser les pouvoir public sur la nécessité d’avoir une presse libre et indépendante ; Organiser régulièrement des discussions avec les journalistes pour en savoir davantage sur leur environnement professionnel et juridique.
Otric N.