25/10
Christian Wangue, l’éphémère empire d’un journaliste africain « en congé »
14/10
Pratiques mafieuses au Cameroun : Mediapart remporte le procès contre Bolloré
23/09
Préparatifs Mondial 2022 : Toko Ekambi forfait pour le match Cameroun-Ouzbékistan.
21/09
La bataille d’équipementier conduit à un bashing entre Samuel Eto’o et Yannick Noah
25/07
L’Union Africaine se félicite de la reprise des exportations de céréales d’Ukraine et de Russie
21/07
Football: la FIFA condamne le Cameroun à payer plus d’un milliard de FCFA au portugais…
20/07
Affaire de mœurs: la sex tapeuse Cynthia Fiangan a passé sa première nuit en prison
19/07
Le Cameroun veut importer 400 000 tonnes de riz en 2022
19/07
Droits de l’homme: Le REDHAC vole au secours du Directeur de publication du journal Le…
19/07
L’ancien Lion indomptable Stéphane Mbia risque la prison en Espagne
19/07
Découvrez le programme du séjour du président français Emmanuel Macron au Cameroun
18/07
Les Lionnes indomptables qualifiées pour les barrages de la Coupe du monde 2023
18/07
Mea Culpa: les camerounais accepteront-ils les excuses de Gaëlle Enganamouit
18/07
Lettre ouverte/Calixthe Beyala au président Macron: «venez-vous pour adouber un homme pour la transition au…
18/07
Emmanuel Macron au Cameroun, c’est confirmé
15/07
Le président de la République nomme de nouveaux responsables au sein de l'armée
15/07
Administration territoriale: le président de la République nomme 14 nouveaux préfets et 57 sous-préfets
15/07
CAN féminine 2022: les Lionnes indomptables éliminées en quart de finale
14/07
Diplomatie: le président Emmanuel Macron annoncé au Cameroun
14/07
Match Cameroun-Nigéria: 5 raisons pour croire à la qualification des Lionnes indomptables

Displaying items by tag: journalistes

Une cinquantaine d’hommes et femmes de médias ont pris part récemment, à un atelier de formation organisé par la Commission nationale anti-corruption (Conac). Selon les responsables de cette institution, il s’agit de renforcer les capacités des journalistes en matière d’information et de communication sur les questions relatives à la corruption.

 

Avec pour thème : « Journalistes : sentinelles de la lutte contre la corruption », cet atelier de formation des professionnels de l’information vise à impliquer les hommes et femmes de médias dans la lutte contre la corruption dans l’exercice quotidien de leurs fonctions.

Une initiative que semble être en rupture de ban avec la profession, relève un journaliste qui participe au séminaire. « C’est un travail fastidieux que de vouloir transformer les journalistes en sentinelles de la lutte contre la corruption alors même que la presse camerounaise est loin d’être à l’abri de cette pieuvre, nourrie par la précarité des conditions de vie et de travail des journalistes », regrette-t-il.

Précisons que, cette session de formation des journalistes camerounais de la presse écrite et de l’audio-visuel s’inscrit dans le cadre de la célébration de la 18ème édition de la journée internationale de lutte contre la corruption. Il est question, de sensibiliser le public aux effets ravageurs de ce fléau, dans l’optique de la mobilisation des populations pour l’atteinte d’une masse critique d’orateurs positifs engagés contre la corruption, précise le président de la Conac, Dieudonné Massi Gams.

Innocent D H

 

 

 

  

Published in Institutionnel

Le partenariat Orange Cameroun et Atlantique Assurances a atteint un nouveau palier à l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse ce 03 mai 2021. Plusieurs professionnels de médias de la ville de Douala ont bénéficié ce 3 mai 2021 d’un contrat de couverture sociale offert par la compagnie de téléphonie mobile dans le cadre du Programme «  AssurTous ».

 

L'on apprend que les journalistes sélectionnés et leurs proches bénéficient ainsi d’une assurance Santé et Accident dans le cadre de l’offre « AssurTous » d’Orange Cameroun. L'assurance est valable pour un an à compter du 3 mai 2021. Frédéric Debord, le Directeur général d'Orange Cameroun indiqué, « Je m’honore de poursuivre, ce jour, une tradition qui vaut la reconnaissance de Orange Cameroun, pour les historiens de l’instant, ainsi que vous a appelés Albert Camus. Nous savons combien votre noble métier est important pour la société, d’une manière générale. C’est conscient des risques pris par les journalistes dans l’exercice de leur profession que nous avons décidé d’aller encore plus loin dans notre volonté d’accompagner les chevaliers de la plume que vous êtes, pour permettre de donner le meilleur de vous-mêmes et ainsi vaquer plus sereinement à la collecte, au traitement et à la restitution de l’information ». Baptisé « Mon Pass Santé 2021 », les journalistes bénéficiaires de l’offre disposent d’un plafond de soins gratuits évalués à 400 mille francs CFA pour l’année 2021.

Indiquons que le Programme AssurTous offre traditionnellement une couverture à 100% à ses souscripteurs moyennant le versement d’une prime de 2500 FCFA par mois ou 30.000 FCFA par an : « grâce aux conventions que nous avons signées avec une banque et des compagnies d’assurances, il vous est désormais possible de souscrire à une police d’assurance santé et accident, à moindre coût, selon un parcours simplifié. La gamme AssurTous est une offre multiforme d’assurance santé et accident destinées à toutes les bourses. Contrairement aux offres classiques, elles vous couvrent en cas de maladies de notre environnement quel que soit votre niveau de revenus. Elles sont conçues et destinés aux personnes à revenus modérés et aux entreprises (PME/PMI) qui désirent fournir des soins de santé de qualité aux employés et à leurs familles à des prix bas », explique Frédéric Debord.

Les soins de santé et accidents y afférents sont recevables à travers un réseau constitué de près de 500 centres médicaux agrées Atlantique Assurances. La compagnie d’assurances offre une gamme diversifiée de services (AssurTous Accident, AssurTous Santé, AssurSanté Basic, AssurSanté Medium, AssurSanté Premium, AssurSanté Gold, et AssurSanté Senior). Après Douala, les autres journalistes du Cameroun bénéficieront dans les prochaines semaines des retombées du partenariat entre Orange Cameroun et Atlantique Assurances.

Innocent D H

 

 

 

Published in Entreprises

Le Conseil national de la Communication (CNC) s’est tenue le 5 avril dernier à Yaoundé, la capitale camerounaise. Les conclusions de ce conclave portent sur des sanctions à l’encontre des patrons de presse et de journalistes accusés pour l’essentiel d’avoir « porté atteinte à l’honorabilité » de personnalités.

 

Les journalistes et patrons de presse sanctionnés écopent pour la plupart d’un mois de suspension pour des faits de diffamation portés contre eux. Il s’agit précisément des Directeurs de publication et journalistes des journaux, le Point Hebdo, La Missive, le Miroir, l’Epervier, Essingan, La Cloche Hebdo, La Nouvelle. Parmi les journalistes sanctionnés, figure Sismondi Barlev Bidjocka promoteur de RIS Radio. Il prend trois mois de suspension pour ses « chroniques de Sismondi ».

Selon plusieurs sources, des patrons des médias épinglés font déjà savoir qu’ils ne respecteront pas ces suspensions. Ce qui ouvre une fois encore un bras de fer entre ces journalistes et patrons d’entreprises de presse. Un bras de fer qui devenu donc coutumier entre le régulateur (CNC) et les médias, ces derniers ne reconnaissant aucune légitimité du Conseil national de la Communication.

Indiquons par ailleurs que les décisions du CNC sont très souvent classées par la justice, le principal argument des accusateurs est le défaut de qualité de ses membres dont les mandats sont habituellement échus. Pourtant ces membres du Conseil national de la Communication sont nommés par décret du Président de la République.

Innocent D H

 

 

Published in Institutionnel
Tagged under

De sources dignes de foi, l’ambassadeur des Etats-Unis au Cameroun, Peter Henry Barlerin a écrit le 10 juin dernier aux avocats de Samuel Wazizi, le journaliste mort en détention. Le diplomate américain précise par ailleurs que le Gouvernement de son pays suit de plus près l’engagement du Président Paul Biya dans cette affaire. 

 

Les Etats-Unis ont décidé de sortir du silence par rapport à la mort du journaliste camerounais (anglophone) en détention. L’ambassadeur américain à Yaoundé, Peter Henry Barlerin a écrit aux avocats de Samuel Wazizi. Il leur a non seulement transmis ses condoléances, mais également leur fait savoir que les Etats-Unis s’inquiètent des menaces anonymes dont ils sont l’objet et engage les chargés d’affaires politiques à prendre attache avec eux. 

Dans cette correspondance, le diplomate américain a également révélé que les Etats-Unis suivent de près l’engagement de Paul Biya, le Président de la République du Cameroun dans cette affaire. En effet, le Chef de l’Etat camerounais s’est engagé auprès de l’ambassadeur de France, à travers une enquête qu’il a commandée afin de faire toute la lumière sur les circonstances qui ont entouré la mort de Samuel Wazizi dans les geôles des services de sécurité. 

A titre de rappel, Wazizi a été arrêté en août 2019 par les services de sécurité, et depuis lors ni ses avocats, ni sa famille n’ont eu de ses nouvelles. Il n’y a que quelques jours, une chaîne de télévision a révélé que le journaliste est décédé en détention des suites de torture. C’est seulement en ce moment que le Gouvernement du Cameroun va réagir. Le ministère de la Défense va avouer que Samuel Wazizi est mort en détention en août 2019 des suites de sepsis. Les avocats du client rejettent cette version des faits présentée par le ministère de la défense. 

 

Innocent D H 

 

Published in Diplomatie

Le Snjc et Camasej exigent que ce soir à 18 au plus tard, les autorités compétentes se prononcent sur les circonstances exactes de la mort de Samuel Ajiekah Abuwe

 

Le Communiqué

« Les organisations nationales des journalistes SNJC et CAMASEJ ont appris avec indignation, le décès de leur camarade Samuel Ajiekah Abuwe alias « Wazizi » alias « Halla ya Matta » Journaliste à la Chillen Muzik and Télévision (CMTV) de Buea.

Interpellé le 2 août 2019, notre confrère a été incarcéré dans les locaux de la police de Buea avant d'être exfiltré pour une destination inconnue. Son décès serait survenu à l'hôpital militaire pendant cette détention préventive au secret.

Le SNJC et CAMASEJ annoncent la constitution d'un collectif « Justice for Wazizi » sur ce décès. Ce collectif, tout en s'inclinant devant la disparition tragique de ce confrère, adresse ses condoléances à sa famille nucléaire.

Le collectif, exige la constitution d’une commission d’enquête nationale pour faire toute la lumière sur cette mort, et demande que soit communiqué à la famille et à l’opinion : le lieu, la date exacte, l’endroit où se trouve la dépouille ainsi que les circonstances de ce décès au plus tard le 4 juin 2020 à 18 heures.

Devant une telle inhumanité et barbarie, le collectif :

Condamne fortement et catégoriquement cet assassinat de trop perpétré sur un journaliste.

Dénonce ce comportement revanchard du pouvoir et de l’armée sur le journaliste.

Rappelle que nous sommes en présence d’une violation de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme, partie intégrante de la Constitution du Cameroun, dans ses articles 3, 5 et 11 qui stipulent :

Art 3. Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne.

Art 5. Nul ne sera soumis à la torture, ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants.

Art 11. Toute personne accusée d'un acte délictueux est présumée innocente jusqu'à ce que sa culpabilité ait été légalement établie au cours d'un procès public où toutes les garanties nécessaires à sa défense lui auront été assurées.

Nul ne sera condamné pour des actions ou omissions qui, au moment où elles ont été commises, ne constituaient pas un acte délictueux d'après le droit national ou international. De même, il ne sera infligé aucune peine plus forte que celle qui était applicable au moment où l'acte délictueux a été commis.

S'offusque du silence gardé par les autorités, donnant ainsi un blanc-seing aux auteurs de ce crime crapuleux.

Prenant le peuple, l’opinion nationale et internationale à témoin, le collectif, scandalisé par le silence de toutes les institutions, exprime une énergique protestation et en appelle à tous les journalistes et les professionnels de la communication à agir pour condamner cet assassinat de trop et à rester mobilisé pour des actions. Car trop c’est trop ».

 

N.R.M

 

Published in Société

C’est à travers un tweet que le président du Syndicat National des journalistes du Cameroun a passé son message. 

 

« Le SNJC confirme la mort de Samuel Wazizi. Il est décédé à l'hôpital militaire de Yaoundé où il a été transféré après plusieurs mois de torture. Tous les journalistes doivent se mobiliser pour répondre au mot d'ordre que le SNJC et CAMSEJ vont annoncer dans quelques heures ».

L’homme de média travaillait-il en intelligence avec les terroristes ?

C’est l’information qui a circulé sur les réseaux sociaux depuis son interpellation le 13 Août 2019 à Buéa, chef lieu de la région du Sud Ouest. Il était l’un des présentateurs vedette des émissions en Pidgin pour le compte de la chaîne CMTV basée à Buéa.

Et, dans l’élément diffusé ce mardi par Cédrick Noufele lors de la grande édition du journal télévisé de 20 heures sur Equinoxe Télévision, l’on a appris qu’ « après la détention au secret de ce journaliste et l’absence totale de nouvelles le concernant, il est finalement mort ».

Une information qui aurait été donnée au collaborateur de Séverin Tchounkeu par « des sources proches de la haute hiérarchie militaire. Après son arrestation à Buea, il a subi des sévices à tel point que son état de santé s’est dégradé. Transféré à Yaoundé pour une prise en charge médicale, il a succombé à ses multiples sévices ».

Ils ne sont pas les seuls à en avoir parlé

Sur sa page Facebook, faisant un parallèle avec la mort par asphyxie du noir américain George Floyd, Ernesto Yene invite lui aussi les Camerounais à s’émouvoir face au décès de leur compatriote :  

« Les Camerounais qui pleurent l’américain Floyd aidez-nous à pleurer ce Camerounais… Détenu durant 300 jours. Personne n'a eu accès à Samuel Wazizi ni même l'apercevoir. Ni ses avocats, encore moins sa famille, ses collègues et amis.

Après mille et une démarches et recours pour le voir, le faire juger, l'assister rien, No Samuel Wazizi. Alors que ses avocats se tournent vers la justice internationale, les autorités annoncent son décès ».

Les explications des autorités attendues

Soupçonné d’être de connivence avec les ambazoniens qui depuis de nombreuses années sèment mort, désolation et psychose dans les régions du Nord et du Sud Ouest, le journaliste Samuel Abuwe communément appelé Wazizi est finalement décédé.

Les réponses sur les motifs de son interpellation, les circonstances exactes de son incarcération et ensuite les causes de son décès vont faire taire la polémique qui tend à prendre de plus en plus de l’ampleur au sein de l’opinion nationale.

 

Nicole Ricci Minyem

 

Published in Société

Ce dimanche, 03 mai 2020, le Cameroun s’est joint au reste du monde pour célébrer la journée mondiale de la liberté de la presse. Le Président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun a saisi le prétexte pour plaider en faveur d’une « presse libre et dotée de ressources adéquates ». 

 

« Je soutiens une presse libre et dotée de ressources adéquates. Comme d’autres critiques de M. Biya et de son régime au Cameroun. Les journalistes mettent souvent leur vie en jeu. Il est inadmissible que des journalistes et militants pro démocratie soient injustement détenus », écrit Maurice Kamto sur son compte Twitter. 

Par ce message, l’ancien candidat arrivé deuxième à la présidentielle de 2018 rend un vibrant hommage aux hommes et femmes de médias. Il vante le journalisme qui reste et demeure un pilier fondamental de la démocratie, la presse l’un des signes forts de bonne gouvernance dans un Etat.  

Cette 27ème édition de la Journée mondiale de la liberté de la presse a lieu dans un contexte particulier où la crise du coronavirus menace la planète toute entière. Ce lundi, 04 mai 2020 les éditeurs de presse ont décidé de lancer une journée dite de « presse morte ». Ne sont en kiosque ce jour que des journaux ayant un positionnement politique proche du pouvoir de Yaoundé, apprend-on. Les patrons de presse veulent ainsi dénoncer plusieurs problèmes auxquels ils font face. Sont évoqués entre autres, l’aide publique à la presse privée qui est une vraie chimère, mais également le non-respect de la convention de florence. 

Ces patrons de presse dénoncent aussi, les arrestations arbitraires des journalistes dans le cadre de l’exercice de leur métier. Le maintien des peines privatives de liberté pour les délits de presse au mépris des standards et engagements internationaux du Cameroun, est aussi décrié. 

 

Innocent D H

 

Published in Société

Selon Alex Gustave Azebaze,  c’est suite à une dénonciation que les agents du ministère de la Santé Publique ont fait passer le test à la mère de famille mais jusqu’à ce jour, elle n’a reçu aucun résultat. Une situation qui les place, son époux, ses enfants et elles dans un état de psychose permanent, d’autant plus qu’autour d’eux, amis et voisins les ont mis en quarantaine.

 

« En cette période du Covid-19, quand tu as les nouvelles d'une vieille connaissance perdue de vue, tu as rapidement envie de louer le ciel.

On se connait depuis des années. Mais on s'était un peu perdu de vue depuis que les trajectoires socio-professionnelles, nous conduisent là ou ici. Sans jamais forcément que l'on soit là où on s'était promis d'atterrir à l'âge adulte. Qu'importe!

C'est une compatriote, passablement éprouvée qui me saisit ce samedi : Alex, je lis tes publications aussi bien sur ton statut Whatsapp que sur ta page Facebook. Merci pour tout ce que tu fais pour alerter les Camerounais sur la dangerosité et la gravité de la maladie du #Coronavirus. Néanmoins vous journalistes, à fortiori le grand public ne savez pas ce qui se passe loin de vous et des caméras).  

Alex, peux-tu me croire si je te dis que vivant pourtant à Yaoundé où se trouve le Centre Pasteur, je me suis faite tester depuis le 18 avril 2020 par une équipe qui est venue à mon domicile avec tout ce que tu peux imaginer comme stigmatisation, du moins à la vue des voisins: véhicule estampillé ministère de la santé publique; pulvérisateurs; habillements médicaux inhabituels pour ma famille et mes voisins du moins en ce lieu…
Le problème c'est qu'alors qu'aucun membre de l'équipe n'a accepté d'être, identifié malgré l'insistance de mon mari, ils m'ont fait le test de dépistage du Covid-19 et promis que j'aurais mes résultats dans 72 heures maximum. Soit le 21 avril au soir au plus tard. Nous sommes le 26 avril 2020, plus d'une semaine après, j'attends toujours mais rien!

Les malades du Coronavirus de plus en plus stigmatisés au Cameroun

Confinée à la maison avec ma famille depuis d'ailleurs une quinzaine de jours, je suis sans nouvelles de mes résultats, encore moins du Ministère de la santé non identifié lors de son dépistage.

Quel était donc le but de leur test à la hussarde s'il n'y a pas de résultat longtemps après le délai librement annoncé par eux? Je suis une suspecte publiquement anonyme du Covid-19.

Est-ce une course aux chiffres de contaminés ou une volonté d'aider les malades et suspects de cette maladie ?

Je tiens à préciser que je suis partie de mon lieu de service le 27 mars 2020. Dix jours exactement après la première prise de parole du Premier ministre et les 13 mesures gouvernementales.

Le bureau est le seul lieu où j’aurais été en contact avec un présumé malade. Et c'est ce malade, qui selon l'équipe du Minsante, aurait donné mon nom comme suspecte du Covid-19. Sans m'en informer!

Plus d'une semaine après, je ne sais toujours pas si je suis positive ou négative. Et rien ne me dit que je le saurais bientôt ou jamais! Ma famille et moi passons par des moments de stress intense, c’est insupportable.  

Plus grave encore, mon voisinage qui a assisté au débarquement chez moi de l'équipe du Minsante ne nous approche plus. Nous sommes désormais regardés comme une famille suspecte.

Voilà comment on construit, volontairement ou non, la stigmatisation là où la disponibilité en bon temps des résultats, quels qu'ils soient, aurait permis nous aurait permis, à ma famille et à moi, d’être rassurés.   

Soit qu'elle je suis malade et confinée et je prends un traitement, soit je n’ai rien et je mène tranquillement et en toute quiétude, ma vie familiale et communautaire, même de manière restreinte par temps de Covid-19 ».

 

N.R.M

 
 
Published in Corona Virus

Le Syndicat national des journalistes du Cameroun réclame la libération du correspondant de Canal 2 Eric Golf Kouatchou.

 

C’est en sa qualité de président du Syndicat national des journalistes du Cameroun (Snjc), que Denis Nkwebo interpelle tous les professionnels du secteur des médias, membres de son organisation. En date de ce lundi 06 avril 2020, il a rendu public un communiqué parvenu à notre rédaction. Dans ledit communiqué, il demande aux membres du Snjc de ne plus couvrir les activités organisées par le gouvernement. Cette demande est en rapport avec Eric Golf Kouatchou porté disparu depuis le 02 avril 2020. Pour le Snjc, l’arrestation du correspondant de la chaîne de télévision Canal 2 international à Paris, est un acte de provocation. 

« Le Syndicat National des Journalistes du Cameroun, ayant appris la nouvelle de l’enlèvement de Monsieur Eric Golf Kouatchou, journaliste, correspondant de Canal2 International à Paris le jeudi 02 avril 2020 à Douala par des éléments de la sécurité non identifiés, a exigé sans succès, sa libération sous 48 heures », peut-on lire dans le communiqué de Denis Kwebo.

Pour témoigner son soutien à Eric Golf Kouacthou, le Syndicat demande «aux employés de Canal 2 International de suspendre toute activité rédactionnelle pour la journée du 6 avril 2020 dès 8 heures ; aux membres et sympathisants du SNJC de ne couvrir aucune activité gouvernementale pour cette journée du 6 avril 2020; à tous les membres du SNJC dans toutes les sections régionales d’arborer un brassard noir pour la journée du 7 avril 2020 ». 

Eric Golf Kouatchou est soupçonné d’être celui qui a permis à l’activiste Calibri Calibro d’avoir accès au Salon de l’Agriculture le 22 février dernier et par la même occasion d’interpeller Emmanuel Macron, sur la situation du Cameroun.

 

Liliane N.



Published in Télécommunication

Selon un nouveau rapport de l'UNESCO publié à l’occasion de la 5e édition de la Journée internationale de la fin de l'impunité pour les crimes commis contre des journalistes, commémorée le 02 novembre, 90% des responsables des assassinats de 1.109 journalistes dans le monde entre 2006 et 2018 n'ont pas été châtiés.

 

Les tendances mondiales en matière de liberté d'expression et de développement des médias notent une augmentation de 18% des assassinats de journalistes entre 2014 et 2018 par rapport aux cinq années précédentes, selon le dernier rapport de l’Unesco.

« L’UNESCO rend comptables de leurs actes tous ceux qui mettent les journalistes en danger, tous ceux qui tuent des journalistes, et tous ceux qui ne font rien pour mettre fin à cette violence.  La mort d’un journaliste ne devrait jamais signer la fin de la quête de vérité», a déclaré Audrey Azoulay, Directrice générale de l'UNESCO, dans son dans son message à  l’occasion de la 5e  édition de la Journée internationale de la fin de l'impunité pour les crimes commis contre des journalistes, commémorée le 2 novembre.

Cette étude indique que la  région des États arabes a été la plus meurtrière pour la presse (30% des assassinats dans le monde), suivie par l'Amérique latine et les Caraïbes (26%) et l'Asie-Pacifique (24%). Au  cours des deux dernières années (2017-2018), 55% des assassinats de journalistes ont eu lieu dans des pays en paix. Cette tendance illustre l'évolution de la nature des meurtres de journalistes qui sont souvent pris pour cible en raison de leurs reportages sur la politique, la criminalité et la corruption.

À ce stade, l'Unesco a enregistré un nombre d'assassinats moins élevé en 2019 que pour la même période l'an dernier, avec 43 assassinats de journalistes dénoncés par la Directrice générale de l'Organisation au 30 octobre 2019, contre 90 à la même date en 2018. Dans un message pour cette Journée, le Secrétaire général de l'ONU, António Guterres, a rappelé que « lorsque des journalistes sont pris pour cible, c’est la société tout entière qui en paie le prix ».

Pour la Rapporteure spéciale sur les exécutions extrajudiciaires, sommaires ou arbitraires, Agnès Callamard, qui a enquêté sur le meurtre du journaliste saoudien Jamal Khashoggi, il faudrait mettre en place un mécanisme de réponse rapide pour mettre un terme à cette impunité, a relayé Onuinfo. 

 

Marie Mgue 

 

Published in Télécommunication
Tagged under
Page 1 sur 3






Sunday, 05 June 2022 11:01