Les Lionnes Indomptables du volleyball ont engrangé deux points à l’issue de la 12e édition du Championnat du monde de volleyball féminin qui s’est achevée le 29 septembre dernier au Japon.
Le Cameroun achève la 12e édition de la Coupe du Monde de volleyball féminin abritée par le Japon, sans enregistrer aucune victoire sur les onze rencontres réalisées. Les Lionnes Indomptables de volleyball, double-championnes d’Afrique ont beaucoup plus gagné en expérience au cours de cette expédition japonaise. Au terme du tournoi dimanche 29 septembre dernier, les championnes d’Afrique en titre ont engrangés seulement deux points, qui ne les épargnent pas de la dernière place au classement final.
Au cours de leur onzième et dernière rencontre dimanche dernier, Christelle Nana et ses coéquipières ont enregistré une défaite de trop devant la deuxième sélection africaine du tournoi, le Kenya, leur éternel rival. Les Lionnes qui avaient pourtant battu la sélection kényane à la finale du Championnat d’Afrique de volleyball féminin 2019, se sont inclinées sur le score de 1 set contre 3 (15-25, 24-26, 25-14, 21-25). Une défaite de trop pour les pouliches de Jean René Akono qui ont été battues respectivement par la Russie, la Chine, la République Dominicaine, le Japon, la Corée du Sud, la Hollande, la Serbie, l’Argentine, le Brésil, les Etats Unis et le Kenya.
Les doubles championnes d’Afrique occupent la dernière place, respectivement derrière le Kenya et l’Argentine. La Chine quant à elle s’est adjugée son cinquième titre mondial, après le sacre de 1981, 1985, 2003 et 2015. La Chine succède à la Serbie, vainqueur de la dernière édition, qui a chuté à la 9e place.
Les Chinoises ont battu le record de quatre titres cubains (1989, 1991, 1995, 1999) dans l’histoire de cette compétition. La sélection chinoise a dominé au podium 2019, les États-Unis et la Russie qui ont décroché respectivement la médaille d'argent et de bronze. Le pays hôte du tournoi, le Japon occupe la 8e place avec 16 points.
Championnat du monde de volleyball
Classement final
1-Chine (32 pts)
2-Etats Unis (28 pts)
3-Russie (23 pts)
4-Brésil (21 pts)
5-Corée (18 pts)
6-République Dominicaine (17 pts)
7-Pays-Bas (17 pts)
8-Japon (16 pts)
9-Serbie (13 pts)
10-Argentine (5pts)
11-Kenya (3 pts)
12-Cameroun (2 pts)
Les langues autochtones sont à l’honneur dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale de la traduction ce lundi.
En effet, le 30 septembre de chaque année, à la Saint-Jérôme, les traducteurs, terminologues et interprètes fêtent la Journée mondiale de la traduction. Un thème fédérateur est alors choisi, et un concours d’affiches est organisé pour représenter ce thème. Les membres de la FIT peuvent imprimer et utiliser l’affiche gagnante afin de promouvoir cette journée spéciale et appeler au rassemblement afin de rendre honneur à nos professions.
L’année 2017 a marqué un événement important pour les traducteurs, terminologues et interprètes professionnels. Cette année-là, à sa 71e session, l’Assemblée générale des Nations Unies adoptait à l’unanimité la résolution A/RES/71/288 reconnaissant le rôle de la traduction professionnelle dans le rapprochement des nations et la promotion de la paix, de la compréhension et du développement. Dans cette même résolution, elle proclamait le 30 septembre Journée mondiale de la traduction de l’ONU devant être célébrée dans l’ensemble de son réseau.
En lien avec l’Année internationale des langues autochtones proclamée par l’ONU, le thème de la JMT 2019 est la traduction et les langues autochtones.
Rappelons que dans le cadre de la célébration ce lundi de la journée mondiale de la traduction au Cameroun, l’association des professionnels de la traduction et de l’interprétation au Cameroun a animé samedi dernier à Yaoundé, une table ronde sur l’apport de la traduction et de l’interprétation dans le développement du multiculturalisme au Cameroun.
Marcel Ndi
Ce financement va permettre de résoudre certains problèmes comme ceux en rapport avec la ration alimentaire des populations vulnérables.
Le gouvernement du Japon vient de décider d’apporter son soutien aux populations vulnérables des zones septentrionales et celle de la région de l’Est du Cameroun. Il vient d’octroyer un financement évalué à 1,6 milliard de F au Programme alimentaire mondial (Pam), pour lesdites populations. Le 25 septembre dernier, Tsutomu Osawa l'Ambassadeur du japon a procédé de ce fait, à la signature d'un accord avec Abdoulaye Balde, le représentant du Pam. La cérémonie s’est déroulée à la représentation du Pam à Yaoundé. « Le Japon attache une importance particulière à l'assistance alimentaire. C'est pourquoi notre gouvernement a décidé de soutenir le Cameroun dans sa démarche en vue d'améliorer la situation alimentaire des populations vulnérables », a déclaré le diplomate japonais, au terme de ladite cérémonie.
On a appris de sources officielles, que le milliard disposé doit être utilisé pour 222 000 personnes vulnérables, particulièrement des élèves et des enfants souffrant de malnutrition. L’argent sera utilisé comme suit. Premièrement, il y a la subvention des cantines scolaires des zones ciblées afin que les enfants puissent avoir des repas à l'école. Une manière pour le gouvernement japonais de lutter contre la sous-scolarisation dans ces régions et d'encourager les enfants à se rendre massivement à l'école. Cet élan vise aussi à améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle des enfants. Il s'agit d'un appui aux activités de prévention contre la malnutrition aiguë et modérée de ces enfants âgés de 06 à 59 mois et de ceux dont l'âge varie entre 24 et 59 mois.
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L’appui a été largement salué par le Cameroun qui compte se retourner encore vers d’autres partenaires pour plus de financement. « C'est avec joie que nous recevons ce soutien. Il y a environ un million de Camerounais qui ont besoin d’aide alimentaire. Nous étions vraiment dans une période difficile où on commençait à couper la ration réservée aux réfugiés et aux populations hôtes. Grâce à cette aide, nous pouvons continuer à nourrir les personnes dans ces zones jusqu'au mois de novembre », a déclaré Abdoulaye Balde.
Liliane N.
Alors que les assises s’ouvrent sur les collines de Nkol Nyada, Cabral Libii choisit de s’adresser au Père de la Nation, à ce Président qui est considéré par ses pairs comme l’un des sages en Afrique Centrale
« Monsieur le Président de la République,
Au nom du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale que j’ai l’honneur de conduire, je salue une fois de plus l’annonce du Grand Dialogue National, convoqué après un long moment d’attente, même si l’on peut regretter le nombre de vies perdues depuis Novembre 2016.
Ce dialogue que le PCRN et d’autres acteurs politiques ont appelé de tous leurs vœux, au même titre que des organisations de la société civile, les populations, nos partenaires extérieurs, représente pour notre pays, le nouveau départ, qui devra nous permettre de corriger les erreurs du passé, en réécrivant un contrat social qui engera nous-mêmes, ainsi que les générations futures.
Néanmoins, permettez-moi d’exprimer mes plus vives inquiétudes, concernant l’issue de ce rendez-vous que le Cameroun a pris avec son histoire, sur deux points particuliers :
L’accaparement du Grand Dialogue National par les cadres de votre parti politique le RDPC, et l’absence des leaders charismatiques et légitimes anglophones nommément MANCHO Bibixy et NGALIM Felix.
En effet, dans l’esprit de votre discours du 10 Septembre dernier, cette convocation est nationale s’adresse certes à tous les enfants du Cameroun, sans distinction d’appartenance politique, de classe sociale, et autres considérations sectaires, mais principalement aux compatriotes du NOSO.
Si la désignation du premier ministre chef du gouvernement a fait une relative unanimité, c’est sans doute du fait de la nature affable qu’on lui prête, du fait qu’il est lui-même originaire du Sud-Ouest et parce que c’est le Chef du gouvernement. Mais seulement, nous notons que les hauts cadres de votre parti politique le RDPC, s’imposent avec des quotas de participation pléthoriques, ce qui confère en l’état une allure de congrès du parti à cette rencontre. Cette dénaturation manifeste du Grand Dialogue National par vos militants remet sérieusement en cause le caractère consensuel de ces assises et pourrait entacher considérablement le déroulé.
Aussi, je vous invite à prendre des mesures urgentes pour que la participation des différents acteurs se fassent de manière équitable et juste, afin d’éviter tout amalgame. C’est en qualité de président de la République et non de Président National du RDPC que vous avez convoqué le Grand Dialogue National. Les organisations concernées sauront quant à elles privilégier les compatriotes originaires des régions du NOSO en particulier, et la diversité en général, en leurs seins respectifs.
D’autre part Monsieur le président, lors de ma rencontre avec le premier ministre, je lui ai fait remarquer la nécessité de libérer les prisonniers de cette crise, en donnant la priorité à ceux qui se sont dits prêts à travailler au retour à la paix. Je lui ai fait la même proposition concernant les prisonniers de la crise post-électorale, dans la mesure où ceux-ci s’engageraient à mettre un terme à des démarches de nature à exacerber les tensions sociales. De telles mesures s’inscriraient dans le cadre de la l’apaisement et de l’inclusion, en prélude à la concertation annoncée.
Je ne saurais donc cacher ma surprise et mon incompréhension concernant le maintien en détention des compatriotes Mancho Bibixy et Felix Ngalim au moment où des revendications qu’ils furent parmi les premiers à porter seront discutées. Ces deux leaders sont à l’aube de la crise qui secoue aujourd’hui les régions du Nord-Ouest et du Sud- Ouest. Ils ont l’avantage d’avoir conservé la légitimité auprès des populations, mais aussi d’appartenir à la branche dite modérée de la crise anglophone.
Par ailleurs, ils sont des rares acteurs majeurs de cette crise, à avoir soutenu le retour à l'école en zone anglophone, ils ont répondu expressément à votre appel au dialogue et ont fait savoir par des lettres ouvertes qu’ils saluent votre initiative et sont disposés à travailler à vos côtés pour que des solutions optimales soient trouvées à l’issue de ces assises pour un retour effectif de la paix dans ces deux régions.
Monsieur le Président de la République, vous avez convié tous les enfants du Cameroun à ce dialogue, y compris les sécessionnistes qui ont posé des actes d’une rare cruauté dans le cadre de la « guerre ». Par la bouche du porte-parole du Grand Dialogue National, vous leur avez offert des garantis de « non poursuites » à ceux qui sont disposés à sortir de la brousse pour s’asseoir à la table de discussion, ils ne courent aucun risque. Vous avez d’ailleurs créé depuis quelques mois une commission de désarment et de réinsertion sociale pour ceux-là. Mais comment comprendre que Mancho et Ngalim qui vous tendent officiellement la main demeurent exclus de ce dialogue ? Quels que soient les griefs qui de votre point de vue pourraient justifier cette mise à l’écart, je vous suggère Monsieur Le Président de La République, au nom de l’intérêt supérieur de l’Etat, de mettre en œuvre au moins le pardon que vous avez évoqué dans votre discours, concernant ces compatriotes.
Vous avez le pouvoir de suspendre ou d’éteindre l’action publique contre ces compatriotes en votre qualité de patron de l’exécutif dont dépend le ministère public. Ce sera un message fort, rassurant et en droite ligne avec votre discours du 10 Septembre. Traiter les modérés qui vous tendent la main sans indulgence, tout en coopérant avec ceux qui ont abordé les extrêmes pourraient dévoyer le message d’apaisement que vous portez.
Le Cameroun est au-dessus de nous tous, nous avons là une occasion là de lui donner la priorité.
Le monde entier nous observe, nous avons la responsabilité de prouver à ceux là que nous sommes capables de résoudre nos différents « en famille »
Salutations patriotiques
Cabral Libii
Président National du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale (PCRN) »
Samedi 28 septembre, le Carnival City de Johannesbourg a accueilli la foule toujours aussi nombreuse lors de l’événement EFC 82, qui a marqué l’histoire africaine. En effet, vainqueur du sud-africain Quinton Russow, Simon Biyong est devenu le premier camerounais champion du Mixed Martial Art (MMA).
Le Cameroun tient son premier champion en matière de Mixed Martial Art. Il s’agit en effet de Simon Biyong. Il est entré dans l'histoire ce week-end à Johannesbourg à l'occasion de l'EFC 82. Le Camerounais a remporté la médaille d’or devenant ainsi champion de la catégorie des mi-lourds de la Extrem Fighting Championship (EFC), la seule ligue professionnelle d'Afrique du MMA.
Biyong a montré son courage pour surmonter les tentatives de soumission initiales de Rossouw qui a commencé le combat en étant un peu plus agressif, mais Biyong a réussi à l’attraper avec un uppercut, le faisant brièvement basculer. Cependant, Rossouw a inversé la situation et a sécurisé le dos de Biyong, obtenant presque un retrait avant un renversement de Biyong. À la première minute du deuxième tour, Biyong a monté Rossouw et a décroché une série de coudes qui ont laissé inconscient le sud-africain.
« Le Lion Indomptable » Simon Biyong, alors âgé de 29 ans et certainement inconnu de la grande majorité des camerounais est devenu le tout premier champion camerounais de l’histoire des Mixed Martial Art (MMA). Interviewé après son combat, Simon Biyong, a indiqué qu’il rêve évoluer au sein de l’UFC, la puissante fédération américaine où concourt Francis Nganou.
Notons que, Simon a découvert les Mixed Martial arts en Italie ou il était parti poursuivre ses études dans le but d’obtenir un diplôme d’art à l’Académie des beaux-arts de Gênes. Mais celui qui, en référence à ses origines a ajouté le mot « Hemle » (ndlr, qui signifie la foi, en langue Bassa’a) à son nom, est finalement tombé amoureux des sports de combat.
Le mouvement sportif camerounais, bien qu’il ne soit pas le mieux encadré du monde, a toujours cette chance inexplicable de voir émerger de valeureux et dignes représentants.
Danielle Ngono Efondo
Le numéro vert mis à la disposition des consommateurs est le 1502.
Pour protéger les consommateurs, le Ministère du Commerce vient de mettre en service le numéro 1502. Ce numéro permet désormais aux consommateurs d’être plus proches de l’administration. Ils vont dorénavant pouvoir faire connaître au Ministère dirigé par Luc Magloire Mbarga Atangana, les abus dont ils sont victimes. Ils vont pouvoir dénoncer les activités commerciales suspectes. Et toutes les brigades de contrôle du Ministère du Commerce que ce soit dans les régions, les départements, et les arrondissements du Cameroun seront en action après avoir été informées du délit. Même le personnel de contrôle sera aussi surveillé.
Au cours de la cérémonie de lancement officiel du numéro qui a eu lieu la semaine prochaine, le Ministre Luc Magloire Mbarga Atangana a apporté des éclaircis sur l’importance du 1502. Le numéro «d’utilité publique» permettra aux brigades de contrôle et de supervision des prix sur les marchés, d’avoir des informations en temps réel pour une intervention rapide sur le terrain. La mise en place du 1502, rend la brigade « d’intervention rapide du consommateur » fonctionnelle.
Lors de la cérémonie suscitée, le numéro a été testé. Il a été dit qu’il va fonctionner de lundi à samedi pendant les heures ouvrables dans un premier temps. Assistant à ladite cérémonie, le représentant de la Cameroon telecommunications (Camtel) a déclaré : « le 1502 est accessible sur le téléphone fixe et les cityphones. Tous les appels sont acheminés au Ministère du Commerce, c’est déjà opérationnel quel que soit le réseau et même à partir du portable ».
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Les différentes associations des consommateurs se sont réjouies de la mise en service du numéro 1502. Elles l’ont souligné au cours de la cérémonie qui a été suivie de bout en bout par les représentants des compagnies de téléphonie mobile, notamment Camtel, Orange Cameroun, Mtn, Nextel, ainsi que l’Agence de régulation des télécommunications.
Liliane N.
Considérés comme sources de revenus pour les ménages et pour l'économie nationale, les produits forestiers non ligneux retiennent davantage l'attention des exploitants des régions de l'Extrême-Nord et du Nord du Cameroun qui s'engagent à booster leurs capacités de production, de transformation et de commercialisation. Un atelier régional de présentation des acquis et des prospectives des chaînes de valeurs vient de les réunir ce jeudi à Garoua dans le Nord à l'initiative de la GIZ.
Le développement des chaînes de valeurs des produits forestiers non ligneux passe inévitablement par la maîtrise des techniques de production, de transformation et de commercialisation. Des techniques qui sont d'autant plus importantes dans les régions du Nord et de l'Extrême-Nord, où sont concentrées les 16 zones d'intervention du Programme d'appui à la mise en œuvre de la stratégie de développement du secteur volets forêt et environnement initié par la GIZ, il y a à peine 09 mois dans les deux régions du septentrion.
D'où le sens de la tenue de l'atelier régional de présentation des acquis et des prospectives des chaînes de valeurs à Garoua, une initiative de l'ONG GIZ. Pour Asta Tizi, responsable d'une coopérative dans le Nord : "En ce qui concerne les pépinières, elles ont été déjà mises en place. On a identifié les preneurs qui sont dans la consommation, la cosmétique avec l'appui de la GIZ", exprime-t-elle.
La modernisation des techniques
Des résultats rendus possibles grâce à des dotations, ainsi qu'à la modernisation des techniques de production, de conservation, de transformation et de la commercialisation des produits non ligneux, avec de nombreux équipements dans le secteur. "Les machines de transformation en cours d'installation, les magasins en construction vont permettre de booster la mise en place d'une bonne chaîne de valeur pour le grand bonheur des exploitants", explique François Pérot, Chef du projet dans le septentrion.
L'atelier régional de présentation des acquis et des prospectives concernant les chaînes de valeurs des produits forestiers non ligneux, a donc permis de mieux structurer le projet que porte la GIZ dans les régions du Nord et de l'Extrême-Nord.
Innocent D H
Mercredi 25 septembre, dans la petite ville de Nanga Eboko, région du centre, le gouvernement a lancé une campagne nationale de vaccination au profit de quelque six millions de têtes de bétail pour contrer la peste des petits ruminants, a-t-on appris.
Cette campagne de vaccination de masse contre la Peste des Petits Ruminants (PPR) pour le compte de l’année 2019 va durer plus d’un mois (Du 25 septembre au 30 octobre 2019). Mais elle se déroulera jusqu'en 2021 a rassuré le Ministre Camerounais de l’Élevage, des Pêches et des Industries Animales qui a invité tous les éleveurs à sortir tous leurs animaux afin qu’ils soient vaccinés gratuitement. Car a-t-il déclaré « Une chèvre ou un mouton non vacciné est un danger pour tous les autres petits ruminants du Cameroun ».
D'après le, Dr Taïga, cette campagne entre dans le cadre du Programme mondial d'éradication de la peste des petits ruminants (PPR) afin d'éradiquer cette maladie d'ici 2030. « L’éradication de la menace de la PPR sera aussi de nature à améliorer l’état nutritionnel des populations et à sécuriser leur moyens de subsistance » a souligné le Ministre.
L’opération sera déployée dans le cadre du Projet de développement de l’élevage (PRODEL), financé par la Banque mondiale à hauteur de 60 milliards de FCFA, a-t-on appris.
Notons que, La PPR est une maladie hautement contagieuse qui affecte les petits ruminants, le principal cheptel de nombreux ménages en Afrique. Elle pourrait avoir des conséquences dévastatrices sur le plan socio-économique dont la pauvreté et l'insécurité alimentaire. Selon le ministère camerounais de l’Élevage, des Pêches et des Industries animales, la consommation des petits ruminants au Cameroun représente plus de 17% dans la couverture en besoin de protéines. Les chèvres et moutons sont des fournisseurs de nourriture et générateurs de revenus aux populations pauvres des villes et campagnes. En plus des produits laitiers et carnés, les ruraux y trouvent une source considérable de fumier pour la fertilité du sol.
Il faut rappeler qu’au Cameroun, c’est en décembre 1985 que le premier cas de PPR a été diagnostiqué formellement dans la ville de Meiganga, Région de l’Adamaoua, dans la partie septentrionale du pays, par le Dr Albert Douffissa.
Danielle Ngono Efondo
Les personnes handicapées souhaitent que les décisions qui seront prises lors du grand dialogue national, impactent positivement sur leurs vies.
Elles ne comptent pas être en reste, les personnes vivant avec un handicap au Cameroun. Leur souhait c’est qu’elles bénéficient aussi des retombées du grand dialogue national. Ne voulant pas être partagés sur leurs intérêts, le 25 septembre 2019, elles se sont réunies à Douala dans la région du Littoral. La première de leurs revendications, porte sur leur implication dans ce grand rendez-vous, au cours duquel le Président de la République a indiqué que seront traitées des questions d’intérêt national, telles que l’unité nationale, l’intégration nationale, le vivre-ensemble.
Les handicapés souhaitent avoir une part active dans le processus de prise de décision des différentes structures du pays. Pour eux, cela se fera lorsqu'ils auront au moins deux représentants dans les conseils municipaux, cinq dans le conseil régional, 20 parlementaires et sénateurs. Ils veulent également la création d’un poste de conseiller à la Présidence pour les questions relatives aux personnes handicapées. Ainsi qu’un autre au niveau du Premier Ministère.
Ce que les personnes handicapées réclament, c’est également une société inclusive par le biais d’un plan d’action, qui serait mis en œuvre à tous les niveaux du territoire national. Ce plan d’action mettra l’accent à la base sur la ratification de la Convention de Genève pour les droits des personnes handicapées.
Il faut noter qu’au Cameroun les handicapés ont toujours voulu avoir une part active dans la gestion du pays. On se rappelle que l’année dernière lors de la période de l’élection présidentielle, ils étaient montés au créneau pour demander une meilleure accessibilité aux bureaux de vote. Ils tenaient à tout prix à avoir la possibilité d’exprimer au mieux leur choix électoral. Dimitri Fokou le président de l’association L’œil et la main avait indiqué que les personnes vulnérables éprouvent des difficultés dans l’expression de leur devoir citoyen.
« Les bâtiments ne sont pas toujours accessibles aux personnes handicapés. Certains bureaux de vote sont à l’étage et c’est difficile pour les handicapés à vélo d’arriver là-bas. Certaines urnes sont installées à des hauteurs qui ne permettent pas aux personnes sur les chaises roulantes d’introduire leur bulletin de vote sans se faire assister », déclarait-il.
Liliane N.
Depuis l’annonce de la convocation du grand dialogue national, aucune rencontre des principales figures anglophones n’a eu lieu.
Tout laisse croire que les leaders anglophones iront en rangs dispersés au grand dialogue national qui débute le 30 septembre 2019. Certains observateurs de la scène politique se seraient attendus que rendu à ce jour, que ceux-ci aient déjà un mémorandum, dans lequel ils vont consigner leurs revendications. Jusqu’ici rien de semblable n’est fait. Ils continuent de prendre part aux différentes consultations faites dans le cadre de ce rendez-vous.
Ce qui divise les grandes figures anglophones et ne les permet pas de se ranger comme un seul homme, c’est la forme de l’Etat, apprend-on. Car rappelons que depuis le début de la crise sociopolitique dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, il y a eu des factions qui ont chacune porté des idéologies différentes et opposées. Une certaine faction a parlé du fédéralisme comme le Chairman Ni John Fru Ndi et le Social democratic front (Sdf). Une autre qui s’est mutée en groupe armé prône le sécessionnisme, la partition du Cameroun.
Regardant ce qui se passe entre les leaders anglophones, certains hommes politiques n’ont manqué de faire une analyse des faits. C’est le cas de Jean Baptiste Atemengue du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc). «Les leaders anglophones ne pourront jamais parler d’une voix tout simplement parce qu’ils ne partagent pas la même idéologie et n’ont pas les mêmes intérêts. Ça n’a jamais été le cas d’ailleurs depuis les luttes pour l’indépendance. Le référendum de 1961 témoigne du pluralisme idéologique de ces deux régions. Les autres Camerounais ont eux-aussi plusieurs visions de la solution à la crise actuelle», déclare Jean Baptiste Atemengue.
Certains analystes pensent que le climat ambiant aurait pu être évité avec la tenue de la Conférence générale anglophone du Cardinal Christian Tumi. Cette Conférence n’a jamais été organisée car n’ayant pas eu l’accord des autorités. « Il y a en effet une absence d’organisation chez les leaders anglophones qui ne parviennent pas se mettre d’accords et à former un seul bloc. C’est à cause de cela que le Cardinal Tumi et certaines personnalités des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest ont voulu organiser la Conférence Générale Anglophone », déclare Dr. Nick Ngwanyam, analyste politique.
Liliane N.