Ce Lundi, ceux qui se font appeler amba boys ont détruit quelques câbles du réseau triphasé des câbles qui alimentent cette contrée.
Un acte de vandalisme, un autre, qui vient démontrer et prouver qu’il existe encore des groupuscules d’individus, malgré les dispositions concrètes prises pour sortir les deux régions dites anglophones de la crise sécuritaire dans laquelle elles sont engluées, refusent de « fumer le calumet de la paix » avec tous ceux qui ont accepté la main tendue du Chef de l’Etat Camerounais.
Une attitude qui déteint dans cette ambiance généralisée, que ce soit sur le plan national qu’international, de quête de solutions définitives afin que les victimes puissent tourner la page de cette période douloureuse, pleine de tristes souvenirs que toute une vie ne suffira certainement pas à effacer.
Et ce n’est pas l’unique manifestation d’antipatriotisme décriée en ce début de semaine
Dans le chef lieu de la région du Sud-Ouest, la (61°ULI) a effectué une intervention dans le quartier Molyko en mi journée, au lieu dit (Saint Clair). Une descente qui a permis de capturer un individu (OPFOR), muni d'un PA artisanal. Ce dernier, accusé de harcèlement par la population, passait de maison en maison pour menacer ceux qui ont décidé d’abandonner la brousse et de prendre part aux réunions préliminaires au cours de laquelle leurs contributions sont attendues. Il a été maîtrisé par quelques braves et courageux hommes qui avaient commencé à le molester avant de le conduire à la légion de GN du SW.
Combien de groupes terroristes existent–ils dans les régions sinistrées ?
Dans les différents débats dimanche dernier, alors que les panélistes invités pour parler de l’organisation et des préalables du Grand Dialogue évoquaient la question de financement des groupes terroristes, il est apparu qu’ils se sont multipliés au fil des années et que leur nombre ne saurait être donné avec précision à ce jour.
Par ailleurs, en revenant sur la question des financements dont ils bénéficient, il est apparu évident que même les pourvoyeurs de leurs fonds ne peuvent donner des informations exactes par rapport aux bénéficiaires.
Mais, fort heureusement, ceux qui hier encore, apparaissaient comme des victimes, semblent de plus en plus prendre conscience des responsabilités qui sont les leurs, quant au retour de la paix et tout ce que cela comporte comme avantages dans leurs différentes localités.
En plus, ils ont appris à faire confiance aux forces de défense et de sécurité. Des Hommes et des Femmes qui ne font pas mention de leurs origines respectives, quand ils sont invités à défendre avec abnégation, l’intégrité du territoire national. Ces enfants du pays qui meurent, lâchement assassinés, au nom de ce qui compte réellement à leurs yeux : le Cameroun. Fort heureusement pour ces populations et pour tous les autres Camerounais, ils veillent.
Nicole Ricci Minyem