En date du 18 septembre 2019, le Ministre des travaux publiques Emmanuel Nganou Djoumessi a reçu en audience à Yaoundé Wang Yingwu, l’ambassadeur de la République populaire de Chine au Cameroun. Des échanges fructueux, il en est découlé que l'empire du milieu va continuer à tout mettre en jeu pour accompagner le Cameroun dans la réalisation de ses différents projets routiers.
Le ciel des relations diplomatiques entre le Cameroun et la République populaire de Chine est sans nuages. C'est ce qui se dégage de l'audience qu'a accordé le Ministre des travaux publics Emmanuel Nganou Djoumessi le 18 septembre dernier à l'ambassadeur de la République Populaire de Chine au Cameroun Wang Yingwu. Des échanges, l'on note la volonté inébranlable de l'empire du milieu de continuer à accompagner le Cameroun dans la construction de ses infrastructures routières. « Cette rencontre a été l’occasion de discuter de la coopération entre les deux pays dans le domaine de la construction des infrastructures routières que la Chine considère d’après la déclaration du chef de la mission diplomatique chinoise au Cameroun comme pilier important nécessaire au développement économique », fait savoir le diplomate chinois. Wang Yingwu a ajouté que les entreprises chinoises restent disposées à travailler davantage avec le Cameroun pour une collaboration saine et fructueuse dans le but de doter le pays des infrastructures de qualité.
L'expertise chinoise au Cameroun dans le domaine routier
L'expertise chinoise au profit du Cameroun dans le domaine des infrastructures routières n'est pas inexistante. Dans la panoplie des projets de transports que le Cameroun a confiées à l’expertise chinoise, l'on peut citer l’autoroute Yaoundé-Douala longue d’environ 215 km. Et c'est l'entreprise China First Highway Engineering Co qui est en charge de l'exécution des travaux de ce projet. Elle compte d'ailleurs livrer la première phase des travaux de cette autoroute à l’horizon 2020, « si toutes les conditions sont réunies », selon China First Highway Engineering. Longue d’environ 60 km, le coût de cette première phase est estimée à 284 milliards FCFA.
Innocent D H
Le commandant dudit centre a été installé le 12 septembre 2019 par le général de division Philippe Mpay.
Le colonel Jules Garka Garka est désormais le commandant du Centre national d'instruction du Corps national de sapeurs-pompiers. Il a été installé dans ses nouvelles fonctions le 12 septembre 2019. « La cérémonie, purement militaire, était présidée par le général de division Philippe Mpay, commandant des écoles et centres d'instruction interarmées du Cameroun », rapporte Cameroon Tribune.
EN ce qui concerne l’infrastructure, le journal rapporte que c'est un centre bien fourni en matériels et en hommes qui est opérationnel à Kribi depuis quelques jours. L'unité est composée de trois compagnies : la compagnie des services, le centre de secours et la compagnie d'incendie. D’après le colonel Jules Garka Garka, ce centre a entre autres missions, sécuriser les hommes et les biens et les industries se trouvant dans le département de l'Océan. « Nous avons beaucoup de spécialistes capables de gérer tous les problèmes possibles », a déclaré le commandant dudit centre.
Les populations de Kribi saluent l'opérationnalisation du centre national d'instruction du corps des sapeurs-pompiers basé dans leur ville. « Kribi est en train de devenir une grande métropole. La présence des sapeurs-pompiers nous est alors très nécessaire », a souligné Siméon Ava, habitant de la cité balnéaire. Le numéro d'urgence est le même : 118. Le commandant a précisé par la suite que les services sont gratuits et opérationnels 24 heures sur 24, sept jours sur sept.
Selon Cameroon Tribune, ce corps spécialisé de l’armée camerounaise a bien été accueilli dans la ville balnéaire. Le colonel Jules Garka Garka et ses hommes ont marqué leur entrée dans la ville de Kribi. Gyrophares et sirènes à tout rompre. Des applaudissements par la population à leur passage, en signe de bienvenue. Le colonel Jules Garka Garka, commandant le Centre national d'instruction du Corps de sapeurs-pompiers basé à Kribi a été nommé le 23 août 2019 par le président de la République.
Les sapeurs-pompiers sont les bienvenus à Kribi. La ville touristique va dès à présent tourner le dos aux scènes dramatiques d’incendie qu’elle a récemment connu. En effet, au cours des trois dernières années, la cité balnéaire de Kribi a connu près d’une vingtaine d’incendies de gravité variable. Et pratiquement tous les quartiers de la cité balnéaire Mokolo, Zaïre, Afan Mabé, Mboamanga, Newtown etc., en ont connu une ou plusieurs, avec des dégâts matériels énormes et surtout quelques décès dus à l’atrocité des flammes.
On se souvient par exemple de ce moto-taximan brûlé à mort dans son sommeil au quartier Newtown ou encore de ces deux enfants enfermés par précaution par leur père loin des lieux qui se sont retrouvés calcinés par des flammes intenses provenant d’une bougie mal placée.
Liliane N.
Le Cameroun est à la recherche de la perle rare qui viendra diriger la sélection fanion pour la phase finale de la Coupe d’Afrique qui devra se jouer sur les terrains du pays de Roger Milla. Alors que les sportifs attendent, des noms circulent. Et parmi les noms les plus prononcés, figure l’ancien sélectionneur des girondins de bordeaux en France, Gustavo Augusto POYET DOMINGUEZ.
C’est un parfait inconnu de l’univers du football africain et un entraîneur au chômage que le pays de Samuel Eto’o, de Makanaki et des grands noms du football international s’apprête à recruter comme sélectionneur des lions indomptables seniors. Sans club depuis son éviction des girondins de bordeaux en août 2018, Gustavo Poyet pourrait devenir sélectionneur. Ce serait, semble–t–il la perle rare qui pourrait valablement succéder à Clarence Seedorf et Patrick Kluivert sur le banc de la sélection du Cameroun.
À 51 ans, celui qui pourrait devenir dans les tous prochains jours le nouveau sélectionneur du Cameroun est un ancien footballeur Uruguayen. L'ancien entraîneur des Girondins de Bordeaux a cumulé une douzaine d'années d'expérience qui suffiraient pour aider le Cameroun a se refaire une santé et remporter la coupe d’Afrique des Nations à domicile. De la carrière de Gustavo Poyet, on peut retenir un passage par Chelsea, Tottenham et Real Saragosse en tant que joueur, dans les années 1995 à 2000. Il aura joué en tout 26 matchs avec la sélection uruguayenne, et durant toute cette carrière, il n’aura inscrit que 03 buts. On retiendra tout de même qu’en tant qu’entraîneur il fût le premier à infliger une défaite à José Morinho avec Chelsea, en 2014. Rien d’autre à se mettre sous la dent.
S’il était retenu, l'Uruguayen entamera donc une toute autre expérience en Afrique, bien loin de Leeds United, Brighton, Sunderland, AEK Athènes, Real Bétis ou encore Shanghai Shenhua qu'il a eu en charge, dans un costume d'entraîneur. Gustavo Poyet Augusto Dominguez a foulé le sol camerounais ce mardi. Des démarches seraient en cours et il pourrait dans les heures à venir parapher en bonne et due forme, son contrat.
Lire aussi : Patrick Mboma candidat au poste de sélectionneur national
Au même moment, les camerounais s’interrogent sur cette manière de faire des dirigeants du football de chez nous. Un pays qui pilule de profil super intéressant pour prendre les rennes de l’équipe national, on ne comprends pas les motivations qui poussent nos dirigeants à aller à chaque fois chercher des no name pour conduire les lions indomptables du Cameroun. Un sélectionneur qui va empocher de nombreux millions et qu’on aura vite fait de virer au lendemain de l’élimination du Cameroun de la CAN.
Stéphane NZESSEU
La nouvelle est rendue publique par le journaliste et lanceur d’alerte David Eboutou. Une réunion s’est tenue dans le domicile d’un ministre de la république en vue de trouver les arguments nécessaires pour mettre fin au fonctionnement de « la télévision du peuple ». Qu’est ce qui peut bien justifier une telle volonté ?
Depuis l’élection présidentielle d’octobre 2018, plusieurs chaines de télévisions ont choisi de donner plus de temps d’antenne aux discussions politiques et aux expressions d’opinions politiques. Parmi les stations qui se sont distinguées par leur professionnalisme et la croissance de leur audience, se trouve en bonne place la télévision bleue Equinoxe Television. Avec des programmes variés et diversifiés, elle se caractérise par sa neutralité dans le traitement de l’information et sa volonté toujours pérenne de se rapprocher des populations.
C’est donc avec un grand étonnement que nous apprenons de la part du lanceur d’alerte David Eboutou que cette télévision est désormais dans le collimateur de certains pontes du régime qui ambitionnent museler définitivement cet outil de communication et d’information du peuple camerounais. En effet, d’après le journaliste, des personnalités se sont retrouvés dans le domicile d’un ministre qui est second à son poste dans le gouvernement pour discuter du sort réservé à la télévision de Sévérin Tchounkeu. La réunion se serait achevée avec comme consigne de trouver des arguments irréfutables pour enfin pouvoir clouer le bec à Equinoxe Television et partant à la démocratie au Cameroun.
Mais pourquoi en veulent-ils tant à Equinoxe ?
En effet, cette station de télévision est restée la seule qui fait le maximum d’effort pour équilibrer ses informations. Que ce soit dans ses émissions de débat ou dans ses éditions de journaux parlés. Seulement, d’aucuns estiment que Equinoxe donne la parole aux militants de Maurice Kamto et du MRC qui y déconstruise quand c’est nécessaire les politiques mises en place par le gouvernement en place, dans le strict respect de l’exercice de la démocratie. Or, il est bien connu que ce ministre en second à son poste dans le gouvernement est un fusible dont le rôle dans le gouvernement est visiblement de s’opposer au parti qu’est le MRC et à son chef Maurice Kamto. Il semble donc évident que ce ministre veut bien accomplir sa tâche en muselant même par la force tous les moyens de communication permettant au MRC de répandre ses idées d’un autre Cameroun au sein de la population. Y parviendra-t-il ? La suite nous le dira.
Stéphane NZESSEU
Les services du premier ministère viennent de mettre à la disposition des citoyens camerounais un ensemble de dispositifs permettant aux populations vivant au Cameroun ou dans la diaspora de participer au grand dialogue appelé par le Chef de l’Etat.
Le premier outil est un site internet. Notamment, www.nationaldialogue.cm. L’idée pour le gouvernement est de démocratiser la participation au dialogue national. Via ce site internet, les citoyens vivants sur le territoire camerounais et dans la diaspora pourront acheminer leurs propositions. Ce moyen technologique résout la question de l’exclusion de certaines classes de la société dans la participation au dialogue consacré à l’examen des voies et moyens permettant de répondre aux aspirations des populations des Régions du Nord–Ouest et du Sud–Ouest, et de toutes les autres composantes de la nation.
Une visite du site nous donne de constater que le site est en français et en anglais. Le design du site est très simplifié. Ce qui laisse croire qu’il s’agit d’un site monté avec empressement. Les caractères des polices, l’organisation des informations, deux images du Chef de l’Etat qui tournent en boucle, quelques informations sur le discours de Paul BIYA parsemé ci et là. A première vue, rien ne donne l’impression qu’il s’agit d’un site dédié pour essentiellement recueillir les avis des camerounais au sujet du grand dialogue en préparation.
Il faut faire preuve d’imagination pour trouver au milieu des onglets proposés celui sur lequel cliquer pour donner son avis pour le grand dialogue. Après avoir fouillé dans tous les onglets en haut de page, on va se rendre compte qu’au finish le moyen que le site propose pour acheminer ses propositions ce n’est qu’une adresse e-mail. Notamment Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser..
Après avoir cliqué sur le lien mail, on devrait se retrouver sur une page qui nous permet d’envoyer un e-mail à l’organisation. Mais ce n’est pas le cas. On a beau cliquer sur l’adresse mail, il ne marche pas. Il ne nous renvoi sur aucun site ou plate forme. On est donc obligé de copier cet adresse mail et de produire un mail de manière classique à partir de notre propre boîte mail.
Maintenant reste à savoir si ces e-mails seront véritablement lus par les membres du secrétariat technique. Avec cette méthode qui ne permet pas de répertorier de manière efficace les propositions de tous les camerounais.
Reste pour ceux qui veulent participer, la deuxième option qui consiste à aller déposer au Premier ministère ses propositions. Précisément, à la porte D1 (entrée principale), dans une enveloppe scellée portant la mention « Grand Dialogue National ».
Stéphane NZESSEU
L'archevêque émérite de Douala dont les propositions consultatives étaient très attendues, était jeudi en après midi aux premiers rangs des autorités religieuses reçues par le Premier ministre Chef du Gouvernement Joseph Dion Ngute.
Homme d'Eglise, le Cardinal Christian Tumi à la faveur de son passage à l'Immeuble Etoile a remis ses propositions au Premier ministre Chef du Gouvernement. Un acte fort qui confirme ainsi la participation effective de l'archevêque émérite de Douala au Grand dialogue national convoqué par le Président de la République Son Excellence Paul Biya pour la fin du mois en cours.
Les propositions du Cardinal Tumi
Les propositions portées au Chef du Gouvernement sont intégrées dans un livre de plus de 400 pages. Elles mettent en avant, les contributions des Camerounais récoltées par l'Homme d'Eglise de par le monde. Une lecture synoptique de ces propositions, laisse comprendre l'invite à un dialogue neutre et inclusif pour une prise en compte réelle des aspirations des Camerounais, gages de la résolution de la crise anglophone, du vivre ensemble et d'une paix durable.
L'un des points qui retient le plus l'attention, porte bien évidemment sur la mise sur pied d'un système éducatif qui prône des valeurs morales et intellectuelles nobles "Nous savons bien que le Seigneur agit pour nous, lui qui est le prince de la paix. Là où il y a la paix, Dieu est là. Là où il y a la guerre, il est absent. Nous sommes obligés de tout faire même au prix de notre vie pour que la paix revienne chez nous au Cameroun. Nous observons certaines immoralités chez les amba boys et chez les militaires. Quelle formation devons-nous proposer au système éducatif de notre jeunesse? Nous aurons des propositions dans ce dialogue", fait savoir le Cardinal Tumi.
De l'occasion qui lui est offerte, le Cardinal Christian Tumi a réitéré sa position en faveur de l'initiative du Chef de l'Etat. Il promet d'ailleurs, mettre toutes ses forces en jeu pour la résolution de la crise dans le Nord Ouest et le Sud Ouest. Le Premier ministre Dr Joseph Dion Ngute a dit sa joie de "recevoir ces propositions qui émanent d'une personnalité dont les prises de position comptent dans la résolution de la crise dans le Nord Ouest et le Sud Ouest du Cameroun".
Innocent D H
Le Pays des Lions Indomptables fait du surplace à la 53e place du classement de la Fédération internationale de football du mois de septembre 2019, tandis que le Sénégal est le premier pays africain.
Le Cameroun n’a engrangé aucun point dans le dernier classement de la Fédération internationale de football (Fifa) du mois de septembre 2019. Le pays des Lions Indomptables est resté coincé à la 53e position mondiale avec un total 1409 points. Au niveau continental, le pays de Samuel Eto’o reste néanmoins dans le top dix et occupe la 8e place derrière le Sénégal, le Nigeria et autres.
En effet, le classement africain masculin est dominé par le vice-champion d’Afrique en titre, le Sénégal. Deux mois après son échec à la finale de la Coupe d’Afrique des Nations (Can) 2019 remportée par l’Algérie, les Lions de la Téranga se maintiennent à la première place du baromètre établi mensuellement par l’instance de gestion du football mondial. 20e au classement général, les Sénégalais totalisent 1546 points. Le Sénégal est respectivement suivi par la Tunisie 29e mondial, le Nigeria (34e) qui a perdu une place, l’Algérie (38e, +2) et le Maroc (39e, +2). Les autres sélections du top dix africain, sont l’Égypte (49e), le Ghana (51e), la République Démocratique du Congo (55e) et la Côte d’Ivoire (56e).
Globalement, les pays européens continuent de dominer le classement. La Belgique reste la première nation mondiale suivie de la France, qui a déclassé le Brésil qui chute à la 3e place. Le top 5 mondial est complété par l’Angleterre et le Portugal.
Chez les dames, le classement africain est dominé par le Nigeria qui a gagné deux places. Le Cameroun qui est passé de 1499 à 1552 points, est la deuxième nation continentale et 41e mondiale. Le classement général est dominé par les Etats-Unis, champions du monde en titre. L’Allemagne, le Pays-Bas, la France et l’Angleterre complètent la liste des 5 meilleures nationales.
Marie MGUE
C’est le nombre de référentiels réglementaires que l’Agence des normes et de la qualité a élaboré depuis sa création en 2009. Parmi elles, 305 sont d’application obligatoire.
Depuis sa création, l’Agence des normes et de la qualité (Anor) a déjà entériné quelque 2 732 normes, sous l’impulsion de comités techniques qui sont au nombre de 56 à ce jour. Parmi ces normes, rapporte Eco Matin, 180 ont récemment été érigées en règlements techniques. Ajoutées aux 125 premières, cela fait un total de 305 règlements techniques, qui sont en fait des normes d’application obligatoire.
Celles-ci concernent plusieurs domaines, entre autres, la technologie et les produits alimentaires, la construction et le BTP, l’énergie, le génie chimique ou encore l’industrie. Ces informations ont été communiquées au cours du Business Networking Forum organisé à Yaoundé le 18 septembre, par le représentant de l’Agence, lors de son intervention qui faisait le point sur le processus d’implémentation des normes au Cameroun.
Comme les autres panélistes, Luc Claude Mamba échangeait avec une centaine de représentants des Pme et Pmi camerounaises sur les procédures administratives ou techniques relevant des compétences de l’Anor dans le processus de création et de développement des entreprises au Cameroun. Selon le sous-directeur de la promotion, l’agence intervient dans la création de l’entreprise en délivrant aux locaux un certificat de conformité valide 3 ans, tandis que pour l’extérieur, le processus passe par le Programme d’évaluation de la conformité avant embarquement des marchandises importées en République du Cameroun (Pecae).
L’ANOR est créé par Décret Présidentiel N°2009/296 du 17 septembre 2009 portant création, organisation et fonctionnement de l’Agence des Normes et de la Qualité (ANOR). Cet établissement public administratif, qui assure le contrôle de la qualité des produits dans tous les secteurs d’activités, en liaison avec les administrations de tutelle, ne s’arrête pas qu’au niveau de l’établissement des normes. Elle met également en œuvre des stratégies d’accompagnement des Pme/Pmi, à travers par exemple des séances de formation et d’information, ainsi que des programmes spécifiques au bénéficie des femmes entrepreneures et des jeunes.
L’ANOR a pour ambition de construire avec les parties prenantes une économie structurée, performante, compétitive, respectueuse de l’environnement et du bien-être des camerounais pour une émergence en 2035. L’ANOR est membre du Codex Alimentarius, de la Commission électrotechnique internationale (IEC), l’Union internationale des télécommunications (UIT), l’Organisation Africaine de Normalisation (ORAN), le Réseau Normalisation et Francophonie (RNF), Standards and Metrology Institute for the Islamic Countries (SMIIC), et l’American Society for Testing and Materials (ASTM) International.
Otric N.
Sa Majesté Njie Mandenge alias « Lisengi », chef du village de Wonjia, Lysoka, arrondissement de Buea, a déclaré qu'il n'est pas encore remis du choc causé par l'incendie de son palais, le lundi 16 septembre.
Selon des sources au palais, des hommes inconnus ont incendié la demeure royale du chef Njie Mandenge tôt lundi matin. Bien que les doigts accusateurs aient été dirigés contre des combattants séparatistes, d'autres accusent les ennemis politiques du chef Njie Mandenge. On ne sait toujours pas qui est derrière l'incendie criminel.
Le chef Njie Mandenge du village de Wonjia, qui est également secrétaire général de la Conférence des chefs traditionnels du département du Fako, regrette d'avoir tant perdu dans le contexte de la malheureuse crise qui secoue les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest du Cameroun.
« Ma réaction est celle d'un chef qui a subi d'énormes pertes matérielles. Vous savez qu'un palais a beaucoup d'artefacts extraordinaires. Je me préparais même à installer un musée dans le palais. Vous pouvez imaginer la vaste collection qui a été consumée par l'incendie », a déclaré le chef Njie Mandenge à nos confrères de Cameroon-Info.net mardi après-midi.
Il dit que les responsables de l'incendie criminel ne resteront pas impunis. « Je ne me suis pas encore remis du choc. Ceux qui sont responsables de cette attaque démoniaque seront récompensés en conséquence par la loi du karma ».
Le chef Njie Mandenge fait partie des chefs traditionnels qui se sont cachés après l'enlèvement de pas moins de huit chefs de l’arrondissement de Buea en juillet 2018 par des combattants séparatistes.
Ceux qui ont été enlevés et relâchés par la suite sont entre autres : le chef Liteke de Maumu, Philip Mokwa de Wokeka, le chef Francis Molinga de Liwuh la Malale, Lieti Bernard Woloko de Woteva, Njombe Johnson du village de Wokaka, Herman Njumbe de Wokwei et Elinge Ndoto du village Ewili. Le chef William Njie Mbanda est malheureusement mort en captivité.
Ainsi, le chef Njie Mandenge n'est pas allé à son palais depuis plus d'un an maintenant. Il dit qu'il est depuis lors resté une cible à Buea et en dehors de Buea. « Les gens spéculent sur les mains derrière l'acte, mais je trouve difficile de dire quoi que ce soit parce que je n'ai vu personne. Je suis sorti du palais depuis plus d'un an après avoir manqué de peu d'être capturé par un gang armé. Depuis lors, je suis une cible à la fois au sein et en dehors de la municipalité de Buea. Mais tout ce que je peux dire, c'est que notre Dieu vivant contrôle la situation et que tout va bien ».
Otric N.
Victor Nkele Ngoh, délégué du gouvernement auprès de la communauté urbaine de Kumba a réduit de 40% l'amende initiale de 25 000 FCFA infligée aux commerçants dont les magasins ont été fermés parce qu'ils avaient respecté un verrouillage imposé par les séparatistes au début du mois.
Ceci fait suite à une manifestation pacifique organisée par pas moins de 200 commerçants le mardi 17 septembre 2019. Les commerçants ont pris d'assaut les locaux de la communauté urbaine pour exiger la réouverture gratuite de leurs magasins.
Victor Nkele Ngoh avait d'abord résisté aux demandes des commerçants. Il a dit que pendant que certains d'entre eux protestaient, leurs pairs s'étaient déjà précipités pour payer la pénalité de 25.000 FCFA. Il fera ensuite des concessions, réduisant l'amende à 15.000 FCFA et rouvrant tous les magasins dans l'espoir que les commerçants paieront l'amende dans un délai d'un mois.
« Ce peuple au nom duquel vous protestez est très rusé. Il y a parmi vous des gens qui s'étaient déjà précipités pour payer l'amende. Il y en a tellement », a déclaré le délégué peu de temps avant de céder à la pression. Les commerçants n'étaient cependant pas unanimes à éviter les appels des villes fantômes et autres formes de désobéissance civile ordonnée par les séparatistes.
Les magasins du marché principal de Kumba, qui sont resté fermés depuis le lundi 02 septembre 2019 en raison d'un verrouillage ordonnée par les ont été scellés par les autorités municipales. Accompagné par les forces de sécurité, le délégué du gouvernement a supervisé la fermeture de tous les magasins du marché principal de Kumba, le mardi 03 septembre 2019, la caravane se rendant dans d'autres marchés et locaux commerciaux.
S'adressant aux journalistes peu après avoir apposé des scellés sur les magasins, Victor Nkele Ngoh a déclaré que la décision de sceller les magasins visait à punir les commerçants qui respectent un verrouillage imposé par les combattants séparatistes et leurs promoteurs. Il s'attendait à ce que son action ait un effet dissuasif sur les autres commerçants.
Pour le délégué du gouvernement, la situation sociopolitique des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun n'a rien à voir avec les commerçants et rien n'explique donc leur décision de garder leurs magasins fermés pendant une journée de travail normale.
Les commerçants disent cependant qu'ils craignent d'être pris pour cible par les séparatistes. « Si l'État peut sécuriser nos magasins, il ne sera peut-être pas en mesure de protéger nos familles contre les séparatistes », disent les commerçants.
Otric N.