Le défenseur de 30 ans a décidé de mettre un terme à sa carrière internationale. C’est sur le réseau social Instagram qu’il a annoncé sa décision.
« Après avoir longuement réfléchi et peser le pour et le contre, j’ai décidé de mettre un terme à ma carrière internationale! J’ai eu la chance d’y côtoyer de très bon joueurs et une légende », a-t-il déclaré.
Ce n’est pas la première fois que Jean-Armel Kana-Biyick annonce la fin de son aventure en équipe nationale du Cameroun. En 2014 déjà, alors qu’il n’avait pas été sélectionné par Volke Finke pour la Coupe du monde au Brésil, le défenseur central avait claqué la porte de la sélection nationale, dénonçant par la même occasion les magouilles qui y avaient cours.
« Je me rends compte qu’il y a plein de magouilles en équipe du Cameroun, et ça ne changera jamais. Je préfère mettre un terme à ma carrière internationale, et me concentrer pleinement sur celle en club, afin de redevenir le défenseur que j’étais. »
« Ça peut surprendre (qu’il arrête à 24 ans), mais la sélection du Cameroun est remplie de mauvaises choses. Je ne me reconnais pas dans cette sélection. J’y suis entré parce que j’avais l’amour du pays de mes parents, de mes ancêtres. Mais il s’avère que ce n’est pas du tout comme je pouvais l’imaginer », ajoutait-il.
Quatre ans plus tard, l’ancien international Espoirs français, né à Metz, avait finalement fait machine-arrière et réintégré la sélection en mars 2018 suite à l’intervention de Samuel Eto’o, ce qui lui a permis de prendre part à la CAN 2019, sa première et unique compétition avec les Lions Indomptables.
Mais cette fois, il semblerait qu’il ait définitivement tourné la page de l’équipe nationale du Cameroun. Il s’agit d’une décision pour le moins inattendue car elle intervient au lendemain de la nomination de son oncle, François Omam-Biyik, au poste de sélectionneur adjoint ! « Je laisse la place aux plus jeunes et je vais me consacrer à mon club et à ma famille. Mais j’ai été très fier de porter ce maillot prestigieux et chargé d’histoire », s’est justifié le principal intéressé.
Jean-Armel Kana-Biyick, fils d’André Kana-Biyick, ancien défenseur de l’équipe nationale du Cameroun ayant participé à l’épopée du mondial 1990, est né à Metz en France, le 3 juillet 1989. Après avoir fait ses débuts avec les espoirs français, il choisira finalement l’équipe nationale du Cameroun. Il dispute son premier match avec le Cameroun le 14 octobre 2012. C’était face au Cap-vert. Il s’en va sur un bilan modeste de 7 sélections.
Otric N.
Le ministère russe des Affaires étrangères annonce dans un communiqué la libération des russes kidnappés au large du Cameroun en août dernier. « Trois marins de nationalité russe, libérés de la captivité où ils se trouvaient depuis mi-août, sont arrivés en Allemagne », où se trouve le siège de leur employeur.
Le communiqué précise que l’état de santé des trois marins est satisfaisant et qu’ils devraient rentrer lundi en Russie. Il ne fait pas mention des autres marins kidnappés dans la même attaque, observe Jeune Afrique qui relaie cette information ce dimanche.
Le 15 août, 17 marins au total avaient été enlevés dans l’attaque de deux navires commerciaux au large de Douala (Cameroun), dans le golfe de Guinée. Selon un responsable des autorités maritimes camerounaises, il s’agissait de neuf Chinois et huit Ukrainiens.
Selon l’agence russe Marlow Navigation Russia, parmi les otages se trouvaient trois Russes, le capitaine de Vladivostok, son second de Saint-Pétersbourg et le mécanicien en chef de Mourmansk. La diplomatie russe avait ensuite annoncé que trois des marins kidnappés étaient russes.
Le cargo n’a pas été détourné. Selon le site MarineTraffic, qui permet de suivre le trafic maritime dans le monde, le navire se trouvait le soir du 20 août dans le port de Douala, selon l’Agence de presse russe Sputnik.
Les eaux du golfe de Guinée sont les plus dangereuses du monde, selon le Bureau maritime international (BMI) qui assure que 73% des enlèvements et 92% des prises d’otages en mer recensés ont lieu dans cette zone. La plupart du temps, ce sont des pirates nigérians qui attaquent les navires et enlèvent des marins dans le but d’obtenir des rançons.
Sept attaques de pirateries ont été recensées depuis le début de l’année au large du Cameroun, dont cinq de réussis pour les pirates. Les cas les plus spectaculaires se sont déroulés le 15 août. Des opérations criminelles bien planifiées, selon Sylvie Boyde, l’aumônier pour la Mission allemande aux marins, au Port de Douala :
« Ce qui est choquant, c’est que c’était deux navires en même temps qui étaient côte à côte à l’ancre. Ils ont enlevé huit marins sur un navire et sur l’autre navire neuf marins. Ils ont même ouvert le feu ».
Ces crimes en mer s’étendent dans tout le Golfe de Guinée, la zone maritime la plus dangereuse au monde. 201 actes de pirateries ont été recensés en 2018 dans le monde, contre 180 en 2017, et 78 attaques au premier semestre 2019, dont une grande majorité dans le golfe de Guinée, selon le Bureau maritime international.
Otric N.
La dépouille du défunt Général de division Tataw Tabe James, décédé le 24 juillet 2019 en France, est arrivée à l'aéroport de Bamenda vendredi. Des hauts fonctionnaires du gouvernement étaient sur place pour lui dire un dernier adieu.
Le cercueil portant les restes du défunt chef suprême d'Ossing, dans le département de la Manyu, a été transporté de la base aérienne Yaoundé 101 à l'aéroport Mankon, près de Bafut. Atanga Nji Paul, ministre de l'Administration territoriale et secrétaire permanent du Conseil national de sécurité, accompagné de Adolphe Lele LAfrique, gouverneur du Nord-Ouest, et Songa Pierre René, préfet du département de la Mezam, ont assisté au bref défilé d'honneur à l'aéroport de Bamenda.
Atanga Nji, qui s'est décrit comme un membre indirect de la famille, a rendu des hommages élogieux au soldat tombé au champ d'honneur et aux qualités exceptionnelles. Le ministre a réconforté les membres de la famille endeuillée avant que la dépouille mortelle ne parte pour Ossing.
« C'est une cérémonie très émouvante. Je suis heureux que le Chef de l'Etat, Son Excellence le Président Paul Biya, Commandant en chef des Forces armées, ait rendu au Général Tataw Tabe James tous les honneurs qu'il mérite. Je parle d'abord en tant que membre de la famille parce que mon père, qui était déjà un homme d'affaires établi ici dans les années 1960, était le seul propriétaire d'hôtel et le seul transporteur.
Mon père est celui qui s'est rendu au Nigeria pour convaincre le général Tataw et d'autres Camerounais après l'indépendance qu'ils devaient venir servir leur pays. Et le général Tataw a répondu positivement. Et quand le Général Tataw est arrivé au Cameroun, il a séjourné dans notre hôtel, le Bamenda Airline Hotel qui était le premier de l'Ouest du Cameroun. Il est resté avec nous pendant environ trois mois avant de prendre son premier poste de responsabilité.
De plus, le général Tataw a été président de la Fédération de tennis sur gazon pendant plus de 25 ans. Et je suis également membre de la Fédération de tennis parce que je suis un bon joueur de tennis sur gazon. Je suis le champion vétéran.
Le général Tataw était un soldat engagé. Tout au long de sa carrière, il a fait preuve d'un sens aigu des responsabilités et d'une loyauté totale envers le Président Paul Biya et les institutions publiques. En tant que membre indirect de la famille, je suis très heureux d'avoir été présent pour rendre mon dernier hommage ».
Né le 5 septembre 1933 au village d'Ossing, dans l’arrondissement d’Eyumojock, département de la Manyu dans la région du Sud-Ouest, le général Tataw James a été promu depuis septembre 2001 au grade de général de division de l'armée camerounaise. Il était un chef traditionnel du village Ossing depuis 2006.
Le général Tataw Tabe James a été inhumé le samedi 21 septembre 2019 dans son village natal d'Ossing.
Otric N.
Cette rencontre prévue le 12 octobre 2019 à Radès, la capitale tunisienne, sera la première sortie du nouveau sélectionneur national António Conceição avec les Lions Indomptables.
Après leur sortie précoce de la dernière édition de la Coupe d’Afrique des nations (Can) 2019 organisée par l’Egypte, les Lions Indomptables feront leur réapparition en public, le 12 octobre 2019. Ce sera dans le cadre d’une rencontre amicale, contre la sélection tunisienne de football qui se déroulera à Radès dans la capitale tunisienne. « Les Lions Indomptables Seniors disputent une rencontre amicale contre les Aigles de Carthage le samedi 12 octobre 2019 au stade olympique de Radès dans la capitale tunisienne. Le coup d'envoi sera donné à 18H00, heure de Yaoundé », a annoncé la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) sur son compte twitter le 20 septembre 2019.
Cette annonce avait été relayée le jeudi 10 septembre 2019 par la Fédération Tunisienne de football avant d’être confirmée par la Fecafoot.
La dernière confrontation entre les Aigles de Carthage, désormais conduits par Mondher Kebaier, et les Lions Indomptables date du 24 mars 2017 lors d’un match amical dans la ville de Monastir. Le Pays de Samuel Eto'o s’était alors imposé sur le plus petit des scores 1-0 grâce à l’unique réalisation de son joueur international, Aboubakar Vincent. Globalement, en cinq rencontres entre ces deux nations de football, le Cameroun a réalisé trois victoires et deux matchs nuls.
Cette rencontre amicale marquera la première sortie d’Eric Maxim Choupo-Moting et ses coéquipiers avec le nouveau staff technique. Cette équipe est conduite par António Conceição, qui succède à Clarence seedorf limogé après l’expédition manquée de la Can, par le ministre des Sports et de l’Education physique. Le dernier match de la sélection nationale, remonte aux huitièmes de finale du dernier rendez-vous continental contre le Nigeria (4-2). Une sortie précoce pour les Lions Indomptables qui avaient leur titre à défendre.
Marie MGUE
L’ancien international Brésilien, Paulo De Tarcio Pan a apporté son expertise aux encadreurs de volleyball camerounais au cours d’une visite dans certains centres de formation à Yaoundé, dans le cadre du projet de suivi-évaluation de la formation des jeunes initié par la Fecavolley.
Dans le cadre de sa politique de Refondation du volley-ball camerounais, la Fédération Camerounaise de volleyball (Fecavolley), s’ouvre à l’expérience brésilienne. Dans la mise en ouvre de cette collaboration, la Fecavolley a reçu le 18 septembre 2019 l’ancien international de volleyball brésilien et représentant du club, Praia Clube, Paulo De Tarcio Pan. Cet ancien volleyeur a visité certains centres de formation des jeunes volleyeurs à Yaoundé, a relayé la Fecavolley. Notamment, Jouvence volleyball et l’école de volleyball. Il était question pour ce technicien, a expliqué la fédération, d’apprécier la formation des jeunes au Cameroun, et surtout d’apporter son expertise et de prodiguer des conseils aux encadreurs locaux. Au cours de son séjour au Cameroun, le technicien brésilien a remis un important don en matériel au club de Bafia volleyball Evolution, l’une des meilleures formations du championnat camerounais.
Cette visite selon la Fecavolley, intervient dans le cadre de la convention qui a été signée entre l’instance de gestion de volleyball camerounais et la Fédération Brésilienne de la même discipline. Ce projet porte sur le suivi-évaluation de la formation des jeunes volleyeurs locaux, en cours de lancement. Une initiative qui est ouverte à tous les centres de formation. Ce partenariat s’étendra sur une longue période. Son objectif, souligne la Fecavolley, est de contribuer à l’amélioration des performances des sélections nationales sur la scène internationale.
Ce partenariat s’inscrit dans la politique de la refondation entamée par l’exécutif en place à la Fédération depuis son arrivée. Toujours dans cette optique, la fédération a signé au mois de juin 2019 un accord de partenariat avec Chanas assurance S A pour accompagner les sélections nationales de volleyball. La Fecavolley entend ainsi, à en croire son président Serge Abouem, vulgariser dans les cinq prochaines années, cette discipline sportive au Cameroun. « Il faudrait que les individus, les ménages et les entreprises viennent au volley-ball. Et pour cela, nous devons être parmi les 10 meilleurs du monde. Les dames sont premières en Afrique et les messieurs sont troisièmes. Nous devons donc continuer à performer », dixit le président de la Fecavolley.
Marie MGUE
Même si dans le document rendu public en fin de semaine, l’on a pris soin de mentionner « cette mesure spéciale s’inscrit en droite ligne de la volonté du chef de l’État, Paul Biya … ».
Le communiqué rendu public cette fin de semaine par le ministre de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative et publié par nos confrères de Investir au Cameroun, porte le sceau du chef du gouvernement : « Le Premier ministre, chef du gouvernement, a autorisé, à titre exceptionnel et pour le compte de l’année académique 2019-2020, le recrutement de 119 candidats supplémentaires [à l’École nationale d’administration et de magistrature (Enam)] sous réserve du remplissage effectif de tous les critères d’admission prévus par la réglementation en vigueur… ».
Le même document stipule que « cette mesure spéciale s’inscrit en droite ligne de la volonté du chef de l’État, Paul Biya. Lequel prête une oreille attentive aux préoccupations de ses jeunes compatriotes en butte à de nombreuses difficultés et qui frappent massivement à la porte de la fonction publique pour apporter, à travers leurs carrières, une contribution significative à l’édification de notre nation ».
Le Président de la République doit–il encore s’impliquer personnellement, alors que des personnes sont nommées pour assurer certaines tâches ?
Face aux nombreux scandales qui depuis des années entachent d’un zeste de corruption, les résultats rendus publics au sein de cette école sensée former les élites du Cameroun, l’on est tenté de répondre par l’affirmative.
Lire aussi : Rançonnement et tripatouillages dans les concours officiels : Comment éviter ? Propositions d'un magistrat
Il y a quelques jours, c’est dans les colonnes de nos confrères de le Jour qu’un magistrat avait choisi de remettre au devant de la scène, à travers une lettre adressée au Chef de l’Etat, les « différents réseaux mafieux » avec lesquels les « Fils des pauvres » qui ambitionnent d’intégrer cette école doivent composer. Nul besoin d’être un génie, il faut soit avoir un parrain, soit débourser de fortes sommes d’argent : de 5 à 8 millions pour le cycle B (niveau Baccalauréat) et de 07 à 12 millions pour le cycle A (niveau licence et Magistrature).
Des tripatouillages qui ont des répercussions dans la gestion des affaires internes du pays ?
Pour Axel Moukoko, qui se définit entre autres comme géo stratège et analyste politique, « Point besoin de se poser une telle question. La réponse est évidente et cela n’a rien à voir avec la politique ou encore l’appartenance à une quelconque formation politique. Lorsqu’on sait qu’on a déboursé de l’argent pour intégrer dans une école, il faut se donner les moyens de le rembourser. Il n’est dès lors plus question de s’investir dans la gestion normative du travail qui peut être confié, non, il faut pérenniser les poches de corruption. On pourrait mettre les notes partout où on veut, dans lesquelles on dit à l’usager que le « service public est gratuit », vous et moi savons que tout est rançonné et à différentes échelles… Aujourd’hui, le Président de la République fait recruter 119 nouveaux candidats à l’ENAM, certainement ceux dont les places ont été prises par les enfants des pontes de ce régime, mais, il faut aussi le faire dans les écoles comme l’IRIC, le CUSS… Parce que de ce côté, ce n’est pas toujours le plus méritant qui est pris. Il faut que ça change, absolument… ».
Les bénéficiaires de cette mesure sont attendus dès lundi prochain à l’Ecole Nationale de l’Administration et de Magistrature.
Nicole Ricci Minyem
Durant deux jours, les autorités camerounaises, de concert avec celles des autres pays d’Afrique, vont réfléchir à la mise en place des modalités de leur contribution quant à la définition des différents standards les concernant.
Le plaidoyer envisagé doit se faire dans les domaines tels que : les « Finances Locales », le « Statut de l’élu local et Fonction publique locale », les « Services Essentiels », la « Lutte contre les Changements Climatiques », la « Localisation des Objectifs de Développement Durable »…
Contexte
La question des villes durables est un sujet central des travaux des commissions de normalisation au niveau national et international. Elles définissent des modalités de gouvernance, des indicateurs, des normes qui ont vocation à appuyer les villes dans leur travail quotidien et à faciliter les interactions entre les autorités locales et l’ensemble des acteurs de son environnement : secteur privé, partenaires financiers, investisseurs, société civile.
A l’issue de la première phase (2015-2018) du Partenariat stratégique entre l’Union européenne et l’AIMF (2015-2021), les autorités locales du Cameroun, du Burkina Faso, de Côte d’Ivoire et du Sénégal ont mis en place des groupes de travaux dans les domaines sus cités. Ils ont ainsi manifesté à poursuivre la réflexion, en vue notamment de contribuer aux travaux de normalisation au niveau national et international qui les concernent.
Les objectifs visés par les assises de Yaoundé
Au cours de la deuxième phase du programme de partenariat stratégique, les participants vont entre autres travailler à - Renforcer les capacités des Autorités locales membres à travers la mise en œuvre de leurs compétences - Consolider et asseoir la reconnaissance du rôle et de leur légitimité et de leurs Associations, dans les sphères de décisions politiques nationales, régionales et globales - Appuyer la création de processus durables de plaidoyer et de leur contenu par les Autorités locales et les Associations d’autorités locales de différents pays…
Il sera par ailleurs question de : Assurer la restitution des travaux des groupes de plaidoyer « Finances locales », « Statut de l’élu local et Fonction Publique Territoriale », « Services essentiels », « lutte contre les changements climatiques », « Localisation des Objectifs de Développement Durable » au Cameroun auprès du parlement du Cameroun - Identifier et mobiliser les acteurs impliqués dans l’élaboration et la mise en œuvre des normes au Cameroun - Contribuer à la définition des normes internationales pour une ville durable pour tous ainsi qu’en matière d’économie circulaire…
Les participants
Parlement du Cameroun - Autorités nationales du Cameroun - Autorités locales du Cameroun - Agence de Normalisation du Cameroun - Agences nationales de normalisation du Burkina Faso, de Côte d’Ivoire, du Sénégal, du Togo -Cameroun – Haïti – Bénin – Maroc, France - Réseau Normalisation et Francophonie…
Nicole Ricci Minyem
L’exécutif de la fédération camerounaise de football a fait une dotation de 72 millions de FCFA aux clubs d’élite one en vue du démarrage dans les prochains jours du championnat d’élite.
C’est un véritable coup de force qu’est en train d’engager la fédération camerounaise de football et son CTT mis en place pour administrer la Ligue de football professionnel du Cameroun. Un coup de force qui n’a pas du tout porté. Un coup de force pratiquement boycotté par les clubs d’élite qui ont répondu aux abonnés absents au cours de la cérémonie de remise des dons. L’objectif de la fédération, visiblement, est d’acheter les consciences des présidents des clubs et leur donner de descendre sur les terrains à la date annoncé par la fédération pour le début de la compétition.
Les clubs ne mordent pas à l’hameçon
Sur les 18 clubs qui sont sur la ligne de départ du championnat d’élite cette saison, seuls quatre présidents ont répondu présent à ladite cérémonie et plusieurs représentants de clubs n’ayant reçu aucun mandat de leurs présidents pour y être. Au cours de la dite cérémonie, le Président Feutcheu Fc a ouvertement demandé aux responsables de la Fecafoot d’arrêter le bras de fer en cours avec le Général Pierre Semengue. Car selon lui, il était plus facile de laisser le Général poursuivre et terminer son mandat à la tête de la LFPC au lieu de se livrer dans un spectacle désolant pour le football.
Tel que c’est parti, il n’est pas sûr que le championnat d’élite one démarre ce 16 octobre comme initialement prévu. Même si les 18 clubs se partageaient les 72 millions reçues de la Fecafoot (à raison de 4 millions par équipe), ce ne sera pas suffisant pour soutenir ne serait-ce que la phase allée de la compétition. De plus, les procès engagés par le président Pierre Semengue peuvent réserver de mauvaises surprises pour la suite des opérations. Et pour cela les clubs préfèrent jouer la carte de la prudence.
D’après le CTT, après les clubs d’élite One ce sera le tour des clubs de l’élite Two. Dans le cours de la semaine prochaine très certainement, ils recevront aussi quelques millions de FCFA pour préparer le championnat. Mais là aussi, rien n’est gagné d’avance. Cette saison s’annonce houleuse pour le football camerounais. Et dire que le pays de François Omam Biyick organise le CHAN en début d’année 2020, on craint que les joueurs de l’équipe A’’ du Cameroun démarre ce tournoi sans compétition dans les jambes.
Stéphane NZESSEU
La nouvelle est tombée ce vendredi 20 septembre 2019 en fin d’après midi. Le nouveau patron du banc de touche des lions indomptables est connu. Il se nomme ANTONIO CONCECAO DA SILVA OLIVEIRA.
Encore un parfait inconnu pour diriger la tanière des lions indomptables du Cameroun. Le portugais à qui vient d’être confié la responsabilité de conduire les champions d’Afrique n’a jamais entraîné de sélection nationale de football d’un pays. Sa carrière sportive et professionnelle comme entraîneur a toujours tourné autour de son Portugal natal.
Antonio Concecao da Silva Oliveira est né à Maximinos au Portugal le 06 décembre 1961. Il aura une carrière de joueur qui ira de 1980 à 1991. Soit 11 ans de pratique du football comme professionnel. Durant cette décennie il sera appelé au sein de l’équipe nationale du Portugal une seule fois. Le milieu de terrain défensif n’aura même pas l’occasion de défendre les couleurs de son pays sur l’aire de jeu. Il ne marquera jamais de but avec son équipe nationale. En tant que joueur professionnel, il évoluera essentiellement dans les clubs portugais dont les plus connus sont SC Braga et FC Porto.
De 1991 où il arrête avec le football, on n’a plus de nouvelle de lui sur les aires de jeu jusqu’en 2002 où il réapparaît comme coach de son ancien club le SC Braga. Il va tourner année après année dans les clubs portugais. Il n’aura aucune stabilité sur les différents bancs de touches. Toutes choses qui nous font croire qu’il n’apportait aucun résultat à ses employeurs. Il y aura des années où il ne va pas terminer la saison sur le banc de touche. Il sera viré avant la fin de la saison. Ses seules escapades hors du Portugal ce sera en Roumanie et en Arabie Saoudite. De toutes les façons, il n’a pas été un entraîneur brillant durant sa carrière. Et c’est lui qui a désormais la responsabilité de redorer le blason des lions indomptables du Cameroun.
Il sera accompagné dans sa tâche par François Omam Biyick comme premier adjoint et Jacques Songho comme entraîneur des gardiens de but. La première sortie du nouveau staff des lions indomptables c’est pour le 12 octobre prochain contre la Tunisie, dans le cadre de la prochaine journée FIFA. Un match amical sans grand enjeu, qui sera l’occasion pour le portugais de se familiariser avec le football africain et la sélection camerounaise.
Reste à savoir la durée de son contrat et le nombre de millions qu’il devra empocher.
Stéphane NZESSEU
Dans un communiqué rendu public ce vendredi 20 septembre 2019, le ministre des Finances, Louis Paul Motazé, alerte les populations contre la circulation de faux timbres fiscaux.
Le ministre des Finances, Louis Paul Motazé, « rappelle au public qu’en application de la législation fiscale en vigueur, les timbres fiscaux sont exclusivement vendus dans les recettes des Impôts, les régies des recettes du timbre, les trésoreries générales, les recettes des Finances et les perceptions », peut-on lire dans le communiqué.
Il invite de ce fait « le public à être vigilant et à se présenter directement dans les points de vente sus-indiqués et d’éviter de confier les actes et documents à timbrer à des intermédiaires », explique-t-il dans ledit communiqué. Ceci, afin d’éviter les timbres « sujets à caution » pour lesquels les services compétents de la direction générale des Impôts restent disponibles pour toute réquisition aux fins d’authentification.Enfin, Louis Paul Motazé précise que « conformément à la réglementation en vigueur, les documents revêtus de faux timbres fiscaux seront systématiquement rejetés sans préjudice de poursuites pénales à l’encontre de leurs détenteurs ».
Notons que, comme en 2017, la sortie du ministre des finances intervient dans un contexte de recrudescence des plaintes des candidats aux divers concours administratifs, qui voient leurs dossiers rejetés au moment du dépôt de ceux-ci, du fait de faux timbres fiscaux figurant sur différentes pièces de leurs dossiers de recrutement.
Certains vendeurs de timbres improvisés et autres démarcheurs postés aux alentours des services publics, apposent sur les dossiers des candidats de fausses estampilles affichant sur leurs faces supérieures le montant « 0000 FCFA », au lieu de « 1000 FCFA ».
Soyons donc vigilant pour ne pas tomber dans le piège de ces arnaqueurs. Comme on le dit si bien, « prudence n’est pas lâcheté. »
Danielle Ngono Efondo