Le parti de George Gilbert Baongla n’a pas été invité à l’immeuble étoile pour les concertations d’avant le dialogue national. Mais le parti a décidé de s’inviter au débat et dit ses propositions et ses attentes au gouvernement de Yaoundé.
Malgré l’incarcération de son président, le Parti Républicain est toujours très présent sur la scène politique nationale. Son Premier Vice Président proactif a fait savoir les attentes du Parti des républicains. Des propositions adressées au Premier Ministre et dont le courrier est en ce moment au Secrétariat du premier ministère.
La première réaction du Parti républicain est une plainte formulée à l’endroit des initiateurs du dialogue. Morgan Palmer et son parti espèrent qu’il ne s’agira pas d’un « simple symposium de décrispation des anglophones ». En somme, le parti craint qu’il ne s’agisse d’une autre rencontre de distraction et de dilatoire à l’endroit des peuples des régions anglophones qui subissent la guerre depuis plus de trois ans et qui peuvent commencer à se fatiguer de cette affaire. Cette crainte exprimée sonne également comme une mise en garde envers les dirigeants camerounais contre les conséquences désastreuses que peuvent avoir le fait d’utiliser cette annonce au dialogue pour juste essayer de flouer les populations des régions anglophones et de tous les autres citoyens du Pays.
Avant tout, le parti républicain souhaite que « ce dialogue soit une opportunité pour régler et non survoler l’universalité des problèmes du Cameroun ». Une fois de plus, la voix du parti sonne comme un avertissement à l’endroit des organisateurs de cette grande rencontre nationale. Le désir profond du parti républicain comme de tous les camerounais est qu’au sortir des rencontres au Palais des Congrès que la grande partie de camerounais trouvent satisfaction dans les décisions qui seront prises. Par ailleurs, le parti trouve que la période consacrée au dialogue est très réduit. Et qu’il faut bien rallonger pour aller au fond des questions à aborder. Morgan Palmer et George Baongla proposent que le gouvernement mène le dialogue sur 21 jours. Soit 07 jours pour dresser le diagnostic du Cameroun, 07 jours pour définir les solutions et 07 jours pour élaborer les résolutions finales.
Sur la question des thématiques à aborder, le parti républicain à des idées bien précises : l’Education, la formation et l’emploi des jeunes, la sécurité sociale, la répartition de la richesse, le développement des localités décentralisées, la place de la femme, la diaspora, les accords coloniaux. Avec ces propositions, le parti républicain croit que le dialogue national peut apporter un changement positif au Cameroun.
Stéphane NZESSEU
Le président l’a fait savoir par un communiqué rendu public ce lundi matin par le Vice président et porte parole du parti, Morgan Palmer.
Invité par le ministère public à venir dire ce qu’il a vu et entendu au cours des émeutes du 22 juillet dernier au sein de la prison centrale de Kondengui, George Gilbert Baongla oppose une fin de non recevoir au procureur de la République. Invité par le ministère public, il va de soi que le témoignage attendu de Gilbert Baongla devait être à charge contre les autres citoyens inculpés dans le cadre de cette procédure. Des citoyens parmi lesquels le 1er Vice Président du MRC (Mouvement pour la Renaissance du Cameroun), Mamadou MOTA.
Or, d’après les récits faits par Mamadou MOTA au sujet de cette fameuse mutinerie, George Gilbert Baongla et lui était les médiateurs choisis par les ambazoniens dans la discussion qu’ils avaient engagées avec l’administration pénitentiaire. De façon logique, on s’attendrait à ce qu’il soit du même côté que Mr MOTA et les autres acteurs de cette crise qui n’ont à aucun moment commis une casse dans la prison. Par ailleurs, le refus de Gilbert Baongla de comparaître pourrait être interprété comme le choix de sa position au sujet de ce procès. Comme quoi il sait d’avance que ces personnes interpellées par la justice ne sont pas les véritables responsables de la mutinerie de la prison centrale.
Il ne reste pas exclut que le Président du Parti Républicain accepte, dans les jours à venir, d’être le témoin de la partie défenderesse dans le procès en cours.
Communiqué du Parti Républicain :
« Procès de la mutinerie de KONDENGUI:
Citation du Président du Parti Républicain.
Mesdames, Messieurs,
Il a été demandé à Georges Gilbert BAONGLA de comparaitre comme témoin aux procès à venir de citoyens incriminés dans les dernières mutineries de la Prison centrale de Kondengui.
Le Parti RÉPUBLICAIN informe le public que son Président ne témoignera pas à ces procès, dont les chefs d’accusations allégués aux prévenus sont en inadéquation avec les valeurs fondatrices de notre parti.
Le Parti RÉPUBLICAIN souhaite continuer à jouer son rôle d’opposition responsable, respectueuse des lois de la république et porteuse d’une parole de proposition utile. Cela est indispensable pour endiguer la crise actuelle que traverse le Cameroun.
Un autre chemin est possible. Il y a une urgence à donner un nouveau cap au Cameroun. »
Stéphane NZESSEU
Deux procédures, l’une en vue de l’arrêt des poursuites devant le tribunal militaire, l’autre souhaitant juste que la possibilité lui soit donnée de comparaître libre dans le cadre de la procédure en diffamation qui l’amène devant la justice.
La Cour d’Appel du Centre a rejeté ce jeudi 29 Août 2019, le recours déposé par les avocats de Maurice KAMTO et ses coaccusés. Inculpés pour hostilité à la patrie et bien d’autres chefs d’accusations qui sont de la compétence « rationae materiae » du tribunal militaire de Yaoundé. Or, d’après le corps des avocats de Maurice Kamto et ses alliés, la loi qui donne cette compétence au tribunal militaire et qui lui confère le pouvoir de juger des civils va complètement en violation de la Constitution et de nombreux textes ratifiés par le Cameroun et qui ont une valeur supra légale.
Sur la base de ces principes, les avocats du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun ont déposé un recours devant la Cour d’Appel pour demander au Tribunal Militaire de se dessaisir de l’affaire. Mais la décision de la Cour d’Appel rendue ce jeudi apparaît plus comme une fuite en avant. En effet, le juge a estimé qu’il ne peut demander au juge de se dessaisir du dossier étant entendue que le juge militaire s’est déjà saisi de l’affaire. Une décision qui signifie que Maurice Kamto et ses alliés seront toujours poursuivis devant le tribunal militaire.
La veille, le tribunal de premier instance de Yaoundé centre administratif a également rejeté la demande de libération provisoire introduite par George Gilbert Baongla. Pour ce dernier, le ministère public a tout simplement demandé et reçu le rejet de cette demande qui est pourtant fondé d’un point de vue du droit. En effet, le président du Parti Républicain, George Gilbert Baongla est une personnalité connue, jouit d’un domicile et est disposé à mettre à la disposition de la justice des garants crédibles pour sa caution.
D’après les propos de Me Tchoungang « Il est arrivé au tribunal aujourd’hui (mercredi 28 août Ndlr) et dans le dossier nous découvrons qu’il a introduit un demande de mise en liberté provisoire, ce qui a été rejetée par le tribunal pour conditions non réunies, notamment le problème de domiciliation ». Le patron du collectif des avocats de Amougou Belinga estime que George Gilbert Baongla veut faire retarder le procès par ses différents recours. Et pourtant il est légitimement en droit de bénéficier d’une libération provisoire. Une décision de refus de libération provisoire qui n’use aucunement le moral du Président du Parti Républicain.
Stéphane NZESSEU
Des informations tenues de bonnes sources nous ont confirmé que George Gilbert Baongla est incarcéré dans l’une des cellules de la prison secondaire de la Gendarmerie Nationale. Son état de santé s’est un tout petit peu amélioré ces derniers jours mais ce n’est pas la grande forme, après quelques brimades de la part des hommes en tenu qui ont procédé à son exfiltration de la prison centrale de Kondengui dans la nuit du 22 au 23 juillet dernier. Comme la plupart des détenus exfiltrés de la prison principale de Kondengui, il est difficile de lui rendre visite.
Baongla a servi de médiateur entre ambazoniens et l’administration pénitentiaire au cours de la crise…
D’après le témoignage fait par Mamadou Mota et rapporté par ses avocats lors de la conférence de presse donnée par le MRC ce lundi 29 juillet, George Gilbert Baongla a joué un rôle prépondérant dans l’apaisement des contestataires anglophones. En effet, lorsque les prisonniers de la crise anglophone protestaient dans la cour principale de la prison, ils ont sollicité la médiation de Mamadou Mota qui s’est finalement rapproché d’eux pour interpréter leurs griefs à l’endroit de l’administration pénitentiaire.
A ce moment précis, George Gilbert Baongla, prenant les responsabilités du leader, entré dans la foule et s’est mis à crier à l’endroit des ambazoniens « PEACE PEACE PEACE », invitant à haute voix les uns et les autres à revenir à la paix.
Dans la foulée, il va même être bousculé et va perdre ses lunettes. Malgré sa vue diminuée, il ne va cesser de faire ce qui était alors en son pouvoir pour ramener l’accalmie au sein du pénitencier. Et il avait presque réussi quand l’ordre a été donné (on ne sait par qui) pour ouvrir les portes des quartiers du Kossovo. C’est à ce moment que tout deviendra incontrôlable. Les témoignages de Mamadou Mota précisent d’ailleurs qu’au milieu de la nuit quand lui, le vice président du MRC, est enlevé il reconnait George Gilbert Baongla dans la cour presque dans la même situation que lui. Sauf qu’il ne saura pas après le sort qui lui sera réservé.
Stéphane NZESSEU
« Il faut sortir de ce débat Stérile sur lequel beaucoup s’attardent uniquement pour faire diversion. Au regard des défis sociopolitiques qui interpellent la nation, la problématique et l'unique problématique est de savoir si un citoyen camerounais soucieux des intérêts de son pays décide de prendre sur lui au détriment de sa liberté, l’engagement de dénoncer tout en nommant les prévaricateurs de la fortune publique. »
« La question est de savoir si les faits dénoncés par George Gilbert Baongla pour ne prendre que son cas, sont-elles factices ou avérées. Combien de faits dénoncés et de personnes indexées par lui avant que la justice ne s'empare du dossier sont aujourd'hui incarcéré. Le président du parti Républicain pouvait dans une posture égoïste se contenter de jouir des avantages inhérents à son statut social. Non il a pris fait et cause pour les petites gens. Gilbert Baongla est le Donquichotte de la Bonne gouvernance. »
« Tous les Camerounais qui appellent Eto’o Papa ou encore qui appellent la première Dame Maman Chantal Sont-ils leurs enfants. Gilbert Baongla est un enfant de la république d'ailleurs ce n'est pas par hasard si le parti dont il est le président s'appelle les républicains. L'intérêt de la République étant au centre des préoccupations ultimes de ce mouvement. »
« Il est urgent pour nos concitoyens de sortir des contingences partisanes qui au fond ne fait pas avancer le débat politique. Le Parti Républicain est Un Mouvement ouvert à tous les Camerounais quelques soit leur sensibilité. Le Mouvement Républicain à vocation à faire de la gestion des affaires publique une affaire de tous voilà pourquoi nous allons accorder une place prépondérante à tous les Camerounais qui désirent participer à la vie politique. Le mouvement Républicain aimerait que la politique soit une affaire de Tous et non d'une Élite dont le bilan est profondément désastreux. »
Stéphane NZESSEU
Depuis l’arrestation de l’homme politique George Gilbert Baongla, l’opinion publique est inoculée d’interrogations du type : est-ce que cet homme était réellement le fils du président de la République ? Si oui pourquoi son géniteur ne dit mot depuis son incarcération ? Son papa voudrait-il le punir de quelque chose ? Jean Pierre Amougou Blinga serait–il plus fort que le fils de Paul Biya au Cameroun ? Et bien d’autres questions qui entretiennent les conversations dans les chaumières.
Or, la principale figure politique du parti de George Gilbert Baongla depuis son incarcération est le Vice-président Morgan Palmer. A lui aussi tous les jours, sur les plateaux de radio et de télés, même les camerounais qui l’interpellent dans la rue, après avoir salué l’intelligence de son discours politique posent comme première question : « Dites, Baongla est-il vraiment le fils de Paul Biya ? » Et il faut bien répondre. Ce d’autant plus que cette question cache très souvent un sentiment complexe dans l’esprit de ceux qui ont le courage de la poser ouvertement. En effet, la plupart de ceux qui veulent savoir si le Président National du parti Républicain est le fils du Président National du RDPC, en fait veulent juste trouver le prétexte de refouler ou alors de se laisser enrôler dans les rangs de ce parti dont les idéaux font rêver plus d’un.
Morgan Palmer à chaque fois donne la même réponse : « le Parti Républicain n’est pas un parti de personnes. Nous ne nous intéressons pas dans le cadre du parti à la filiation des uns et des autres. Ça ne nous intéresse pas de savoir qui sont les parents de l’un de nos militants ou de nos dirigeants ». C’est clair. En effet, l’adhésion à un parti n’est pas conditionnée par sa filiation, son appartenance religieuse, ethnique ou tribale. Et Morgan Palmer le rappelle à suffisance « le parti Républicain, c’est une philosophie, c’est une nouvelle façon de voir le Cameroun. Nous proposons une autre dynamique pour le développement de notre pays ».
Mais bon, on peut comprendre ces préoccupations dans un environnement où nombre de vision politique ne se manifestent que dans l’aire culturelle du porteur de projet. Mais il faut que ça change. Et peut-être que le Parti Républicain réussira cet autre challenge.
Stéphane NZESSEU
Qui en voudrait à George Gilbert Baongla ? C’est la question que se posent les proches de celui qui se présente comme le fils de Paul Biya. Depuis son arrestation spectaculaire, filmée par les caméras de Vision 4 (une chaîne de télévision au Cameroun), Gilbert Baongla fait l’objet de plusieurs menaces et intimidations. D’après des personnes qui lui ont rendu visite ces derniers jours, le président du Parti Républicain est inquiet pour sa vie.
Tout commence le jour même de son entrée à la prison centrale. A son arrivée à Kondengui, G. Gilbert Baongla est accueilli par des salves de clameurs de la part des détenus. Seulement, il y a quelques faits qui éveillent sa curiosité. En grand investigateur qu’il est, il sait détecter, reconnaître des gestes suspects. Des suspicions qui vont être confirmées par l’apparition quelques heures plus tard, sur les réseaux sociaux, d’une photo de lui prise à son insu. Une image dont l’objectif manifeste était de démontrer et signifier à ses détracteurs que la première phase de son élimination politique et autres) avait réussi.
Dans la suite de son séjour, G. Gilbert Baongla va subir de la part de certains gardiens de prisons et même de la part du régisseur, un ensemble d’actes de ségrégations tout simplement illégaux. Des actes qui frisent la torture morale. Au point qu’il s’en est fallu de peu pour que les visites soient interdites à Monsieur Baongla. Au milieu de cette torture morale, l’homme averti et habitué du sérail remarque que des personnes « étranges » sont introduites dans la prison et donnant l’impression d’être des prisonniers également. Mais on ne la lui fait pas, il sait très bien lire et interpréter les signaux qu’il observe. Il se sait en danger.
Par l’entremise du Vice-président de son parti, Morgan PALMER, des courriers seront envoyés auprès de plusieurs chancelleries amies. C’est à sa grande surprise qu’il va lui aussi apprendre et vivre l’arrivée dimanche dernier d’une escouade de policiers dans la prison. Des policiers qui selon des témoignages de prisonniers venaient fouiller les cellules parce qu’ils auraient appris que des armes seraient en circulation dans la prison centrale de Nkondengui. Même s’il est difficile d’établir un lien entre cette opération d’assainissement, les menaces subies par Georges Gilbert Baongla et les démarches entreprises en direction des chancelleries et de la présidence de la république, toujours est-il que ce passage des policiers ont calmé les ardeurs et la tension au sein de la prison.
Croisons les doigts et espérons que Gilbert Baongla ressorte sain et sauf de cette prison.
Stéphane Nzesseu
Avait – on besoin d’en arrivé là pour voir le parti bouger ? Aurait – il nécessairement fallu jeter dans les geôles le créateur du Parti Républicain pour qu’enfin ce parti mette en branle les logiques contenues dans son patronyme ? de toute évidence, depuis l’arrestation du Président du Parti Républicain et la prise des rennes du parti par un jeune homme politique, on constate bien que le Parti Républicain prend des ailes.
Toutefois, ce qui semble vrai pour le Parti Républicain ne l’est pas pour autant pour le MRC dont l’emprisonnement de la classe dirigeante du parti a complètement plombé son émergence. Contrairement au Vice Président du Parti Républicain Morgan Palmer, la jeune Tiriane NOAH n’a encore trouvé aucun ressort pour faire rebondir le parti de Maurice Kamto.
Le tout nouveau patron du Parti Républicain a confié à Agence Cameroun Presse, les principaux chantiers sur lesquels il compte s’attaquer dans les jours à venir. Des questions sommes toutes innovantes. Il s’agit prioritairement :
- De la création d’une taxe de solidarité pour financer le projet d’une armée moderne et efficace ;
- De la mise sur pied de stratégies et procédures simplifiées pour permettre aux jeunes actifs d’accéder à la propriété domaniale ;
- De l’instauration d’un véritable système d’assurance maladie pour la prise en charge sanitaire des camerounais même les plus démunis, couplée à la mise sur pied d’un revenu minimum de solidarité ;
- De la régionalisation des centrales électriques, ceci pour résorber au niveau régional les questions énergétiques préalables à la mise d’un système réel de développement au sein des régions ;
- De la création d’un nouveau service d’intelligence spécialisé dans l’assainissement de l’environnement économique du Cameroun, et du renseignement technologique. La logique ici est de réviser les instruments de sûreté de bonne gouvernance actuels. Des instruments trop nombreux, qui se marchent les uns sur les autres et annihilent toute perspective de clarté dans le circuit économique ;
Des questions qui sont bien loin, plus modernes et bien plus concrètes que les propositions de nombres de formations politiques qui exercent sur l’échiquier politique camerounais depuis des décennies. C’est dire la vision plutôt futuriste qui anime les nouveaux acteurs de ce parti politique. Il va de soi que pour implémenter ce nouveau logiciel stratégique il faut de nouvelles ressources humaines. Pour ce faire, Morgan Palmer a poussé l’innovation jusqu’à l’invention du tout premier casting public d’hommes et femmes politiques dans l’histoire du Cameroun. Mais ça, noue en reparlerons.
Stéphane NZESSEU
Le journaliste politique, Morgan palmer a décidé de tronquer son costume de chroniqueur et d’analyste des faits politiques pour en devenir un acteur de premier rang. Et depuis le 09 Juin dernier, il est devenu le Vice-président du Parti Républicain et porte parole dudit parti politique. Un poste qui était vacant jusqu’alors. D’ailleurs, la seule figure connue jusqu’ici de ce parti était son fondateur, Georges Gilbert BAONGLA. Un parti qu’il transportait avec lui et qui apparaissait sur la scène publique au gré des sorties médiatiques de son créateur. Comme la plupart des partis politiques de notre pays, pas de siège, encore moins d’assise politique.
Morgan Palmer, le Jackpot politique ?
Pour le parti républicain cela semble bien être le cas. Et l’homme en est bien conscient. Dans le communiqué où il annonce lui-même s nomination à la Vice-présidence de ce parti, l’ancien journaliste de MAGIC FM (une station de radio émettant depuis Yaoundé) a reconnu la faiblesse du cheval politique qu’il enfourche. Il dit, « Je n’ai pas adhéré au Parti Républicain du Cameroun pour ce qu’il est, mais pour ce que nous souhaitons collectivement qu’il devienne. » Conscient de cet état de chose, Morgan Palmer sait pertinemment que c’est lui qui donnera du contenu à la cause du Parti Républicain. Une nouvelle orientation politique qui rejoindra la philosophie qui a toujours conduit l’expert en communication politique dans les multiples projets qui l’ont mené près de grands chefs d’Etat africains. « Je ne suis pas un novice en politique. Voilà des années que je la chronique, l’analyse, conseille ses acteurs, en faisant des prédictions très souvent juste. Je ne compte pas renoncer à mon objectivité. C’est même tout le sens de mon engagement. » Affirme – t – il.
Les premières actions posées par le tout nouveau porte-parole du Parti Républicain sont des plaidoyers pour dédouaner le Président du Parti Georges Gilbert BAONGLA incarcéré à la prison centrale de Kondengui. Rien ne filtre jusqu’ici sur les nominations des autres membres du directoire, ou d’une Assemblée Générale élective. Difficile de savoir si le Parti Républicain sera de la course pour les législatives et municipales à venir. Néanmoins, nous avons aperçu le nom de Morgan Palmer dans une liste pour la candidature à la mairie de Yaoundé 5e de Paul Daizy Biya, un autre journaliste.
Stéphane Nzesseu