« Cher Boris Bertolt,
J’ai choisi de vous écrire ces quelques mots pour plusieurs raisons. Je n’en citerai ici que quelques unes. Les autres vous les devinerez bien. Je vous en sais capable.
De tous les activistes pour le changement à l’extérieur de notre pays le Cameroun, vous êtes celui que ma trajectoire a croisé à un moment fort de l’histoire de l’Université Camerounaise en 2005. En effet, j’ai fait en ces temps là la connaissance d’un jeune frère en votre personne, alors que je faisais partie du groupe des cinq(5) leaders estudiantins de l’Université de Yaoundé II, dans les grèves noires initiées par l’Association pour la Défense des Droits des Etudiants du Cameroun (ADDEC). Elle avait son siège à l’Université de Yaoundé I, et avait réussi l’exploit de s’installer dans les six(6) universités d’Etat d’alors.
Vous vous étiez présenté à moi et à mes compagnons, à la sortie d’une réunion de l’ADDEC, où les représentants du Comité de Défense des Intérêts des Etudiants (CDIE) de l’Université de Yaoundé II, avaient été conviés, pour présenter notre approche dite ‘’intelligente et ‘’pacifique’’ de la revendication estudiantine. Sauf erreur de ma part, vous étiez étudiant en histoire, troisième année. Vous m’aviez alors dit tout le bien que vous pensiez de l’approche du CDIE, tout en nous encourageant, mes amis et moi-même à y persévérer.
La fin de cet épisode estudiantin nous avait donné raison. L’essentiel des propositions faites dans le document du nom de ‘’EUREKA’’, avaient été adoptées par l’actuel Ministre de l’Enseignement supérieur, à travers une commission créée à cet effet qui passait dans chaque université pour l’écoute des étudiants. A ce jour, les étudiants peuvent payer leurs frais universitaires en deux(2) tranches semestrielles ; les frais médicaux ne sont payés qu’à la préinscription, le déjeuner au restaurant ne coûte pas plus de 150frs CFA ; le système de bourse aux étudiants les plus méritants est régulier ; le compte d’affectation pour la recherche au profit des enseignants est une réalité ; la gestion financière des doctorants a été améliorée ; l’autoroute Yaoundé-Soa est achevée et opérationnelle etc.
Voilà autant de solutions intelligentes qui ont marqué la victoire du plaidoyer pour la paix et le dialogue du CDIE de l’Université de Yaoundé II-Soa, sur la violence, l’entêtement et même l’affairisme des leaders de l’ADDEC de l’université de Yaoundé I. Je peux en parler avec certitude, puisque je fus le rédacteur de ‘’EUREKA’’, sous la direction d’un aîné enseignant alors Docteur en droit, et désormais éminent Professeur agrégé et Titulaire des universités aujourd’hui.
Nous nous sommes revus quelques fois les années qui ont suivi. Vous faisiez déjà dans le journalisme, notamment dans la presse écrite. Et jusqu’à date, il n’avait jamais percé en moi le sentiment que vous seriez de ces jeunes camerounais qui seraient disposés à investir toute leur énergie et leur intelligence pour la défense d’une cause.
Mon cher Boris,
Si j’ai débuté mon propos par cette anecdote sur les crises universitaires de 2005, c’est bien pour rendre compte de ce que les malaises sociopolitiques des années 2000, tirent leurs origines premières de cette borne. Puisque trois(3) années plus tard, s’en suivront en février 2008, les émeutes de la faim ; en 2015, la crise dite ‘’anglophone’’ ; et depuis janvier 2019, la crise post-électorale dans laquelle vous êtes à n’en point douter, un acteur de première ligne.
Les causes ne se ressemblent pas, les combats non plus. Encore moins les méthodes et les moyens. Tellement les époques sont différentes. Les acteurs aussi. Mais s’il y’a bien un trait qui devrait rester permanent et commun à tous ces événements, il me semble bien que c’est l’intelligence. Elle est l’atout indispensable dont a besoin chaque acteur de la société, pour s’aider à distinguer le bon sens du vrai sens, dans les combats qu’il livre pour son émancipation.
Pour ma part, je suis resté agrippé à la conviction qu’il n’y a que les combats moulés dans la forge de la grande intelligence qui aboutissent.
1 – Félicitations pour l’engagement politique !
Mon cher Bertolt,
Vous avez engagé un combat politique pour le changement au Cameroun. Je vous en félicite. Vous avez osé. Malgré la grande adversité, vous persévérez. Vous réussissez même l’exploit de bousculer les lignes autrefois inconnues par le grand public, ou intangibles pour les moins téméraires. Votre combat a ouvert les yeux à de nombreux jeunes qui étaient encore sous l’emprise d’un angélisme de façade de ce régime qui a achevé de faire voler en éclat tout l’honneur du Cameroun, et embastillé l’avenir et le rêve de la jeune génération.
Aujourd’hui, grâce à vous, à la BAS et compagnies, notre Président effectue moins de sorties privées à l’extérieur du pays ; les évacuations et prises en charge sanitaires sur fonds publics sont de mieux en mieux contrôlées ; les partenaires et les complices occidentaux de nos dirigeants sont mieux avertis des réalités internes de notre pays. La Diaspora aujourd’hui, plus qu’hier, se sent investie d’une mission salvatrice ; les tabous politiques et managériaux se dissipent au jour le jour sous votre action. Grace à vous, le Cameroun bouge. Nos gouvernants, du moins beaucoup d’entre eux, ont désormais le sommeil léger.
Pour tous ces sacrifices, vous méritez ma modeste gratitude, ainsi que celle de tous ceux qui pensent comme moi sur ce point.
2 – L’orientation de votre combat !
Mes chers congénères de la Bas,
Face à toutes vos actions et à votre engagement louables, je suis tenté de vous exposer un certain nombre de questionnements que je me pose à mon fort intérieur.
Quelle est l’orientation de votre combat ?
Nous sommes tous d’avis que la seule cause du combat est le changement. Mais la cause n’induit pas absolument l’effet. Tout comme l’effet ne commande pas absolument ou forcément le résultat du combat pour le changement. En effet, auriez-vous jamais imaginé un seul instant que vous pourriez mener ce combat et vous rendre compte au résultat qu’en fait de situation, vous vous retrouvez à la case départ ? Le combat pour le changement impose que l’on définisse au préalable la cible ou le bénéficiaire du combat, le but et la méthode.
Pour qui vous battez-vous ?
Cette question a tué ou sauvé de nombreuses révolutions dans l’histoire. Elle a aussi rendu vains de nombreux combats. Pour qui vous battez-vous donc ? Pour vous-mêmes ? Pour un homme ? Pour un aîné ?
Si tel est le cas, les Camerounais qui croient au changement devraient penser à investir leur espoir ailleurs. La victoire dans la lutte pour un Cameroun nouveau ne peut s’obtenir dans l’égoïsme et le nombrilisme de l’identité ; encore moins par le truchement d’un agent qui n’a jamais servi les congénères de votre âge, ni rien fait de miraculeux pour la jeunesse que nous sommes.
Il me semble que le combat que vous menez actuellement aurait été encore plus porteur, si seulement vous aviez compris que c’est pour notre génération délaissée, sacrifiée, ainsi que pour nos pauvres parents dans les villages et les bidonvilles des capitales, qu’il faut se battre. Votre combat aurait même déjà certainement pris des proportions plus intéressantes si seulement vous aviez appréhendé le fait que c’est pour la Jeunesse, nos cadets et nos enfants que nous devons nous battre.
Votre lutte aurait déjà certainement porté des fruits, si seulement il vous était venu à l’esprit que nous les jeunes avons encore notre vie devant nous. Et rien que pour cela, nous ne saurions confier notre destin ou nous aligner derrière des aînés qui ont le leur derrière eux ; et qui plus est, n’ont jamais été tenaillés lorsqu’ils avaient notre âge, par le désir ni la volonté de changer la donne. Ils ont servi loyalement pour les uns, hypocritement pour d’autres, mais dans tous les cas de manière intéressée, ce régime, contre les intérêts de leurs enfants que nous sommes, et au détriment de nos pauvres parents, leurs propres congénères.
Je pense donc sincèrement que votre combat, même s’il mobilise de grandes intelligences pour une cause noble, est voué à l’échec. Certainement vous en ressentez déjà les premiers signes. Et pour cause : à votre combat, il manque l’honnêteté, la clarté, l’objectivité et le pragmatisme.
Quel est le but de votre combat ?
Chaque combat a un but. Un but à atteindre. Quel est le votre mon cher Bertolt ? Porter un homme au pouvoir ? Qu’a-t-il fait pour vous et tous vos semblables quand il n’était rien ni personne, qu’il pourra achever lorsqu’il sera au sommet ?
Vous valez mieux que ces aînés qui vous utilisent et vous emploient. Car, vous réussissez à faire à votre âge ce qu’ils n’ont jamais pu, ni penser, ni envisager, encore moins réalisé quand ils étaient comme vous. Même si c’est une affaire d’argent, j’estime humblement que rendus à ce niveau, vous avez rempli votre part du contrat. Vous ne leur devez plus rien.
Que voulez vous d’autre ? Instaurer le changement ? C’est bien. Mais vous ne saurez y arriver en déstabilisant ce pays qui n’appartient ni à vous, ni à moi, encore et beaucoup moins à ceux qui se cachent derrière votre fougue. Le changement est la seule valeur qui reste après le changement. Le changement est une quête permanente, un dessein perpétuel des individus, des sociétés, des nations et des générations.
Une génération qui, pour des raisons égoïstes et nombrilistes, se laisse distraire par la vanité des strapontins, au lieu d’œuvrer et de s’investir pour le changement quand c’est encore le moment, perd son tour et passe la main à la suivante. Nous sommes la génération suivante. C’est notre tour. Autant l’on ne peut suivre deux(2) lièvres à la fois ou rattraper celui que l’on a négligé de suivre, autant nos aînés ne peuvent plus prétendre prendre les devants d’un combat pour un présent et un avenir dont ils ne sont pas les bénéficiaires, ou alors dont ils ne sont pas certains de voir l’avènement.
Le présent c’est vous Bertolt, c’est vous, Jeunesse de la Bas; c’est nous tous, Jeunesse Camerounaise de tous les bords sociaux ou politiques. L’avenir c’est nos enfants, nos cadets et ceux qui ne sont pas encore nés. Notre présent actuel est l’avenir que nos aînés ont piétiné dans le passé. Ils n’ont jamais voulu le préparer pour nous. Ne leur laissons pas le petit peu encore récupérable qui reste encore de notre avenir qu’ils ont hypothéqué. Ils n’en feront qu’une bouchée comme à leur habitude. Ne les laissons pas s’emparer de l’avenir de nos cadets et de nos enfants. Ils vont le broyer comme ils l’ont fait avec le nôtre.
Mon cher Boris,
Chers frères de la Bas,
Je sais que les enjeux sont grands actuellement. Les tentations aussi. A travers ces troubles, beaucoup par leur activisme suspect, rêvent devenir ‘’grands’’. Certains ne veulent que garantir leur pain quotidien. D’autres pensent sincèrement ‘’sauver’’ le Peuple. Mais, pensez vous vraiment que dans une seule et même lutte, si tant est qu’elle est unifiée, le changement puisse s’obtenir avec autant de parallèles ?
Les causes justes font toujours l’unanimité. Les causes honnêtes fédèrent sans effort. Et les causes vraies triomphent sur le temps et les hommes. Le Peuple c’est le Souverain. Le Peuple c’est Dieu. On ne le trompe pas. Et il ne se trompe pas. Même si vous voyez le temps passer avec l’illusion d’une victoire de façade, la vérité de polichinelle se réalisera : toute cause mal habitée est vouée à l’échec.
Vous pouvez encore vous reprendre. En vous mettant résolument au service de votre propre génération. En dépouillant votre combat de toutes engeances et agents encombrants. En vous alliant à ces autres jeunes restés au pays qui pensent le changement et l’avenir au concret dans la vérité et dans la modestie de leurs petits moyens.
3 – Sur votre méthode… !
A tout projet, il faut une méthode. Un processus suivi, calibré et maîtrisé pour atteindre l’objectif, le but ou la cible de la Cause. La méthode tire ses origines d’une idée, d’une philosophie. Elle se matérialise à travers les moyens que l’on mobilise. Elle convainc par le discours qui l’accompagne. Une méthode n’est donc utile et efficace que par la qualité de ses moyens et la capacité qu’elle a de résister à l’usure du temps.
Mon cher Bertolt,
Chers jeunes de la Bas
Quelle est votre méthode ? Est-ce en recourant à des étrangers, à des non camerounais, ou à des puissances étrangères que vous atteindrez vos objectifs ? Pensez-vous vraiment que ces étrangers peuvent aimer le Cameroun, votre propre pays, plus que vous-mêmes ?
Avec tout le respect que je dois aux résultats atteints par vos actions, permettez-moi de m’interroger sur l’origine des financements de ceux qui vous encouragent dans ces excès. Tout comme je m’en voudrais de ne pas me poser de question sur les motivations réelles et profondes de vos ‘’bienfaiteurs’’. Au lieu de vous trouver des emplois stables et vous former à la vraie politique, celle qui construit et non celle qui détruit, pourquoi préfèrent-ils investir tant de moyens pour faire de vous des agents et vecteurs du chaos ? Avec quelques billets de banques, ils préfèrent détruire vos vies et vous condamner à l’errance internationale. Ils font ainsi de vous des bouc-émissaires, des émissaires du sang d’une fin de régime dont vous ne pouvez pourtant pas assumer l’héritage.
En vous employant à leurs basses besognes, ils privent aussi en même temps le Peuple Camerounais de votre génie évident qui ne demandait qu’à être encadré.
Pourquoi donc mon cher Bertolt ? Pourquoi mes chers congénères de la Bas ?
Pourquoi acceptez et permettez-vous que l’on se moque encore une fois de plus de la Jeunesse Camerounaise par votre truchement ? Tant d’enfantillages. Tant d’agitation. Tant d’immaturité. Tant d’inconscience.
Je n’ai aucune leçon à vous donner. D’ailleurs, je ne suis pas certain d’être véritablement au fait de toutes les ficelles de votre activisme. Mais je crois sincèrement et profondément que si vous replacez la Jeunesse, votre génération au centre de vos préoccupations et de vos combats, vous serez de bien meilleures personnes. La compréhension de beaucoup de paramètres stratégiques internes à ce système et à sa politique, vous ouvrira à des reconsidérations. Et alors, vous serez résolument ces talents au service de la Patrie, que seuls ceux qui savent observer, espèrent de tous leurs vœux après ce régime.
Que faire donc pour y arriver ?
4 – Ce qui est bon pour nous le jeunes !
Cela ne devrait plus être une question, mais une affirmation, ainsi que nous la posons. Puisque nous sommes le présent et l’avenir du Cameroun, puisque nos aînés ont échoué à rendre heureux nos parents et nous-mêmes, alors, ce qui est bon pour la jeunesse d’aujourd’hui est bon pour le Cameroun. Ce qui rendrait heureux nos parents dans les villages et les bidonvilles serait que nous jeunes de maintenant, qui avons la capacité du juste discernement, l’âge et la hauteur éducationnelle et instructive, que nous fassions le choix de nous-mêmes. Que nous fassions le choix de notre génération. Que nous décidions de prendre notre propre destin en main. Que nous prenions la relève de ceux dont nous n’espérons plus grand miracle. Que nous prenions le pouvoir.
Cher Bertolt,
Il ne s’agit plus pour nous de nous aligner derrière une génération qui a son avenir derrière elle. Une génération qui a refusé de faire ses preuves. Il ne s’agit plus pour la Jeunesse de suivre des aînés qui détestent le Cameroun et les Camerounais autant qu’ils s’aiment eux-mêmes. Il s’agit pour la jeunesse de combattre pour la Jeunesse. Il s’agit pour la Jeunesse de prendre le pouvoir.
Chers jeunes de la Bas,
Le combat que vous menez sous l’instigation, le soutien et les encouragements multiformes de ces aînés dont les Camerounais ne veulent plus, vient renforcer par sa méthode et vos attitudes, des clichés dégradants, avilissants, humiliants et méprisants que l’on a très souvent collés à la Jeunesse, afin de démontrer aux yeux du plus grand nombre, que nous ne sommes pas prêts. Que nous ne sommes pas aptes à la relève. Que nous sommes épidermiques. Que nous sommes éduqués et instruis au rabais. Que nous ne sommes bons que pour être utilisés en seconde main par ceux qui exercent le pouvoir réel.
Pourquoi donc ne pas leur prouver dès maintenant que nous avons pris de bonnes leçons de l’utilisation vile qu’ils ont faites jusqu’ici de notre fougue, de notre intelligence et de notre dynamisme ? Pourquoi ne pas leur opposer ce sursaut de conscience et de maturité que tout esclave politique dans notre condition ferait exploser du dedans de lui-même, pour s’affranchir de ses maîtres maltraitants, égoïstes et inhumains ?
La solution pour cela me paraît simple. Mettons-nous ensemble. Soyons solidaires entre nous jeunes. Soutenons-nous. Nous sommes de la même génération. Nous souffrons d’une même caste d’aînés sans cœur ni scrupule. Nous avons notre avenir devant nous. Nous avons des comptes à rendre à ceux qui nous suivent et qui arrivent. Que leur dirions-nous le moment venu ? Que nous avons aidé à garder la main, ceux qui l’avaient déjà en échec, alors que la relève était la nôtre ? Que nous avons préféré les aider à mettre en place 60 autres années d’esclavage, de pillage, de trahison et de sous-développement, parce que nous étions dans l’indigence matérielle de porter nous-mêmes notre propre destin ?
Ne laissons pas cette mauvaise histoire se répéter. En acceptant de sacrifier notre avenir pour le présent de ceux qui n’ont plus de future, nous risquons, quand nous aurons leur âge, de faire à nos cadets la même chose que ces aînés font de vous, de nous aujourd’hui. Nous utiliser pour rester improductivement éternels au pouvoir, et garder le Peuple tout entier et le Cameroun dans la honte et la risée des Nations.
Mettons-nous donc ensemble pour que le pouvoir revienne à la Jeunesse. Pour qu’un jeune soit porté au pouvoir après ce régime.
Cher Boris,
Je vous tends la main.
Chers jeunes de la Bas et toute la diaspora entière,
Joignez-vous à nous restés au pays, pour que ce rêve devienne réalité. Nous en avons déjà remué les possibilités. Des réflexions ont été faites en toute ruse et intelligence par un groupe de jeunes, dans un cadre précis et pour un instrument créé à cet effet. Rien n’est certes abouti. La perfection n’est pas de ce monde. Mais la solution est sous nos yeux. Elle a été trouvée par vos frères. Elle est peut-être douloureuse. Peut-être même abjecte et scandaleuse. Mais c’est la solution. Une nouvelle jouvence pour le Cameroun. La Jeunesse Camerounaise en Politique. Maître d’elle-même et de son destin. Arbitre et bénéficiaire d’un faux combat qu’elle n’a pas provoqué.
Tout est encore possible pour vous. Rejoignez-nous dans notre élan et dans nos convictions. Nous laissons à votre soins de repeaufiner ce qui a déjà été initié et conçu. Nous ne l’avons pas fait pour nous-mêmes. Cette nouvelle Jouvence est un projet collectif. Un ticket commun de la Jeunesse pour un avenir meilleur et radieux. Une œuvre à réaliser ensemble pour que nos parents et nos cadets soient fiers de nous.
La solution que nous avons trouvée n’est pas une solution miracle, encore moins un élixir. C’est juste une solution que nos aînés et leurs amis occidentaux qui nous divertissent, ne veulent pas que nous appliquions. Parce qu’elle est ce qu’il nous faut. Elle va à l’encontre de leurs desseins. Elle est celle qui nous permettra de nous prendre nous-mêmes en main, de nous occuper convenablement de nos pauvres parents, nos enfants, nos cadets, ainsi que des générations à naître auxquelles nous laisseront un Cameroun bien meilleur que celui en lambeaux que l’on veut nous léguer.
Concrètement, cette solution tient sur cinq grands piliers :
Que les jeunes s’unissent et se mettent ensemble pourü garder debout les institutions et le Cameroun dont ils veulent hériter, en pesant de tout leur dynamisme pour une transition et une alternative politiques dans le silence et la paix ;
Que les jeunes se mobilisent et se soutiennent dans laü conquête de l’Assemblée Nationale et des mairies aux prochaines élections locales afin de poser des bases solides pour que le pouvoir revienne à notre génération, notamment à un jeune après ce régime
Que les jeunes aident l’Institution suprême à nousü débarrasser de cet entourage néfaste qui l’empêche de laisser un héritage digne de ce nom au Cameroun ;
Que les jeunes accordent un sursis à l’Institutionü suprême du Cameroun afin qu’elle pacifie le pays tout entier à l’Extrême-Nord, au Nord, dans l’Adamaoua, à l’Est, au Sud-Ouest et au Nord-Ouest, pour qu’il nous soit laissé un pays gouvernable.
Que les jeunes laissent à l’Institution suprême de ceü pays le laps de temps suffisant dont elle a besoin, devant lui permettre de sceller définitivement la souveraineté et l’indépendance totales du Cameroun vis-à-vis de la domination saprophyte occidentale.
Voilà mon cher Boris, chers congénères de la BAS, ce que nous jeunes, restés au pays, avons pensé, projeté et appliquons déjà pour que le rêve jeune du changement et d’un Cameroun pour tous, devienne une réalité.
Nous vous offrons ce ticket dans l’histoire, par une méthode et une approche intelligente qui nous permettront de rendre un fier et meilleur service à notre Patrie.
Veuillez croire, cher Boris Bertolt, compatriotes de la BAS et Cie, à l’expression de mes sentiments affectueux les plus fraternels ».