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Selon Christophe Guilhou, l’ambassadeur de France au Cameroun, les citoyens français seront encouragés à se rendre à l’Extrême-Nord, lorsque la zone sera entièrement sécurisée. Autrement dit, pour l’instant la région continue d’être considérée comme zone dont la situation sécuritaire ne rassure pas assez les Français.

 

La posture de la France vis-à-vis de la région de l’Extrême-Nord du Cameroun, reste constante. Il est toujours question pour les Français d’éviter de se rendre dans cette partie du pays. Une position qui ne pourra changer que lorsqu’il n’y aura plus d’attaques et d’enlèvements. Pour Christophe Guilhou, l’ambassadeur de France au Cameroun : « pour le moment, on me rapporte que les attaques, les enlèvements continuent. Donc, il n’y a pas de changement, mais quand il y aura une évolution positive on la prendra en compte ». 

Le vœu le plus ardent du diplomate français

En visite de trois jours dans la région de l’Extrême-Nord, le diplomate français a affirmé que le vœu le plus ardent de la France est que les choses changent. Elle souhaite vivement que ses concitoyens participent au développement de cette région comme ils le font à travers le tourisme. Christophe Guilhou a ajouté en substance : « bien entendu, notre souhait le plus fort c’est que cette zone redevienne une zone verte pour qu’on puisse faire revenir les français qui contribuent au développement de ce pays, notamment le développement touristique. Maroua est un grand centre touristique. Il paraît même que par le passé, c’était les euros qui avaient libre cours ici. C’est une zone qui jouit d’un très grand prestige et on aimerait que les touristes reviennent. Mais pour cela, il faut bien la sécurité ».

Il faut également noter que l’ambassadeur de France au Cameroun Christophe Guilhou qui vient de succéder à Gilles Thibault après sa visite, a salué le potentiel de cette région du septentrion. Il s’est d’ailleurs félicité de sa rencontre avec le Gouverneur de la région, les autorités administratives, religieuses, les militaires, les services de sécurité qui mobilisent leur force dans la lutte contre Boko Haram. 

 

Innocent D H 

 

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Les clauses de la coopération seront définies dans le cadre d’un accord technico militaire que le Président nigérian Muhammadu Buhari envisage de signer avec le pays dirigé par Vladimir Poutine

 

Les deux hommes d’état doivent se rencontrer dans les prochains jours, en marge d’un sommet Russie-Afrique organisé dans la ville de Sotchi, sur la mer Noire. Certaines sources indiquent que Moscou cherche à étendre son influence en Afrique.

Au cours de leur tête à tête, Muhammadu Buhari espère convaincre son homologue de l’aider à combattre la secte terroriste boko haram, a déclaré vendredi, l’ambassadeur du Nigeria à Moscou Steve Ugbah, dans le cadre d’une interview accordée à l’agence russe RIA : « Nous sommes sûrs qu’avec l’aide de la Russie, nous parviendrons à écraser boko haram, compte tenu de l’expérience de la Russie dans la lutte contre l’État islamique en Syrie… ».

Steve Ugbah a en outre relevé que le Nigéria est intéressé par l’achat d’hélicoptères, d’avions, de chars et d’autres équipements militaires russes.

Le diplomate a ajouté qu’ « un accord de coopération technique militaire entre la Russie et le Nigeria avait déjà été rédigé et qu’il ne restait plus qu’à le finaliser. Nous espérons que le président Muhammadu Buhari pourra mener les pourparlers à leur fin logique… Un tel accord va ouvrir de nouvelles possibilités dans des domaines tels que la fourniture d’équipements militaires et la formation de spécialistes ».

La lutte contre les terroristes, une promesse de campagne

Un vœu que ne parvient malheureusement pas à respecter le Chef de l’Etat Nigérian puisqu’au quotidien, les bandes armées sèment la panique au sein des populations. Les rapts, le vol du bétail et les attaques soldées par des meurtres d’innocents sont mis à leur compte. Les terroristes se sont installés depuis dix ans dans le Nord Est du pays et, les pertes en vies humaines se comptent par milliers.  

Au-delà du Nigéria, ces individus sans foi ni loi ont étendu leurs tentacules dans d’autres pays, à l’instar du Cameroun.

Fort heureusement, de ce côté, les forces de défense et de sécurité veillent au grain. Elles sont accompagnées dans cette lutte par les populations et les comités de vigilance. Des mesures qui ont permis de donner du fil à retordre à ces individus qui trouvent leur raison de vivre dans la terreur et le sang qu’ils versent.

La coopération militaire envisagée par le Président du Nigéria va certainement avoir des retombées et, vivement qu’arrive ce jour où on parlera de boko haram dans le passé.

 

Nicole Ricci Minyem

 

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Le président Paul Biya a quitté Yaoundé mardi (08.10.2019) pour Lyon, en France, sur invitation du président français Emmanuel Macron. Une visite, en marge de la conférence du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, au cours de laquelle les deux chefs d'Etats ont prévu évoquer la mise en œuvre des conclusions du grand dialogue national au Cameroun.

 

Au même moment, rapporte le média allemand Dw.com, le pouvoir de Yaoundé propose par la voix de l’un de ses cadres, un plan Marshall pour la reconstruction des régions anglophones. En effet, le directeur des organes de communication du parti au pouvoir, le RDPC, également directeur général du palais des congrès de Yaoundé où s'est tenu le dialogue national, demande directement l'aide financière de la communauté internationale.

« La communauté internationale devra aussi, si elle aime le Cameroun, accompagner le Cameroun dans la reconstruction, imaginer, pourquoi pas, un plan Marshall pour les deux régions du Cameroun, et l'ensemble des régions du Cameroun qui elles aussi aspirent au bien-être. Le bien-être, c'est en fin de compte ce dont le peuple a le plus besoin », a déclaré Christophe Mien Zok.

En parlant de la communauté internationale, le cadre du RDPC pense d'abord à l'Union européenne, premier partenaire de coopération du Cameroun. Christophe Mien Zok affiche pour cela un mea culpa rare pour le pouvoir politique au Cameroun.

« Nous nous sommes fait du mal. La reconstruction ne se fera pas s'il n'y a pas d'abord réconciliation. C'est nous-mêmes qui avons détruit ce que nous avons si difficilement construit, avec nos maigres ressources. Ce n'est pas des gens qui sont venus de l'extérieur qui ont brûlé les hôpitaux, qui ont saccagé des écoles, qui ont vandalisé des routes. C'est nous-mêmes. Eh bien, nous-mêmes, nous devons faire les sacrifices pour reconstruire », insiste-t-il.

Quatre jours avant la convocation du dialogue national, l'ONU a octroyé un fond de dix milliards de dollars pour un soutien au pouvoir de Yaoundé. Du côté de l'Union européenne, on confie qu'il y a deux ans, le soutien financier s'établissait à 32 milliards de francs CFA pour la lutte contre Boko Haram au Cameroun.

Et pour le géo-stratège Ntunda Ebode, il est évident que tout ne pourra pas facilement se mettre en place, à cause notamment de l'insécurité : « Ceux qui luttent pour un certain nombre de droits qui leur étaient intimement liés depuis le passage des Britanniques peuvent déposer les armes. Mais on ne doit pas oublier qu'aujourd'hui, ce n'est plus seulement une affaire de sécessionnistes. Il y a des bandits, il y a des mercenaires, il y a des gens qui se sont impliqués pour se faire de l'argent. Mais c'est la communauté internationale qui a décidé de cette reconstruction », estime Ntunda Ebode.

 

Otric N.

 

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Cette attestation de reconnaissance, le Président de la République la doit à son engagement dans la promotion de la coopération universitaire entre le Tchad et le Cameroun.

 

La cérémonie de graduation des lauréats de la 6e promotion de l'Université Emi Koussi a été marquée par les honneurs faits à Paul Biya le Président de la République. Il se trouve que le président du Conseil d'administration de cette Université et le Recteur de l'Université de Moundou ont tenu à saluer les actions posées par Paul Biya, pour la promotion de la coopération universitaire entre le Cameroun et leur pays le Tchad. Ladite cérémonie s’est faite en présence de S.E Mohaman Sani Tanimou, l'Ambassadeur du Cameroun au Tchad.

Les autorités tchadiennes présentes à cette cérémonie, ont indiqué que le Cameroun et le Tchad ont développé et densifié une relation remarquable dans le domaine de l'enseignement supérieur. D'ailleurs ce secteur de la coopération entre les deux pays a été  au centre de la grande commission mixte entre le Cameroun et le Tchad. Cette commission la 23e du genre, s’est déroulée à Yaoundé du 21 au 22 août 2019. Grâce à cette approche, plusieurs étudiants tchadiens fréquentent dans des Universités d'Etat du Cameroun et plusieurs instituts privés de l'enseignement supérieur.

A titre de rappel, le Cameroun et le Tchad coopèrent dans plusieurs domaines, en plus de celui de l’éducation suscitée. Les relations entre ces deux pays voisins s’illustrent dans des domaines tels que la sécurité, les transports. Pour ce qui est de la sécurité, de façon brève, il faut dire que c’est depuis plusieurs années que les pays de Paul Biya et Idriss Deby sont engagés dans la lutte contre la secte terroriste Boko Haram. Ils font du reste partie de ce qui est appelé « la ligne de front » dans la lutte contre cette secte. C’est la raison pour laquelle, ils ont des actions communes menées à travers la Force multinationale mixte de la Commission du bassin du Lac Tchad.    

 

Liliane N.

 

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Vendredi 20 septembre 2019, cinq éléments de la secte islamique Boko Haram ont été tués lors d’une embuscade tendue par les forces de l’ordre camerounaise de Tolkomari (Extrême-Nord), a appris samedi de sources sécuritaires, APA.

 

Cinq djihadistes ont péri vendredi dans l’Extrême-Nord du Cameroun dans une embuscade tendue par l’armée camerounaise, a appris APA de source sécuritaire. Si aucune victime n’est à signaler dans les rangs de l’armée, tout semble indiquer que les assaillants, piégés nuitamment au niveau d’un cours d’eau, venaient du Nigeria voisin et avaient été repérés par des comités de vigilance.

Vendredi 13 septembre, c’est l’armée camerounaise qui perdait cinq de ses valeureux militaires dans une attaque du groupe djihadiste nigérian Boko Haram visant leur poste militaire à Soueram, près de Fotokol. Huit autres militaires avaient été blessés.

Notons que depuis 2013, les attaques de Boko Haram ont eu  des conséquences sur la Santé Publique et sur la vie sociale des camerounais de l’Extrême-Nord. En effet, sur la santé publique, les attaques de Boko Haram se sont intensifiées le long de la frontière nord-ouest du Cameroun, résultant dans le pillage de villages et les meurtres de civils innocents, ainsi que les enlèvements de masse.

Ces attaques ont été caractérisées par des meurtres, des attentats à la bombe, des vols, et la destruction de biens (y compris des écoles, les foyers et les entreprises) dans la région de l’Extrême Nord. L’effet terrorisant sur la santé publique et les conditions socio-économiques est devenu si dévastateur que la plupart des institutions et des entreprises ont fermé dans de nombreux villages.

Sur le plan social, une évaluation menée dans les quatre Départements de la région de l’Extrême-Nord les plus touchés par cette insurrection (Diamare, Logone et Chari, Mayo-Sanaga, et Maya-Sava) par l’UNICEF et le Ministère de l’éducation de base a révélé que jusqu’à 120 écoles ont été forcés de fermer dans dix districts pour l’année scolaire 2014-2015, avec de nombreux bâtiments désormais occupés soit par la population déplacée, soit par des groupes armés.

On estime que plus de 29.000 élèves sont à risque de perdre la totalité année scolaire en raison de la fermeture des écoles. Même dans les écoles qui n’ont pas été contraintes de fermer, le conflit a eu un impact sur la présence des enseignants, avec près de 383 enseignants du primaire reportés absents. Pour le Ministère de l’Economie, la planification et l’aménagement du territoire du Cameroun (MINEPAT), Boko Haram a conduit à une chute drastique du nombre de touristes dans les sites touristiques tels que ceux de Waza et de Rhumsiki. Les autres secteurs de l’industrie les plus touchés par l’insurrection incluent l’hôtellerie, le transport, le commerce, l’agriculture et l’élevage.

 

Danielle Ngono Efondo

 

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Les combattants de Boko Haram ont une nouvelle fois mené une attaque meurtrière contre les militaires camerounais. En effet, dans la nuit du samedi à dimanche 15 septembre, ils ont attaqués le poste militaire de Soureram, dans la zone du lac Tchad tuant au moins 5 militaires et faisant 08 blessés, selon certaines sources.

 

Au moins cinq militaires camerounais ont péri dans l’Extrême-Nord du Cameroun dans une attaque du groupe djihadiste nigérian Boko Haram visant leur poste militaire, ont annoncé dimanche des responsables de l’armée et de l’administration locale. Il s’agit de deux gendarmes et de quatre militaires de la Marine nationale, selon la même source.

« Huit autres militaires ont été blessés dans cette attaque menée par un commando muni d’armes légères survenue en fin de soirée à Soueram, non loin du lac Tchad près de la frontière nigériane, »  selon un officier de l’armée camerounaise et deux hauts responsables de l’administration de la région, qui ont requis l’anonymat. Selon les mêmes sources, les combattants de Boko Haram ont saccagé le poste militaire et pillés les armes.

L'officier de la FMM a précisé que les combattants de Boko Haram ont pris les soldats par surprise. Ces derniers n’ont donc pas pu appeler à l’aide les autres bases militaires situées à proximités. On note que, depuis la mort de 17 soldats camerounais dans cette même région sur les rives du lac Tchad le 10 juin, il s’agit de l’attaque la plus meurtrière perpétrée contre des militaires par Boko Haram, groupe djihadiste nigérian dont une branche a fait allégeance au groupe État islamique (EI).

Bien qu’affaibli, le groupe Boko Haram reste très actif dans la région de l’extrême-nord du Cameroun, frontalière du Nigeria. Formé en 2002 à Maiduguri par le prédicateur Mohamed Yusuf, le groupe est à l'origine une secte qui prône un islam radical et rigoriste, hostile à toute influence occidentale. En 2009, Boko Haram lance une insurrection armée dans laquelle Mohamed Yusuf trouve la mort. En 2010, Abubakar Shekau prend la tête du mouvement qui devient un groupe armé et se rapproche des thèses djihadistes d'Al-Qaïda, puis de l'État islamique.

Le mouvement est à l'origine de nombreux massacres, attentats et enlèvements à l'encontre de populations civiles de toute confession, au Nigeria mais aussi au Cameroun, au Niger et au Tchad. Il est responsable de crimes de guerre, de crimes contre l'humanité et est classé comme organisation terroriste par le Conseil de sécurité des Nations unies le 22 mai 2014.

 

Danielle Ngono Efondo

 

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Les Nations Unies ont rejeté une requête des leaders séparatistes qui sollicitaient une intervention armée au Cameroun.

 

L’Organisation des Nations Unies (ONU), à travers son Conseil des droits de l’homme, a récemment indiqué qu’il n’y aurait pas d’envoi de forces multinationales dans les régions anglophones, comme le souhaitaient les leaders séparatistes.

L’organe onusien avait été saisi, début août 2019, d’une requête introduite par le Southern Cameroons Community d’Allemagne. Le groupe de travail des Nations Unies commis à cet effet, après examen de la plainte, a décidé de son rejet.

Le Secrétaire Général de l’ONU, Antonio Guterres, a annoncé le 5 septembre dernier que «pour avoir montré ses preuves dans la gestion des crises internes et externes (Boko Haram, crise anglophone, gestion des réfugiés nigérians, protection des réfugiés centrafricains, maintien de la paix en Centrafrique), le Cameroun, a été nommé au Fonds des Nations Unies pour la consolidation de la paix ».

Le Cameroun a aussi intégré le Fonds central d’intervention d’urgence des Nations Unies. Cela lui donne accès comme à sept autres pays, aux 75 millions de dollars (plus de 45 milliards de FCFA) dédiés à l’aide humanitaire dans les nations en proie à diverses crises.

Dans son discours à la nation le 10 septembre 2019, Paul Biya n’a pas manqué d’énumérer les actions qu’il a entreprises pour un retour à la paix dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest :

« Depuis la survenance de cette crise, je n’ai ménagé aucun effort, avec l’aide de Camerounaises et de Camerounais de bonne volonté, pour rechercher les voies et moyens d’une résolution pacifique de celle-ci.

Dans un souci d’apaisement, j’ai même décidé de l’arrêt des poursuites judiciaires pendantes devant les tribunaux militaires contre 289 personnes arrêtées pour des délits commis dans le cadre de cette crise.

Dans le même ordre d’idées, j’ai adressé une offre de paix aux membres des groupes armés, en les invitant à déposer les armes et à bénéficier d’un processus de réintégration dans la société. A cet effet, un Comité National de Désarmement, de Démobilisation et de Réintégration a été créé. Les Centres Régionaux de Désarmement accueillent progressivement de nombreux ex-combattants qui acceptent volontairement de déposer les armes. Nous allons continuer à déployer les efforts nécessaires pour que ce processus soit pleinement opérationnel.

Au plan humanitaire, j’ai décidé du lancement d’un vaste plan d’assistance à nos compatriotes éprouvés des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. J’ai également créé un Centre de coordination de l’action humanitaire chargé de mettre ledit plan en œuvre. Je voudrais à cet égard, dire merci aux partenaires internationaux qui nous accompagnent dans cette initiative ».

 

Otric N.

 

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Savina Ammassari, Directrice de l'ONUSIDA au Cameroun, a exprimé sa déception face à une récente enquête des Nations Unies sur le financement, qui a placé le Cameroun parmi les pays du monde les moins touchés par la crise, entre 2010 et 2017. Elle s'est rendue sur sa page Twitter pour déclarer qu'il était temps que les choses changent, marquant d'autres corps influents dans son tweet.

 

"Le Cameroun est l'un des pays les moins touchés par la crise. Cela doit changer", a déclaré Mme Ammasari. Suite à une publication du bureau du Fonds fiduciaire multipartenaires des Nations Unies en collaboration avec la Fondation Dag Hammarakjöld, intitulée "Financer le système des Nations Unies pour le développement 2019 : l'heure des choix difficiles", il a été révélé que seulement 12 pays environ représentaient 65% des 75% réguliers des fonds versés pour aider les Etats membres affectés par un conflit.

Les projets de développement des Nations Unies sont souvent transférés par l'intermédiaire d'entités des Nations Unies telles que l'Organisation mondiale de la santé, le Programme alimentaire mondial, l'Organisation pour l'alimentation et l'agriculture, l'OIT, l'UNICEF, le HCR, le FNUAP, etc. Le Cameroun a bénéficié de 52% de l'aide dans le domaine de l'humanitaire.

Le Cameroun a subi de violentes attaques dans la région de l'Extrême-Nord par les militants islamistes Boko Haram, et à l'Est par les rebelles Celeka de la République centrafricaine. Depuis 2016, le pays est confronté à la résistance des deux régions anglophones, où les séparatistes veulent créer un État indépendant.

Ces crises ont poussé plusieurs personnes à quitter leur foyer et plusieurs enfants à quitter l'école. Malgré tout, le pays est resté sur la liste des pays mal financés. Une situation qui, selon Mme Ammasari, doit cesser.

Toutefois, l'enquête porte sur la période de 2010 à 2017. Aujourd'hui, plus de 4 millions de personnes ont besoin d'aide humanitaire. On s'attend à ce que dans les prochains jours, la lecture puisse changer.

Des appels sont lancés par différents organismes et personnalités pour que davantage de personnes et de pays de bonne volonté viennent en aide au Cameroun. Les appels fréquents du Coordonnateur résident des Nations Unies, Allegria Baiocchi, ne peuvent être sous-estimés.

 

Otric N.

 

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La secte islamiste Boko-Haram a perpétré deux attaques dans la nuit de samedi à dimanche, dans la localité de Talkoumri dans l'arrondissement de Kolofata qui a fait quatre morts, et dans  une base de l'Armée camerounaise  dans la localité de Tchébétchébé dans le Mayo Tsanaga.

 

Boko Haram a semé la terreur dans la nuit de samedi 07 à dimanche 08 septembre 2019 dans deux arrondissements de la région de l’Extrême-Nord Cameroun. Les adeptes de cette secte islamiste ont durant cette nuit,  attaqué  une famille  dans la localité de Talkoumri dans l'arrondissement de Kolofata. Quatre personnes ont été enlevées avant d’être  fusillées par leurs ravisseurs.  Les chefs de famille Madou Oumate,  Mallioum Boukar,  Awana Et Alhadji Boukar  ont rendu l’âme sur le champ.  

La deuxième incursion a été perpétrée dans une base de l’Armée camerounaise dans la localité de Tchébétchébé dans le Mayo Tsanaga.  Près de 50 assaillants ont pris d'assaut le poste en l’absence  des principaux responsables, partis se ravitailler en vivre. Ces terroristes  ont emporté des munitions et des armes des Forces de Défense et de Sécurité et ont  fait plusieurs blessés.

C’est la énième fois depuis le début de l’année,  que ce groupe Jihadiste nigérian   s’attaque aux civils et aux Force de Défense et de Sécurité dans  cette région du Cameroun. Ces jihadistes ciblent régulièrement  la Force Multinationale mixte (Fmm), une coalition régionale qui lutte contre ces terroristes. Depuis 2015,  le Cameroun,  comme plusieurs pays de la Sous-région Afrique Centrale, luttent contre Boko Haram au sein de la FMM engagée dans la région du lac Tchad avec l’aide des comités de vigilance composés de citoyens locaux.

Cette secte privilégie depuis des mois des attaques de nuit. Il brûle des maisons, égorge ou tue à l'arme blanche, pose des mines, vole du bétail et du mil. Selon un rapport publié en décembre 2018 par le centre d'analyse et de prévention des conflits, International Crisis Group (ICG),  ces Jihadistes  ont tué depuis 2015, plus de 2500 civils et militaires,  et enlevé près d'un millier de personnes dans l'Extrême-Nord du Cameroun.

L’insurrection de Boko Haram, qui a débuté en 2009 dans le Nord-Est du Nigeria, a fait plus de 27 000 morts et 1,8 million de déplacés dans ce pays. Boko-Haram sévit dans le Niger, le Tchad,  le Nigeria et le Cameroun .

 

Marie MGUE 

 

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Tel est la quintessence de la lettre ouverte envoyée par Me Yondo Black, Ancien Bâtonnier de l’Ordre des Avocats du Cameroun, alors que le pays fait face à de nombreuses crises, dont celle annoncé par les Hommes en robe noire, qui ont décidé d’entamer dans quelques jours, une grève

 

« On a, en effet, rarement vu au monde un peuple de l’espèce du peuple camerounais. S’il embrasse son ennemi, ce n’est pas pour l’étouffer, mais pour le conforter. Il n’y a pourtant pas d’autre chemin pour vivre en paix et dans l’unité que d’œuvrer pour la paix, l’amour de l’autre, sans discrimination ni dévalorisation, le tout dans la crainte de Dieu, à l’idée que demain nous aurons à rendre compte pour chacun de nos actes.

Et la paix, ce n’est pas la horde d’hommes armés jusqu’aux dents, soit disant pour assurer l’ordre et la sécurité ; le vivre ensemble, ce n’est pas contraindre les citoyens, dans la peur, à sortir de force de leur tanière, pour aller à la rencontre des autres ; ce n’est pas du faire semblant avec la bouche, cela veut dire poser des actes concrets au quotidien, et envers tous sans exception, des actes d’amour pour le prochain, des actes de partage, pour le bonheur des uns et des autres.

Comment pouvons-nous imaginer que pendant que des milliers de familles endeuillées pleurent leurs enfants tombés injustement sous les balles d’un ennemi qu’ils ne connaissent pas, que des villages entiers se vident de leurs habitants, pour un ailleurs, en quête d’un mieux vivre, que des compatriotes en nombre toujours croissant croupissent dans une misère qui n’honore pas les princes qui nous gouvernent, dans un pays aux richesses multiples et variées mais constamment détournées sans contrôle, que ces princes organisent dans un faste à nul autre pareil ce qu’ils appellent pompeusement la fête de l’unité.

Le monde entier avait les yeux rivés sur le boulevard du 20 Mai et le Palais d’Etoudi, ce temple de l’unité, à l’idée de lire dans les yeux et sur les visages des uns et des autres la tristesse, la désolation, la peine et l’angoisse. Que nenni. A la place, qu’avons- nous vu ? Des militaires danser sous les acclamations d’une foule en liesse, admirative, des militaires qui dansent pendant que le pays se meurt, que le pays est en guerre, des youyous à tout rompre à l’arrivée du ‘’Messie’’ sous forte escorte de policiers, gendarmes, militaires et autres gardes du corps, à bout de souffle, agrippés à la Mercedes blindée et dernier cri de l’homme qui préside aux destinées du pays.

Au Palais de l’Unité, le spectacle était plus révoltant encore. On y côtoyait ce qui est censé être la crème de la Nation, mais c’était plutôt pour l’essentiel un parterre hétéroclite, venu on ne sait d’où, chacun jouant des coudes pour se trouver aux premières loges sur le passage du Président, lui serrer la main et si possible se voir honoré de quelques civilités, je dirais… saisies à la volée. Oui !

 

Du rarement vu ! On a en effet rarement vu au monde un peuple de l’espèce du peuple camerounais. Le jour du 20 Mai aurait dû être pour le Cameroun une journée de réflexion pour un peuple en guerre et en quête de solutions pour l’avenir du pays, une journée de recueillement à la mémoire des compatriotes qui nous ont injustement quittés. Pour Paul BIYA et ses affidés, le 2O Mai n’aura été qu’une journée de fanfaronnade et de gloriole. Ils fêtaient en effet pour avoir vu les rangs s’étoffer à la place du 20 Mai, sans la moindre étincelle, sans la moindre bavure ; ils fêtaient pour avoir démontré, croient-ils, aux prétendus alliés du Cameroun que la force, la légitimité et la légalité sont toujours de leur côté. C’est à la fois puéril et irresponsable.

Les divers commentaires sur le spectacle dont nous a généreusement gratifié le couple présidentiel ne font qu’augmenter notre écœurement. Que la Reine Chantal Biya ait perdu des kilos, en quoi l’avenir du Cameroun est-il concerné. Sans cynisme aucun, ce fait nous ramène-til les milliers de Camerounais disparus, tant du côté des forces publiques que du côté de la société civile, et à jamais perdus par son fait et celui de son déifié d’époux ? Je m’interroge ! Le moment venu, ne venez surtout pas nous demander pardon et dire « nous avions les mains et les pieds liés ». Il sera trop tard pour l’éveil des consciences. Nous en avons assez des pères de la nation. Un Président de la République est un mandataire du Peuple Souverain. Il doit en tout temps rendre compte à ce Peuple et ce n’est pas au Peuple de lui rendre compte.

Le peuple est son mandant, n’inversons pas les rôles. Aujourd’hui le Président Biya nous parle de ‘’pardon’’, savoir pardonner pour organiser l’avenir. Qu’a-t-il fait au moment où, tout auréolé de la gloire dont son illustre prédécesseur l’avait gratifié, le pays était calme, prospère et respecté. Longtemps il nous a tenus par la peur, aujourd’hui la peur a changé de camp D'aucuns disent que le pays vit les heures de la succession de Monsieur Paul Biya, Président de la République. Il est vrai qu’aux yeux de tout observateur objectif et de bonne foi, notre Président donne les signes physiques d’un homme malade. Mais serait-il malade au point que l’on puisse évoquer le problème de sa succession ?

 

Du rarement vu

 

De parler de la succession d’un Président qui vient à peine d’être élu à plus de 71% du corps électoral. Cela signifie que son état de santé est tel qu’il serait dans l’incapacité physique ou morale d’exercer les pouvoirs liés à sa charge, bref d’assumer sa charge de gouverner le pays au mieux des intérêts de tous.

Or, il n‘échappe à personne et il ne saurait surtout pas vous échapper que le Cameroun vit une des périodes les plus difficiles de son histoire, confronté à des problèmes multiformes : la crise anglophone dans le NOSO, les perturbations imposées par la nébuleuse BOKO HARAM dans le grand Nord, le nombre sans cesse croissant de migrants en provenance des Etats voisins, eux aussi en troubles, l’insécurité dans laquelle vit le Cameroun et qui porte gravement atteinte à l’économie du pays, la chasse ouverte par l’opération ‘’Epervier’’ en lutte contre ceux qui portent atteinte à la fortune publique, le tribalisme exacerbé comme arme de gouvernement, l’état de nos villes et de nos hôpitaux, ce sont-là autant de sujets qui meublent au quotidien notre actualité.

La gravité de toutes ces préoccupations nécessite que le ’’Navire-Cameroun’’ ait à son bord un Capitaine solide, sûr, qui non seulement a la confiance du plus grand nombre de ses compatriotes, mais dispose de toutes ses facultés physiques, mentales, intellectuelles, que sais-je encore, pour assumer les plus hautes fonctions attachées à sa charge du Premier d’entre nous. Je n’ai pas besoin de vous dire que pour le citoyen lambda que je suis, ces bruits qui courent et parcourent le monde sont pour le moins alarmants. Aussi, avons-nous besoin d’être informés, éclairés pour bien augurer de l’avenir avec optimisme.

Je n’ignore pas que beaucoup d’entre vous êtes membres du RDPC, parti politique majoritaire au pays dont notre Président de la République est aussi le Président. Mais comme vous le dites vous mêmes en bombant le torse, vous êtes députés de la Nation, représentants du peuple souverain, et en cela, vous avez bien raison. Vous avez entre autres missions de veiller aux intérêts supérieurs de l’Etat, et l’état de santé du Chef de l’Etat en est un. Parler de l’état de santé du Chef de l’Etat est au Cameroun, semble-t-il, un sujet tabou, une provocation, un appel à la déstabilisation. Mais Paul Biya n’est pas un chef dans la tradition de nos ancêtres.

On ne devient pas Chef, on naît chef. En démocratie, Paul Biya est un élu du peuple, de ce peuple souverain qui lui a confié la gestion de son destin. A ce titre, il a des comptes à lui rendre, surtout sur son état de santé, car il faut que ce peuple soit assuré qu’il dispose encore de l’énergie nécessaire pour accomplir la lourde tâche qu’il lui a confiée pour la survie des millions de ses compatriotes. Paul Biya n’est pas un Dieu, il est, comme nous, un simple être humain, né des entrailles d’une femme, et partant appelé à être malade, et à mourir. Le portail des camerounais de Belgique.

On finira par l’annoncer, mais on ne mettra pas le Cameroun dans la tombe avec lui et il n’emportera pas non plus le Cameroun avec lui au paradis, si tel pourrait être son chemin. Honorables, tout en ayant raison gardée, vous avez le devoir de défendre l’honneur de ce pays qui vous a donné mandat de le représenter sans que des leçons nous viennent d’ailleurs. Il ne s’agit pas du nombre d’années que le Président Biya a passées au pouvoir, ni de son âge civil, mais tout simplement de son état de santé que vous, comme nous, n’étant pas des spécialistes du monde médical, ne pouvons apprécier qu’aux dires des experts, et je crois savoir que vous avez votre mot à dire dans les cas d’impeachments, mais vous ne pouvez valablement et objectivement le faire qu’après recours à l’avis des spécialistes.

C’est l’objet de cette lettre que je me suis donné le droit de vous adresser. Nous ne vivons pas en autarcie et nous devons tirer des leçons du monde qui nous entoure. C’est grâce à un certificat médical exigé des Avocats des barreaux d’Algérie que le Président BOUTEFLICKA a été amené à renoncer à la quête d’un cinquième mandat. Il est temps que le peuple camerounais, par sa représentation nationale, prenne ses responsabilités pour éviter au pays une dévolution monarchique du pouvoir.

La guerre de succession a sa solution dans le verdict des urnes, démocratiquement, loyalement et légalement organisé. Ceux qui trouvent leur compte dans l’exercice actuel du pouvoir, soit matériellement, soit pour des raisons ethno-tribales, verront dans ma démarche, à n’en pas douter, plus une volonté de déstabilisation du régime que le souci d’éviter au pays une descente aux enfers dont il ne pourra se relever qu’au prix de sacrifices incommensurables que le bon sens et un sentiment quelque peu patriotique auraient permis d’éviter.

Chers Honorables, vous n’êtes pas des mercenaires dans ce pays qui vous a vus naître et vous a certainement tant donné pour le laisser aujourd’hui dépérir sans réagir, et sous vos yeux. S’il y a un vide juridique qui puisse faire obstacle à votre démarche pour parvenir à une situation d’impeachment que seul le Conseil Constitutionnel est autorisé à constater, alors faites œuvre créatrice qui servira de précédent pour les générations futures afin d’éviter ce ridicule auquel le Cameroun est exposé.

 

Et la Patrie vous le revaudra ».

 

Published in Tribune Libre
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Sunday, 05 June 2022 11:01