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Le Japon vient de débloquer au bénéfice du Cameroun un financement de 2 millions 750 000 dollars, soit 1 492 920 000 FCFA.

Même si on en parle désormais peu sur la sphère publique, le plan de reconstruction des régions anglophones à savoir le Nord-Ouest et le Sud-Ouest reste d’actualité. LE Japon pays ami et partenaire du Cameroun a décidé d’apporter sa contribution financière. Elle est de 1 492 920 000 FCFA. La CRTV chaîne à capitaux publics fait savoir qu’il y a même déjà eu signature de convention.

«Le gouvernement japonais a apporté son soutien au Plan présidentiel pour le développement et la reconstruction des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest à hauteur de 2 millions 750 000 dollars américains. L’accord de financement a été signé par l'ambassadeur du Japon au Cameroun; Osawa Tsutomu, le ministre de l'Économie, de la Planification et de l'Aménagement du territoire, Alamine Ousmane Mey, et le représentant résident du Programme des Nations Unies pour le Développement; Jean Luc Stalon. L'accord de financement signé en présence du Premier ministre chef du gouvernement, Joseph Dion Ngute, est orienté vers la construction d'un approvisionnement en eau potable et d'installations de santé dans le département du Fako, région du Sud-Ouest. Le Japon est le premier partenaire du Cameroun à matérialiser son soutien au Plan présidentiel pour le développement et la reconstruction des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest», a publié le quotidien gouvernemental sur Facebook.

Il faut savoir qu’avec le plan de reconstruction des régions anglophones, l’Etat entend procéder à la réhabilitation de 350 écoles, de 115 centres de santé, de 40 ponts, de 400 points d’eau, de 500 kilomètres de lignes électriques basse tension, de 600 kilomètres de routes rurales, de 45 marchés et de 12 000 maisons.

Liliane N.

 

Published in Economie

Le chiffre est du rapport de situation de la crise sécuritaire dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest (NOSO) du Cameroun diffusé par le Bureau de la Coordination des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA) datant du 08 octobre dernier. Ce rapport prend en compte les données de terrain fin août 2020, apprend-on.

 

Selon le récent rapport d’OCHA, environ 204 000 personnes déplacées ont regagné les localités où elles vivaient avant le déclenchement de la crise socio-politique dans les deux régions anglophones du Cameroun (Nord-Ouest et Sud-Ouest).

Toutefois, le document révèle que les combats entre les forces régulières et les forces armés dans cette partie du pays, ainsi que les enlèvements et les autres actes de banditisme ont entraîné la fuite de 679 000 personnes (déplacés internes) vers les localités plus sûres dans d’autres régions du Cameroun, et le recensement de 59 000 réfugiés au Nigéria voisin.  

11 718 personnes ont été contraintes de quitter leurs domiciles à cause de l’insécurité dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest pendant le seul mois d’août. Le rapport d’OCHA indique à ce niveau que la région du Nord-Ouest est la plus affectée avec 10 200 nouveaux déplacés internes enregistrés en août 2020. Le Bureau de la Coordination des affaires humanitaires des Nations unies mentionne aussi que la crise affecte actuellement environ 03 millions de personnes.

Sur le théâtre opérationnel l’armée camerounaise enregistre des bons points dans le NOSO. Dans un communiqué publié ce mardi, 13 octobre 2020, elle a annoncé avoir neutralisé un « puissant » chef de guerre ambazonien.

« Mauvais temps pour les terroristes violeurs, assassins, égorgeurs et voleurs pseudo indépendantistes en perte de vitesse. Ce 13 octobre 20120, après une planification minutieuse, Le Centre Anti-Terroriste des BIRS, composante de nos Forces de Défense et de sécurité, a mené un raid sur un camp terroriste des soi-disant « Gorillas Fighters », peut-on lire.

Le communiqué de l’armée camerounaise informe par ailleurs, « Ce camp retranché dans les forêts du Lebialem, dans la région du Sud-Ouest était un refuge des assassins-violeurs, voleurs-kidnappeurs et criminels shootés aux stupéfiants et ayant une croyance hallucinante aux gris-gris appelés « Odeshi » dans leur jargon. Le Bilan provisoire de cette opération qui en cours fait état de ; Le Pseudo Général « Ayekeh » alias « Man pass GUN, Chief of Forest » définitivement neutralisé. Son arme de type Kalachnikov avec plusieurs boîtes chargeurs récupérés, ainsi que son fusil à pompe qu’il affectionnait tant ».

Innocent D H

 

Published in Société

Alors que le président du Mrc présente ces territoires comme des « zones apocalyptique » le Secrétaire à la Communication du Comité Central du RDPC, membre du Bureau Politique lui donne la réplique en douze points.

 

1- Logique nihiliste

Fidèle à sa logique nihiliste, M. Kamto vient de pondre un nouveau mensonge. Le canular d’hier a trait au Nord-Ouest et au Sud-Ouest présenté comme une zone apocalyptique. Une grande puissance serait sollicitée par le « tireur de pénalty » pour la saisine du Conseil de Sécurité de l’ONU.

M. Kamto aurait besoin de ce coup, de pouce hypothétique, voire fugace ou centrifuge, pour marquer le but décisif et mettre ainsi fin à un match qui se déroule dans les nuages de son imagination en quenouille.

2- Hors-la-loi

Le RDPC rappelle qu’avec tous et pour tous, le Président de la République, S.E. Paul BIYA, œuvre méthodiquement au retour progressif de la paix dans cette zone ulcérée par les actes ignobles que commettent des hors-la-loi et que jugulent, avec professionnalisme, les forces de défense et de sécurité tout en respectant les Droits de l’Homme.

3- Enquête appropriée

Au demeurant, l’Etat punit sévèrement toute dérive avérée, le cas échéant, après une enquête appropriée et réglementaire, conformément aux lois de la République.

4- Reconstruction

En outre, le Chef de l’Etat mène, avec détermination, une bataille salutaire en vue de la reconstruction et du développement des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest qui ne demandent qu’à vivre dans la sérénité et saluent ostensiblement les actes républicains de M. le Président Paul BIYA.

5- Les ex-combattants

Il met tout en œuvre pour la réinsertion socio-économique des ex-combattants «ambazoniens ». Plusieurs ont, du reste, pris une part active au Grand Dialogue National initié par S.E. Monsieur le Président de la République et présidé par M. le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, Chief Dr Joseph Dion Nguté.

6- Système judiciaire

Il suit méticuleusement l’arrimage harmonieux du système judiciaire camerounais aux normes juridiques et juridictionnelles héritées de notre Histoire moderne.

7- Décentralisation accélérée

Il a mis sur pied une décentralisation accélérée et efficiente en vue d’optimiser la démocratie régionale et locale dans un Etat un, indivisible, mais riche de sa diversité politique, sociologique, religieuse et générationnelle. Un régime spécial est prévu pour les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

8- Deux sous-systèmes éducatifs

Il promeut, avec ténacité, la consolidation du bilinguisme, du multiculturalisme et des deux sous-systèmes éducatifs d’essence anglophone ou francophone.

9- Evolution positive

En clair, les allégations de M. Kamto sur le Nord-Ouest et le Sud-Ouest relèvent de la fantasmagorie et font fi de l’évolution positive de la situation sécuritaire, économique et sociale dans ces deux régions, sous le leadership pugnace de S.E. Paul BIYA, Président de la République, Chef de l’Etat, avec le soutien constant du peuple camerounais, libre, souverain, maître de son destin, et l’appui de nos partenaires bilatéraux et multilatéraux.

10- Cocasse délectation

Le RDPC subodore que le prochain mensonge du Président élu … du MRC est en gestation. Il l’attend avec une cocasse et rabelaisienne délectation.

11- Droit imaginaire

Le MRC guette et quête encore et toujours le regard approbateur et l’oreille bienveillante du peuple camerounais. Comme Godot, ce regard et cette oreille se font aussi rares qu’une larme de libellule.

12- Comme une roquette en miettes

En attendant Godot, le MRC est confiné dans … son manuel de politique fiction et de droit imaginaire. Il caquette comme une roquette en miettes.

 

N.R.M

 

Published in Défense

Les liens de coopération entre le Cameroun et le Canada se renforce. Le Gouvernement canadien vient de mettre cette enveloppe de 05 millions de dollars à la disposition du Cameroun pour appuyer la lutte contre le coronavirus. Et ce n’est pas tout, ce pays d’Afrique du Nord débloque aussi 05 millions de dollars destinés à la reconstruction des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. 

 

Selon les informations relayées par nos confrères de la Cameroon Radio Television (Crtv), les pays amis du Cameroun continuent d’exprimer leur solidarité envers le pays de Paul Biya dans sa croisade contre la pandémie du coronavirus qui ne cesse de faire des victimes. Cette source informe que le Canada met 05 millions de dollars à la disposition du Cameroun pour la lutte contre la Covid-19. L’annonce de ce soutien financier a été faite ce mardi au ministre des Relations extérieures par le Haut-commissaire du Canada. 

Il faut ajouter à cette importante somme, une autre enveloppe de 05 millions de dollars débloquée par le Gouvernement canadien au profit du Cameroun. Cet argent servira cette fois-ci à la reconstruction des régions anglophones, Nord-Ouest et Sud-Ouest, qui sont en proie à une crise sécessionniste depuis 2016 avec des conséquences sociales énormes. 

Rappelons qu’en mai dernier, le Cameroun et le Programme des Nations Unies pour le Développement (Pnud) ont convenu de débloquer initialement 14 millions de dollars pour la reconstruction du Sud-Ouest et du Nord-Ouest

A cet effet, un accord avait été signé à Yaoundé entre le ministre camerounais de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire, Alamine Ousmane Mey et le représentant du Pnud, Jean Luc Stalon. 

Cette somme initiale devra servir au démarrage des travaux de reconstruction, dont le coût global est estimé à 150 millions de dollars. La reconstruction des régions anglophones fait partie des recommandations du Grand dialogue national tenu fin septembre 2019 à Yaoundé. 

 

Innocent D H 

 

Published in Diplomatie

Ce dimanche, les Forces de Défense et de Sécurité ont fait une descente musclée dans la localité de Kikaikom, dans le département du Bui, Région du Nord-Ouest.

 

Le bilan est assez lourd. Celui qu’on présentait comme le « tout puissant général Chacha »a été neutralisé pendant cette opération conjointement menée par le Bir – Btap – Bim. L’individu qui avait juré qu’il allait empêcher la tenue du double scrutin du 09 février prochain est tombé avec vingt deux (22) de ses « scélérats ».

Dans une vidéo mise en ligne il y a quelques jours, on a vu le « général Chacha » et trois de ses acolytes qui narguaient le pouvoir de Yaoundé, et menaçant de s’en prendre à tous ceux qui « auront la malheureuse idée » de se rendre dans un bureau de vote. Peut être pour démontrer qu’il avait le potentiel humain et militaire, cet individu a adopté une attitude de défiance et d’arrogance et a indiqué dans sa vidéo que jamais, les Forces de Défense et de Sécurité ne parviendront à rétablir la quiétude dans cette localité.

Sur l’image de son cadavre, on peut lire en anglais : « Chacha est mort comme un poulet. Merci à l’Armée Camerounaise, Mkpd et aux agents chukuchuku ».

D'autres victimes en plus des dégâts matériels

Les mêmes sources indiquent qu’il y’a eu de nombreux blessés sans compter la saisine d’un nombre important de matériels militaires ; notamment 01 pistolet automatique, 05 pistolets artisanaux, 04 fusils à pompe, 18 munitions calibre 12, 04 drapeaux de ce pays imaginaire… Le camp dans lequel se refugiait ces terroristes a lui aussi été détruit.  

Ce sont les individus qui sont soupçonnés d’avoir simultanément détruit trente (30) établissements d'enseignement secondaire dans le même département.

Collaboration parfaite

Ce sont les propos d'Angouem Serge, un confrère établit dans le chef lieu de la région du Nord-Ouest : « Vous avez certainement vu les images diffusées dans certaines chaînes de télévision et nous ici, nous en parlons aussi. C’est vrai qu’il y a encore des zones à risque mais, au cours des dernières semaines, les populations ont démontré qu’elles entendent entretenir une « collaboration parfaite » avec les Forces de Défense et de Sécurité. Les parents sont fatigués d’enterrer leurs enfants et, ce sont eux qui donnent des informations afin que les villages soient débarrassés de ces bandes armées dont on ignore aujourd'hui les véritables et réelles motivations. Dans les villages, ce sont les jeunes qui s’organisent au jour le jour et, notre souhait est que les élections se déroulent normalement… ».

 

Nicole Ricci Minyem

 

Published in Défense

Selon des sources crédibles, le Président Paul Biya va présider la cérémonie de triomphe des officiers de l’Ecole militaire interarmées (EMIA) de la promotion du Général Jacob Kodji, ancien pensionnaire de cette institution qui a marqué les esprits par sa bravoure. La cour d’honneur de la Brigade du quartier général à Yaoundé va servir de cadre à cet instant solennel. 

 

Pour nombre d’observateurs, il s’agit d’une reprise d’activité du Chef de l’Etat dans la capitale camerounaise à travers cet évènement devenu une tradition. Ainsi, le 24 janvier 2020, Paul Biya est attendu à la Cour d’honneur de la Brigade du quartier général pour la cérémonie solennelle de triomphe de la 37ème promotion des élèves de l’EMIA, promotion baptisée au nom du général Jacob Kodji.  

Il convient de préciser que, cette promotion de l’Ecole militaire interarmées de Yaoundé était composée de 257 élèves au départ en 2018. L’on apprend que c’est le Président de la République qui aurait choisi le nom de la promotion comme dans le cadre des promotions précédentes et comme le prescrit les règles de l’art. 

Par cette logique, se laisse voir clairement l’étendue de l’hommage rendu au défunt général Jacob Kodji. L’on se rappelle d’ailleurs que celui-ci est passé de vie à trépas le 22 janvier 2017 dans un accident d’hélicoptère, alors qu’il était au front de la lutte contre Boko Haram dans la région de l’Extrême-Nord. 

La sortie annoncée de cette 37ème promotion de l’EMIA viendra à coup sûr renforcer l’effectif des forces de défense camerounaises sur le terrain. Ceci est d’autant plus attendu que le pays fait face depuis quelques années aux assauts terroristes dans les régions de l’Extrême-Nord, et plus récent encore dans les deux régions anglophones avec la persistance des attaques perpétrées par des combattants séparatistes ambazoniens, malgré les efforts du Gouvernement de résoudre la crise dans cette partie du pays. 

 

Innocent D H

 

Published in Institutionnel

La lettre ouverte a été publiée ce Mardi, par Batey Batey Abra – Joh et elle concerne la nomination de Mgr Bibi Michael comme administrateur apostolique du diocèse de Buea. 

 

« Nous, les gens de la région du Sud-Ouest du Cameroun, avons noté avec dégoût la nomination de Mgr Bibi Michael, originaire de la région du Nord-Ouest, pour gérer l'Église catholique dans la capitale de la région du Sud-Ouest. Cette chose appelée l'archidiocèse de Bamenda couvre à la fois la région du Nord-Ouest (avec Bamenda comme capitale) et la région du Sud-Ouest.

Les évêques, les prêtres et les religieux de l'archidiocèse sont à 80% de la région du Nord-Ouest et ils ont énormément contribué à alimenter la violence et l'insécurité dans notre région sous la bannière de la tristement célèbre crise anglophone. Depuis la création du diocèse de Buea, il est géré par 3 évêques, tous de la région du Nord-Ouest. Beaucoup de nos frères et sœurs du Sud-Ouest qui ont cherché à servir l'Église catholique, ont été soit renvoyés des séminaires (majeurs et mineurs), soit ordonnés après une histoire de séminaire difficile. Nous notons que les prêtres et les religieux en haute fonction d'origine sud-ouest sont originaires de l'extrême sud-ouest (division de Lebialem), et qu'ils partagent une culture commune avec les gens du Nord-Ouest. 

Au cours de cette fameuse crise anglophone au Cameroun, le peuple (évêques, prêtres et religieux inclus) nous ont montré combien ils détestent les gens du Sud-Ouest. Nos chefs ont été enlevés, molestés et assassinés. Eux du Nord Ouest, ils se réjouissent ouvertement de la mort ou du meurtre de toute élite du Sud-Ouest.

Nous nous souvenons comment le révérend père Sob Alexander a été assassiné, simplement parce qu'il n'est pas du Nord-Ouest. Il était curé de la paroisse de Bomaka qui se trouve dans un quartier de Buea dominé par les Nord-Ouest. En outre, il a osé condamner l'idéologie séparatiste, devenue une «religion» commune des gens du Nord-Ouest pour la violence, les enlèvements et les meurtres. L'Église catholique, et même les presbytériens et les baptistes, sont maintenant appelés «églises graffi» dans notre région parce qu'ils sont dominés par ces gens de la région des grassfields du Cameroun avec leur xénophobie inhérente, leur violence et leur incapacité à vivre avec d'autres communautés.

De plus, il faut savoir que le diocèse de Buea a été le premier diocèse du Cameroun anglophone. Comment Bamenda est-elle devenue la Province ecclésiastique, dictant des ordres à Buea au lieu de l'inverse? Même la croissance spirituelle a dû chuter à cause de la gouvernance de l'Église par les gens du Nord-Ouest dans notre région. Seul le mal peut venir d’un cœur mal, même si le porteur porte une soutane blanche.

Il est essentiel de noter qu'à Buea, le Bishop Rogan College, qui est un petit séminaire, est principalement ce que nous appelons une «école de graffi», c'est-à-dire que 80% des petits séminaristes sont du Nord-Ouest. Le St. Joseph’s College Sasse compte une population équilibrée d’étudiants du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Cependant, parce que le clergé du Nord-Ouest jugeait que les Nord-Ouest devaient être majoritaires, ils ont incité les séparatistes à attaquer régulièrement les étudiants du Collège Sasse. Sasse College est la plus ancienne école secondaire du Cameroun anglophone. Il a maintenant été fermé sous les yeux vigilants du clergé du Nord-Ouest. Les étudiants ont été transférés au «Graffi Bishop Rogan College».

Nous, de la classe moyenne de la région du Sud-Ouest, nous demandons combien de mensonges ces évêques, prêtres et religieux d'origine GRAFFI  vous ont dit au Vatican à ce sujet? Ils ont également transféré l'Institut universitaire catholique, basé à Buea, à Douala. L'université devenait trop célèbre pour être dans la région du Sud-Ouest.

Cher Saint-Père, votre décision de nommer Mgr Bibi est un coup dur pour le peuple du Sud-Ouest. Nous savons qu'il vous a été proposé par des membres du «clergé graffi» et vous n'aviez pas le choix. Il est clair qu'il poursuivra la politique de marginalisation de nos aspirants qui souhaitent servir de pasteurs, ainsi que la frustration de ceux du Sud-Ouest qui sont déjà dans le clergé. Il est essentiel que vous sachiez que les gens du Sud-Ouest et les gens du Nord-Ouest sont des personnes très différentes.

Nous ne partageons que la langue anglaise introduite par les puissances coloniales, en l'occurrence la Grande-Bretagne. Ils ne veulent pas de nous sur leur terre et dans leurs affaires et nous n'y allons pas. Nous ne les envions pas. Nous ne voulons pas qu'ils s'imposent à nous. Nous ne partageons rien d'autre que cette langue coloniale. La Région du Sud-Ouest compte des prêtres ayant une expérience et une éducation qui peuvent être promus à ce poste.

En conclusion, nous, de la classe moyenne de la région du Sud-Ouest, avons adopté les résolutions suivantes: 1) Le remplacement immédiat de Mgr Bibi Michael en tant qu'évêque de Buea par un évêque de la région régulière du Sud-Ouest. 2) La promotion de prêtres de notre Région pour gérer les affaires des diocèses de Buea, Kumba et Mamfe. 

Si non, nous devrons lancer une campagne de sensibilisation auprès de tous les habitants du Sud-Ouest sur ce type de marginalisation et nous pourrions nous séparer pour créer notre propre Église catholique de la même manière que l'Église d'Angleterre, The Église catholique orthodoxe ou Église catholique gallicane. Nous ne détestons pas Mgr Bibi Michael. Nous condamnons la domination des gens du Nord-Ouest, nous savons que Mgr Bibi n'est pas le bon chef Sur la nomination de Mgr Bibi Michael au poste d'administrateur apostolique.

Pape François, essayez de vous demander si les signataires de chaque document provenant du Cameroun anglophone sont d'origine nord-ouest ou sud-ouest et vous ferez une découverte étonnante. Tout ce qui est anglophone au Cameroun est sous la direction des envahisseurs majoritaires du Nord-Ouest… ».

 

N.R.M  

 
Published in Défense

Mgr Christian Tumi pense que le contenu de ce projet de loi relatif au statut spécial à accorder aux régions anglophones, va contribuer pour le retour de la paix au Nord-Ouest et au Sud-Ouest.

 

C’est à contre-courant que le Cardinal Christian Tumi rame, en ce qui concerne le projet de loi sur les collectivités territoriales décentralisées. Il tient un discours contraire à celui des Députés du Social democratic front (Sdf). Les parlementaires du parti de la balance n’aiment pas ce texte parce que d’après eux, il pose un problème lié à leur identité, la tendance à l’assimilation par le système francophone des Camerounais d’expression anglaise. Ils pensent qu’il ne saurait conduire à l’apaisement et ramener la paix.

Pourtant du point de vue de Mgr Christian Tumi, le Code général des collectivités territoriales décentralisées dans sa disposition relative au statut spécial à accorder au Nord-Ouest et au Sud-Ouest (Noso), peut contribuer au retour de la paix dans les régions en crise. Ce qu’il faut, demande-t-il, c’est d’organiser une campagne d’explication à mener auprès des populations du Noso.  Pour le Cardinal, il est important d’expliquer de fond en comble aux populations les textes adoptés pendant la session extraordinaire du Parlement. «C’est le statut spécial pour le Nord-Ouest et le Sud-Ouest qui m’intéresse beaucoup. Son  contenu va nous aider en ce qui concerne la paix dans cette partie de notre pays », déclare-t-il.

Il faut rappeler qu’après la Conférence générale anglophone qui n’a jamais eu lieu, le Cardinal Tumi a conduit une caravane de paix dans les régions anglophones, juste après les assises du Grand dialogue national. Durant ladite caravane, le Cardinal Christian Tumi a échangé avec les populations du Noso. Il les a expliquées les recommandations issues du Grand dialogue national.

 

Liliane N.

 

Published in Tribune Libre

Les parlementaires du Social democratic front ont souhaité que ce projet de loi soit rejeté.

 

Les Députés du Social democratic front (Sdf) n’ont pas caché leur position, en ce qui concerne le Code général des collectivités territoriales décentralisées. Ils n’ont pas voulu voter ce projet de loi. La raison étant que celui-ci, dans son chapitre parlant du statut spécial à accorder aux régions anglophones, ne répond pas aux conclusions du Grand dialogue national. Avant l’adoption du texte à l’Assemblée nationale, l’Honorable Paul Nji Tumasang a même demandé que les Députés rejettent tout simplement ce texte. Il a par ailleurs demandé que la chambre basse du parlement, procède à la modification de la Constitution pour une meilleure prise en compte de ce caractère spécifique des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

Allant dans la même lancée que l’Honorable Paul Nji Tumasang, Mbaya Awudu Cyprian un autre député du Sdf a interrogé Georges Elanga Obam le Ministre de la décentralisation, sur le fait d’avoir apporté le projet de loi à l’Assemblée nationale. Son interrogation n’a pas plu à Cavaye Yéguié Djibril le président de la chambre. Ce dernier a estimé que le Député du Sdf en prenant la parole a eu un ton discourtois. En réponse à la réaction du Pan, l’Honorable a indiqué être offusqué par rapport au refus d’amendement du texte.

«Chaque fois qu’un désordre se produit dans cette chambre, c’est toi qui l’organise. En tout cas, nous sommes contents que tu partes (allusion faite au refus par l’honorable Awudu de participer aux prochaines élections législatives en raison de la crise dans les régions anglophones, Ndlr)», a déclaré le Pan.

Lire aussi : Session parlementaire extraordinaire : Le premier projet de loi est soumis à l’attention des élus de la Nation

Pour mieux faire comprendre leur position, au cours des discussions générales les Députés Sdf ont indiqué que leur problème n’est pas lié à la langue. Il est plutôt lié à leur identité, la tendance à l’assimilation par le système francophone des Camerounais d’expression anglaise. Ils estiment que le projet ne saurait conduire à l’apaisement et à ramener la paix. En conséquence, ils ne peuvent en être les porte-paroles auprès de leurs populations.

 

Liliane N.

 

Published in Parti politiques

 Quelques jours après la correspondance envoyée au président camerounais par la parlementaire américaine Karen Bass, un collectif de victimes de la crise anglophone s'indignent du  fait de la désinformation de cette haute autorité. Ci-dessous, la réponse de l'association des victimes Mbororo de Bamenda :

 

Association des victimes Mbororo - Ntambang, Bamenda III, Nord-Ouest Cameroun

 

16/12/2019

 

A l’Honorable Karen Bass

Congrès des Etas-Unis

Via Email et Fax

 

Honorable Bass, 

Nous, Mbororo du Cameroun sommes une communauté indigène, constituée d’un grand groupe d’éleveurs musulmans et d’autres groupes engagés dans le commerce, dans les régions en crise du Cameroun. Notre Association a lu avec grande consternation votre lettre du 12 décembre 2019 adressée à notre président, S.E. Paul Biya. 

Nous pensons que vous êtes mal informée sur plusieurs aspects de ladite lettre. Notre communauté Mbororo a traversé un génocide organisé par des camerounais vivant sur le sol américain qui se considèrent comme des “Ambazoniens”. Nous vous présentons ici quelques “actes horribles de violence” commis par les “groupes armés non-étatiques” que vous avez évoqués dans votre lettre. 

Les Ambazoniens vivant aux Etats-Unis, à travers leurs comptes sur les réseaux sociaux, ont demandé notre génocide parce que nous, en tant que peuple amoureux de paix, avions refusé de participer ou de les aider financièrement dans leur agenda politique de sécession avec le Cameroun. Dès lors, les Ambazoniens des Etats-Unis ont demandé à leurs groupes armés de nous tuer, de violer nos femmes et filles et d’abattre tout notre bétail. Leurs groupes armés ont exécuté ces ordres. 

Dans notre communauté, nous avons 1078 ménages affectés et 12.373 déplacés internes. Nous avons 189 femmes violées, Plus de 6.000 enfants interdits d’aller à l’école et 272 morts enregistrés. Nous avons été forcés à bout portant de payer totalement, plus de 187.430.000 F CFA depuis octobre 2016. Ces chiffres n'indiquent pas le mal que nous avons enduré étant donné que certains membres de notre tribu ne nous communiquent pas leurs informations. 

Le Bataillon d’Intervention rapide (BIR) du Cameroun, sous les ordres du président Paul Biya, est intervenu et a mis fin au génocide initié contre nous. L’armée camerounaise et le gouvernement nous ont aidé à reprendre nos activités économiques, reconstruire les routes locales détruites et nous a procuré un semblant de sécurité dont nous avons besoin pour poursuivre nos affaires. 

En tant que groupe, nous avons également participé au Grand Dialogue national pour chercher les solutions à la crise, et cela a été un processus ouvert, productif et très engageant. 

Nous vivons et respirons cette crise au quotidien et “dans le moindre détail”. Nous espérons et prions pour que vous soutenniez notre gouvernement et notre président Paul Biya en empêchant les ambazoniens de se cacher aux Etats-Unis, transformant ainsi ce pays en un asile paradisiaque pour le terrorisme international. Nous vous prions de ne pas permettre à notre gouvernement de négocier avec les terroristes internationaux des Etats-Unis qui ont voulaient voir un génocide se produire sur notre peuple, mais plutôt, aider à les ramener devant la justice. 

Nous prions que vous continuez à approvisionner notre gouvernement avec l’assistance militaire et financière nécessaire pour éradiquer le terrorisme et mettre un terme à la crise. Nous prions pour que vous examiniez, objectivement, les preuves que de nombreuses organisations non gouvernementales ont rassemblées contre les ambazoniens, et que vous preniez des mesures légales. Regardez leurs vidéos et écoutez les demander des meurtres, tortures, décapitations des membres des civils, des incendies de propriétés et de nombreux autres crimes, à commettre contre des personnes qui ne sont pas d’accord avec eux. 

Votre lettre, Honorable Bass, a pour seul effet d’encourager les Ambazoniens des Etats-Unis et leurs soutiens à continuer à s’engager dans “les actes de violence horribles” et autres violations des Droits humains. Vous devrez les en empêcher et non les encourager. 

Nous aimerions avoir une entrevue avec vous, Honorable Bass. Veuillez nous le faire savoir si cela est possible. 

Dahiru Ibrahim Mohammadu

pour l’Association des Victimes Mbororo

 

Published in Défense
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Sunday, 05 June 2022 11:01