25/10
Christian Wangue, l’éphémère empire d’un journaliste africain « en congé »
14/10
Pratiques mafieuses au Cameroun : Mediapart remporte le procès contre Bolloré
23/09
Préparatifs Mondial 2022 : Toko Ekambi forfait pour le match Cameroun-Ouzbékistan.
21/09
La bataille d’équipementier conduit à un bashing entre Samuel Eto’o et Yannick Noah
25/07
L’Union Africaine se félicite de la reprise des exportations de céréales d’Ukraine et de Russie
21/07
Football: la FIFA condamne le Cameroun à payer plus d’un milliard de FCFA au portugais…
20/07
Affaire de mœurs: la sex tapeuse Cynthia Fiangan a passé sa première nuit en prison
19/07
Le Cameroun veut importer 400 000 tonnes de riz en 2022
19/07
Droits de l’homme: Le REDHAC vole au secours du Directeur de publication du journal Le…
19/07
L’ancien Lion indomptable Stéphane Mbia risque la prison en Espagne
19/07
Découvrez le programme du séjour du président français Emmanuel Macron au Cameroun
18/07
Les Lionnes indomptables qualifiées pour les barrages de la Coupe du monde 2023
18/07
Mea Culpa: les camerounais accepteront-ils les excuses de Gaëlle Enganamouit
18/07
Lettre ouverte/Calixthe Beyala au président Macron: «venez-vous pour adouber un homme pour la transition au…
18/07
Emmanuel Macron au Cameroun, c’est confirmé
15/07
Le président de la République nomme de nouveaux responsables au sein de l'armée
15/07
Administration territoriale: le président de la République nomme 14 nouveaux préfets et 57 sous-préfets
15/07
CAN féminine 2022: les Lionnes indomptables éliminées en quart de finale
14/07
Diplomatie: le président Emmanuel Macron annoncé au Cameroun
14/07
Match Cameroun-Nigéria: 5 raisons pour croire à la qualification des Lionnes indomptables

Displaying items by tag: Boko Haram

Selon nos sources, la secte terroriste Boko Haram est en rupture de stocks alimentaires.

 

Les faits remontent à la semaine dernière. Des membres de la secte terroriste Boko Haram ont fait des incursions dans plusieurs villages de l’arrondissement de Kolofata, dans la région de l’Extrême-Nord. Ils ont pillé deux villages notamment celui de Saharé et Cheripouri. Ils ont emporté des denrées alimentaires, des motos, des vêtements, des ustensiles de cuisine et des objets de valeur. Cela a été possible parce que selon nos sources, les habitants de Saharé et Cheripouri n’ont pas dormi dans leur concession. Et grâce à ce fait, les éléments de Boko Haram n’y ont pas commis de meurtre ou réduit en feu les maisons.

D'après des témoignages recueillis à l’Extrême-Nord où la secte terroriste fait régulièrement des incursions, celle-ci connaît une rupture de stocks alimentaires. C’est la raison pour laquelle, depuis un certain temps, elle n’a que fait multiplier ses incursions dans plusieurs villages. Le but étant de reconstituer son butin. 

A titre de rappel, tout récemment les membres de Boko Haram ont tué trois personnes dans des localités du département du Mayo-Tsanaga. Ils ont incendié un centre de santé dans la localité de Ouzal, ainsi que plusieurs habitations. Les victimes sus mentionnées, ont été retrouvées dans les décombres de ces habitations. Il y a également eu des civils blessés au cours des attaques. L’agence Xinhua qui a également traité de ce sujet, a précisé que, « les localités de Mandoussa, Kouva et Hitere ont également été attaquées ».

Il convient de noter qu’en dépit d’une relative accalmie, Kolofata reste l’un des épicentres d’incursions à répétition de Boko Haram. Et il se distingue par des attentats-kamikazes.

 

Liliane N.

 

Published in Défense

Alors qu’on en parle peu, l’organisation terroriste continue à perpétrer des massacres dans la région de l’Extrême-Nord du Cameroun ces derniers temps. Le week-end passé, des attaques de la secte ont fait trois morts dans des localités du département du Mayo-Tsanaga. 

 

A en croire les informations relayées par l’agence Xinhua, dans la nuit du 15 au 16 février 2020, les terroristes de Boko Haram ont mené des raids dans les localités de Hitere, Ouzal, Kouva et Mandoussa dans l’arrondissement de Mayo-Moskota, département du Mayo-Tsanaga. 

La même source, nous renseigne que les éléments de la secte islamiste ont commis des pillages à Ouzal. Ils ont notamment incendié un centre de santé dans cette localité, ainsi que plusieurs habitations. C’est dans les décombres des habitations incendiées que les victimes ont été retrouvées et plusieurs autres civils ont été blessés au cours de ces attaques. L’agence Xinhua précise, « les localités de Mandoussa, Kouva et Hitere ont également été attaquées dans la même nuit ». 

Alors que dans l’actualité, on ne fait pas trop écho de la résurgence de Boko Haram dans l’Extrême-Nord du Cameroun, des sources dignes de foi font savoir que depuis quelques semaines les éléments de l’organisation terroriste multiplie des attaques dans le département du Mayo-Tsanaga. Depuis mi-décembre 2019, les attaques du mouvement djihadiste ont fait plus d’une centaine de de morts dans cette partie du pays, apprend-on. 

 

Innocent D H

 

Published in Défense
Tagged under

Le dernier message reçu par ses proches a été envoyé quarante huit heures avant son exécution par les membres de cette secte terroriste qui l’ont enlevé le 3 Janvier 2020.

 

Jusqu’à la dernière minute Il est resté ferme dans sa foi et a donné à son épouse ainsi qu’à ses neuf enfants, un message d’espérance en l’Eternel à travers une vidéo diffusée par ses kidnappeurs : «N'ayez pas de chagrin pour moi car la volonté de Dieu doit être respectée».

Certaines sources laissent entendre que c’est dans l'État d'Adamawa que l’homme de Dieu  a été retenu depuis son enlèvement alors qu’il assistait, comme ses pairs à un regroupement de chrétiens. Avant son rapt, il avait occupé  de hautes fonctions dans la Christian Association of Nigeria (CAN), une association qui regroupe plusieurs dénominations chrétiennes au Nigéria

Les chrétiens du Nigéria interpellent les autorités

Le président de la Christian Association of Nigeria, le pasteur Samson Ayokunle, a qualifié ce meurtre « d'horrible, de malheureux et de honte pour le gouvernement fédéral ».

Autre réaction, c’est cette déclaration faite par Kwamkur Vondip, directeur des affaires juridiques et publiques de la CAN. Il a accusé le gouvernement de faire preuve de « laxisme » alors que les terroristes mènent sans aucune crainte de nombreux raids au sein de certains états. Selon lui, il ne s’agit ni plus, ni moins qu’une  « incapacité » : « Nous rappelons avec tristesse que feu le révérend Lawan Andimi, alors qu'il était en captivité, a lancé un appel passionné aux dirigeants de son église et au gouvernement fédéral pour qu'ils viennent à son secours. L'Église a fait tout ce qui était à sa portée pour obtenir la libération de ce pasteur, mais cela n'a pas été possible ».

Des messages et lettres de menaces adressés à son épouse

Des négociations étaient en cours pour la libération du pasteur Lawan Andimi. Les terroristes avaient exigé une rançon. Selon l'évêque Dami Mamza, un dirigeant de la CAN, les membres de cette secte pernicieuse qui vivent du sang et de la terreur des populations qu’elles rançonnent ont rejeté un accord de rançon de 50 millions de Nairas (125.000) euros et ont réclamé 200 millions de Nairas à la place (500.000 euros). 

L'évêque ajoute que : « Ils ont appelé sa femme la semaine dernière, l'informant qu'ils le décapiteraient samedi, mais finalement, ils ont attendu quelques jours de plus, en espérant peut être recevoir l’argent mais, malheureusement… ».

 

Nicole Ricci Minyem

 

Published in International
Tagged under

Au cours d’une interview publiée ce Mercredi à nos confrères de « Le Messager », le 3ème vice président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun revient sur le séjour de son leader aux Etats – Unis et donne quelques informations liées au meeting du 1er Février prochain. Quelques extraits de cet entretien ...

 

        Le leader du Mouvement pour la renaissance du Cameroun, Maurice Kamto, séjourne depuis environ 3 semaines. On l’a vu rencontrer des personnalités au rang de Tibor Nagy, Karen Bass et l’ancien secrétaire d’Etat américain et ambassadeur. Vous en tant que vice-président du Mrc, quelle est l’opportunité de telles rencontres ?

Je vais vous dire quelque chose de très simple. Cette question parfois laisse entendre que nous n’avons pas de raison d’aller parler avec les partenaires étrangers du Cameroun. Vous devez savoir que le Mrc a été créé pour demain, pouvoir gouverner et pour les gens qui sont en position de gouverner demain et qui aspirent à gouverner, il est normal que nous ayons des contacts au plus haut niveau avec des pays partenaires et amis du Cameroun ; cela se passe tout à fait dans te cadre des relations qu’il peut avoir entre deux pays.

Je vous signale par exemple, que lorsque l’ancien président de la France, François Hollande était venu au Cameroun, il m’avait reçu, il a reçu l’opposition. Parce qu’évidemment, les gens qui gouvernent dans les pays amis, doivent pouvoir commencer à parler logiquement avec ceux qui sont dans l’opposition et qui pourraient être demain aux affaires. Donc c’est une démarche absolument, régulière, nous devons parler avec les autorités étrangères pour échanger sur la situation au Cameroun, sur la situation dans le monde, sur la marche du monde, pas parce que nous voulons leur rendre compte de ce qui se passe chez nous, nous ne sommes pas une colonie.

Mais c’est un partenariat que nous voulons mettre en place dès maintenant et je pense que lorsque Mr Biya ou ses ministres rencontrent des gouvernants étrangers, personne n’y voit un inconvénient et lorsque c’est l’opposition qui le fait, parfois ça donne l’impression qu’on a besoin de leur appui pour que le pays qu’on appelle le Cameroun, puisse parvenir au changement. Ce n’est à personne d’autres, ni aux américains ni aux français, qu’à nous même camerounais, de nous battre pour qu’il y ait un réel changement dans la paix.

 

-         Parlant de sa tournée occidentale, il est également prévu dans son agenda un méga meeting le 1er février à Paris, Ledit meeting a été baptisé meeting de remerciements, on aimerait bien savoir qui remercie-t-on et pourquoi ?

Le Mrc dès sa création, avait mis comme l’un des piliers, un pacte de solidarité avec la diaspora camerounaise. Nous avons à l’étranger des camerounais, des hommes et des femmes, des jeunes et des moins jeunes, qui sont extrêmement talentueux. Je reviens de l’Allemagne il y a quelques jours. J’ai pu rencontrer en Allemagne, le président des ingénieurs camerounais là-bas. Et il m’a dit qu’il y a 10.000 ingénieurs camerounais en Allemagne dans tous les domaines. Près de 9.000 médecins camerounais en Allemagne seulement. Je ne parle pas de la France ni des Etats-Unis.

Le Mrc estime qu’une telle force ne peut pas être mise de côté ; il faut donc travailler de manière ferme, de manière continue avec cette richesse que nous avons à l’étranger au contraire de notre gouvernement qui continue à traiter notre diaspora comme des pestiférés.

Quand j’entends des injures qui souvent sortent de la bouche des autorités contre les camerounais qui vivent a l’étranger je dis, c’est quand même simplement démentiel. On ne peut pas avoir de tel talent et ne pas en profiter. Le Mrc a toujours eu ce pacte avec les camerounais qui vivent à l’étranger, qui sont très brillants, et nous avons le devoir d’aller à Paris et plus tard, à New York et au Canada pour remercier ces camerounais-là qui pendant la campagne présidentielle ont apporté tout leur soutien au président Kamto.

Tout le monde sait très bien que la diaspora camerounaise est acquise à presque 90% au changement et donc principalement au président Kamto. Donc il était temps qu’on fasse une telle tournée de remerciements. Mais également les remercier pour leur apport pendant la durée de l’incarcération du président, de ses alliés et des militants du Mrc ; la diaspora a joué un rôle essentiel dans la contribution quotidienne qu’elle a apportée pour qu’on puisse faire soigner, nourrir et aider les familles et même les détenus qui étaient dans les prisons du Cameroun suite aux marches blanches et pacifiques de janvier et juin 2019.

Il était également important d’aller échanger avec cette diaspora sur le plan 3 de la résistance qui est mise en marche aujourd'hui ; lui expliquer cette résistance, lui expliquer le boycott du Mrc des élections qui arrivent dans quelques jours, et la garder, elle la diaspora, mobilisée pour des nouveaux combats parce qu’en réalité aujourd’hui au Cameroun, il y aura le camp de ceux qui accompagneront Mr Biya dans sa mascarade électorale et le camp de ceux qui disent, on n’est pas d’accord de ce simulacre, de cette hypocrisie, qui a trop duré et qui attendent un vrai changement.

Donc aujourd'hui on a besoin de parler à ces camerounais-là, à nos frères et sœurs qui sont là-bas, à leur dire que quoiqu’il arrive, nous sommes ensemble, nous serons toujours ensemble. Et l’une des premières mesures si nous avions été au pouvoir en 2018 si notre victoire n’avait pas été volée, c’était précisément d’aller au Nord-ouest et au sud-ouest parler aux camerounais qui y sont et en même temps, prendre une nouvelle loi qui permette aux camerounais d’avoir la double nationalité.

Il n’y a pas de raison qu’un camerounais parce qu’il a un passeport français ou américain pour des raisons professionnelles souvent, soit écarté de son pays, ou alors moi j’ai vu la dernière fois, des camerounais s’aligner à (’Ambassade de la France pour revenir dans leur pays ; ce n’est pas tolérable. Donc l’une des choses que nous aurions pu faire, ça aurait été très rapidement cette absurdité et de permettre que les camerounais puissent aller et venir chez eux en toute confiance, investir, travailler ici et développer le pays.

 

-         S’agissant du boycott du Mrc des élections couplées du 09 février prochain, quelle est la position du Mrc par rapport à ces élections qui, jusqu’à présent, au sens des membres du gouvernement, vont avoir lieu sur toute l’étendue du territoire national malgré le fait que la crise s’enlise dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest ?

Je suis toujours étonné. Mais le mot est faible. Parfois bleffé par la capacité-du gouvernement du Cameroun à se mentir à lui-même. Le gouvernement se ment à lui-même. Il sait très bien que dans l’Extrême-nord avec boko haram à certains endroits et dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest, le gouvernement du Cameroun n’a plus de présence là-bas. Les sous-préfets ont quitté leur poste. Tout le monde le sait.

A part les grands centres urbains, quelle est l’administration qui fonctionne normalement dans ces régions ? Est-ce qu’un préfet ou un sous-préfet peut encore aller faire une visite de prise de contact ou de travail dans sa zone de commandement ? Il est évident que c’est non. Donc lorsque l’Etat du Cameroun ne tient pas compte des positions dans une partie du territoire et nous fait croire que ces élections auront-lieu, moi je dis qu’il se ment à lui-même.

Mais on attend de voir. La dernière fois j’ai entendu le Cardinal Christian Tumi dire à la télévision que la situation s’améliorait mais qu’il n’est pas certain qu’on puisse y tenir une élection. Et c’est ça qui nous pousse au Mrc, à dire qu’on ne peut pas aller a une élection qui certainement ne peut pas avoir lieu sur une partie du territoire national.

On nous reproche tout le temps qu’on a été à la présidentielle ; mais tout le monde a vu que le taux de participation n’était que de 5% dans le Nord-ouest et 14% dans le Sud-ouest. Et ce ne sont que des fonctionnaires et des militaires qui avaient voté. Et notre ambition était de régler la crise anglophone. Avec les élections locales qui sont des élections de proximité, comment on va faire pour que les populations puissent voter alors qu’elles sont déjà toutes déplacées ?

Comment on va faire pour que les candidats aillent battre campagne dans une zone qui n’est plus tenu par le gouvernement ? Mais si ceux qui nous gouvernent aujourd’hui pensent qu’ils peuvent faire ce qu’ils savent faire de mieux c’est-à-dire de ta roublardise, qu’ils te fassent et on verra ce que ça va donner. Le 09 février n’est pas loin. L’histoire a l’avantage d’être toujours là. On prend une décision aujourd’hui, et quelques années après on saura qui avait raison...

 

N.R.M

 
Published in Parti politiques

Selon des sources crédibles, le Président Paul Biya va présider la cérémonie de triomphe des officiers de l’Ecole militaire interarmées (EMIA) de la promotion du Général Jacob Kodji, ancien pensionnaire de cette institution qui a marqué les esprits par sa bravoure. La cour d’honneur de la Brigade du quartier général à Yaoundé va servir de cadre à cet instant solennel. 

 

Pour nombre d’observateurs, il s’agit d’une reprise d’activité du Chef de l’Etat dans la capitale camerounaise à travers cet évènement devenu une tradition. Ainsi, le 24 janvier 2020, Paul Biya est attendu à la Cour d’honneur de la Brigade du quartier général pour la cérémonie solennelle de triomphe de la 37ème promotion des élèves de l’EMIA, promotion baptisée au nom du général Jacob Kodji.  

Il convient de préciser que, cette promotion de l’Ecole militaire interarmées de Yaoundé était composée de 257 élèves au départ en 2018. L’on apprend que c’est le Président de la République qui aurait choisi le nom de la promotion comme dans le cadre des promotions précédentes et comme le prescrit les règles de l’art. 

Par cette logique, se laisse voir clairement l’étendue de l’hommage rendu au défunt général Jacob Kodji. L’on se rappelle d’ailleurs que celui-ci est passé de vie à trépas le 22 janvier 2017 dans un accident d’hélicoptère, alors qu’il était au front de la lutte contre Boko Haram dans la région de l’Extrême-Nord. 

La sortie annoncée de cette 37ème promotion de l’EMIA viendra à coup sûr renforcer l’effectif des forces de défense camerounaises sur le terrain. Ceci est d’autant plus attendu que le pays fait face depuis quelques années aux assauts terroristes dans les régions de l’Extrême-Nord, et plus récent encore dans les deux régions anglophones avec la persistance des attaques perpétrées par des combattants séparatistes ambazoniens, malgré les efforts du Gouvernement de résoudre la crise dans cette partie du pays. 

 

Innocent D H

 

Published in Institutionnel

L’attaque au cours de laquelle les six villageois ont perdu la vie, s’est produite au soir du samedi 18 janvier 2020.

 

C’est dans la localité de Gansé que la secte terroriste Boko Haram a commis ce weekend des dégâts irréparables. Lors de son incursion dans ladite localité, les membres de la secte ont tué sur place, six villageois. Ils ont attaqué trois quartiers de Gansé, d'après les résidents locaux. Parmi les civils à qui la vie a été ôtée, le sixième a rendu l’âme le dimanche 19 janvier 2020, c’est-à-dire hier. Celui-là a perdu assez de sang, d'après une source médicale qui a parlé à Xinhua sous anonymat.

D'après les témoignages des habitants de Gansé, cette localité n’avait plus été victime d’attaque depuis l’année 2014. Cependant le regain d’activités de la secte Boko Haram a conduit à l’attaque de Gansé qui est située à près de 18 kilomètres de Mora, chef-lieu du département du Mayo-Sava, dans la région de l’Extrême-Nord.

Pour ce mois de janvier, Boko Haram a fait plus d’une incursion dans des villages situés à l’Extrême-Nord. On se souvient que dans la nuit du 03 au 04 janvier 2020, les éléments de cette secte ont pénétré la localité de Sanda Wadjiri dans la ville de Kolofata. Ils ont assassiné deux civils. Et après les avoir tué, les membres de la secte ont appelé les proches des victimes, pour venir récupérer les corps sans vie.  

Les attaques de la secte se sont multipliées depuis la fin de l’année 2019. D'ailleurs en prononçant son discours de fin d’année en réponse aux vœux de Nouvel An du corps diplomatique, le 09 janvier dernier, Paul Biya le Président de la République a appelé à la solidarité des pays affectés par Boko Haram, pour qu'ils se «remobilisent et redoublent d'efforts pour mettre définitivement ces terroristes hors d'état de nuire ».

 

Liliane N.  

 

Published in Défense
Tagged under

Dans son dernier rapport, cet organisme peint en noir, le Vert–Rouge–Jaune National

 

Dans  une longue litanie de non sens et de contre vérités, les rédacteurs du document qui a été publié il y a quelques heures, ont passé en revue, chaque pan de la société Camerounaise, en faisant taire au passage, tout ce qui est entrepris au quotidien, afin que le calme revienne par exemple dans les zones en crise.

Lire aussi : Rapport mondial 2020 de HRW : Le Cameroun fait les frais du « processus de déstabilisation »

A chacun d’en juger fort opportunément

« Tout au long de l’année 2019, les groupes armés et les forces gouvernementales ont commis des atteintes aux droits humains généralisées à travers le Cameroun. Les libertés d’expression, d’association et de réunion ont continué d’être restreintes après que le Président Paul Biya, 86 ans, eut remporté son septième mandat en octobre 2018, lors d’élections entachées par un faible taux de participation et des allégations de fraude. En avril, le gouvernement a refusé l’accès au pays à une chercheuse de Human Rights Watch.

Le groupe armé islamiste boko haram a lancé plus d’une centaine d’attaques dans la région de l’Extrême-Nord du pays depuis janvier 2019, tuant plus de cent civils. Le conflit entre les forces gouvernementales et boko haram a provoqué la mort de milliers de Camerounais et le déplacement de plus de 270 000 autres depuis 2014, entraînant une hausse du nombre de groupes d’autodéfense.

Dans les régions anglophones, la violence s’est intensifiée alors que les forces gouvernementales menaient des opérations sécuritaires de grande ampleur et que des séparatistes armés lançaient des attaques de plus en plus sophistiquées. Plus de 3 000 civils et des centaines de membres des forces de sécurité ont été tués dans les régions anglophones depuis le début de la crise en 2016. Les troubles auxquels ces régions sont en proie ont entraîné le déplacement de plus d’un demi-million d’individus. En août, dix dirigeants d’un groupe séparatiste, le Gouvernement intérimaire d’ambazonie, ont été condamnés à la réclusion à perpétuité par un tribunal militaire à l’issue d’un procès qui a soulevé des inquiétudes quant à la régularité de la procédure et aux violations du droit à un procès équitable.

Des membres des forces gouvernementales et des séparatistes armés ont tué, violemment attaqué ou enlevé des personnes en situation de handicap alors qu’elles tentaient de fuir les attaques ou parce qu’elles avaient été abandonnées sur place.

Les autorités camerounaises ont tenté de museler l’opposition politique, violemment dispersé des manifestations pacifiques et arrêté des centaines de dirigeants, de membres et de sympathisants de partis de l’opposition. 

 

Cameroun : Violences dans les régions anglophones

La crise anglophone

Les régions anglophones du Cameroun sont en crise depuis fin 2016, lorsque des avocats, des étudiants et des enseignants anglophones ont commencé à protester contre ce qu’ils considéraient comme leur sous-représentation au sein du gouvernement central et leur marginalisation culturelle par ce dernier.

La réponse des forces de sécurité gouvernementales a notamment consisté à tuer des civils, à incendier des villages et à recourir à la torture et à la détention au secret. Des séparatistes armés ont aussi tué, torturé et enlevé des dizaines de civils, dont des enseignants, des étudiants et des agents du gouvernement.

Le 10 septembre, dans un contexte de violence de plus en plus intense et en réponse aux pressions soutenues exercées par les acteurs internationaux, le Président Biya a appelé à un « dialogue national », à savoir une série de discussions à mener à l’échelle nationale pour répondre à la crise anglophone. Ce dialogue s’est conclu par l’adoption d’un statut spécial pour les deux régions anglophones et la libération de centaines de prisonniers politiques, dont Maurice Kamto, chef du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), parti de l’opposition, ainsi que d’autres personnes qui avaient été arrêtées durant les troubles survenus dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

Meurtres, destruction de biens et torture perpétrés par les forces gouvernementales

En réponse à l’intensification des attaques lancées par les groupes séparatistes armés, les forces de sécurité ont tué des dizaines de personnes, incendié des centaines d’habitations et d’autres biens dans des villages et villes des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, et ont torturé en détention des personnes qu’elles soupçonnaient d’être des séparatistes.

Le 6 février, les forces de sécurité, dont des militaires du Bataillon d’intervention rapide (BIR), ont pris d’assaut le marché du village de Bole Bakundu, dans la région du Sud-Ouest, tuant jusqu’à dix hommes.

Le 4 avril, des militaires, des gendarmes et des membres du BIR camerounais ont mené une attaque meurtrière contre le village de Meluf, dans la région du Nord-Ouest, tuant cinq hommes, dont un avait un handicap mental, et blessant une femme ; toutes les victimes étaient des civils. Les auteurs de ces actes ont pénétré de force dans au moins 80 habitations de Meluf, en ont pillé quelques-unes et en ont incendié sept.

Le 15 mai, des soldats de l’armée de l’air et des militaires du BIR ont attaqué Mankon, à Bamenda, dans la région du Nord-Ouest, incendiant plus de 70 habitations et tuant un homme. Le 10 juillet, des soldats de l’armée de l’air sont retournés à Mankon et ont tué deux hommes.

Le 24 septembre, des militaires du BIR ont attaqué le Palais royal de Bafut, site du Patrimoine mondial de l’UNESCO, blessé un homme par balle et pillé le musée du palais, s’emparant de plusieurs objets précieux.

L’année a été marquée par l’utilisation généralisée de la détention au secret et de la torture de personnes soupçonnées d’entretenir des liens avec des groupes séparatistes armés à la prison du Secrétariat d’État à la défense (SED) à Yaoundé. Des gendarmes et d’autres membres du personnel de sécurité du SED ont recouru à la torture, y compris à de graves passages à tabac et des quasi-noyades, ainsi qu’à d’autres mauvais traitements pour contraindre les suspects à avouer des crimes ou pour les humilier et les punir.

Bien que le gouvernement ait maintenu qu’il ne tolérait pas les crimes commis par les forces de sécurité, il n’a pas fait preuve de progrès dans les enquêtes et les sanctions.

Enlèvements, torture et occupation d’établissements scolaires perpétrés par les séparatistes armés

Les séparatistes armés ont tué, torturé, attaqué et enlevé des dizaines de personnes, y compris des élèves, des enseignants, des membres du clergé et des agents des autorités administratives et traditionnelles.

Le 16 février, un groupe de séparatistes armés a enlevé 170 élèves – pour la plupart des filles âgées de moins de 18 ans –, un enseignant et deux gardiens d’un pensionnat à Kumbo, dans la région du Nord-Ouest. Ils ont tous été libérés le lendemain, sur fond de rumeurs concernant le paiement d’une rançon. Au moment de la rédaction des présentes, le pensionnat restait fermé.

Human Rights Watch a authentifié une vidéo montrant des séparatistes armés à la mi-mai en train de torturer un homme dans une école abandonnée du village de Bali, dans la région du Nord-Ouest. L’école est fermée depuis la mi-2017 à cause de la violence et du boycott de l’éducation imposé par les séparatistes. Les séparatistes armés se sont servis des écoles comme de bases, déployant des combattants et des armes et prenant des personnes en otages dans ces bâtiments et à proximité.

Le 18 juin, des séparatistes ont enlevé au moins 40 personnes, dont des femmes et des enfants, et les ont battues et dévalisées à Bafut, dans la région du Nord-Ouest. Elles ont été libérées le lendemain.

Le 28 juin, des séparatistes armés ont passé à tabac et enlevé John Fru Ndi, homme politique camerounais bien connu, à son domicile à Bamenda, dans la région du Nord-Ouest. Trois jours avant, des séparatistes armés avaient enlevé, puis relâché, une autre personnalité en vue, Cornelius Fontem Esua, archevêque de Bamenda.

Mesures répressives contre l’opposition politique

Depuis les élections d’octobre 2018, le gouvernement a pris de plus amples mesures pour restreindre l’opposition politique. Les forces de sécurité camerounaises ont recouru à une force excessive et aveugle pour mettre fin aux manifestations organisées par les membres et sympathisants du MRC, le principal parti d’opposition camerounais.

En janvier, le dirigeant du MRC Maurice Kamto et certains de ses plus proches alliés ont été arrêtés avec 200 autres membres et sympathisants du parti après avoir organisé des mouvements de contestation à travers le pays. Un procès s’est ouvert en août, alors qu’ils se trouvaient toujours en détention sur la base d’inculpations à caractère politique.

Le 05 avril, le ministère de l’Administration territoriale a publié un communiqué de presse interdisant une semaine de manifestations prévue par le MRC, accusant le parti de déstabiliser le pays. 

Les 01er et 02 juin, au moins 350 membres et sympathisants du MRC, dont son vice-président, ont été arrêtés à travers le pays après avoir tenté d’organiser des manifestations.

Le 25 septembre, des gendarmes ont arrêté Abdul Karim Ali, un activiste et analyste politique anglophone ayant ouvertement exprimé ses points de vue, à Yaoundé. Abdul Karim a été placé en détention au SED et s’est vu refuser l’accès à un avocat pendant cinq jours. Il a été libéré le 1er novembre.

En novembre, les autorités ont interdit trois réunions du MRC dans les villes d’Ebolowa, de Yaoundé et de Douala. Défiant l’interdiction de réunion, des centaines de sympathisants du MRC se sont rassemblés à Yaoundé, la capitale, le 2 novembre, avant d’être violemment dispersés par la police anti-émeute. La police a gravement battu et blessé au moins dix manifestants. Trente-trois membres et sympathisants du MRC ont été arrêtés, mais ils ont été remis en liberté le jour même.

Orientation sexuelle et identité de genre

Le code pénal camerounais prévoit que toute personne ayant des « rapports sexuels avec une personne de son sexe » risque jusqu’à cinq années de prison, et la loi relative à la cybercriminalité  prévoit qu’« est puni d’un emprisonnement d’un ou deux ans celui qui par voie de communications électroniques fait des propositions sexuelles à une personne de son sexe ».

Les policiers et les gendarmes ont continué d’arrêter et de harceler des personnes dont ils estimaient qu’il s’agissait de lesbiennes, de gays, de bisexuels ou de transgenres (LGBT). Humanity First Cameroun et Alternatives-Cameroun, deux organisations non gouvernementales (ONG) actives sur les questions relatives aux personnes LBGTI, ont signalé que 60 personnes avaient été arrêtées sur la base de leur orientation sexuelle ou de leur identité de genre en 2018, tandis que plus de 200 avaient fait l’objet d’une violence physique.

Justice et obligation de rendre des comptes

Dans une lettre adressée à Human Rights Watch en mars, des représentants du gouvernement ont déclaré qu’une trentaine d’affaires étaient en instance de jugement devant les tribunaux militaires de Bamenda et de Buea pour différents crimes commis par les forces de sécurité, dont des actes de torture, la destruction de biens, le non-respect de consignes et des vols. Les responsables ont ajouté que, tant que les enquêtes étaient en cours, les informations les concernant seraient confidentielles. Cependant, l’absence manifeste d’obligation de rendre des comptes semble avoir alimenté la commission d’exactions telles que des meurtres, la destruction de biens et des actes de torture.

Le procès de sept militaires qui apparaîtraient dans une vidéo montrant l’exécution en 2015 de deux femmes et deux enfants dans la région de l’Extrême-Nord a démarré en août ; cependant, les audiences ont été retardées à plusieurs reprises, y compris en raison du fait que les avocats de la défense ont demandé à ce que ce procès se tienne à huis clos.

En mai, les autorités ont annoncé l’ouverture d’une enquête sur la mise à feu d’au moins 70 habitations qu’auraient menée les forces de sécurité à Mankon, Bamenda, le 15 mai, ainsi que l’instauration d’une commission d’enquête pour évaluer les dégâts matériels et les biens détruits. Cette commission était censée remettre son rapport au plus tard le 24 mai mais les autorités n’ont rendu publique aucune de ses conclusions.

Le 12 avril, dans ce qui semble avoir été une tentative d’entraver l’émission de rapports sur les abus perpétrés par les forces de sécurité, le gouvernement a refusé de laisser une chercheuse de Human Rights Watch entrer dans le pays. Malgré plusieurs demandes d’explications, Human Rights Watch ignore toujours précisément sur quelles bases le gouvernement s’est appuyé pour justifier ce refus d’entrée sur le territoire.

Principaux acteurs internationaux

La France, les États-Unis, le Royaume-Uni et l’Allemagne sont les principaux partenaires du Cameroun, essentiellement dans le cadre des opérations de lutte contre Boko Haram dans la région de l’Extrême-Nord du pays. La France et les États-Unis apportent au Cameroun une assistance et une formation significatives dans les domaines militaires et de la sécurité.

En février, les États-Unis ont annoncé une réduction de leur aide sécuritaire au Cameroun, invoquant des allégations crédibles selon lesquelles l’armée camerounaise aurait commis des atteintes aux droits humains. En juillet, l’Allemagne a également annoncé qu’elle mettait fin à sa coopération militaire avec le Cameroun. En octobre, les États-Unis ont décidé de retirer au Cameroun ses privilèges commerciaux prévus par la Loi sur la croissance et les possibilités économiques en Afrique (African Growth and Opportunity Act, AGOA) en raison d’abus.

La communauté internationale a de plus en plus pris conscience des crimes graves commis dans les régions anglophones, malgré les mesures prises par le gouvernement camerounais pour empêcher que les abus ne soient couverts et documentés. La Haute-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, qui s’est rendue au Cameroun en mai, a déploré les allégations d’atteintes graves aux droits humains et exhorté le gouvernement à mener des enquêtes transparentes. Son bureau a réalisé une mission exploratoire en septembre.

Les États-Unis, le Royaume-Uni et la France ont publiquement fait part de leurs préoccupations quant à la situation dans les régions anglophones et aux restrictions affectant les libertés et les droits fondamentaux. En mars, le Royaume-Uni, au nom de 38 membres du Conseil des droits de l’homme, s’est déclaré profondément préoccupé par la dégradation de la situation en matière de droits humains dans les régions anglophones et a appelé le Cameroun à coopérer pleinement avec le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme.

Le 04 avril, le Parlement européen a adopté une résolution faisant part de son inquiétude quant aux exactions commises dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du pays et demandé au Président Biya de libérer le chef du parti de l’opposition Kamto ainsi que toutes les autres personnes détenues sur la base d’inculpations à caractère politique.

En mai, le Conseil de sécurité de l’ONU a organisé une réunion informelle sur la situation humanitaire au Cameroun, malgré la résistance manifestée par le gouvernement camerounais et les trois membres africains du Conseil… ».

 

N.R.M

 

Published in Défense

Ltanoua Gaouke, le Blama (chef) du village Guédjélé, dans l’arrondissement de Koza, département du Mayo-Tsanaga était âgé de 60 ans.

 

Malheureusement, les anges de la mort, comme de coutume ont fait irruption alors que les populations dormaient paisiblement durant la nuit du 07 au 08 Janvier dernier, incendiant et pillant au passage, tout ce qui se trouvait sur leur chemin.   

D'après des informations relayées par certains confrères, ce n’est pas la première fois que ces individus, sans foi ni lois s’en prennent à l’autorité traditionnelle et, cette fois, ils ne lui ont pas laissé la vie sauve. Des affirmations corroborées par l’un des parents de la victime : « Cette fois, ils ont réussi à lui ôter la vie. Quand ils étaient venus la première fois, mon oncle Ltanoua Gaouke qu’ils ont tué aujourd’hui avait réussi à leur échapper. On avait senti qu’il était particulièrement visé parce que les boko haram ont passé le temps à demander après lui… ».

Le père Gamal est pasteur à la mission du plein évangile dans cette communauté. Il est lui aussi, l’un des malencontreux témoins de cette autre attaque barbare : « Ils sont arrivés pendant que les habitants étaient plongés dans le sommeil. C’est vrai que les membres du comité de vigilance veillent mais, comme toujours, cela a été une attaque surprise et, ils ont défendus leurs parents. C’est la raison pour laquelle, il y’a même de nombreux blessés… ».

Par ailleurs, la présence des Forces de Défense et de Sécurité rassure

« Nous ne voulons pas nous montrer ingrats, mais, depuis le début de l’année, c’est pratiquement la quatrième fois que les terroristes nous attaquent. Ce que nous souhaitons, c’est que nos Forces de Défense et de Sécurité qui font déjà beaucoup, soient plus nombreux. Nous sollicitons que les chefs là bas, renforcent les effectifs mais aussi, qu’ils construisent peut être un poste avancé afin de rassurer les populations qui ont de nouveau déserté leurs villages… ».

Retour vers les centres administratifs

Certains, laisse entendre le père Gamal « ont trouvé refuge au sein des bâtiments construits pour les fidèles. Ceux qui ont des connaissances ou alors les membres de leurs familles sont allés là bas, parce qu’ils ne savent à que moment les assaillants peuvent revenir… ».

En rappel, certains villages sont situés sur ce chemin régulièrement empruntés par les membres de la secte terroriste boko haram. Et, c’est peut être la raison pour laquelle en revenant de leurs différents raids, ces hors la loi trouvent le moyen de saccager, piller, brûler lorsque l’occasion s’y prête. Aujourd’hui, on ne retrouve presque plus personne à Mawa, Modoko, Ziler, Moskota et Gadala… Localités environnantes.

 

Nicole Ricci Minyem

 

Published in Défense

C’est désormais effectif depuis le 1er janvier 2020, le Cameroun n’exporte plus vers le pays de Donald Trump sans droit de douane. Il s’agit ainsi de l’entrée en vigueur des sanctions américaines à l’égard du pays dans le cadre de l’African Growth and Opportunity (Agoa).  

 

En octobre 2019, les Etats-Unis d’Amérique annonce la sortie du Cameroun de l’Agoa. Dans la foulée, plusieurs faits motivant la sanction du pays de Donald Trump. Dans le quotidien le Jour en kiosque ce lundi 06 janvier 2020, l’on apprend en effet, « violations persistantes des droits de l’homme commises par ses forces de sécurité. Ces violations comprennent les exécutions extrajudiciaires, les détentions arbitraires et illégales et la torture ».  

Le journal de Haman Mana dans sa parution précise, « une allusion à peine voilée aux bavures (exécutions sommaires, tortures, etc…) attribuées par des ONG aux forces de sécurité camerounaises dans le cadre de la lutte contre Boko Haram dans l’Extrême-Nord et dans les combats contre les séparatistes dans des zones anglophones ». 

Ousmanou Tata de la Hill Top Dynamic General, pense pour sa part que l’exclusion du Cameroun de l’Agoa doit porter préjudice non seulement sur le secteur agroalimentaire, mais également sur les investissements à l’extérieur du pays. « Il est pour le moment difficile d’évaluer l’impact de cette décision sur notre activité. Mais nous avons toujours été satisfaits des retombées que nous procure l’Agoa », confie-t-il. 

Selon un expert, le « Cameroun n’a pas su transformer cette opportunité en avantages réels comme l’ont fait les autres pays. Je note l’absence de réformes sur le plan politique et aucun appui opérationnel aux exportateurs pour un marché aussi exigeant », souligne-t-il. 

 

Innocent D H 

 

Published in Diplomatie

Dans le communiqué rendu public par Cyrille Serge Atonfack Guemo, Chef de la Division Communication au ministère de la Défense, des précisions sont données par rapport à l’horrible scène qui s’est déroulée ce Lundi, en début d’après midi.

 

« Ce lundi 06 janvier 2020, il est environ 14h30 lorsque deux gamins de sexe masculin se présentent à la place du marché périodique de Ngala, côté nigérian du pont sur la rivière El Beid, entre Gambaru (Nigeria) et Fotokol (Cameroun), manipulant une grenade certainement retrouvée dans les sables de la localité, et qu’ils se promettaient de vendre au plus offrant pour se faire un peu d’argent.

C’est au cours de cette insouciante manipulation que l’engin explosera, semant mort et désolation parmi les personnes présentes à leurs côtés.

Le bilan humain de ce tragique incident est le suivant :

- 09 morts apparemment tous de nationalité nigériane
- 21 blessés à divers degrés, de nationalité nigériane
- 05 blessés à divers degrés de nationalité camerounaise.

Tous les blessés ont été évacués dans les structures sanitaires de part et d’autre de la frontière, en l’occurrence les centres médicaux de Fotokol au Cameroun et de Gambaru au Nigéria.

Les recherches et entretiens menés avec les survivants de la scène ont permis d’établir avec certitude qu'il ne s'agit point d'un attentat kamikaze… ».

Circulation des armes et autres munitions dans une zone à risque

Zone à risque du fait de la présence des membres de la secte terroriste de boko haram, installés dans certaines villes frontières entre le Cameroun et le Nigéria. Depuis des années, ils n’ont eu de cesse de mener des attaques dans divers endroits, bien que freinés par les Forces de Défense et de Sécurité qui veillent au grain.

La présence des grenades et autres matériels de guerre sur ce terrain qui a certainement connu de violents affrontements entre « méchants et gentils » peut dès lors paraître logique et ouvrir la voie à quelques spéculations.

Peut être que les terroristes, en revenant d’un raid et pressés de regagner leurs différents quartiers généraux, côté Nigéria, ont malencontreusement laissé tomber l’une des grenades qu’ils utilisent pour semer peine et désolation au sein des familles.

Peut être que la grenade qui a causé de nombreuses pertes en vies humaines et blessés graves ce Lundi, est tombée alors que les agresseurs s’enfuyaient devant les soldats qui patrouillent et s’attèlent à ce que les populations ne vivent plus le traumatisme des années antérieures, alors qu’elles tentent bon gré, mal gré de reprendre une vie normale…

Peut être, peut être, peut être… Toujours est–il qu’en ce début d’année, la mort vient d’emporter des personnes qui ne faisaient rien d’autre que chercher le pain quotidien.

Et bien qu’il ne s’agisse pas d’une attaque kamikaze, les terroristes de la secte boko haram sont responsables, une fois encore de ces décès. Ils sont coupables de la souffrance endurée par ceux qui sont actuellement dans les hôpitaux. Ils sont incriminables d’avoir ôté des êtres chers à de nombreuses familles…

Lire aussi : Insécurité : Boko Haram ôte la vie à 2 civils à Kolofata (Extrême-Nord)

 

Nicole Ricci Minyem

 
Published in Défense
Page 6 sur 18






Sunday, 05 June 2022 11:01