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L’attaque au cours de laquelle, ces civils ont perdu la vie a eu lieu dans la nuit du 3 au 4 janvier 2020.


A kolofata, ville située dans la région de l’Extrême-Nord, les populations ont débuté en pleurs l’année 2020. La secte terroriste Boko Haram a encore attaqué. Elle a pris d’assaut la localité de Sanda Wadjiri. Deux personnes ont été tuées. Comme si ça ne suffisait pas, les membres de la secte ont après avoir tué ces civils, pris leurs téléphones et ils ont appelé leurs proches pour venir récupérer les corps sans vie.

Il convient de rappeler qu’à la fin de l’année 2019, Boko Haram est revenu avec force dans cette région du Cameroun. Il y a eu une cinquantaine de personnes, dont la plupart des pêcheurs, qui ont été tuées lors des attaques de la secte sur le lac Tchad. Notre confrère Xinhua rapporte que selon Ali Ramat, le Maire de Darak au bord du lac Tchad, les patrouilles militaires ont été suspendues sur cet espace, rendant les résidents plus vulnérables aux incursions terroristes.

Au Cameroun au milieu de l’année dernière, on se félicitait du fait que la secte terroriste ait été affaiblie. Oh que non ! Elle a plutôt multiplié ses attaques faisant plusieurs morts à chacun de ses passages. D'ailleurs l’Organisation non gouvernementale (Ong) Amnesty International a produit un rapport dans lequel, elle dresse le bilan de ses exactions. Il en ressort donc qu’au moins 275 personnes sont mortes dans les attaques de cette secte.

Après une enquête conduite sur le terrain, l’Ong a affirmé que Boko Haram s’est rendu coupable des crimes de droit international et d’une série d’abus des droits humains. La secte a tué. Elle a pillé, saccagé, détruit et incendié des maisons et des centres de santé. Cela s’est produit dans la période comprise entre janvier et novembre 2019.

 

Liliane N.

 

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Une offensive de « Grande Envergure » sur la terre nigériane, et à laquelle prenait part, les éléments du Bataillon d’Intervention Rapide selon des sources sécuritaires concordantes

 

« Les forces camerounaises de la FMM et le Bataillon d’intervention rapide (Bir, une unité d’élite de l’armée camerounaise), ont lancé depuis jeudi soir une offensive terrestre d’envergure en territoire nigérian… Cette opération terrestre devrait conduire l’armée camerounaise de la FMM, au cœur de la forêt de Sambisa qui abrite des camps d’entrainement des terroristes de boko haram… ».

 

Les mêmes sources indiquent que « En début de week end, l’armée a ratissé le long de la frontière jusqu’à la ville de Bama… ».

 

Cette opération de « Grande Envergure » est une réponse, à la recrudescence des attaques menées par les éléments du groupe islamique basé en Afrique de l’Ouest, dont l’iswap, faction de boko haram affilié à l’Ei. Il y’a quelques jours, ces assaillants ont tenté de faire une énième incursion dans la zone de Darak et fort heureusement, ils ont été refrénés dans leurs sombres desseins par les militaires.

 

De gros moyens déployés pour venir à bout des terroristes

 

Au cours des derniers mois, les assaillants ont semblé reprendre du poil de la bête et, les invasions se sont multipliées aussi bien au niveau de l’armée qu’au sein des instances de décision. Chaque pays entend mettre les moyens qu’il faut, afin de freiner les sordides ambitions de ces hommes sans foi ni lois, qui se nourrissent allègrement du sang de leurs innocentes victimes.

 

Aujourd’hui, plus que par le passé, la contribution des populations est fortement saluée aussi bien par les pouvoirs publics que par cette armée qui a réussi à démanteler plusieurs camps appartenant aux terroristes, grâce aux renseignements donnés par ceux qui refusent désormais d’être des proies faciles pour ces hors la loi.

 

Les pouvoirs publics, notamment au Cameroun,  accordent des moyens aux comités de vigilance. Un soutien salué par ces derniers, comme on a pu le voir au cours des derniers mois.

 

Une mauvaise graine qui refuse de mourir       

 

Ils sont abattus par dizaine, comme le révèlent les médias et pourtant, ils donnent l’impression de ne point s’arrêter de croître. Armés jusqu’aux dents, drogués et imprégnés des croyances païennes qui leurs donnent l’impression d’être immortels, ils utilisent malheureusement de jeunes gens qu’ils positionnent devant les lignes de combat tandis qu’ils se tiennent à l’écart.

 

Vivement que cette opération de « Grandes Envergures » donnent les résultats escomptés pour que les uns et les autres circulent et vivent librement, partout où ils le souhaitent…

 

 

Nicole Ricci Minyem   

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Les affrontements se sont déroulés le week end dernier dans cette partie Nord du pays et les Forces de sécurité ont réussi à maîtriser une position de l‘État islamique d’Afrique de l’Ouest (ISWAP), tuant ainsi de nombreux éléments de ce groupe terroriste dissident de Boko Haram. 

 

L’information a été donnée dans un communiquée rendue publique ce lundi,  par le commodore (capitaine de vaisseau), Ibikunle Daramola, directeur des relations publiques et de l’information au sein de l’armée de l’air nigériane (NAF) cité par l’agence de presse pro-gouvernement NAN.

D'après les informations relayées par la même source,  le raid aérien a été mené au moment où ces éléments de l’ISWAP étaient en plein rassemblement dans leur camp de Kollaram, un de leurs bastions dans l‘État de Borno aux abords du lac Tchad : « L’opération a été exécutée à la suite de rapports de renseignements crédibles indiquant que certains des dirigeants de l’ISWAP s‘étaient réunis pour une réunion dans l’un des deux bâtiments », a indiqué Ibikunle Daramola.

S’il n’a pas immédiatement donné d’autres détails comme le nombre de morts, l’officier a toutefois ajouté que ces bombardements ont gommé ces éléments de l’ISWAP et leurs responsables.

Destinée à appuyer les forces terrestres épaulées par des milices civiles anti-jihadistes, cette opération est intervenue trois jours après qu’une quinzaine de ces miliciens pro-gouvernementaux ont perdu la vie dans une attaque revendiquée par l’ISWAP.

Le nord-est du Nigeria est plongé dans un conflit entre l’armée et les groupes, jihadistes (dont Boko Haram et son dissident ISWAP), qui a fait au moins 35.000 morts depuis 2009 et plus de 2 millions de déplacés.

Les membres de cette secte semblent avoir repris du poil de la bête. Au Nigéria et au Cameroun voisin, ils multiplient des raids, des kidnappings et n’ont eu de cesse, au cours des derniers mois, d’apporter à nouveau la psychose, au sein des populations qui peinaient à peine à panser leurs blessures.

Au Cameroun, les Forces de Défense et de Sécurité veillent au quotidien au niveau d’une frontière poreuse. Les comités de vigilance ont eux aussi redoublé la surveillance dans les villages, afin d’éviter que les « mécréants » ne les prennent pas surprise.

Et, cette nouvelle apparition des terroristes dans les régions du Grand Nord Cameroun est devenue pour certains « politiciens », un prétexte pour appeler le soutien, de plus en plus obscure de la communauté internationale. Ces derniers profitent de l’occasion pour se permettre de donner des leçons de gestion au gouvernement camerounais.

Alors que les populations bien qu’ayant des attentes pas toujours comblées vis-à-vis de ceux qui ont en charge de gérer leur pays, il n’en demeure pas moins qu’elles n’admettent en aucun cas, cette interférence dans les affaires qui ne concernent que le Cameroun et les Camerounais.

 

Nicole Ricci Minyem

 

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L’Organisation non gouvernementale rapporte que parmi les 275 personnes tuées, on compte 225 civils.

 

Amnesty international vient de produire une étude sur les exactions commises par Boko Haram dans la région de l’Extrême-Nord du pays. Il ressort de ladite étude que de janvier à novembre 2019, la secte a ôté la vie à un minimum de 275 personnes. Celles-ci n’ont pas toutes été tuées de la même façon. Il y en a qui ont été mutilées. Aussi l’Organisation non gouvernementale (Ong) relève que parmi les victimes qui n’ont pas perdu leur vie, il y en a, à l’occurrence les femmes, qui ont eu des oreilles enlevées.       

Amnesty qui affirme avoir mené une enquête sur le terrain, indique que Boko Haram s’est rendu coupable des crimes de droit international et d’une série d’abus des droits humains. Ces crimes et abus ont été commis dans la période allant de janvier à novembre 2019. Selon l’Ong a pillé et incendié des maisons et des centres de santé. Elle a recensé l’homicide d’un non-voyant et trois femmes amputées d’une oreille.

En plus de livrer les résultats de son enquête, Amnesty international déclare s’être entretenu avec les populations de la région. Celles-ci lui auraient confié qu’elles se sentent abandonnées par les autorités.

« Les personnes que nous avons rencontrées dans l'Extrême-Nord du Cameroun vivent dans la terreur. Beaucoup ont déjà été témoins d’attaques de Boko Haram et ont perdu des proches ou des connaissances. Elles ne se demandent plus s’il y aura de nouvelles attaques mais quand cela arrivera. Elles se sentent complètement abandonnées », a déclaré Samira Daoud, la Directrice régionale par intérim d’Amnesty International pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre.

Amnesty invite les autorités à procéder au renforcement de la protection des populations de l’Extrême-Nord. Si cela n’est pas fait, l’Ong indique lesdites populations finiront par abandonner leurs localités.

 

Liliane N.

 

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Alors qu’une femme et son enfant restent introuvables, les corps sans tête des autres victimes enlevées quelques heures plus tôt ont été retrouvés samedi dernier, dans la brousse de Tolkomari vers Kolofata

 

Une horreur. Des images violentes et insoutenables, que celle de ces pauvres ères tombés sous les coups des actes barbares d’individus sans foi ni lois, qui ne cessent de s’en prendre aux autres, au nom d’une obscure idéologie.

Les terroristes de la secte Boko Haram, qui trouvent une orientation et un sens à leur sombre existence, en s’abreuvant de la douleur, de la psychose et du sang de ces populations malheureusement prises pour cible.

Des victimes qui viennent s’adjoindre à la longue liste de tous ceux qui ont perdu la vie, depuis qu’en 2014, ces « barbares » ont traversé les frontières qui lient le Cameroun au Nigéria, amenant avec eux, la mort et la désolation.

D'après des statistiques établies par Midjiyawa Bakary,  gouverneur de la région de l’Extrême Nord, « cette contrée a enregistré plus de 13 000 attaques qui ont fait  plusieurs milliers  de morts depuis 2014 et ont contraint plus de 250 000 personnes au déplacement, ainsi qu'un afflux de 60 000 réfugiés nigérians… ».

Des incursions sporadiques, avec kidnapping, vol de bétail et autres provisions, destruction des biens… qui interviennent le plus souvent alors que les populations sont plongées dans un profond sommeil et n’ont pas toujours le temps de comprendre ce qui leur arrive.

Il faut toutefois reconnaître que les comités de vigilance sont d’un grand apport dans la protection des villages et de leurs habitants, contrairement à ce qui a été constaté au tout début de ces ingressions.

Abdou Mahamat, correspondant d’un média de la place et résident à l’Extrême Nord en témoigne : « Même si on tend à croire que les attaques sont de plus en plus récurrentes, les membres des comités de vigilance, présent dans les villages font un travail de veille qui porte des fruits. Ils sont toujours en alerte et, ce n’est pas évident pour boko haram d’agir aussi facilement que par le passé. Ce sont les voyageurs, des personnes qui s’éloignent quelquefois des zones de sécurité qui malheureusement peuvent tomber sur des terroristes mais, frontalement, non non, ils n’osent plus… ».

Mais plus encore : « Vous savez que l’armée est présente. Quelquefois, cela n’apparaît pas dans les médias, mais, lorsque nous recueillons les avis des uns et des autres, ils louent la présence de cette armée qui s‘est mise à leur disposition. A u moindre signe d’alerte, ils accourent et c’est cette assurance qui amène les uns et les autres à regagner petit à petit les villages, à se remettre aux travaux champêtres, à l’élevage… Il faut malgré cela resté très très vigilant… ».

 

Nicole Ricci Minyem

 

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Les sources sécuritaires qui ont rendu public cette information, ont mentionné la présence de deux travailleurs humanitaires de la croix rouge au cours de ce kidnapping qui a lieu au Nord Est du pays.

 

Le groupe de voyageurs a été intercepté par des insurgés du groupe Etat Islamique en Afrique de l’Ouest (Iswap) sur une route de l’Etat du Borno mercredi soir, selon ces sources : « Les terroristes de l’ISWAP ont établi un point de contrôle le long de l’axe Maiduguri-Damaturu mercredi vers 20h30 et ont emmené quatorze (14) personnes qui les ont confondues avec des militaires en patrouille », a affirmé à l’AFP une source sécuritaire.

Elle ajoute que : « Ils arrêtaient les automobilistes qui se dépêchaient de rejoindre Maiduguri à la nuit tombée. Parmi les victimes enlevées figurent un sergent de l’armée et sa famille qui revenaient d’un voyage. Deux membres du personnel de la Croix-Rouge ont également été emmenés, ainsi que six habitants partis cueillir des sauterelles en brousse – une friandise locale... ».  

Une seconde source sécuritaire a confirmé l’enlèvement, affirmant que les jihadistes avaient trompé les automobilistes en montant un faux barrage sur la route près de Jakana. Ils ont adopté cette attitude depuis qu’ils se sont rendu compte que les travailleurs et tous ceux qui travaillent dans les contrées environnantes sont moins sur le qui vive, moins sur leur garde, parce que convaincus de la présence des forces de défense… ».  

Un enlèvement revendiqué par les terroristes

Dans un communiqué, l’ISWAP a revendiqué avoir fait 14 prisonniers, dont deux employés de la Croix-Rouge, à un faux point de contrôle installé par ses combattants dans le Borno, selon le site de surveillance Site Intelligence. Le groupe jihadiste a affirmé avoir capturé six soldats nigérians et huit civils chrétiens, dont deux employés de la Croix-Rouge.

L’identité des deux humanitaires restait floue jeudi

Selon un représentant du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) Nigeria joint au téléphone, l’organisation n‘était pas en mesure de confirmer s’il s’agissait d’employés de la Croix-Rouge nationale ou du CICR. Des vérifications étaient en cours jeudi et, il se refuse à faire toute déclaration, pour ne pas « inquiéter les familles et mettre à mal, le moral des travailleurs qui ont décidé de s’engager dans les actions humanitaires… ».  

L’ISWAP est une faction dissidente du groupe jihadiste Boko Haram, qui a commis de nombreuses attaques et attentats contre des civils. Les statistiques faites par les experts des questions de sécurité démontrent que «  l’insurrection a fait plus de 35.000 morts et deux millions de déplacés dans le nord-est du Nigeria et s’est étendue aux pays voisins ».

 

 

N.R.M

 

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Selon nos sources, l’armée a réussi à libéré 19 des 35 personnes kidnappées par la secte terroriste Boko Haram.

 

La secte terroriste Boko Haram a encore attaqué à l’Extrême-Nord du Cameroun. Dans la nuit du jeudi 5 décembre 2019, elle a attaqué le village de Mbreche logé dans le canton de Limani par Mora, dans le département du Mayo-Sava. Résultat de cette autre attaque, 35 habitants de ce village ont été kidnappés. Ayant été mis au courant de cette attaque, l’armée a engagé des recherches. Celles-ci ont permis de retrouver 19 otages. Il en reste 16 parmi lesquels neuf filles et sept garçons.

Alors qu’on pensait que l'Armée et la Force mixte multinationale déployées sur le terrain ont fini avec Boko Haram, depuis quelques mois, on note que la secte n’est pas à bout de force. Elle ne fait que multiplier des attaques à l’Extrême-Nord. Dans la nuit du 02 au 03 décembre 2019, les éléments de la secte ont pénétré le village Zangola non loin de Kolofata. En 24 heures, ils ont causé d’énormes dégâts. De leur attaque, il y a eu trois personnes tuées et une blessée. Ils ont également pillé des maisons et emporté une quantité importante des denrées alimentaires et des effets vestimentaires des villageois. Les populations impuissantes n’ont pu rien faire.

Au mois d’octobre 2019, la secte a réussi l’exploit d’attaquer en une seule nuit six villages. Les membres de Boko Haram ont emporté de part et d’autres de ces villages d’importants stocks de denrées alimentaires. A Banki par exemple, ils ont volé 20 moutons, 01 bicyclette. Et au passage ils ont défoncé une boutique. A Blabline, ils ont emporté des couches, des habits. Ils ont vidé les greniers. Lorsqu'ils s’en allaient, le village ne possédait même plus un seul mouton ou chèvre. 

 

Liliane N.

 

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C’est une information qui est contenue dans le rapport 2018 de la Commission nationale des Droits de l’Homme et des Libertés.

 

Dans son rapport annuel, la Commission nationale des Droits de l’homme et des Libertés (Cndhl) traite aussi de l’insurrection de la secte terroriste Boko Haram. Dans ledit rapport, la Cndhl rapporte que pour la seule année 2018, il y a eu près de 650 millions de FCFA versés aux preneurs d’otages dans le Grand Nord, de manière cumulative.

Il convient de rappeler que l’année dernière, le kidnapping ou la prise d’otage avec demande de rançon dans le Grand Nord a été un véritable problème pour les autorités. Le phénomène a été le plus ressenti dans la région de l’Adamaoua. Il est passé de la ville de Ngaoundéré et des villages environnants où se trouvent les bergers avec leurs troupeaux, pour s’installer dans le centre urbain. Il était devenu difficile de passer tout un mois sans qu’il n’y ait d’enlèvement avec demande de rançon.

On avait alors noté que les troubles sociopolitiques dans les pays frontaliers à la région de l’Adamaoua ont favorisé et permis la circulation des armes légères et de moyens calibres. Cela a conduit à la multiplication des actes d’insécurité tant au niveau du centre urbain que dans les localités reculées de la région.

Les cibles les plus prisées par les kidnappeurs étaient les bergers et leurs familles. Toutefois, l’action de la « chasse à l’homme » organisée à chaque rapt par les éléments de la 31è Brigade d’Infanterie Motorisée (BRIM) de Ngaoundéré, a contribué à renverser la tendance. Il y a eu des résultats satisfaisants. Cependant ces kidnappeurs ont à présent fait des populations des zones urbaines, leur grande cible.

Sur la demande de rançon on a noté que les kidnappeurs le font soit par correspondances téléphoniques soit de façon écrite. Ladite demande est généralement adressée au responsable de la famille. Après cela, des menaces d’ôter la vie à la victime sont faites pour exiger que la rançon soit versée dans le délai prescrit.

 

Liliane N.

 

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Du 01er au 15 Décembre 2019, la société NAJA PRODUCTION, dans le cadre de la promotion du vivre ensemble au Cameroun organise un jeu concours sous le thème « promouvoir le vivre ensemble ». Ainsi, Jusqu’au 15 décembre, les internautes ont la possibilité de gagner un million de Fcfa et beaucoup d’autres lots en participant à ce jeu.

 

Le Cameroun traverse depuis quelques années une période difficile. Entre les attaques de Boko Haram perpétrées à l’Extrême-Nord, la crise anglophone au Nord-Ouest et au Sud-ouest, le tribalisme sur les réseaux sociaux, les camerounais ont perdu la notion du vivre ensemble qui vaudrait que nous soyons un et indivisible.

Et pour éduquer les masses sur l’importance de vivre ensemble comme un seul homme dans une seule patrie, la maison de production NAJA TV met un million de FCFA et plusieurs autres lots en jeu pour celui, celle ou ceux qui réussiront à produire la a meilleure vidéo sur le vivre ensemble.

Et pour concourir, il suffit dans un premier temps d’aimer la page Facebook de NAJA TV et Partagez le jeu concours ; ensuite, envoyer votre vidéo de minimum 03 min (Il peut s’agir d’un mini film, clip vidéo, slam, court métrage, sketch, chanson, etc... Mais dans tous les cas, la vidéo doit être originale. Elle doit promouvoir la paix et l’unité sur l’ensemble du territoire) à partir du 20 novembre 2019 suivie de « je participe au jeu concours #najatv » par WhatsApp au 699562808 ou par mail à l’adresse : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Et enfin, Inviter vos amis à Aimer et Partager votre vidéo au max à partir du 1er décembre 2019 sur notre page Facebook. Les 03 vidéos qui totalisent le plus de « Likes » et « Partage » sur notre page seront automatiquement gagnantes.

A noter que les votes se feront sur Facebook et la personne qui aura réalisé la meilleure vidéo à l’issu de ce jeu concours, recevra le premier prix, dont 1 million de FCFA. Les autres ne partiront pas bredouille ! Ils recevront : une invitation à la cérémonie de vernissage de NAJA Production, une formation dans l’audiovisuel d’une valeur de 500.000FCFA, des gadgets et une offre de contrat CDI. La réception des vidéos a débuté le 20 novembre 2019 et s'achève le 15 décembre 2019 à minuit.

Selon la maison de production NAJA TV, « ce concept vise à construire un meilleur environnement pour un avenir prospère. Mais aussi, faire valoir la créativité des jeunes en matière de production audiovisuelle. »

Tout le monde peut y participer. Bonne chance à tous !

A propos de NAJA International Production SARL

C’est une société de production audiovisuelle germano-camerounaise basée à Yaoundé au Cameroun avec également une succursale en Allemagne, plus précisément dans la petite ville de Karlsdorf-Neuthard. Ils sont spécialisés dans la production audiovisuelle, la communication et les prestations de services autours des médias. Un ensemble à 360° où convergent créativité, authenticité, expérience, professionnalisme, passion et divertissement. Ils produisent des contenus de programmes de télévision, des documentaires, séries tv, films de fiction, photographie, films d’entreprise, publicité, vidéo web, clips de musique, reportage photos et vidéo pour événements.

Ils accompagnent leurs clients dans leur communication audiovisuelle avec un accent particulier sur l’inventivité et une qualité technique irréprochable. Et parce que le monde change, que le film « traditionnel » ne semble plus toujours la solution, NAJA INTERNATIONAL PRODUCTION GROUP adapte ses productions pour garantir une présence plus accrue et efficace de sa clientèle sur le web et à travers les réseaux sociaux.

 

Danielle Ngono Efondo

 

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Le Niger a décidé de changer son hymne national, « La Nigérienne », pour supprimer une allusion à l'ancien colonisateur français, a annoncé jeudi soir le gouvernement.

 

« Il y a des parties de l'hymne qui font à l'unanimité l'objet de critiques. Il faut trouver un hymne qui puisse galvaniser la population, être pour nous une sorte de cri de guerre pour toucher notre fibre patriotique », a expliqué à la télévision d'Etat, le ministre nigérien de la Renaissance culturelle, Assoumana Malam Issa.

L’annonce  a été faite à l’issue d’un entretien entre le président Mahamadou Issoufou et un Comité chargé d’élaborer le nouvel hymne. Ce comité était « composé de plusieurs membres du Gouvernement et d’éminents experts rompus dans l’écriture et la composition musicale », précise un communiqué de la présidence, rendu public.

Les paroles de « La Nigérienne » ont été écrites par le Français Maurice Albert Thiriet en 1961, un an après l'indépendance du pays en 1960. De fait, nombreux Nigériens critiquent surtout les troisième et quatrième vers, « Soyons fiers et reconnaissants / De notre liberté nouvelle! », estimant que ce mot « reconnaissant » marque une inféodation à la France.

Le Comité chargé du nouvel hymne  « va réfléchir sur l'hymne actuel en lui apportant des correctifs et si possible trouver un nouvel hymne qui réponde au contexte actuel du Niger », a poursuivi le ministre. Il a cependant lancé un appel à ses compatriotes à faire parvenir au « Comité des contributions » pour l'élaboration de l'œuvre principale (finale) en langues nationales.

Situé en Afrique de l'Ouest, le Niger est un pays enclavé qui couvre une superficie de 1 189 000 km2 (1 267 000 selon l'ONU). La République du Niger s'étend en latitude entre 11°37 et 23°33 Nord, et en longitude entre 0°06 et 16° Est du méridien d'origine.

Le Niger est limité au Nord par l'Algérie et la Libye, à l'Est par le Tchad, au Sud par le Nigeria et le Bénin et à l'Ouest par le Burkina Faso et le Mali.

Confronté sur six de ses sept frontières à des attaques djihadistes notamment le groupe islamiste nigérian Boko Haram dans l'Est ou des groupes djihadistes sahéliens dans l'Ouest, ce qui l’appauvrit de plus en plus, le pays célèbrera le 18 décembre le 61ème anniversaire de la proclamation de sa république en 1958.

 

Danielle Ngono Efondo

 

Published in International
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Sunday, 05 June 2022 11:01