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Le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés indique que 22 attaques ont eu lieu dans le seul district Nord de Mozogo, dans la région de l’Extrême-Nord.

Le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (Hcr) vient de rendre public les données relatives aux attaques de la secte Boko Haram dans la région de l’Extrême-Nord. Il en est que pour la seule période allant du 1er janvier 2020 au 2 août 2020, Boko Haram a commis 87 attaques. Et le district de Mozogo enregistre 22.

La récente attaque de Boko Haram a été perpétrée dans la localité de Ngwetchewe. Il s’est agi d’un attentat kamikaze qui s’est produit aux premières heures de la journée du 2 août 2020. Le bilan de cet attentat fait état de 19 personnes décédées parmi lesquelles 2 kamikazes et une quinzaine de blessés. Le Hcr rapporte que l’attentat de Ngwetchewe a poussé certains réfugiés à déserter la localité pour aller trouver refuge ailleurs. «Quelque 1500 personnes, dont des habitants terrifiés du site d’accueil, ont fui vers la ville voisine de Mozogo en quête de sécurité», fait savoir le Hcr dans un communiqué publié le mardi 4 août 2020.

Protéger les coins d’eau et installations sanitaires

Inquiet de la situation générale des populations de l’Extrême-Nord victime des attaques de Boko Haram, le Hcr préconise qu’une attention particulière soit de mise pour entre autres les installations sanitaires. «Les communautés locales de cette région défavorisée sont souvent les premières à répondre aux besoins des personnes qui fuient l’insécurité et la violence croissantes dans la région qui couvre le lac Tchad et le nord-est du Nigéria. Elles sont parfois apparentées et partagent avec elles le peu de ressources dont elles disposent. Dans un contexte d’insécurité croissante, le Hcr prévoit qu’une protection communautaire renforcée, des abris, de l’eau et des installations sanitaires seront nécessaires alors que le pays lutte contre la pandémie de Covid-19», a écrit l’agence dans son communiqué.

Respect du caractère civil

Notant que l’attentat de Ngwetchewe a été commis par deux kamikazes à l’aide “d’un engin explosif, peut-être une grenade”, au moment où des déplacés internes“dormaient” dans des installations de fortune, le HCR rappelle qu’il est primordial de respecter le caractère civil et humanitaire des camps de réfugiés. De ce fait, il «appelle tous les acteurs à respecter le caractère civil et humanitaire des camps de déplacés internes, et à répondre rapidement aux besoins urgents des personnes qui ont fui la violence et subi de multiples déplacements».

Liliane N.  

Published in Défense

Alors qu’ils se croyaient en terrain conquis certainement à cause des stupéfiants qu’ils consomment mais aussi grâce au soutien des puissances obscures qui n’ont de cesse de les considérer comme des « victimes » malgré leurs nombreuses exactions, ces individus ne causeront plus jamais de tort à personne.

 

Les vidéos, présentes sur les réseaux sociaux et publiées ce Jeudi, montrent les corps de trois individus étendus à côté des armes avec lesquelles ils ont attaqué les paisibles habitants de cette contrée, certainement dans le but de les déposséder de leurs biens, avant de kidnapper femmes et enfants et assassiner lâchement les autres.

Fort heureusement, les membres des comités de vigilance sont permanemment en éveil et ils ont très vite détecté la présence des intrus.  

Dans une parfaite synchronisation, alors que certains s’attelaient à mettre la main sur les mercenaires, d’autres ont envoyé des messages d’urgence aux Forces de Défense et de Sécurité dont les postes ne sont pas loin.   

Le témoignage d’un membre du comité de vigilance

« Ici là c’est Tiebe Tiebe. Nous sommes le Jeudi 16 Juillet 2020, nous avons été attaqués par les éléments de la secte terroriste boko haram. La nuit venait à peine de tomber et en faisant la ronde comme d’habitude, nous avons cru voir des ombres au niveau des arbres qui sont plus loin. C’est comme si les gens essayaient de se cacher. Nous nous sommes organisés et, en voulant les encercler, ils ont ouvert le feu sur nous…Heureusement, nos soldats ne sont jamais loin et, ils ont pu riposter. Le bilan est là : trois membres de la secte terroristes sont morts, et à côté, il y’a les kalachnikovs prises entre leurs mains ainsi que leur drapeau aux couleurs sombres… ».    

Autre lieu – Autre attaque

Malgré les pertes énormes que ces êtres, assoiffés de sang enregistrent, ils ne lâchent pas prise. Dans la nuit du 16 au 17 Juillet 2020, alors qu’il 23 h 20 et que les habitants de la contrée de Labado / Limani, située à environ 4 kilomètres de Homaka, sont plongés dans le sommeil, les membres de la secte terroriste boko haram ont enté une autre incursion.

Cette fois, ils ont fait irruption dans deux domiciles privés et leurs victimes Mahamat Adoumbo et Abdoulaye Kokori ont perdu plusieurs objets précieux, à l’instar des téléphones portables, des denrées alimentaires, des effets vestimentaires et de l’argent.

Alertées, les Forces de Défense et de Sécurité, en poste à Kangalari et à Waza sont arrivés sur les lieux et ont ouvert une chasse à l’homme afin de mettre la main sur ces hors la loi.

 

Nicole Ricci Minyem

 

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Selon le Sénateur Alioum Aladji, la secte terroriste Boko Haram a occasionné des pertes de plus de 200 milliards de FCFA, dans la région de l’Extrême-Nord, où elle sévit depuis des années. 

 

Tout comme il a été conçu un plan de reconstruction des régions anglophones à savoir le Nord-Ouest et le Sud-Ouest (Noso), les parlementaires originaires de l’Extrême-Nord, auraient souhaité que leur localité soit aussi prise en compte. Ils dénoncent même le fait que, le document de programmation économique et budgétaire à moyen terme établi pour la période 2021-2023, ne prend pas en considération l’état de leur région. Ils l’ont indiqué à Louis Paul Motaze le Ministre des Finances (Minfi), au cours du débat d’orientation budgétaire qui a eu entre les membres du Parlement et lui.

« Les dégâts causés par la guerre contre Boko Haram n’ont pas été pris en compte dans le document de programmation économique et budgétaire à moyen, pour la période 2021-2023. Dans les trois départements épicentres de la guerre, le Mayo-Tsanaga, le Maya-Sava et le Logone et Chari, des dizaines de milliers d’habitations ont été détruites, des dizaines de villages rasés, plus de 100 établissements scolaires détruits, ainsi que des dizaines de centres de santé et des centaines de forage. Certaines études ont estimé à plus de 200 milliards de FCFA les pertes. Face à cela, Monsieur le ministre, nous pensons qu’il faut un programme spécial, une solution spéciale en plus de tous les efforts que le gouvernement fait ou continue de faire », a déclaré le Sénateur Alioum Aladji.

Montée de l’insécurité dans le Mayo-Danay : L’honorable Célestin Tabouli saisit le Mindef 

Il n’y a pas que les Sénateurs qui dénoncent le fait que l’Extrême-Nord ne bénéficie pas d’un plan de reconstruction. A l’Assemblée nationale, le même son de cloche a retenti. Le 7 juillet 2020, l’honorable Zondol Hersesse avait déjà exprimé les mêmes préoccupations. En guise de réponse, rapporte le journal L’Oeil du sahel paru ce jour en kiosque, le Minfi « a indiqué que bien qu’un plan de reconstruction de la région de l’Extrême-Nord ne soit pas encore décidé par les autorités publiques, la situation de cette région mise à sac par Boko Haram préoccupe le gouvernement. C’est la raison pour laquelle, a-t-il précisé, plusieurs programmes socio-économiques sont en cours dans cette partie du pays/ De même, le statut de zone économique sinistrée accordé à cette région vise à y attirer des investisseurs…».

 

Liliane N.

 

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Ce vendredi, 10 juillet 2020, l’Organisation non gouvernementale (ONG) vient de publier un rapport. Elle épingle une fois de plus les éléments des forces de défense camerounaise. Selon Human Rights Watch, il s’agit des abus enregistrés entre la mi-mars et fin avril 2020, qui doivent faire l’objet d’une enquête. 

 

C’est un rapport dans lequel, l’ONG de défense des droits humains accuse les soldats du 42ème bataillon d’infanterie motorisée d’avoir forcé des civils à assurer les gardes de nuit pour prévenir les attaques du groupe armé islamiste Boko Haram, notamment dans la localité de Mozogo, région de l’Extrême-Nord du Cameroun. 

A en croire la teneur de ce rapport, les faits remontent entre mi-mars et fin avril 2020. Pendant cette période, « des soldats ont roué de coups ou menacé ceux qui refusaient de s’acquitter de cette tâche. Cependant, les habitants continuent de vivre dans la crainte que les passages à tabac ne reprennent, tandis que le travail forcé et les menaces se poursuivent », rapporte Human Rights Watch. L’ONG ajoute qu’entre avril et mai 2020, elle s’est entretenue par téléphone avec 15 personnes ayant subies les contraintes par l’armée d’effectuer ces tâches. 

Dans son rapport, l’Organisation poursuit, « Human Rights Watch s’est également entretenu avec 12 témoins résidant à Mozogo qui n’ont pas été soumis à ces travaux forcés, quatre victimes et témoins d’autres violations présumées par des militaires, et quatre représentants d’organisations locales de défense des droits humains ». 

Les « Habitants de Mozogo, l’unité militaire basée à Mozogo, le 42ème bataillon d’infanterie motorisée (BIM) a établi avec les autorités locales des listes d’environ 90 hommes et au moins un garçon qui devaient assurer les gardes de nuit. Elles ont été affichées dans des lieux publics. Les soldats ont identifié au moins 12 sites à Mozogo et à proximité comme postes de garde nocturnes, affectant neuf civils par site. Les récalcitrants ont été traqués dans leurs quartiers et menacés de mort et de violences. Certains ont été roués de coups publiquement », relève aussi Human Rights Watch. 

 

Innocent D H 

 

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Selon une source sécuritaire, les deux pêcheurs camerounais ont été « copieusement fouettés jusqu’à ce que mort s’en suive ». Ce malheureux incident s’est produit précisément le 02 juillet dernier à Boua. Depuis quelques jours, les pêcheurs camerounais dans cette zone ont perdu la quiétude car régulièrement pris en otage par les terroristes de la secte Boko Haram.     

 

Djibrine Massari et Mahamat Adjit sont les deux pêcheurs camerounais qui ont eu la mort le 02 juillet dernier dans les eaux territoriales nigérianes du Lac Tchad.  L’on apprend que les membres de Boko Haram les « ont copieusement fouettés jusqu’à ce mort s’en suive ». Cette zone de Boua, depuis qu’elle est passée sous contrôle de la secte, avait été interdite d’accès aux pêcheurs par les terroristes. Arrêtés pour « activité illégale », ils n’ont pas été tués par fusillade, mais par bastonnade. Des pêcheurs sont allés le 04 juillet 2020 récupérer les dépouilles de leurs collègues, mais ceux-ci se sont vus opposer une fin de non-recevoir, renseigne la même source sécuritaire.  

Dans ces eaux nigérianes du Lac Tchad, quelques jours avant, c’était huit pêcheurs qui étaient pris en otage. Depuis lors, quatre ont été relâchés, et quatre autres, originaires du village Golmo Kotoko, sont toujours entre les mains des terroristes. 

La zone du Lac Tchad est une vaste étendue d’eau et marécages, truffée d'îlots qui ont toujours servi de repaires et de camps d’entraînement à Boko Haram qui n’ont cessé de multiplier des attaques meurtrières et des enlèvements dans les quatre pays riverains : Tchad, Niger, Nigéria et Cameroun. 

Rappelons que depuis 2015, les pays de la région luttent contre ce groupe terroriste au sein de la Force multinationale mixte (FMM), une coalition régionale engagée autour du Lac Tchad avec l’aide considérable des comités de vigilance composés d’habitants. 

 

Innocent D H  

 

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C’est le bilan établi après le passage des éléments de la secte de boko haram ce Mardi à Faduma Koloram- campement situé dans l’État de Borno au nord du pays.

 

Des sources concordantes indiquent que ces individus sans foi ni lois, ont décidé de mener une action punitive car ils soupçonnaient les habitants de cette localité de coopérer avec les autorités.     

Un porte-parole de l’armée n’a pas pu être joint dans l’immédiat.

Une énième attaque dans cet Etat nigérian

Le mois dernier déjà, en plus de toutes les victimes qui ont perdu la vie depuis 2009,  20 civils ont été tués et 14 autres ont été blessés lors d’une attaque menée par ces terroristes, contre un village du nord-est du Nigéria.

Les insurgés, arrivés à bord de plusieurs pick-up, ont tiré au lance-roquettes sur le village de Gajiganna, dans l’État du Borno en proie à une insurrection djihadiste, qui dure depuis plus de 10 ans, alors que les habitants s’apprêtaient à rompre le jeûne du Ramadan, ont précisé ces sources.

« Ces êtres effroyables ont frappé le village avec des RPG (lance-roquettes), c’est ce qui a entraîné ce nombre de morts et, au-delà des pertes en vies humaines, il y’a eu de nombreux dégâts matériels »,  a déclaré Babakura Kolo, responsable d’une milice locale engagée aux côtés de l’armée contre les djihadistes.

Attaque au moment de la rupture du jeûne du ramadan

Parmi les témoins, Adam Bura, un habitant de Gajiganna, qui a déclaré avoir perdu sa femme dans l’attaque tandis que lui et ses trois enfants ont été grièvement blessés par des projectiles.

De son lit d’hôpital, Bukar Gaji, lui aussi victime de cette secte terroriste, déclare que sa maison a été complètement détruite, comme de nombreuses autres maisons, par les roquettes qu’ils tiraient depuis la périphérie du village.  

Les attaques perpétrées dans les pays voisins

L’on se souvient de la déculottée que l’armée Tchadienne a infligée à ce groupe armé il y’a quelques semaines, poussant les terroristes dans leur dernier retranchement, du moins pour ceux qui ne sont pas tombés sous les balles de cette vaillante armée et de ses partenaires avec en tête, le Chef de l’Etat de ce pays voisin au Cameroun, Idriss Deby Itno.  

Que dire des faits d’armes des Forces de Défense et de Sécurité du Cameroun ?

Malgré leurs attaques sournoises, perpétrées dans la plupart du temps au milieu de la nuit, alors que les populations sont plongées dans le sommeil, il faut dire que boko haram a depuis longtemps, perdu du terrain à l’Extrême Nord.

Chacune de leurs attaques est couronnée par un échec retentissant. Un résultat rendu possible grâce à la collaboration entre les populations et les Forces de Défense et de Sécurité qui tous, estiment avoir perdu des compatriotes qui avaient encore beaucoup à apporter pour la construction de leur pays. Main dans la main, ils sont résolus à tout mettre en œuvre afin de préserver la vie de chaque citoyen Camerounais dans ces régions à forte densité et prise pour cible par ces terroristes.

 

Nicole Ricci Minyem

 

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Rendus à Ndjé-Mémé, un village proche du leur, ils ont ramassé des explosifs dont une grenade qui a explosé, leur causant de graves brûlures. 

 

Fort heureusement, ils ont eu la vie sauve grâce à la prompte réaction des populations qui les ont conduits dans une structure sanitaire du côté de Mora dans laquelle ils ont été pris en charge

Selon les informations relayées par nos confrères de « 237 Online », les cinq bambins étaient à la quête des ingrédients qui leur auraient permis de fabriquer de l’huile et c’est ainsi qu’ils sont tombés sur ces instruments de guerre dont l’un leur a explosé entre les mains.   

Une région en proie à de multiples attaques terroristes

Les « mécréants » de la secte de boko haram ont au cours de ces derniers mois, repris avec des attaques sournoises et le village « Ndjé Mémé » situé dans la commune de Kolofata est l’une des localités inhabitées depuis plus de trois ans à cause des incursions de ces multiples sans foi ni lois.

Acculés par les éléments des Force de Défense et de Sécurité, ils sont quelquefois contraints de s’enfuir en abandonnant derrière eux, ce matériel qu’ils utilisent pour commettre des attentats lâches et sournois car incapables d’affronter de face, la vaillante armée Camerounaise secondée dans les villages par les membres des comités de vigilance.

Les populations obligées de rester sur leur garde au quotidien

Au-delà du fait qu’elles ont été contraintes de tout abandonner derrière elles afin d’avoir la vie sauve, en plus d’être acculées par des contingences économiques et autres, il faut dire qu’aujourd’hui, « les habitants de ces zones marchent sur des œufs…

Le terrain a été miné par des terroristes qui, ont posé des pièges dans les villages désertés, espérant toujours faire un maximum de victimes. L’incident de ce Lundi a failli réussir parce qu’il n’est pas toujours évident pour nous parents, de contenir nos enfants. Ils ne mesurent pas toujours l’ampleur du danger alors, nous devons restés éveillés, constamment… », explique Evariste Poumdhia – Pasteur d’une église réveillée que nous avons pu joindre par téléphone.

C’est la même source qui a révélé qu’après l’incident, les démineurs de l’Armée Camerounaise sont allés sur place afin de « sécuriser le terrain et éviter que des enfants et même des adultes ne perdent la vie. Ils ont travaillé pendant de longues heures dans le village et même aux alentours… ».  

 

Nicole Ricci Minyem

 

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Pour une sortie définitive des crises sociopolitiques auxquelles fait face le Cameroun, le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) met en avant de nouvelles propositions qu’il estime pertinentes. Aux rangs de celles-ci, la mise sur pied d’un comité politique chapeauté par un ancien chef d’Etat.  

 

Ces dernières années ne sont pas de tout pour le Cameroun. Le pays est engagé sur plusieurs fronts dans la recherche des solutions pour venir à bout des crises socio-politiques. Il s’agit notamment de la résurgence de Boko Haram dans le Septentrion, des attaques séparatistes dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest dont l’ampleur de la situation reste perceptible sur le terrain. Pour ce dernier cas, le Président de la République avait convoqué du 30 septembre au 04 octobre 2020, un Grand dialogue national dans le sillage de trouver des réponses justes et de jeter les bases d’un Cameroun nouveau. 

Pour le président du MRC, malgré ces initiatives, les crises persistent. Il présente ses nouvelles propositions pour contenir les différents maux qui gangrènent le climat sociopolitique au Cameroun. Selon les explications de Maurice Kamto, « l’unité de notre peuple et de notre Nation est en péril dans un contexte d’incertitude du moment. Je propose un cadre de résolution de la crise dans le NoSo (Nord-Ouest, ndlr) et de la crise post-électorale comprenant un comité politique de haut niveau, appuyé par un comité sous technique ». 

Ce haut comité technique dont la mise en place est souhaitée par le candidat arrivé deuxième à l’élection présidentielle de 2018, doit jouer un rôle primordial. « Ces mécanismes ont besoin de la communauté internationale sur le plan politique, technique et financier. Je lance un appel pour un cessez-le-feu, même provisoire, à convenir, sans délai, entre les protagonistes du conflit armé avec l’assistance de l’Onu et l’Union africaine », poursuit-il. 

L’opposant politique camerounais conclut non sans donner le profil des différentes personnes qui peuvent assurer la conduite du comité. « Ce comité politique de haut niveau, sera dirigé par un président ou un ancien président africain, assisté par le groupe de sages de l’Union africaine. De concert avec le gouvernement camerounais et tous les principaux protagonistes (détenus y compris), œuvrera pour l’arrêt des violences », ambitionne Maurice Kamto. 

 

Innocent D H

 

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Elles ont écrit un mémorandum, dans lequel, elles mentionnent clairement le reproche fait au régime.

 

Trois régions du septentrion s'apprêtent à abandonner le Président de la République. Elles ont formé un collectif composé de leurs ressortissants. Et elles ont ainsi formé la "Ligue du Grand Nord". Elles reprochent entre autres au régime de Paul Biya, la marginalisation de leurs localités. Elles s'insurgent par exemple sur le plan politique, contre le fait que Yaoundé ne désigne chaque année, "aux hautes fonctions managériales ces élites non représentatives de la base". Au niveau de l'armée, elles notent que dans l'armée, la gendarmerie et la police, les ressortissants du Grand Nord ne sont représentés qu'à hauteur de 2%. Pour ce qui est des assises du Grand dialogue national, elles observent que leurs souffrances n'ont pas été évoquées. Pourtant leurs régions connaissent les exactions de la secte Boko Haram, le phénomène de kidnapping avec demande de rançon.  Le mémorandum en question a été publié dans l’édition de ce 28 avril 2020, du quotidien Le Jour.

 

Nous vous proposons ci-dessous, l'une des parties de ce mémorandum : 

La base et l'élite qui absolvent leurs divergences séculaires pour se parler les yeux dans les yeux, sans langue de bois, c'est suffisamment rare pour être souligné au Cameroun. Que s’est-il donc passé pour que les filles et fils du Septentrion daignent enfin s’asseoir autour d’une même table ? La magie s'est produite non pas une fois mais deux fois. La première, c’était fin février 2020 dans la métropole régionale du Nord, Garoua. La seconde rencontre s’est tenue à Yaoundé, le 28 mars dernier. Elle a regroupé le ban et l’arrière ban politiques, économiques, administratifs, universitaires et estudiantins du Septentrion camerounais. Certains anciens ministres, sénateurs, députés, enseignants d'universités, opérateurs économiques, étudiants du Grand Nord, ont tu leurs divergences idéologiques, religieuses et régionales pour s’épancher sur l’avenir de ce « grand marginalisé » du Renouveau qu’est le Grand Nord.

Au regard de la mobilisation et de l’envie de se construire un destin commun, on ne peut s’empêcher de penser à ces quelques mots de l’écrivain brésilien, Paulo Coelho dans « L’Alchimiste » qui disait « Quand on veut une chose, tout l'Univers conspire à nous permettre de réaliser notre rêve ». Ce rêve éveillé est à mettre au crédit d’un ancien haut cadre de la République qui a réussi à fédérer les forces vives du Septentrion. La première rencontre de Garoua a scellé des retrouvailles inédites sans toutefois dégager un consensus. La diversité sociale des participants et la variété des sujets abordés n'ont pas permis de circonscrire les priorités du Septentrion ainsi que la démarche politique à adopter. Une équipe restreinte composée de 2 anciens ministres, 5 parlementaires, 3 enseignants et 2 étudiants, a été chargée d'élaborer pour la réunion de Yaoundé les axes d'un décollage politique, économique et social du Grand Nord.

 

LA CONCERTATION DE YAOUNDÉ

Ce groupe de réflexion que les participants à la rencontre de Garoua ont appelé « LA LIGUE DU GRAND NORD » (LGN), en référence à la LIGUE DU NORD (parti politique italien créé par Umberto Bossi, dirigé depuis 2017 par Matteo Salvini), n’a vraiment pas chômé les quatre semaines précédant la seconde concertation du 28 mars 2020. La LGN a consulté tout azimut, échangé autant avec la base qu’avec l’élite et dressé un tableau synoptique des maux et ressentiments du Grand Nord. Et enfin, elle a exploré les pistes d’un changement profond et durable. Dans une sorte de mémo, la LIGUE égrène ces actes manqués et promesses non tenues du système.

Sur le plan politique, la LIGUE indique que du fait de la faible légitimité de la plupart des élites dans leurs régions, la fracture générationnelle ne cesse de s’élargir. Les autorités de Yaoundé se complaisent pourtant à désigner année après année aux hautes fonctions managériales ces élites non représentatives de la base.

Elle trouve inique la répartition des députés en fonction du nombre d’habitants par département. Incompréhensible donc que les départements du Mayo-Banyo, du Mayo-Tsanaga, du Mayo-Louti, du Logone et Chari, du Diamaré, de la Bénoué, de la Vina pour ne citer que ceux-là, ont chacun un nombre d'habitants au moins supérieur à toute la région du Sud, mais curieusement, aucun de ces départements n’a plus de 5 représentants à l’Assemblée Nationale contre 11 pour la région Sud. Dans le Mayo-Rey, un parti politique ayant obtenu plus de 36 000 voix lors des législatives de février 2020, n’a pu avoir de député alors que dans la région du Sud, la majorité des députés ont été élu avec moins de 10 000 voix.

La discriminante est plus flagrante encore dans l’Armée, la Gendarmerie et la Police, où le nombre des appelés connaît une réduction drastique et programmée depuis les événements de 1984. Dans ces trois corps, les ressortissants du Grand Nord sont moins de 2%. La LIGUE est très amère quand elle évoque le Grand Dialogue National, initiative du Chef de l’Etat, et donc les débats ont délibérément éludé les souffrances des populations de l’Extrême-Nord, de l'Adamaoua et du Nord, meurtries par les assauts répétés et mortels de la secte Boko Haram, les prises d'otages avec demande de rançons. Situations qui affectent la quasi-totalité des activités génératrices de revenus, assignant ces populations à une paupérisation sans issue.

Elle s’étrangle face au cas, deux poids, deux mesures que vivent les prisonniers de l’Opération Epervier originaires du Septentrion. L’ex Directeur Général de la Crtv, Amadou Vamoulké, très malade, abandonné à lui-même sans suivi médical, n’a pu bénéficier de la « magnanimité » du Chef de l’État comme l’ont été, l’Homme d’Affaires, originaire de l’Ouest, Yves Michel Fotso (évacué au Maroc), I ’ex-Premier ministre, originaire du Sud-Ouest, Inoni Ephraïm (évacué en Allemagne) ou encore l’ex-ministre des Finances, originaire de la région du Centre, Essimi Menyé (évacué en France). Les condamnations aux mépris du Code Pénal camerounais et des dépositions des témoins, de l’ex-Secrétaire général de la Présidence de la République, Marafa Hamidou Yaya et de l’ex-Directeur général de la Sodecoton, Iya Mohamed relèvent d’une situation kafkaïenne.

 

LE PLUS GRAND DÉSERT MÉDICAL DU CAMEROUN

La Ligue fustige la confusion savamment entretenue par le pouvoir en place sur l’homonomie des noms à consonance sahélienne, pour nommer des ressortissants des autres régions au détriment des ceux du Septentrion. L’ambassadeur du Cameroun à N’Djamena, Mohamadou Tanimou (originaire du Sud- Ebolowa), le Directeur général adjoint du Port Autonome de Kribi, Harouna Bako (originaire du Centre, Nanga-Eboko), le Général de Division, Baba Souley (originaire du Centre –Yaoundé, quartier Briqueterie) … Sont pris pour des ressortissants du Grand Nord, alors qu’ils ne le sont pas.

Dans le domaine de la Santé, la LIGUE déplore le désert médical dans lequel est confiné depuis des lustres le Grand Nord. Aucun hôpital de référence dans les trois régions réunies alors que la seule région du Sud compte deux hôpitaux de référence (les hôpitaux de Sangmelima et d’Ebolowa). Incroyable mais vrai qu’en cette période incertaine où sévit le Coronavirus, tout le Septentrion ne dispose d’aucun lit de réanimation et de respirateur. Autre black-out, les médecins spécialistes. Pas de gynécologue, de néphrologue, de cardiologue, de diabétologue, de virologue, de neurologue, d’urologue encore moins de médecin réanimateur dans tout le Septentrion.

La Ligue est révulsée lorsqu’elle note l’état actuel des infrastructures routières. Insupportable d’assister au fil des années à la dégradation accélérée de la mythique nationale 1 qui relie Ngaoundéré à Kousseri. Elle s’étonne que le Génie militaire ait reçu neuf milliards de Francs CFA pour la réfection de l’axe routier Maroua Kousseri, avec au final une route toujours impraticable, obligeant la Banque Mondiale a résilié le contrat. Lequel axe a fait l’objet d’une attribution de gré à gré au profit des sociétés écrans dont les véritables actionnaires seraient des membres du gouvernement. Les liaisons aériennes en direction de Ngaoundéré, de Garoua et Maroua sont supprimées contribuant à isoler de plus en plus le Grand Nord du reste du Cameroun. La liaison ferroviaire, qui relie Yaoundé à Ngaoundéré, jadis appelée la Gazelle du Nord, est assurée désormais par des trains poubelles chancelantes. A ces exemples concrets, la LIGUE rappelle les maux séculaires que sont le sous-développement, l’analphabétisme, le délit de faciès…

 

Liliane N.

 

Published in Politique

L'annonce est contenue dans un communiqué de presse signé ce 20 avril par le ministre de l'Administration territoriale (Minat), Paul Atanga Nji. Le Président Paul Biya vient d'accorder un don spécial aux 360 arrondissements du pays.

 

Selon le communiqué du Mimat, ce don spécial ne doit aucunement faire l'objet de confusion avec une action du Fonds spécial de solidarité nationale crée par le Chef de l'Etat dans le cadre de cette pandémie. Il est composé de produits et matériels suivants:"50.000 cartons de savon de lessive, soit 4.000.000(quatre millions) de morceaux de savons; 1.500.000( un million cinq cent mille) masques de protection pour les populations; 50.000( cinquante mille) masques chirurgicaux pour le personnel hospitalier; 75.000( soixante quinze mille) bidons de lave main d'une capacité de 30 litres chacun; des kits de tests de dépistage rapide; des appareils d'assistance respiratoires pour les hôpitaux", détaille le communiqué du Minat.

Ce don présidentiel qui vient à point nommé renforcer la lutte contre le coronavirus sur l'étendue du territoire national, est une preuve palpable de la "générosité légendaire du Chef de l'Etat, S.E. Paul Biya qui, loin de la politique spectacle propre à certains "apprentis sorciers", a toujours été aux côtés de ses compatriotes dans les situations difficiles, à l'instar des catastrophes naturelles et des crises qui affectent les populations de certaines régions", martèle Paul Atanga Nji. 

En guise d'illustration, "le soutien aux victimes de la catastrophe de Lac Nyos, de l'incendie de Nsam à Yaoundé, des inondations à répétition dans les régions de l'Extrême-Nord et du Nord, le soutien aux victimes dede lala guerre contre le groupe terroriste Boko haram, aux déplacés internes des régions du Nord-ouest et du Sud-ouest et plus récemment aux victimes de Ngouache dans la région de l'Ouest", sont évoqués. 

Acheminement

Les produits et matériels concernés sont acheminés aux populations à partir de l'Hôtel de ville de Yaoundé par une centaine de camions gros porteurs à destination des dix régions. L'acheminement du don dans les départements et arrondissements incombe à chaque Gouverneur territorialement compétent. Au niveau régional, la distribution est assurée par le Gouverneur, le préfet au niveau départemental et le sous-préfet dans l'arrondissement. Toutefois, le Président "insiste sur une distribution effective de proximité afin que l'aide parvienne effectivement aux bénéficiaires, particulièrement aux couches sociales les plus défavorisées", précise le communiqué. 

Indiquant que le Chef de l'Etat prescrit l'intensification de la campagne de sensibilisation contre le Covid-19 dans les 10 régions, le Minat, annonce également que les équipes de la Direction de protection civile du ministère de l'Administration territoriale vont être dépêchées dans les 10 régions pour assister les autorités administratives dans cette campagne de sensibilisation et la distribution du don spécial du Chef de l'Etat.

Rappelons que ce don du Chef de l'Etat en faveur des populations camerounaises, intervient quelques jours après l'audience accordée par Paul Biya à Christophe Guilhou, l'ambassadeur de France au Cameroun. Était au cœur de la rencontre entre les deux hommes, la gestion de la lutte contre la pandémie de coronavirus au Cameroun, en France et dans le monde. Par cet élan de générosité, Paul Biya vient de démontrer une fois de plus qu'il est un homme d'Etat, un bon père de Nation.

 

Innocent D H

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01