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Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale, Alamine Ousman Mey Ministre de l’Economie, Célestine Kectha Courtes Ministre de l’Habitat, Emmanuel Nganou Djoumessi Ministre des Travaux publics sont arrivés à Maroua ce 3 septembre 2020, pour s’enquérir au mieux des dégâts des pluies diluviennes qui se sont abattues de ce côté du Cameroun.

Le gouverneur de la région de l’Extrême-Nord avait annoncé la venue des membres du gouvernement dans sa zone de commandement. Ce jeudi 3 septembre 2020, ils sont bel et bien arrivés dans la ville de Maroua. Leur visite consiste à être mieux informée sur les dégâts causés par les fortes pluies qui se sont abattues à Maroua ces derniers jours.

Les Ministres de l’Administration territoriale, de l’économie, des Travaux publics, de l’Habitat, de l’Agriculture, de la Décentralisation et du Développement local sans oublier de l’Elevage et des Pêches  qui vont rester à Maroua jusqu’au lundi 7 septembre 2020, vont visiter les divers sites sinistrés. Il s’agit par exemple de la visite des points critiques de la digue de Maga, mise à rude épreuve par les crues, du site des travaux de la route Maroua-Bogo, ou encore ceux de la route Maroua-Mora et Mora-Dabanga.

Durant leur séjour à Maroua les membres du gouvernement suscités vont à divers arrêts remettre des «dons du Chef de l’Etat» aux populations sinistrées. Il faut dire que depuis quelques semaines, Maroua comme d’autres villes du pays connaissent des pluies torrentielles, qui ont provoqué des inondations. Ces inondations sont même la cause de l‘effondrement du pont de Palar, sur la Nationale n°1 pour le Tchad.

Liliane N.

Published in Société

Dans les marchés de Maroua, la capitale régionale de l’Extrême-Nord les prix de céréales connaissent une hausse au fil des jours. A en croire les informations relayées par nos confrères du trihebdomadaire régional l’œil du Sahel, se procurer un sac de maïs, de sorgho ou de mil dans cette partie du pays est devenue une équation difficile à résoudre alors que ces céréales font partie des habitudes alimentaires des régions septentrionales du pays.

 

Selon notre source, dans les marchés de Maroua, le prix du sac de 120 kg communément appelé L8 de maïs est passé de 18 000 à 24 000 FCFA, soit une hausse de 6 000 FCFA. Si l’on se trouve à Kousseri, le chef-lieu du département du Logone et Chari, frontalier avec le Tchad, il faut désormais débourser 27 000 FCFA contre 17 000, il y a quelques jours. Ainsi, l’on note une augmentation de 10 000 FCFA. Quant au sac du mil, le prix du sac a atteint 23 000 FCFA alors qu’il était prenable à 12 000 FCFA il y a un mois seulement.

Raisons de la flambée des prix

Les commerçants eux, pointent du doigt le renchérissement des coûts du transport entre les villes et les principaux bassins de production de la région du fait de l’impraticabilité des routes en saison des pluies. A cette cause s’ajoute les grossistes soupçonnés de créer des pénuries artificielles, pour des fins de spéculation pendant la période de soudure.

Pour la délégation régionale du Commerce de l’Extrême-Nord, cette situation est due aux effets combinés de l’accès difficile aux bassins de production ; la période de soudure caractérisée non seulement par l’épuisement des dernières récoltes mais aussi les achats massifs des Organisations non gouvernementales (ONG) qui opèrent dans les zones en conflits. C’est du moins ce qui ressort dans ces explications du délégué régional, Boubakari Abdoulaye à nos confrères de l’œil du Sahel : « les ONG achètent en masse ces denrées alimentaires pour satisfaire la demande des populations des zones de conflits. (…) Cette année, nous-mêmes ne sommes pas encore sortis des affres de Boko Haram, mais ces ONG approvisionnent les zones les plus lointaines, notamment les régions de l’Adamaoua et de l’Est, dont les populations ont les mêmes habitudes alimentaires que les nôtres (…). Bien plus les ONG vont jusqu’à approvisionner une partie des zones de conflits de notre voisin, le Tchad, mais également du Soudan ».

Innocent D H

Published in Agro-Industrie

Le cargo militaire C130 est sorti de piste dans l’après-midi du dimanche 2 août 2020.

Selon nos informateurs, il y a eu plus de peur que de mal, hier à Maroua. Autour de 17 heures l’avion militaire C130 appartenant à la base aérienne de Douala, a fait une sortie de piste à l'aéroport de Maroua - Salak, dans la région de l'Extrême -Nord. Le bilan qui fait état de plusieurs dégâts matériels, ne déplore aucune perte en vies humaines. Les secours militaires sont vite arrivés. Et cela a permis de rassurer. L’appareil avait à son bord, plusieurs dizaines de personnes, civils et militaires.

L’incident, apprend-on, a été causé par la forte pluie qui s’est abattue hier dimanche dans la ville de Maroua. Et d’après nos sources, l'avion cargo C130 était à l'aéroport de Maroua - Salak, pour la relève de la 1ère vague des éléments de la marine camerounaise. Une opération qui rentre dans le cadre des opérations de la Force mixte multinationale en guerre contre la secte terroriste Boko Haram.

Il faut noter que le cargo qui assure la liaison entre les différents théâtres d’opérations militaires (Nord-ouest, Sud-ouest et Extrême nord) est « sérieusement endommagé », apprend-on d’une source ayant vécu le crash. L’aéronef ne peut plus être utile et serviable dans les semaines, voire les mois à venir. C’est quand même cet appareil qui approvisionne les troupes sur les deux fronts de guerres où sont engagées les Forces de défense et de sécurité du Cameroun.

Liliane N.

 

 

Published in Défense

De sources concordantes, les pluies diluviennes dans la cité capitale de la région de l’Extrême-Nord ont déjà détérioré les berges du Mayo-Makabaye. Elles ont dans la foulée emportée des terres, des cultures et habitations plongeant les populations dans une inquiétude permanente. 

 

Dans ces quartiers de la cité capitale de la région de l’Extrême-Nord, le retour des pluies est sans pitié ces derniers temps. Les populations vivent sous la menace permanente d’inondations. Elles sont témoins directs des dégâts causés par les pluies diluviennes qui ont déjà détérioré les berges du Mayo-Makabaye, emporté les terres, cultures et habitations dans la localité. 

Les populations obligées de faire usage de leur ingéniosité pour barrer la voie aux eaux en furie. Aux rangs des décisions prises, figure en bonne place, la construction des digues provisoires à Makabaye, cette banlieue de la ville de Maroua. Selon certaines indiscrétions, ce quartier est sinistré par des inondations à chaque saison des pluies.

Aucune de ses voies d’accès n’a bénéficié d’un entretien adéquat depuis 25 ans. L’on apprend que dans le cadre du partenariat public-privé, la Sodecoton a consenti de mettre ses engins de génie civil à la disposition de la Communauté urbaine de Maroua pour la réhabilitation de cet axe. Dans une récente déclaration, le Dr. Sali Babani, maire de la ville de Maroua a évoqué, « cette année encore l’entretien de cette route n’est pas prévu dans le budget de la Communauté urbaine de Maroua ». 

Ainsi, de nombreuses populations déplorent le fait que la cité capitale de la région de l’Extrême-Nord soit aujourd’hui confronté à d’énormes problèmes d’évacuation d’eaux pendant la saison des pluies. Pour cause, les constructions anarchiques sur les passages d’eaux, l’incivisme des populations qui bouchent les voies d’évacuation avec les ordures produites par les ménages, sans oublier la mauvaise qualité des ouvrages utilisés pour la canalisation des eaux de ruissellement. 

L’autre mauvais scénario dénoncé, c’est que les canalisations d’eaux de pluies sont quasiment inexistantes. Celles qui existent sont obstruées non seulement par les alluvions, mais aussi et surtout par les bouteilles et autres types de déchets. Toute chose qui conduit inévitablement aux inondations avec leur lot de dégâts matériels et parfois même des pertes en vies humaines. 

 

Innocent D H  

 

Published in Société
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En visite de travail à l’Extrême-Nord, Allegra Baiocchi la représentante résidente du système des Nations Unies au Cameroun, a indiqué le souhait de son institution de contribuer dans la lutte contre la pandémie du Coronavirus. 

 

C’est au cours de sa visite de travail du 28 avril 2020, qu’Allegra Baiocchi a révélé l’intention du système des Nations unies de venir en aide au Cameroun, dans le cadre de la lutte engagée contre la pandémie du Coronavirus. Cette aide sera dirigée vers des hôpitaux et des centres de santé logés dans la région de l’Extrême-Nord. Il convient de souligner que ladite région n’a toujours pas de cas déclaré de Covid-19. Rendu à ce jour, c’est la seule du pays qui n’est pas touchée par la pandémie.  

 

« C'est aujourd'hui difficile d'acheter les équipements au niveau mondial. C'est une pandémie, tout le monde est atteint. On a beaucoup échangé sur les besoins de la région, et de comment le système des Nations Unies peut les accompagner. On a eu des donations qui arrivent au niveau de Yaoundé. Donc le défi sera de s'assurer que le matériel arrive jusqu'à Maroua à l'Extrême-Nord », a déclaré sur les antennes de la Crtv la représentante résidente du Système des Nations unies au Cameroun.

 

Reçue en audience par Midjiyawa Bakary le Gouverneur de l’Extrême-Nord, Allegra Baiocchi a félicité les populations pour leur prise de conscience sur la nécessité du respect des mesures barrières édictées par le gouvernement et l’Organisation mondiale de la santé. « Je voudrais vraiment saluer les efforts qui ont été mis en place sous le leadership du gouverneur et surtout la sensibilisation des populations à travers les radios communautaires. Cette région est encore épargnée mais il faut absolument que les populations mettent en place des mesures pour éviter la propagation » a déclaré Allegra Baiocchi.

 

Liliane N.

 

Published in Diplomatie

Les éléments de la douane de Maroua dans la région de l'Extrême-Nord du Cameroun viennent d'intercepter une importante quantité de produits de la contrebande. De véhicules et des stocks de médicaments illicites ont été saisis au cours de l'Opération dénommée Halte au commerce illicite (Halcomi). 

 

Cette opération coup de poing menée sur le terrain par la douane à Maroua lui a permis de mettre la main sur des produits pharmaceutiques, 2100 mèches de provenance douteuse et une quarantaine de voitures entrée de manière illicite au Cameroun. Parmi ces produits tombés dans les mailles du filet de la douane, figurent également ceux qui entrent dans la fabrication d'engins explosifs, ainsi qu'un camion chargé de marchandises non dédouanées. 

La saisie de ces produits a été rendue possible sur le terrain grâce à une opération savamment diligentée. "C'est un renseignement parti du terrain qui nous a permis de mettre la main sur ces produits de la contrebande", confie le lieutenant Etienne Voufo. Pour le chef d'antenne Halcomi de Maroua, le plus important des butins "ce sont les véhicules importés en contrebande, interceptés à partir des patrouilles urbaines mises par nos services", précise-t-il. 

Ces véhicules ont été soit immatriculés frauduleusement, soit immatriculés grâce à des faux documents douaniers ou douteux, apprend-on du lieutenant. 

Cet autre bon point de la lutte contre la contrebande au Cameroun, intervient au moment où le pays est résolument engagé dans la riposte contre la propagation du Covid-19 avec notamment la fermetures des frontières. Indiquons que la contrebande fait perdre au pays chaque année plusieurs milliards de FCFA, de gros manques à gagner pour l'économie nationale. 

 

Innocent D H

 

Published in Faits divers
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La décision prise par le juge ce Jeudi a surpris plus d’un. Il a décidé de l’annulation de scrutin à la suite de la requête du candidat malheureux Youssouf Issa Balarabé, lui aussi militant du RDPC

 

Dans son recours, ce dernier avait inscrit trois motifs : Ingérence de l’autorité administrative dans le processus électoral, corruption et non-respect des consignes de vote données par la hiérarchie du parti au pouvoir.

 

Dans sa réquisition, le Procureur de la République a démontré que les motifs avancés par le requérant ne sont pas convaincants. Il a déclaré que sur la base des documents officiels, l’élection s’est déroulée dans les règles de l’art, qu’il n’y a aucune preuve de corruption et que les instructions du parti ne sont pas au-dessus de la loi.

 

Après une courte suspension de l’audience, le juge est revenu pour rendre son verdict qui a surpris presque toute l’assistance. « Dans cette affaire, il y a trop de pression et de trafic d’influence qui viennent de Yaoundé » a confié aux Hommes des médias, une source au sein du Tribunal administratif de Maroua.

 

Le Mairie Hamadou Hamidou pourrait faire appel auprès de la chambre administrative de la Cour suprême ou alors accepter se représenter à un nouveau scrutin qui sera organisé dans un délai de 60 jours.

Published in Judiciaire

Ces agriculteurs disposent désormais d’une unité de décorticage et de stockage issue d’une technologie de pointe qui a officiellement coûté 633 millions de FCFA. Ce dispositif technologique vient d’être inaugurée à Maroua, la capitale régionale de l’Extrême-Nord par le ministre de l’Agriculture et du développement rural Gabriel Mbaïrobe.  

 

Le train de modernisation de l’Agriculture camerounaise en branle depuis plusieurs années doit rouler à une vitesse optimale. Ceci passe inévitablement par l’existence d’une industrie suffisamment efficace et efficiente pour la conservation et la transformation des produits agricoles. C’est sans doute ce qui justifie l’inauguration le 10 janvier dernier par le ministre de l’Agriculture et du Développement rural (Minader) d’une unité de décorticage et de stockage des céréales notamment du sorgho. 

Un projet salutaire conjointement porté par le Conseil régional des organisations paysannes de la partie septentrionale du Cameroun (Cropsec) et la Société coopérative de commercialisation des céréales du Nord (Sococcen). Une machine qui dote ainsi le groupement des producteurs de céréales de cette partie du triangle national, des moyens techniques et technologiques pour la commercialisation du sorgho, matière première pour la société brassicole Guiness Cameroun, filiale locale du géant britannique Diageo. 

Un vent d’espoir

Cette unité est perçue comme une manne par les producteurs confrontés par le passé à d’énormes difficultés (décorticage et de conservation des fruits de leurs récoltes), ce qui entraînait très souvent un gros manque à gagner quand arrive le moment de la commercialisation. Sans mécanique fiable de décorticage et de conservation, les céréales ne peuvent pas être compétitives sur le marché. Raison toute trouvée par les bénéficiaires d’exprimer de vive voix leurs remerciements aux porteurs du projet. 

Pour le Minader, dans le sillage de la promotion de l’agriculture de seconde génération chère au Chef de l’Etat, les producteurs doivent s’approprier davantage la donne en faisant bon usage de cette infrastructure dont la technologie correspond aux standards internationaux. 

Il faut évoquer ici que, l’infrastructure a été financée dans le cadre du Projet d’investissement et de développement des marchés agricoles (Pidma). La part contributive de la Banque mondiale (BM) pour la matérialisation de ce projet est de l’ordre de 50 milliards de FCFA. 

Les producteurs de céréales dans la région de l’Extrême-Nord pourront donc désormais mieux assurer le décorticage et le stockage de leurs produits agricoles et favoriser à leur manière la croissance économique dans la dynamique de l’émergence du Cameroun dont le cap est fixé sur 2035. 

 

Innocent D H

 

Published in Agro-Industrie

Intitulé, « Le Mayo-Tsanaga : histoire, peuples, sociétés et environnement d’un département en mutation », il s’agit d’une production qui fait ressortir les richesses culturelles de ce département de l’Extrême-Nord dont l’auteur est originaire. La cérémonie de dédicace fortement courue a eu lieu à l’Alliance française de Garoua en présence du Consul honoraire de France à Garoua, et de nombreux invités. 

 

A priori, vue comme une zone montagneuse et hostile au progrès des activités humaines, les fils et filles du Mayo-Tsanaga depuis la nuit des temps ont su transformer la nature. C’est ainsi que ce département, l’un des six que compte la région de l’Extrême-Nord s’est vite mué à travers sa mosaïque ethnique en creuset du vivre et vivier de développement socio-économique. Commettre un ouvrage sur son histoire, permet de mieux le faire connaître. « Nous avons des enfants qui ne connaissent même pas d’où ils viennent. Ce livre leur permet de connaître leurs localités d’origine, leurs cultures, les besoins de ces localités pour mieux appréhender les autres », déclare Zacharie Perevet, auteur. 

La note de lecture 

Le Pr. Spener Yawaga, enseignant à l’Université de Maroua, a dans sa note de lecture présenté ce livre intitulé, « Le Mayo-Tsanaga : histoire, peuples, sociétés et environnement d’un département en mutation », comme une monographie. Coédité par le Centre international de recherche et de documentation sur les traditions et les langues africaines (Cerdotola) et les Éditions Patrimoines, l’ouvrage est ficelé en 330 pages, 3 parties et 8 chapitres, le tout rédigé dans un style simple et relevé. Il met en valeur les richesses culturelles et économiques de ce département d’origine de l’auteur. « Le livre s’adresse aux administrations, aux touristes, aux organisations non gouvernementales et tous ceux qui peuvent aider ce département à se développer. Les étudiants y trouveront des thématiques intéressantes pour leurs recherches », précise Zacharie Perevet.

La cérémonie de dédicace a permis à l’auteur, membre du Gouvernement de 1992 à janvier 2019, d’échanger avec le public autour de sa deuxième production. Moment agrémenté par la prestation de plusieurs groupes de danse des communautés du Mayo-Tsanaga vivant à Garoua dans une chorégraphie conciliant tradition et modernité. Était présent à ce grand rendez-vous, le Consul honoraire de France à Garoua Gaël Corrignan, ainsi que de nombreux invités. 

 

Innocent D H

 

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Le calme a été observé le samedi 09 novembre 2019 décrété journée de deuil national en hommage aux 43 défunts de l’éboulement de terrain de Gouache.

 

Il n’y a pas que Bafoussam qui a pleuré les victimes de l’éboulement de terrain survenu à Gouache samedi dernier. Des villes comme Maroua, Garoua et Ebolowa pour ne citer qu’elles, ont aussi porté le deuil ce weekend. A Maroua par exemple, à l’esplanade des services du gouverneur de la région de l'Extrême-Nord, les populations ont observé une minute de silence. Cela a été fait après une marche sportive organisée par l'hôpital régional de Maroua. « Nous ne partageons pas seulement le bonheur, mais le malheur des uns crée la compassion et l'attention chez les autres et c'est ça la solidarité », a déclaré Roger Saffo, le secrétaire général des services du Gouverneur.

On a noté aussi qu’à travers la ville durant toute la journée du 09 novembre dernier, les drapeaux avaient été mis en berne. Devant les chefferies et autres lieux de service, l’image était la même. « C'est tout à fait normal, il faut que leurs âmes reposent en paix, et la seule manière pour nous de le démontrer c'est de laisser notre drapeau en berne », a déclaré Trumba Noël, employé d'une entreprise de gardiennage dans les colonnes du quotidien gouvernemental Cameroon tribune.

Dans la ville de Garoua, plusieurs administrations ont gardé leurs portes fermées. Les services du Gouverneur du Nord, les palais de justice, les postes de commandement militaire et les services de sécurité, ainsi que les administrations comprenant des effectifs paramilitaires comme les services des douanes du Nord, ont gardé pour l’occasion le drapeau en berne durant la journée. Ayant connu les inondations en 2012, la région qui avait également perdu ses fils, maîtrise la douleur causée par un drame comme celui de Gouache.

Dans le Sud, la ville d’Ebolowa a également observé la journée de deuil national. Comme à Maroua et à Garoua, les drapeaux ont été mis en berne. L’hommage aux morts de Gouache s’est poursuivi dimanche, dans les lieux de culte et célébrations eucharistiques.

Lire aussi : Cérémonie d'hommage à Bafoussam : Adieu aux 43 disparus

 

Liliane N.

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01