Telle est la réaction de celui qui est considéré comme de nombreux acteurs du football Camerounais comme un “empêcheur de tourner en rond” après le communiqué publié ce Vendredi par le Tribunal Arbitral du Sport, concernant l’élection de ce jour
Du point de vue d’Abdouraman Hamadou Baba, “ le Tas a rejeté la demande de suspension du faux processus électoral en disant notamment que la Fecafoot risque de se retrouver sans représentants lors de la Can 2021…Rendez - vous donc dans quelques semaines pour le verdict final”.
Pour donner plus de poids à sa réaction, le membre de l’Association des clubs de football amateur du Cameroun (ACFAC) a joint un communiqué qui aurait été signé par 44 membres sur les 73 que compte selon lui, l’Assemblée Générale légitime de la Fecafoot”. Ce dernier aurait été signé ce 10 Décembre, après qu’ils aient saisi le Tribunal Arbitral de Sport.
Quelques extraits dudit communiqué
“ Dans la perspective de la Can 2021 et afin d’éviter à la Fecafoot de subir des dommages irréparables, nous avions sollicité que cette procédure soit menée de manière accélérée afin que la sentence finale soit rendue avant le 11 Décembre 2021, date prévue pour la tenue de l’élection illégale du président et du comité exécutif de la Fecafoot.
Suite au refus de la partie adverse de recourir à la procédure accélérée, nous avons soumis à la présidente de la Chambre arbitrale d’appel du Tas, en date du 30 Septembre 2021, une requête de mesures provisionnelles et conservatoires urgentes pour solliciter la suspension de ce processus électoral illégal qui, s’il est mené à terme, permettra à des personnes sans mandat de diriger et de gérer la Fecafoot en attendant la sentence finale du Tas.
Ce jour, la présidente de la Chambre Arbitrale d’appel du Tas a décidé de rejeter ladite requête de mesures provisionnelles estimant notamment que nous n’avons pas apporté de preuves suffisantes démontrant qu’en cas de non suspension dudit processus électoral, la Fecafoot subirait des dommages irréparables même en cas de succès de fond.
Elle a également estimé qu’en cas de suspension dudit processus, la Fecafoot se retrouverait sans représentant pendant la Can qui se tiendra au Cameroun à partir du 9 Janvier 2021…”.
Nicole Ricci Minyem
Dans cet ouvrage, l’ex ministre de l’Administration Territoriale fait un résumé de son passage au sein de ce département ministériel mais surtout des manigances qui s’y déroulent en période électorale. De son point de vue “ La bataille doit être menée sans relâche pour diffuser l’acceptation d’une saine compétition électorale”.
“Le choix de l’action - mes dix ans” au Minat proposé par les Editions Schabel pourrait aussi être perçu comme un mea culpa de la part de celui qui bien qu’étant derrière les barreaux aujourd’hui a fortement contribué à ce que la perception du “ parti unique” se pérennise.
Le résumé de Marafa Hamidou Yaya
“Après la clôture du scrutin, trois faits sont souvent venus me rappeler que la nostalgie du parti unique restait bien vivante, et que le Minat devrait mener bataille sans relâche pour diffuser l’acceptation d’une saine compétition électorale.
La première affaire concernait la circonscription électorale du Wouri-centre (province du Littoral), qui compte trois députés. Le Rdpc, parti au pouvoir, avait vu la majorité absolue lui échapper de 20 voix.
Le “Mouvement Progressiste” (M.P.), était arrivé en deuxième position et avait obtenu l’un des sièges ouvrant ainsi la voie à l'élection de Jean Jacques Ekindi, président et tête de liste de ce parti, qui avait conclu une alliance de circonstance avec le parti « “Union Démocratique du Cameroun” (UDC), présidé par Adamou Ndam Njoya.
Certains au sein de l’appareil de l’Etat n’acceptaient pas que Jean Jacques Ekindi siège à l’Assemblée Nationale. A mon insu, les autorités administratives de la province du Littoral avaient donc reçu instruction de lui barrer la route.
J’avais d’abord balayé cette rumeur, mais en téléphonant au gouverneur de la province du Littoral pour avoir confirmation des chiffres provisoires, je le sens hésitant.
Il finit par m’avouer avoir reçu ordre de résorber le déficit des voix du Rdpc,en trouvant des "solutions“ du côté des îles Manoka, d’accès difficile.
Furieux, je lui intime de ne rien faire dans ce sens, et lui dis qu’il serait tenu personnellement responsable de tout désordre consécutif à la falsification des résultats.
Une trentaine de minutes plus tard, je reçois un appel du président de la République. Il me félicite du déroulement du scrutin et du calme régnant sur l’ensemble du territoire national.
Il m’interroge sur les résultats de la circonscription électorale du Wouri-Centre. Ma conversation avec le gouverneur de la province du Littoral lui a manifestement été rapportée. Je lui réponds que sur la base des chiffres dont je dispose, 2 sièges vont au Rdpc et un au M.P.
Le Président de la République réplique que Jean Jacques Ekindi mettra à profit la tribune de l’Assemblée Nationale pour dénigrer, voire insulter les dirigeants de l’Etat.
Je lui réponds que dans ce cas, nous réfuterons pas à pas les accusations du député Ekindi. J’ajoute que toute manipulation des résultats pourrait entraîner des émeutes dans la ville de Douala.
Le Président de la République raccroche sans commentaire, mais je sais qu’il faut agir pour empêcher définitivement toute falsification.
Je descends sans tarder dans la salle de conférences du ministère, où la télévision nationale a installé un studio pour la soirée électorale.
Intervenant en direct, j’annonce les résultats et les tendances dont je disposais, et en particulier l’élection de Jean Jacques Ekindi dans la circonscription du Wouri-Centre. Cette annonce a tué dans l’œuf une manœuvre indigne, qui plus est porteuse d’un risque de graves violences.
J’ajoute que, pendant toute la durée de la législature, le député Ekindi s’est illustré par un comportement républicain dont le Président de la République n’a pas eu à se plaindre.
J’ai eu moi-même plaisir à croiser le fer avec ce député atypique dans les réunions de commissions, des sessions plénières où je défendais des projets de loi du gouvernement ou encore au cours des séances de questions orales.
L’élection du député Ekindi a cependant fait une victime, le professeur Ebenezer Njoh Mouelle, qui a malheureusement été démis de ses fonctions de ministre de la Communication.
Beau-frère du député Ekindi et chef de délégation électorale du Rdpc pour le Wouri, il a été accusé d’avoir favorisé sa famille contre son parti.
Le Président de la République a, c’est regrettable, prêté oreille à cette calomnie. Le gouverneur de la province du Littoral a, quant à lui, été récompensé de sa flexibilité en étant nommé ministre des Transports…”.
N.R.M
L’homme politique a soulevé de nombreux points pour justifier sa position mais, les deux qui ressortent principalement sont: “ Son passage comme capitaine des Lions Indomptables “ et “ la question de la double nationalité”
C’est sur le plateau de “7 Hebdo” une émission hebdomadaire qui passe sur Stv qu’il s’est confié car pour lui, après leurs carrière de joueurs, la quasi totalité des grands footballeurs dans le monde ont embrassé la carrière de coach et les résultats suivent.
“ Ce n’est pas parce qu’on a tout donné au football qu’on est obligé d’être président d’une fédération sportive de football et en l'occurrence de la Fecafoot et d’ailleurs, quand vous voyez plusieurs exemples en Afrique et même en Europe, vous constaterez quand même que les anciens footballeurs sont plutôt devenus des entraîneurs;
Vous allez voir Michel Platini, Zinedine Zidane, Didier Deschamps, aucun parmi ceux que je viens de citer et bien d’autres, ne vous diront qu’ils veulent être des présidents de la fédération française de football, pour ne citer que cet exemple là.
En réalité, lorsqu’on a du talent, on le met premièrement en exergue à ce niveau; Je leur reconnais le droit de choisir ce qui leur convient le plus mais, lorsqu’on se souvient que tous, ou presque, n'ont pas toujours été de bons gestionnaires.
Pour rester sur Samuel Eto’o, on se souvient de son passage en tant que capitaine et les résultats sont connus de tous; On se souvient qu’en tant que chef d’entreprise, les résultats n’ont pas véritablement convaincu et d’ailleurs, toutes ont fait banqueroute. Comment pourrait -il s’en sortir au sein de la grande entreprise qu’est la Fédération Camerounaise de football?
J’ai plutôt peur que son passage de ce côté n’entraîne l’enlisement définitif du football Camerounaise…”.
Le cadre du Social Democratic Front pense que le “ 9” doit au préalable régler les problèmes liés à sa candidature
“ Samuel Eto’o peut jouer un rôle plus important pour le football Camerounais mais pas en tant que président de la Fecafoot. Et même, il est important pour lui de régler au préalable, la question de sa double nationalité ;
Pour ma part, c’est même l’une des raisons pour lesquelles sa candidature ne doit pas prospérer et, je vous assure que si l’on va au bout de cette question, nous pourrons véritablement débattre sur le sujet;
Il n’est pas question qu’on fasse du deux poids, deux mesures, comme ce qui se profile à l’horizon. Ndedi Eyango, comme Hervé Emmanuel Nkom ont autant servi le Cameroun tant sur le plan national qu’international que Samuel Eto’o Fils…”.
En rappel, l'élection du nouveau président de la Fédération Camerounaise de football est prévue pour le mois de décembre 2021.
Nicole Ricci Minyem
Enseignant - chercheur, l’homme qui est titulaire d’un Doctorat en Science de la Communication de l’Université de Lyon 2 et qui préside à la destinée de l’équipe de Dihep Di Nkam en tant que président du Conseil d’Administration de ce club de football pense avoir le potentiel nécessaire pour redorer le blason de la maison football au Cameroun
Son programme se définit en quatre points principaux
Une Fécafoot réconciliée
Qui va passer par l’organisation des états généraux du football Camerounais afin d’établir un état des lieux, proposer un cadre d’échanges, de confrontations et de convergence de vues pour la transformation de l’organisation du football;
Un processus de réformes en profondeur des textes et règlements de cette organisation;
Le rétablissement de la confiance entre les dirigeants et le personnel, la valorisation des ressources humaines et le développement des profils de carrière;
L’organisation chaque année, d’une semaine du football afin, d’une part, de valoriser le parcours des Lions indomptables, et enfin la promotion, à travers diverses activités de la pratique du football à travers l’ensemble du territoire.
Une Fécafoot rénovée
Cela signifie: Adapter la gestion, transparente, moderne et viable, aux normes internationales;
Renforcer l’implication des footballeurs, anciens footballeurs, arbitres et anciens arbitres dans la gestion, le pilotage des projets et le développement du football;
Moderniser le fonctionnement de la Direction technique nationale afin d’en faire le pilier des performances et de la promotion d’un label de qualité du football Camerounais;
Renforcer les moyens, développer la coopération internationale et les partenariats avec les collectivités locales et l’Etat afin de promouvoir le football des jeunes, des quartiers et des terroirs ruraux, à travers d’une part la contribution à la mise en place des infrastructures de proximité; d’autre part, la promotion du sport - études, et enfin l’accroissement du nombre de licenciés.
Une Fécafoot rajeunie
C’est à dire: Valoriser l’expérience des jeunes dirigeants de clubs;
Favoriser l’entrée des jeunes dans les instances dirigeantes de la Fecafoot.
Une Fecafoot riche de ses lauriers
A travers: Le soutien des clubs engagés en compétition africaines grâce au suivi de la Direction technique nationale, tout en favorisant des candidats viables de préparation, avec un objectif: Un trophée en Ligue des Champions et en Coupe de la Caf, dans 3 ans;
Le renforcement des capacités des équipes nationales cadets, junior et espoir, en investissant dans les stages de qualité, des conditions de travail modernes et la prime au talent et de l’excellence;
La rénovation du label Lions Indomptables en passant d’une part par la rénovation du management et d’autre part par une valorisation des jeunes locaux, conjuguant leurs talents avec ceux de l’extérieur et enfin, le respect scrupuleux du paiement des primes, des engagements matériels et financiers.
Nicole Ricci Minyem
Dans le post publié sur facebook le journaliste va même plus loin en affirmant qu’il ne saurait à aucun moment apparaître comme une “solution pour le football” et pour donner plus de poids à sa déclaration, il relève onze points
1- Coup d’état contre l’immense Issa Hayatou, monument de la gestion du football mondial , unique africain à avoir dirigé la FIFA. Pour placer à la CAF, une marionnette malgache capable de lui garantir la gloire dont il raffole. Il a sacrifié tout un pays. Sans état d’âme.
2- Coup d’état contre M. Iya Mohamed, le président de la Fecafoot le plus gagnant de l' histoire, trop charismatique, pour placer les siens à la Fecafoot. Iya Mohamed l’empêchait de dominer avec son argent et son aura de footballeur. (Les délégués du Nord devront se rappeler ce désamour du « messie » pour leur région, en allant voter.
3- Coup d’état contre Prof. Joseph Owona, appelé à la normalisation, en sabotant toutes les compétitions sur le terrain y compris le mondial.
4- Placement de Me Happy son avocat personnel et père de son manager à la Fecafoot (normalisation)
5- Humiliation du drapeau national (exactement comme les amba boys) à travers plusieurs boycotts de compétitions.
6- organisation de rébellions à répétition comme le refus d’aller jouer un match amical international contre l’Algérie
7- Humiliation des institutions et du gouvernement en refusant de recevoir le drapeau des mains du premier ministre, représentant personnel du chef de l’état avant la coupe du monde 2010
8- Coup d’état contre Rigobert Song Bahanack, le plus grand capitaine de l’histoire du football africain.
9- agression de ses collègues footballeurs avec ses gardes du corps dans le vestiaire
10- Humiliation des anciennes gloires
11 – Menace, plaintes, emprisonnement et humiliation des jeunes de son pays
À ce qui aurait des doutes. Je suis un passionné de football. Vous hésitez à qualifier mon engagement ? Il s’agit d’un acharnement contre un homme qui a déjà créé trop de problèmes dans notre football en ayant peu de pouvoirs.
L’élit à la Fecafoot serait le point d’achèvements. Je suis l’historien du présent pour rappeler les faits. Je ne suis pas un fan. Je suis un acteur de la vie sociétale. Voilà qui est clair”.
N.R.M
Promesse contenue dans le message adressé aux camerounais par l’ancien capitaine des Lions indomptables du Cameroun pour officialiser sa candidature à la tête de l'instance faîtière du football camerounais.
Une annonce forte du l'ancien goaleador camerounais qui vient d'officialiser sa candidature à la présidence de la Fecafoot. Samuel Eto'o entend servir gratuitement son pays. « Je me présente avec un engagement révolutionnaire de ne pas empocher un centime des indemnités mensuelles prévues pour les fonctions de président de la fédération », martèle-t-il.
Pour Samuel, il est question de redorer l'image du football camerounais notamment celui amateur, en lui donnant un nouveau souffle. « En effet chers amis, nous ne sommes pas un pays comme un autre. Nous sommes le Cameroun. Le berceau-tanière des Lions Indomptables, la Terre de Samuel Mbappé Lepé, la patrie de Roger Milla, la terre natale de Rigobert Song, Théophile Abega et autres Marc Vivien Foe (...). Nous sommes ce pays d'hommes et des de femmes intrépides, des clubs de football de référence comme le Canon, le Tonnerre, l'Union de Douala, Dynamo de Douala, Cotonsport de Garoua, Racin de Bamboutos de Mbouda, Aiglede Dshang (...) qui ont montré aux nations-soeurs africaines qu'on pouvait prendre part aux plus grandes compétitions mondiales sans baisser les yeux devant l'adversité. Soyons fiers de notre drapeau, montrons notre meilleur football à la face du monde car il est notre meilleur ambassadeur. Ainsi notre hymne résonnera-t-il encore et encore dans le concert des grandes nations. », précise l'ancien attaquant des Lions indomptables.
Et, pour les fins connaisseurs de l'économie du football camerounais, la décision du quadruple Ballon d’Or africain de renoncer à tout avantage financier, est porteuse d'un atout spécifique, elle permettrait définitivement de tordre le coup au scandale de détournements financiers au sein de la Fecafoot.
Innocent D H
C’est la décision qui ressort de l’élection des membres du Conseil Municipal qui se sont déroulés ce jour, au Foyer de Penja sous la présidence de Yves Bertrand Noel Ndjana - Préfet du département du Moungo
Le scrutin à deux tours, a vu la participation de quatre candidats : Me René Manfo - candidat désigné par le Mouvement patriotique pour un Cameroun nouveau (MPCN) - formation politique fondée par le défunt Paul Eric Kingue, challenger par son camarade Tcheunte qui, à la surprise générale, a rejeté le choix de sa formation politique en se portant aussi candidat.
Les deux autres prétendants au siège de Maire étaient Nkahack – militant du Social Democratic Front et Nsasso qui milite au sein du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais.
Le choix des urnes
Les 34 conseillers municipaux présents dans la salle ont majoritairement porté leurs choix sur Me Manfo. Lors du premier tour, Il a récolté 16 voix, contre 8 pour Nsasso du RDPC, 6 pour Tchuente du MPCN et 4 pour Nkahack du SDF.
Aucun candidat n’ayant obtenu la majorité absolue, ils ont pris la résolution de passer au second tour et cette fois, seuls les représentants du Mouvement patriotique pour un Cameroun et du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais étaient en lice
A l’issue de ce second tour, Maitre Manfo s’est nettement imposé avec 28 voix contre 7 pour Nsasso. Cependant, Il y a eu un bulletin nul.
En rappel, l’avocat au barreau du Cameroun avait été élu le dimanche 16 mai 2021, au cours d’une réunion qui a vu la participation des membres du bureau national, ceux du bureau politique, de même que tous les conseillers municipaux du MPCN.
Ce Parti est majoritaire au sein du Conseil municipal. Il est suivi du Social Democratic Front qui compte cinq conseillers ; Ensuite vient le Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC) avec quatre conseillers et enfin deux élus pour l’Union Nationale Démocratique du Peuple Camzrounais (UNDPC).
Le nouveau maire hérite entre autres des dossiers tels que celui de la Carrière de Pouzzolane ; il a d’ailleurs défendu ce dernier devant le tribunal de Mbanga, en insistant sur le fait que les exploitants illégaux des carrières doivent répondre de leurs actes devant les juridictions compétentes.
A cet effet d’ailleurs, Le collège des avocats avec à leur tête le nouveau maire avait demandé au juge d'expulser les exploitants illégaux des carrières de pouzzolane sous astreinte de 20. 000.000 par jour de retard à payer à la commune de Njombe-Penja.
Nicole Ricci Minyem
Ils seront proclamés par les membres du Conseil Régional de l’Ouest d’après ce que prévoit la Loi électorale du Cameroun d’après le compte rendu du déroulement du scrutin fait par Erik Essousse, directeur Général d’Elections Cameroon.
Quelques extraits de sa prise de parole à la clôture des bureaux de vote
« L’élection des représentants du commandement traditionnel de la circonscription électorale de la Menoua au Conseil Régional de l’Ouest s’est déroulée dans de bonnes conditions et conformément à la Loi…
Les bureaux de vote ont ouvert à 8h et se sont refermés à 18h ; Les membres des Commissions locales de vote étaient présents dans les trois bureaux retenus et nous avons mis tout le matériel de vote à la disposition des électeurs qui se sont pliés à leur devoir dans le strict respect des mesures barrières mises en place par le Gouvernement afin de barrer la route au Covid 19…
148 électeurs sur 158 inscrits ont pris part à ce scrutin dont deux listes de candidats étaient en compétition pour trois sièges; Chaque électeur a reçu un montant de 50 mille Francs représentants les frais afférents à leur participation au scrutin…
Dès la fermeture des bureaux de vote, les membres de la Commission Locale se sont lancés dans les opérations de dépouillement et de recensement de vote. Tous les résultats seront immédiatement consignés dans les procès verbaux. Les résultats seront connus au plus tard le 6 Avril 2021 ».
En rappel, les chefs traditionnels du département de la Menoua, région de l’Ouest, n’ont pas pris part à l’élection des conseillers régionaux du 6 décembre 2020. La liste de leurs trois représentants avait été rejetée par Elections Cameroon (ELECAM), et cette décision avait été confirmée plus tard par la Chambre administrative de la Cour Suprême, au motif de «non-respect des composantes sociologiques».
Réhabilités par le Tribunal administratif de l’Ouest, ils avaient décidé de saisir par écrit, le Président de la République, afin de dénoncer ce qu’ils ont considéré comme « Une imposture, estimant que la décision de la Cour Suprême ne repose ni sur le droit, ni sur la justice, et que la notion de composantes sociologiques est interprétée au gré des circonstances ».
Toutefois, après moult pourparlers, le calme est revenu et dès le début de l’année tous les candidats ont mené des campagnes de proximité qui ont finalement conduit au scrutin de ce 4 Avril 2021.
Nicole Ricci Minyem
L’évènement tant attendu ce mardi, 22 décembre 2020 sur l’ensemble du triangle national. Dans le Nord, il aura lieu à la salle des fêtes et de la culture de Garoua qui a déjà fait sa mue. Le Gouverneur de la région, Jean Abate Edi’i est descendu ce lundi sur les lieux pour s’assurer des derniers réglages. Dans le camp des formations politiques, l’on est aussi plus que jamais prêt.
L’évènement qui s’annonce historique va se tenir dans la région du Nord dans un cadre spécial. La salle des fêtes et de la culture de la communauté urbaine déjà parée aux couleurs de circonstance n’attend plus que ses convives. De l’intérieur comme à l’extérieur de l’édifice ce mercredi après-midi, est perceptible le drapeau national tricolore disposé de part et d’autre. Les climatisations et sonorisations subissent les derniers tests et vérifications sous l’œil vigilant du Gouverneur de la région du Nord, Jean Abate Edi’i. « Tout le dispositif est prêt. Je voudrai saluer ici les efforts déployés par la mairie de la ville », exprime l’autorité administrative.
Les Etats-majors des partis politiques dégagent une sérénité, preuve que ses acteurs sont aussi prêts pour le grand rendez-vous avec l’histoire. « Le vice-premier ministre secrétaire général du comité central a estimé qu’il faille venir suivre nos candidats, les encadrer. Pour ce faire, on a déjà pris des dispositions dans la salle pour discuter avec nos conseillers désormais régionaux et pour voir à peu près ce que nous allons faire », souligne l’honorable Théophile Bahouro, mandataire du Rdpc pour la région du Nord.
« Nous attendons ce grand moment qui consacre et qui va permettre de sceller définitivement et de mettre en route cette décentralisation tant souhaitée », indique en outre le Gouverneur Jean Abate Edi’i. Les mesures sécuritaire et sanitaire sont aussi prises dans la région du Nord pour que cet évènement historique se déroule dans cette partie du pays sans fausse note.
Innocent D H