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La toile en est inondée depuis l’annonce aux premières de cette matinée du 3 Avril, de la mort du tout premier cardinal camerounais.

 

Une nouvelle tristement confirmée par Monseigneur Samuel Kleda -Archevêque de Douala au cours d’une messe à la Cathédrale Saint-Pierre-et-Paul

 

Honorable Cabral Libii – président du Pcrn

 

 « Cardinal Christian Tumi, rendre l'âme au moment où votre famille religieuse célèbre la promesse de la résurrection de Jésus que vous avez servi votre vie durant, est une indicible GRÂCE.

 

Allez-y sans regrets, vous avez combattu le bon combat et engendré spirituellement de vaillants combattants. Depuis 2004, date de notre première rencontre à Douala, je me suis abreuvé sans discontinuer, à bonne source. L'honneur était le mien d'être votre Vice-président de Commission lors du Grand Dialogue National en 2019 (15 ans plus tard).

 

A chacun de faire sa part. Vous avez fait la vôtre.

Nous rendons GRÂCE à DIEU pour votre vie ».

 

Michèle Ndocki 

 

 « Quelle perte ! Respect révérence, mécontentement, colère, critique, méfiance, chantage, menace, honneur, trahison, vous avez tout eu. Et tu t’en es remis avec une grandeur et une sérénité qui transparaissaient de plus en plus dans ta voix qui s’adoucissait avec les années.

 

Tu as grandi en voyant notre Terre bien – aimée devenir un pays, et tu es parti en la voyant se déchirer. Et pendant tout ce temps, d’où que nous venions, nous venions à vous pour chercher des conseils, des directives, de l’aide, la paix intérieure, des bénédictions, du confort, du réconfort, du repos, ou simplement un peu de temps loin de l’agitation extérieure.

 

Vous avez tout obtenu. Et vous nous avez montré que celui ou celle qui choisit d’être le berger d’un peuple ne doit pas en attendre moins.

 

Surtout s’il/ elle a l’ambition d’en être un(e) grand (e). Notre seul et unique Cardinal, en vous nous avions le meilleur berger du peuple dont nous pouvions rêver.

 

Vous avez laissé derrière vous tant de choses dans cette assiette que nous appelons Cameroun. Nous aurions pu utiliser un peu plus d’aide. Vraiment.

 

Mais tu mérites le reste. Na selele, na selele, londo di be wa musima, bis ope le mbusa. Nos propres mots pour dire « repose en paix ».

 

Maurice Kamto  - président du Mrc    

 

« J'ai appris avec une grande tristesse le décès de Son Éminence le Cardinal Christian Wiyghan Tumi, premier Camerounais parvenu à ce très haut niveau de distinction et de responsabilité au sein de l'Eglise Catholique romaine, survenu au petit matin du samedi 03 avril 2021.

 

Cette disparition est une énorme perte pour sa famille biologique, l'Eglise Catholique et toutes les âmes de bonne volonté au Cameroun et dans le monde.

 

En mon nom personnel et celui des militants et sympathisants du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), je présente mes condoléances les plus attristées et ma compassion émue à sa famille et à l'Eglise catholique qu’il a servie avec un total dévouement.

 

Dans le respect du caractère laïc de l'État, que n'a pas fait Son Éminence le Cardinal Christian Tumi au début des années 1990 pour que le Cameroun abandonne le monopartisme et rétablisse le pluralisme politique aboli depuis 1966.

 

Pendant les années dites de « Braises », il a, malgré de nombreux obstacles internes, fait de la Conférence Nationale des Evêques du Cameroun une conscience morale audible, un acteur important dans la lutte pour des élections libres et transparentes, l’application de l’article 66 de la Constitution pour la lutte contre la corruption, et la résolution du problème anglophone qu’il expose clairement dans son livre Ma foi : un Cameroun à remettre à neuf, publié en 2011.

 

L'engagement personnel de son Eminence le Cardinal Christian Tumi pour un Cameroun libre et démocratique où l'État de droit et les droits humains sont effectivement respectés a longtemps amené l'aile la plus radicale du régime à le présenter comme un opposant politique acharné du régime, faisant de lui « l’aumônier des opposants » pour le dénigrer et le discréditer, lui prêtant par ailleurs et de façon mensongère et récurrente l'intention de vouloir accéder à la tête de l'État.

 

Cet acharnement n'a pas découragé le Cardinal Christian W. Tumi dans ses efforts pour contribuer à établir dans notre pays un jeu politique apaisé et une société de justice. Il a vraiment prêché sans relâche l'amour entre ses compatriotes et la paix dans son pays.

 

Le Cardinal Christian W. Tumi s'en va assurément avec le dépit de voir les Camerounais tuer d'autres Camerounais dans les régions du Sud-ouest et du Nord-Ouest de notre pays. Il a pratiquement tout tenté pour éviter la survenance du conflit armé en cours dans ces deux régions : conseils, appels à l'apaisement des cœurs, offres de bons offices, etc. ;

 

Il n'aura rien négligé. Au grand malheur de notre pays, ses efforts ont été méprisés par les extrémistes du régime qui ne lui ont jamais permis de rencontrer le Chef de l’Etat malgré sa demande incessante.

Plusieurs fois, il a été pris en otage par les rebelles sécessionnistes, malgré son grand âge et son état de santé fragilisé par le temps.

 

Le décès de cet illustre compatriote doit amener ceux qui dirigent le pays aujourd'hui à se ressaisir. Son Éminence le Cardinal Christian Tumi incarnait parfaitement la réunification et le bilinguisme camerounais. Il laisse une œuvre immense pour son Église, son pays et le monde.

 

Le plus grand hommage officiel que le pouvoir en place pourrait lui rendre, maintenant qu'il s'en est allé, c'est de mettre un terme à la guerre civile inutile que se livrent les Camerounais dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest. Le pouvoir, qui gagnerait ainsi une certaine hauteur, viendrait ainsi honorer la grandeur et la mémoire d'un homme de foi qui a aimé son Dieu et son prochain.

 

Sa vie fut un témoignage. Que sa mort soit une révélation. Que son âme repose en paix ».

 

N.R.M

 

 

Published in Société

Dans un post publié sur Facebook ce jour l’archevêque émérite de Douala revient entre autres sur le parcours qu’il juge «  sans faute » du Président Camerounais pour la Réconciliation Nationale

 

« Je ne sais pas si les jeunes qui passent vaguement et inutilement leur temps à insulter les gens voient ce qui arrive à Cabral Libii. La relève est assurée avec Cabral Libii. Il travaille et Dieu l'aide à avancer. Moi particulièrement, j'en suis impressionné.

Surtout qu'il reste lui même et qu'il pense aux Camerounais qui l'aiment déjà tant. Je crois qu'il est troisième au classement c'est déjà quelque chose. Ce garçon a quelque chose en lui qui aidera ce pays et toute l'Afrique en général. Ceux qui sont loin ne comprendront jamais son combat. Il faut y être pour savoir qu'il ne dort plus.

C'est pendant le Grand Dialogue National que J'ai noté l'efficacité intellectuelle de ce jeune leader. Il sait écouter et il a des solutions justes à la dimension des problèmes.

Dieu donne à ceux qui cherchent et demandent dans l’honnêteté. Ses camarades et lui sont là bas pour rendre service aux Camerounais. Qu'ils essaient d'être transparents dans la gestion du peu qu'ils percevront.

Prochainement ou dans des années à venir, lui Cabral sera président ici au Cameroun. Quant à moi, j'en suis convaincu ! Bénédictus » !!!

 

Une sortie qui a provoqué des réactions controversées dans les réseaux sociaux

Ghislain Ewonjo : Mr  le cardinal le confirme, Cabral est une bibliothèque pour ce pays et L'Afrique toute entière il ne fait que commencer nous auront de ses nouvelles dans les années à venir. vive Cabral Libii, vive le Pcrn, vive le Cameroun.

Barthélémy Ondoua : Si ces dires sont vraiment du cardinal c’est que ce pays est foutus et sans issus de secours.

Jean Baptiste Nyemb : Éminence, Merci pour lui; nous vous le recommandons dans vos prières. Venant de vous, ce message lui confirme qu'il est sur la bonne voie.

Jean Destin Eva : Moi je ne suis pas un pasteur ni du clergé mais pour une première fois un homme, un jeune homme m'a convaincu juste par ses idées, et je l'ai suivi, et je crois fermement à son projet de société qui transformera ce pays.

Protais Takou Yankeu : Très bien vu, Cardinal. Cabral est appelé à un grand destin. Il sera Président de la République du Cameroun dans les jours qui viennent.

 

Nicole Ricci Minyem

 

Published in Parti politiques

L’archevêque émérite de Douala réagissant lors d’une émission diffusée sur les antennes de la Cameroon Radio Television (Crtv), affirme avoir en sa disposition des preuves de graves atteintes aux droits humains dans le cadre de la crise dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest. Le cardinal Christian Tumi invite par ailleurs, le Gouvernement camerounais et les groupes armés à aller vers un véritable dialogue inclusif aboutissant à un cessez-le-feu pour éviter de nouveaux drames. 

 

« 400 personnes ont été tuées dans le diocèse de Kumbo dans le Nord-Ouest. L’évêque de Kumbo et certains prêtres, ont réalisé une étude, la majorité des personnes tuées n’ont pas été le forfait des séparatistes parce qu’ils n’ont pas des armes sophistiquées identiques à celles de l’armée. Peut-être s’ils étaient détenteurs de ces armes, ils auraient tué plus de personnes, mais ils n’ont pas la possibilité de le faire. L’armée arrive peut-être un séparatiste a tué un soldat, ils entrent dans la famille et tuent tout le monde », déclare le cardinal Christian Tumi dans l’extrait de son intervention dans une émission sur les antennes de la Crtv. L’Archevêque émérite de Douala soutient d’ailleurs fermement ses propos. « C’est parfaitement vrai. Et je suis prêt à mourir pour cela », a-t-il ajouté. 

Outre ces preuves que l’homme d’Eglise avoue détenir sur la question de la crise anglophone, il appelle les groupes armés à revenir à la raison en renonçant à leur projet. « A ceux qui sont dans les forêts, je leur demande de déposer les armes pour l’amour de leurs frères et sœurs. Ces jeunes dans les brousses sont à l’origine de la fermeture des écoles. Leurs frères et sœurs ne vont pas à l’école à cause d’eux. Je connais une fille dont le bras a été coupé parce qu’elle allait composer le CEP ». 

Mentionnons que ces propos du cardinal Christian Tumi interviennent dans un contexte où Washington vient une fois de plus de se prononcer sur la crise anglophone. Lors d’une audition mardi dernier devant la chambre des Représentants américains, le Sous-secrétaire d’Etat chargé des affaires africaines, Tibor Nagy, a déclaré que, ni la stratégie militaire, ni le Grand dialogue national ont apporté des solutions concrètes aux problèmes de fond dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Les Etats-Unis appellent le Gouvernement Camerounais à un véritable « transfert de pouvoir » vers ces régions et d’aller vers des solutions politiques inclusives. 

 

Innocent D H

 

Published in Défense

Il s’agit d’une caravane de sensibilisation aux recommandations du Grand dialogue national.

 

Depuis le samedi 16 novembre 2019, le Cardinal Christian Tumi est au Nord-Ouest. Il conduit dans cette région anglophone une caravane de paix. Ladite caravane a été conçue et lancée par Joseph Dion Ngute le Premier ministre, chef du gouvernement. Il est question au travers d’elle de prêcher la paix et préserver le dynamisme du Grand dialogue. Au Nord-Ouest donc, il sera question de parler de paix, de raison et de tolérance sur le terrain.

Le Cardinal a eu une concertation avec Adolphe Lele Lafrique le Gouverneur de la région du Nord-Ouest et les autorités locales. Durant ladite concertation il a été présenté l'accès difficile au terrain. Cela est dû au fait que certaines routes ont été creusées et détruites par des personnes non identifiées. L’autre point est que l’équipe du Cardinal n’a que les recommandations du Dialogue à présenter. Mis à part cela, on peut dire qu’ils vont sur le terrain les mains vides parce que le contenu du statut spécial recommandé pour les régions du nord-ouest et du sud-ouest est toujours attendu.

Il ressort aussi de la concertation que les Forces de défense et de sécurité du pays sont disponibles avec une garantie de sécurité complète pour les membres de l'équipe qui ont également été invités à se réconcilier en tant qu'apôtres de la paix. Il faut indiquer qu’en lançant la caravane à Bamenda le 16 novembre 2019, Christian Tumi a souligné la nécessité pour les membres de la caravane d'être disponibles et d'approcher la population avec un ton doux et apaisant. Dans une interview accordée au quotidien gouvernemental Cameroon tribune, il explique qu’il s’agit pour eux de promouvoir la paix et l’amour. Le Cardinal souligne qu’il est impossible d’obtenir la paix sans préalablement avoir l’amour.

Pour ceux qui se trouvent dans les brousses et qui ont pris les armes, le Cardinal pense qu’on peut leur parler avec amour et les comprendre. Et pourquoi pas, les inviter à prendre une tasse de café.

 

Liliane N.

 

Published in Société

L'archevêque émérite de Douala dont les propositions consultatives étaient très attendues, était jeudi en après midi aux premiers rangs des autorités religieuses reçues par le Premier ministre Chef du Gouvernement Joseph Dion Ngute. 

 

Homme d'Eglise, le Cardinal Christian Tumi à la faveur de son passage à l'Immeuble Etoile a remis ses propositions au Premier ministre Chef du Gouvernement. Un acte fort qui confirme ainsi la participation effective de l'archevêque émérite de Douala au Grand dialogue national convoqué par le Président de la République Son Excellence Paul Biya pour la fin du mois en cours. 

Les propositions du Cardinal Tumi

Les propositions portées au Chef du Gouvernement sont intégrées dans un livre de plus de 400 pages. Elles mettent en avant, les contributions des Camerounais récoltées par l'Homme d'Eglise de par le monde. Une lecture synoptique de ces propositions, laisse comprendre l'invite à un dialogue neutre et inclusif pour une prise en compte réelle des aspirations des Camerounais, gages de la résolution de la crise anglophone, du vivre ensemble et d'une paix durable.  

L'un des points qui retient le plus l'attention, porte bien évidemment sur la mise sur pied d'un système éducatif qui prône des valeurs morales et intellectuelles nobles "Nous savons bien que le Seigneur agit pour nous, lui qui est le prince de la paix. Là où il y a la paix, Dieu est là. Là où il y a la guerre, il est absent. Nous sommes obligés de tout faire même au prix de notre vie pour que la paix revienne chez nous au Cameroun. Nous observons certaines immoralités chez les amba boys et chez les militaires. Quelle formation devons-nous proposer au système éducatif de notre jeunesse? Nous aurons des propositions dans ce dialogue", fait savoir le Cardinal Tumi.

De l'occasion qui lui est offerte, le Cardinal Christian Tumi a réitéré sa position en faveur de l'initiative du Chef de l'Etat. Il promet d'ailleurs, mettre toutes ses forces en jeu pour la résolution de la crise dans le Nord Ouest et le Sud Ouest. Le Premier ministre Dr Joseph Dion Ngute a dit sa joie de "recevoir ces propositions qui émanent d'une personnalité dont les prises de position comptent dans la résolution de la crise dans le Nord Ouest et le Sud Ouest du Cameroun". 

 

Innocent D H

 

Published in Institutionnel

Le Cardinal s’est particulièrement réjoui de la convocation du grand dialogue national, utile selon lui, pour la résolution de la crise anglophone.

 

En s’adressant hier mardi 10 septembre 2019 aux camerounais, le Chef de l’Etat a annoncé la tenue d’un grand dialogue national à la fin du mois en cours. Le Cardinal Christian Tumi se réjouit de cela. En s’exprimant sur les antennes de la Cameroon radio and television (Crtv), le Cardinal a demandé que tous les camerounais se préparent pour ce rendez-vous qui vise à mettre fin à la crise socio-politique qui paralyse le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, depuis déjà trois années. Il a indiqué que le groupe (Conférence générale anglophone Ndlr) qu’il dirige fera parvenir un certain nombre de propositions à Joseph Dion Ngute le Premier Ministre. « Nous verrons quels seront les pouvoirs de la réunion en ce qui concerne la mise en œuvre des résolutions. J'espère que ce qui est arrivé à la constitution de 1996 ne se produira pas cette fois-ci. Espérons-le », a-t-il ajouté.

Il convient de rappeler que le Cardinal Christian Tumi en sa posture d’homme de Dieu, cherche depuis des mois, a organisé la Conférence générale anglophone (Cga). Ladite Conférence visait la résolution de la crise dans les régions anglophones. La première date de tenue de la Cga était prévue pour les 29 et 30 août 2018. Elle avait été reportée sine die. Parlant de ce report, le Député Jean Simon Ongola avait déclaré à ce propos dans les colonnes de notre confrère Le Jour,  «cette initiative est faite dans le contexte de l’élection présidentielle du 07 octobre prochain ». Il avait par la suite ajouté «si les objectifs déclarés de cette Conférence sont louables et souhaités de tous les camerounais, la manœuvre politique et l’agenda caché qui en découlent sont cousus d’un fil rouge ».

Après donc le premier report, une deuxième date avait alors été donnée par le Cardinal et son équipe d’organisation. La date des 21 et 22 novembre 2018. Seulement jusqu’à ce jour, la Cga n’a jamais été tenue. Toutefois, on retient que le Cardinal Christian Tumi est ravi du fait que, le Président de la République ait pensé à convoquer le dialogue national. Pour l’archevêque émérite de Douala une adresse à la nation sans une pareille annonce n’aurait pas eu de valeur.

 

Liliane N.

 

Published in Tribune Libre

Jean-Jacques Ekindi, Président national du Mouvement progressiste, parti politique d'opposition camerounais fondé en 1991, a déclaré que le retour au fédéralisme est le seul moyen de sortir de la crise qui secoue les régions du nord-ouest et du sud-ouest du pays.

 

L'ancien député à l'Assemblée nationale a rendu public le mardi 06 août 2019, le Manifeste fédéraliste de son parti lors d'une conférence de presse à Douala. Le document de trois pages a été lu en présence de Son Eminence le Cardinal Christian Tumi et les représentants d'une poignée de partis politiques.

Ekindi a déclaré qu'il était temps d'appeler à la réconciliation, d'enterrer la hache de guerre et de donner des raisons sincères pour que ceux qui se trouvent dans les buissons des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest puissent sortir.

Les différents intervenants de la conférence, qui ont exprimé d'une seule voix leurs doléances face à la participation à la crise anglophone, ont dénoncé d'une seule voix toutes les formes de violence en affirmant "qu'il est temps d'appeler à l'action et pas seulement au dialogue, ajoutant que "la guerre n'a jamais été la solution".

"Peuple camerounais, l'Etat fédéral est notre avenir, le voilà : L'État fédéral ne rendra pas les hommes plus vertueux et moins corrompus. Ce n'est pas non plus une corne d'abondance qui jettera des actifs sur les gens et éradiquera la pauvreté. Mais elle permettra de lutter efficacement contre les troubles qui ont conduit l'Etat unitaire à l'échec", a déclaré Jean Jacques Ekindi.

Le manifeste stipule que les 10 régions du Cameroun seront 10 Etats fédérés souverains tandis qu'un onzième Etat, l'Etat fédéral ou la Fédération siégeant à Yaoundé, recevra, par la Constitution, des compétences exclusives ainsi que d'autres partagées avec les Etats fédérés, et que chaque Etat aura au niveau central, une administration avec trois pouvoirs, législatif, exécutif et judiciaire.

Il précise en outre qu'avec le système fédéral, il y aura un équilibre des pouvoirs au sommet, la lutte contre les abus de pouvoir, la délinquance et la criminalité, la mise en place d'une administration mieux contrôlée par les citoyens et une administration des finances publiques plus institutionnalisée et plus transparente. 

Son Eminence le Cardinal Christian Tumi a exprimé son inquiétude face à la crise anglophone et son sentiment d'assimilation en tant que Camerounais anglophone depuis des temps immémoriaux. "Je crois que l'État fédéral fonctionnera et que les anglophones l'accueilleront favorablement", a déclaré le prélat. 

Les organisations de la société civile, les partis politiques et l'État ont tous essayé diverses mesures pour résoudre la crise anglophone, mais tout cela s'est avéré vain jusqu’ici.

 

Otric N. 

 

Published in Tribune Libre

Il lui a été décerné par la fondation Denis et Lenora Foretia qui, comme chaque année, prime les personnalités qui se sont distingués à travers les actes qu’ils posent.

 

Et pour ce couple, ainsi que pour le collège de votants, l’Archevêque Émérite de Douala a fait montre d’une ferveur patriotique, pour la promotion de la paix et le respect des droits de l’Homme depuis le début de la crise sécuritaire dans les régions du Nord et du Sud Ouest Cameroun.

 

C’est le père Michael Tchoumbou qui a reçu le prix, au nom du Cardinal Christian Tumi, une occasion qu’il a saisi, pour remercier tous ceux qui ont porté leur choix sur le prélat camerounais : « Je veux saisir cette occasion, pour montrer ma reconnaissance, ainsi que celle de celui que je représente ici aujourd’hui. Je veux saisir cette opportunité, pour lancer un appel à tous les camerounais, qu’ils soient du Nord, du Sud, de l’Est comme de l’Ouest. Je vous invite à vous joindre à ce serviteur de Dieu, qui apparaît comme l’avocat pour la Paix, la Justice et les Droits de l’Homme dans le pays… ».

 

Un prélat qui suscite la méfiance

 

Les prises de position de cet apôtre de l’évangile, aujourd’hui âgé de 88 ans, ont parfois provoqué la méfiance aussi bien au sein de la population que de l’appareil gouvernant, peut être à cause de sa proximité, supposée ou réelle avec les ambazoniens.

 

C’est peut être ce qui explique qu’on ne lui a accordé jusqu’à date, l’autorisation d’organiser avec ses pairs, une conférence générale des anglophones, afin de mettre  un terme à la crise sécuritaire qui secoue ces deux régions.

 

Ses proches affirment que c’est peut être le dernier combat de sa vie mais, il entend mener à terme, cette mission qu’il s’est assignée, tant le bilan est lourd : Plus de 1 800 civils et sécessionnistes anglophones ont été tués en plus de deux ans de conflit, tandis que 302 militaires et forces de l’ordre y ont perdu la vie. Plus de 560 000 personnes ont dû se réfugier au Nigeria voisin ou se déplacer dans d’autres régions du pays.

 

Des exactions qui continuent

 

Il ne se passe pas un seul jour, sans qu’on ne déplore la perte d’un compatriote dans ces deux régions. Un conducteur de moto taxi a été sauvagement assassiné par des individus sans foi ni lois, parce qu’il a refusé de tenir compte des journées villes mortes qu’ils ont voulu imposer. Son corps, démembré a été exposé pour pérenniser la terreur au sein d’une population qui ne demande qu’à revivre en toute quiétude dans son pays.

 

Une autre vidéo, a circulé dans les réseaux sociaux, créant un tollé et une désapprobation générale. Des dames, dont deux, portant leurs bébés, ont été torturées pendant longtemps, par cinq créatures armées de fusils, de bâtons et de câbles électriques, qui les accusent d’être des espionnes au services des forces de défense et de sécurité.

 

Les bourreaux et leurs victimes parlent pourtant le même dialecte, le Mungaka, utilisé à Bali, dans le Nord Ouest Cameroun. Sous la pression de la douleur, l’une des mamans a, par inadvertance laissé tomber son bébé qui s’est sérieusement blessé.

 

Bien que condamné par le Centre pour les Droits de l’Homme et la Démocratie en Afrique Centrale, l’attitude de ces terroristes prouvent que malgré les actions entreprises par le gouvernement, certains sont déterminés à perpétrer le règne de la terreur, au-delà de toute logique.

 

Le prix Nelson Mandela, conquis par le cardinal Christian Tumi, devrait être comme cette lanterne qui éclaire les différents protagonistes mais plus encore, pour celui qui s’est donné pour mission de ramener la paix, parmi les enfants de cette grande Patrie, appelée Cameroun.

 

Nicole Ricci Minyem

 

Published in International

Pendant que des efforts sont conjugués à Genève pour résoudre la crise, des leaders séparatistes seraient en train de contester la légitimité des personnalités présentes aux négociations de Genève tandis que d’autres qualifient la rencontre de Saint-Luc d'un non-évènement.

 

Prenant en compte la liste des personnalités représentant les groupes qui ont pris les armes dans la partie anglophone, le tour de table du dialogue inclusif que le chef de l’Etat a annoncé, commence à se laisser découvrir. L'on se rappelle qu'entre le 25 et le 27 juin dernier, à Saint-Luc, localité qui se trouve dans le canton suisse du Valais, Ebenezer Akwanga, chef du So-cadef, Elvis Kometa du Scnc, Marc Njoh Chebs du mouvement séparatiste RoAn, ou encore Gorji Dinka,l'un des visages les plus connus de la sécession, représenté par son fils, ont fait le déplacement de la capitale helvétique afin de poser les jalons de ce que sera le dialogue inclusif avec le gouvernement, selon les souhaits des Etats-Unis, si l'on s'en tient à leur dernière résolution transmise à la commission des affaires étrangères du congrès.

Sous la conduite du centre pour le dialogue humanitaire, les groupes ont eu des échanges nourris et présenté leur offre de dialogue aux médiateurs suisses. Sauf qu’à peine ces négociations entamées au mois de mai rendues publiques, des voix tant au sein de la société que des mouvements séparatistes, s’élèvent déjà pour contester voire dénoncer la qualité des interlocuteurs et des personnalités invitées à la table des négociations. 

Christian Tumi par exemple, père de la All Anglophone conference, ses proches pensent que la rencontre de Saint-Luc constitue à leurs yeux un « non-évènement ».  L'hebdomadaire panafricain Jeune Afrique en kiosque rapporte l'information qui trahit la déception de l’équipe du cardinal dans la conduite de la médiation qu’il a tant convoitée pour le retour à la paix en zones anglophones du Cameroun.

Même déception pour Ni John Fru Ndi présenté comme leader de l’opposition camerounaise et dont les kidnappings questionnent autant qu’ils étonnent de par leur mode opératoire. Le chairman n’avait hésité d'indiquer au Premier ministre lors de sa tournée dans le Nord-Ouest qu’il était l'homme  le mieux indiqué pour servir de médiateur dans la résolution de la crise anglophone.

Pour ce qui est de Lucas Cho Ayaba, l’un des terroristes les plus recherchés dans le cadre de cette crise et qui est sur le coup d’un mandat d’arrêt international, il attend aussi de négocier directement avec les autorités gouvernementales.

Il ne faut surtout pas oublier que d'autres personnalités à l’instar de Sisiku Ayuk Tabe ont quant elles, avant même le début des débats de Genève, été exclues par leur base. Ce dernier, s’étant déclaré favorable au dialogue, a été sommé par le directoire de son organisation, de ne plus s’exprimer au nom de celle-ci.

Chief Victor Mukete, Chemuta Divine Banda de leur côté et bien d’autres personnalités voient une situation qui pourrait bientôt faire engager le troisième round des pourparlers avant le dialogue. 

 

Innocent D H

 

Published in Politique

Les organisateurs de l’évènement qui peine à être accepté par les autorités, se sont réunis le 18 juin 2019 dans la ville de Douala.

 

C’était une réunion de concertation qu’ont eu les organisateurs de la Conférence générale anglophone à la Cathédrale Saint Pierre et Paul de Bonadibong à Douala dans la région du Littoral. Il a été question lors de ladite réunion d’élaborer les activités de cette Conférence. Les assises ont également permis aux responsables de l’évènement de faire des précisions sur des points d’ombre. « Le président de la Full gospel mission nous a rejoint. Contrairement à un communiqué qui disait que nous devions tenir une réunion à Bamenda, nous disons que c’est faux », a déclaré Elie Smith le chargé de la communication de la Conférence.

 

Même après cette réunion, les organisateurs ne sont toujours pas fixés sur la date de la tenue de leur évènement. Toutefois Elie Smith a indiqué que les concertations relatives à l’organisation de la Conférence vont se poursuivre le mardi 25 juin 2019. D’après le chargé de la communication de ladite Conférence, des précisions seront apportées aux médias.

 

A titre de rappel, la Conférence générale anglophone est une initiative du Cardinal Christian Tumi. Elle envisage de réunir les ressortissants du Nord-Ouest et du Sud-Ouest ainsi que toutes les personnes de bonne volonté désireuses d’apporter une solution définitive à la crise socio-politique qui secoue les régions anglophones depuis la fin de l’année 2016. « Nous cherchons à répondre à une question: quelles sont les causes de la situation au Cameroun anglophone. Quelles sont les solutions possibles à ces problèmes », avait expliqué le cardinal Christian Tumi, archevêque émérite de Douala, lors de la Conférence de presse du mercredi 14 novembre 2018.  

 

Parlant des conditions du dialogue que les organisateurs de la Conférence essaient d’organiser, dans une interview accordée au journal Mutations numéro 4854, Elie Smith indique qu’il faut respecter impliquer les indépendantistes de la diaspora. « La première c’est qu’il ne faut pas qu’il y ait des pré-conditions. Tout doit être mis sur la table et tout doit être débattu. Il ne doit pas avoir de sujet tabou. Au sein de la Conférence générale des anglophones, nous pensons que pour qu’un dialogue soit vrai, il faut l’honnêteté, la sincérité, la justice et le pardon. Il faut libérer toutes les personnes incarcérées dans diverses prisons dans le cadre de cette crise », avait-il déclaré.

 

Liliane N.

 

Published in Politique
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Sunday, 05 June 2022 11:01