Croyant profiter de la veillée consacrée à la célébration de la fête de la Pâques et espérant certainement un relâchement dans les rangs des Forces de Défense et de Sécurité, ces bandits de grands chemins ont reçu une riposte à laquelle ils ne s’attendaient pas
Selon les informations relayées ce dimanche, c’est dans la nuit du 03 au 04 avril que les terroristes de cette secte ont tenté de s’en prendre au poste de Fotokol. Une position de la coalition de la Force Régionale basée non loin de la frontière du Nigeria.
Mal leur en a pris comme le précise le Commandant du Secteur 1 de le FMM, le Général de Brigade Bouba Dobekréo : « L’attaque a été repoussée et la situation est actuellement sous contrôle. Des renforts ont été envoyés sur place et malgré le fait que 11 éléments ont été blessés, nous avons pu préserver nos positions et mis hors d’état de nuire, les assaillants… ».
Enième attaque mais aussi énième défaite
Même s’il arrive que le Cameroun déplore la perte des militaires et des civils comme ce fut le cas à la fin du Mois de Mars 2021, pendant l’attaque menée contre le poste militaire de Dabanga, il n’en demeure pas moins que ce sont des centaines de terroristes qui ont mordu la poussière depuis 2015 ;
Que ce soit au Cameroun ou au Tchad, la Force Mixte Multinationale déploie au quotidien de gros moyens afin de les traquer parfois jusqu’à leurs derniers retranchements.
Des affrontements auxquels ils ne s’attendent pas toujours, ayant choisi depuis le début des attaques sournoises avec notamment des bombes humaines, qu’ils font exploser dans des lieux à forte fréquentation.
L’échec du pouvoir nigérian qui dans certains Etats, n’hésite pas de parler de complicité entre les acteurs politiques et les terroristes
C’est par exemple le cas Babagana Zulum, gouverneur de l'état de Borno qui, dans le cadre d’une interview accordée à nos confrères de la BBC en Novembre 2020, a accusé certains militaires et hommes politiques de saboter la lutte contre les insurgés.
Une réaction qui faisait suite à l’une attaque des plus meurtrières jamais enregistrée au Nigeria contre des ouvriers agricoles dans son État depuis 11 ans, date du début des incursions menées par la secte terroriste.
Un point de vue qu’on est quelquefois tenté d’épouser, étant donné que les éléments de boko haram, repoussés du Cameroun et du Tchad, se retranchent vers ce pays – base arrière de leur mouvement et, malgré le fait qu’ils sont tués par centaines, ils donnent l’impression de se multiplier.
Nicole Ricci Minyem
Les 6 présumés éléments de la secte terroriste Boko Haram ont essayé d’attaquer un camp militaire situé dans la localité de Dabanga à l’Extrême-Nord
Dans la nuit du samedi 27 au dimanche 28 mars 2021, de présumés éléments de la secte terroriste lourdement armés et à bord de motos, ont tenté de mener une attaque dans la localité de Dabanga située dans la région de l’Extrême-Nord. Concrètement, ladite attaque était dirigée contre un camp militaire. Ils ont ouvert le feu sur les militaires camerounais et leurs compagnons de la Force multinationale mixte (FMM). Les militaires de la FMM ayant répliqué pour mettre en déroute les assaillants, ces derniers ont eu comme seule option de déserter les lieux.
«Ils sont passés quand on sortait de la prière. Nous avons cru qu’ils s’agissaient de nos militaires qui faisaient leur patrouille comme d’habitude. Subitement, certains jeunes ont attiré notre attention en indiquant que ce n’était pas le BIR (Bataillon d’intervention rapide, NDLR). Voilà comment on s’est rendu compte que c’était Boko haram. Chacun est rentré chez soi. C’est quand on a entendu les coups de feu que tout le monde est sorti en fuyant pour aller se cacher dans la brousse », a raconté un certain Adoum responsable d’un comité de vigilance sur les antennes de la CRTV.
Avec la forte riposte des militaires, les six présumés éléments de la secte Boko Haram ont été tués. Dans leur fuite, ils ont abandonné des véhicules avec leurs munitions et une moto. Certaines indiscrétions laissent entendre qu’un militaire et trois civils ont aussi perdu la vie au cours de cette attaque. Toutefois, après cette nuit mouvementée, selon des sources, le calme est revenu dans la localité de Dabanga. Les populations de ladite localité ont pu regagner leur domicile.
Liliane N.
Kidnappées mardi dernier, à bord d’un bus de transport interurbain, qui partait de Maroua pour Blangoua dans le Diamaré, par les membres de la secte islamiste Boko Haram, ces victimes sont toujours introuvables.
La secte islamiste Boko-Haram continue de semer la terreur dans la région de l’Extrême-Nord Cameroun. Ces terroristes, selon une source locale, ont enlevé dans la journée de mardi 20 août 2019 une dizaine de personnes à bord d’un bus interurbain. Ce véhicule qui avait à son bord 18 passagers, a été intercepté dans la localité de Dabanga sur la route nationale numéro 1 par un groupe d’individus armés, encore non identifiés. Ce bus de transport en commun qui effectue la ligne de Kousseri-Blangoua-Maroua dans la région de l’Extrême-Nord, a été immobilisé par les assaillants qui sont repartis avec plus de dix passagers.
Alertés, les éléments du Bataillon d'intervention rapide (BIR) sont arrivés sur les lieux. Ils se sont violemment affrontés avec ces agresseurs qui appartiennent à la secte islamique Boko-Haram selon la source locale. Un mort a été enregistré dans ces affrontements. Plusieurs passagers ont pu s'enfuir. Cependant, les recherches sont encore en cours pour retrouver les otages de cette attaques qui seraient au nombre de dix.
C’est une énième attaque, attribuée à cette secte islamiste Boko Haram, que subissent les habitants de la région de l’Extrême-Nord depuis quelques mois déjà. Au mois de Juin 2019, l’armée camerounaise a repoussé une autre attaque de Boko Haram contre la base militaire de Makary dans la même région, près de la frontière avec le Nigéria. Ce mouvement insurrectionnel et terroriste a intensifié ses attaques au cours des dernières semaines non seulement contre la population, mais aussi contre la Force multinationale mixte (FMM), une coalition régionale qui lutte contre ce groupe jihadiste. De nombreux soldats ont été tués, blessés ou portés disparus. C’est depuis 2014 que cette secte-islamiste d’origine nigériane, sème la terreur dans cette région du Cameroun et dans certains pays voisins.
Marie MGUE