Le pays renforce ainsi ses stocks de vaccins dans le cadre de l'intensification de la riposte contre le coronavirus. Une option salutaire au moment où l'on parle de la recrudescence des cas de contamination du fait des nouveaux variants du virus même si le Cameroun a été jusqu'ici résilient face à cette pandémie.
Au cours de ce mois, le Cameroun a réceptionné 198 400 nouvelles doses du vaccin AstraZeneca contre la Covid-19. Et selon les explications du Programme élargi de vaccination (PEV), « Il s’agit des flacons de 5ml contenant 10 doses chacun, à raison de 0,5 ml par dose et se conservant à une température de +2°C+8°C. Leur administration se fait suivant un schéma vaccinal de deux doses avec un intervalle d’au moins 8 semaines ». Ce stock supplémentaire vient en appui à la vaccination, après la perte de 4 880 doses du vaccin du même fabricant arrivé en péremption le 23 août dernier, précise la même source.
Étant donné que le pays est engagé depuis le 10 novembre dernier dans une vaste campagne de vaccination des agents de l’Etat et des pensionnés, ce nouveau stock devrait permettre d’augmenter la couverture vaccinale. De sources officielles, une autre campagne d’intensification de la vaccination à l’endroit des personnes âgées de plus de 18 ans démarre ce mercredi 17 novembre 2021 sur l'ensemble du triangle national.
Notons que le Cameroun compte vacciner 5 millions de personnes d’ici la fin de l’année 2021 et monter en puissance en vaccinant 15 millions en 2022. A date, 428 415 personnes (3,1%) ont déjà reçu une dose de vaccin et 173 372 personnes (1,2%) sont complètement vaccinées à la date du 10 novembre, d’après les données officielles.
Les données fiables du Minsanté rendues publiques le 11 novembre dernier, affichent 106 190 cas positifs confirmés et 1 770 décès.
Innocent D H
Le lien aurait été établi par Marco Cavaleri, responsable de la stratégie sur les vaccins, alors que l’Agence européenne du médicament (EMA) va se réunir sur le dossier jusqu’au 09 avril prochain.
« Nous pouvons désormais le dire, il est clair qu’il y a un lien avec le vaccin. Ce qui cause cette réaction, cependant, nous ne le savons pas encore (…)
Pour résumer, dans les prochaines heures nous dirons qu’il y a un lien, mais nous devons encore comprendre comment cela se produit », affirme Marco Cavaleri, responsable de la stratégie sur les vaccins, alors que l’Agence européenne du médicament (EMA) doit se réunir sur le dossier du 06 au 09 avril.
Des cas de thromboses cérébrales chez les jeunes interrogent l’EMA
« Nous cherchons à obtenir un tableau précis de ce qui se passe, à définir de manière précise ce syndrome dû au vaccin (…) Parmi les personnes vaccinées, il y a un nombre de cas de thromboses cérébrales chez les personnes jeunes supérieur à ce à quoi nous nous attendrions. Cela, nous devrons le dire », a-t-il encore déclaré.
Depuis plusieurs semaines, des suspicions sont apparues sur de possibles effets secondaires graves, mais rares, après l’observation chez des personnes vaccinées avec AstraZeneca de cas de thromboses atypiques.
Des dizaines de cas ont déjà été recensés, dont plusieurs se sont soldés par un décès. Au Royaume-Uni, il y a eu 30 cas et 7 décès sur un total de 18,1 millions de doses administrées au 24 mars. En France, l’Agence du médicament (ANSM) a recensé 12 cas [de thromboses], dont 4 décès chez des personnes ayant été vaccinées avec ce sérum, sans pouvoir établir de lien à ce stade.
Jusqu’ici, l’EMA soutenait qu'« aucun lien causal avec le vaccin n’est prouvé », même s’il est « possible », et que les avantages de la vaccination contre le coronavirus l’emportent toujours sur les risques.
Un vaccin suspendu en Norvège et au Danemark
Pour Paul Hunter, spécialiste en microbiologie médicale de l’université d’East Anglia interrogé par l’AFP, « les éléments de preuves penchent plutôt dans le sens que le vaccin Oxford-AstraZeneca soit bien la cause ».
Par précaution, plusieurs pays ont décidé de ne plus administrer ce vaccin en dessous d’un certain âge, comme la France, l’Allemagne et le Canada. La Norvège et le Danemark ont carrément suspendu son utilisation pour l’instant.
De son côté, AstraZeneca a assuré en mars qu’il n’y avait « aucune preuve de risque aggravé », et assuré samedi que « la sécurité des patients » constituait sa « principale priorité ».
N.R.M
Le Dr Malachie Manaouda le ministre de la Santé précise qu’après les recommandations du Conseil scientifique, le Cameroun n’a adopté aucun vaccin.
Contrairement à ce qui se dit depuis des semaines, le Cameroun n’a pas adopté le vaccin russe Sputnik V en lieu et place de celui britannique AstraZeneca. Après la réunion hebdomadaire d’évaluation de la stratégie nationale de riposte au coronavirus, qui s’est tenue le 25 mars 2021 au Premier ministère, le Dr Malachie Manaouda patron de la Santé a apporté des précisions sur cette affaire.
«Il n’y a pas un vaccin qui a été adopté après les recommandations du conseil scientifique», a déclaré le ministre Manaouda. Le membre du gouvernement a fait savoir que la réflexion se poursuit sur le choix des vaccins tels AstraZeneca, Sputnik V, Moderna, etc.
Il convient de rappeler que le Cameroun était d’abord parti sur le choix du vaccin britannique AstraZeneca. Alors qu’on attendait les premières doses dudit vaccin, le ministre de la Santé a annoncé que le pays a suspendu la livraison de ce produit. La raison étant que dans des pays de l’occident comme le Danemark qui ont administré AstraZeneca, on a observé la formation des caillots sanguins chez des personnes vaccinées. Et par mesure de précaution et de prudence, ils ont décidé de suspendre son utilisation.
Toutefois, les nouvelles données par rapport à ce vaccin britannique AstraZeneca font état de ce que l’Agence européenne des médicaments l’a finalement jugé efficace contre le Covid-19. Elle encourage même les Etats à reprendre son administration.
On se demande donc si le Cameroun va à nouveau solliciter ce vaccin qu’il a choisi dans le cadre du mécanisme Covax. Ou alors, il aura recours au vaccin russe Sputnik V.
Liliane N.
Au terme d’une réunion convoquée le 12 mars 2021 à l’initiative du Ministre de la Santé publique (Minsanté), le Conseil scientifique des urgences de santé publique (CSUSP) a décidé d’amender son avis intermédiaire sur la vaccination contre le Covid-19 rendu le 25 février dernier. L’on apprend que cette réunion s’est imposée au regard de l’actualité relative à ce vaccin.
« Le CSUSP Après examen de la dynamique actuelle de la pandémie au Cameroun et des données émergentes sur l’innocuité du vaccin d’AstraZenaca , recommande un délai supplémentaire d’observation avant son utilisation éventuelle au Cameroun », apprend-on.
Le Conseil scientifique des urgences de la santé publique annonce, « la pertinence de l’utilisation de vaccin en phase 4 d’expérimentation clinique pour réduire l’incidence des formes sévères et mortelles de Covid-19 » au terme des investigations en cours.
Au regard de l’actualité relative à ce vaccin, la réunion tenue à l’initiative du Minsanté avait tout son sens. Il faut rappeler que, les autorités d’une douzaine de pays européens, mettant en vant le principe de précaution en santé publique, ont temporairement suspendu l’usage de ce vaccin en raison d’effets indésirables présumés, constatés sur quelques personnes qui avaient reçu le vaccin d’AstraZeneca.
Relevons que, AstraZeneca est le seul vaccin parmi les quatre recommandés pour une utilisation en urgence, dont le Cameroun a passé la commande dans le cadre de la facilité Covax. De sources bien renseignées, le pays devrait recevoir dans les prochains jours, les premières doses d’une cargaison globale de 1,7 millions d’unités initialement attendues jusqu’en mai 2021. Le délai supplémentaire requis par le CSUSP lui permettra donc certainement de prendre le temps suffisant pour prendre une décision plausible devant aider le gouvernement à prioriser davantage la protection réelle de la santé des populations plutôt que d’une course à l’aveuglette vers l’utilisation du vaccin sans tenir compte des effets secondaires.
Innocent D H
Le Dr Malachie Manaouda, ministre de la Santé publique fait savoir à la population qu’il a requis l’avis du Conseil Scientifique sur le vaccin AstraZeneca, dont les effets secondaires font l’objet de polémique.
Tant que les doutes ne sont pas levés sur la non toxicité du vaccin britannique AstraZeneca, le Cameroun ne l’utilisera pas. C’est la nouvelle position du Dr Malachie Manaouda le ministre de la Santé.
« Au moment où les effets secondaires du vaccin AstraZeneca continuent d’alimenter les débats, je tiens à préciser que j’ai saisi le Conseil Scientifique et le NITAG, pour avis. Il reste attendu que nous n’allons pas utiliser ce vaccin tant qu’il subsiste des doutes sur ses effets », a tweeté le ministre.
Cette précaution que le ministre de la Santé a cru bon de prendre en ce qui concerne le vaccin AstraZeneca dont l’arrivée des premières doses était prévue dans une semaine déjà, est saluée par des parlementaires qui n’ont eu de cesse d’exprimer leur inquiétude par rapport à ce sujet. C’est le cas de Nourane Foster député du Parti camerounais pour la réconciliation nationale, qui affirme que le ministre Manaouda vient de faire preuve de courage.
Lutte contre le Coronavirus: le vaccin choisi par le Cameroun est suspendu dans d'autres pays
« Tout en le félicitant pour son courage, nous réitérons notre souhait de voir les membres du Gouvernement être vacciné en premier et en Mondovision si jamais le comité scientifique et le NITAG décident d’adopter ce vaccin. #VousPrenezleVaccinEnPremier. Excellent week-end à vous !», a écrit l’honorable Nourane Foster sur sa page Facebook.
A titre de rappel, les pays comme le Danemark, l’Islande ont décidé de suspendre le vaccin AstraZeneca pour avoir observé la formation de caillots sanguins chez des personnes vaccinées.
Vaccin contre le Covid-19 : « Obliger les Camerounais à le faire serait contre productif »
Liliane N.
Paul Ella, président de l'association African Revival invite le ministre de la Santé Publique à faire preuve de sagesse. C’est dans une lettre ouverte, adressée à Manaouda Malachie que l’acteur de la Société Civile fait ressortir des aspects qui, de son point de vue, devraient amener le ministre à évoquer l’inoculation du vaccin britannique à ses compatriotes avec beaucoup de circonspection.
« Monsieur le Ministre,
J’ai pris connaissance, sous réserve d’information contraire, de votre annonce par médias sociaux interposés, de la très prochaine réception de 1,76 millions de doses de vaccins de la firme britannique contre le Covid19, dans le cadre du programme Covax.
Monsieur le Ministre, permettez-moi de vous porter le message d’inquiétudes, d’étonnements et même de consternation largement justifiés de millions de camerounais, soit l’écrasante majorité, à votre endroit, en tant que personnalité la plus autorisée en matière sanitaire dans notre pays.
D’où vient-il que le Cameroun se retrouve dans l’urgence d’administrer un vaccin aux camerounais, pour moins de 600 cas de décès prétendument du fait du Corona virus, soit un taux de mortalité d’à peine 0,0024% dont les 95% représentent les plus de 80 ans ?
Où est l’urgence d’une telle opération de masse pour notre pays quand on sait que ces vaccins sont :
Dans une phase expérimentale d’un procédé scientifique jamais testé sur l’Homme auparavant ;
Sans garantie d’immunité au-delà de quelques mois ;
Sans effets contre la transmission du virus à d’autres ;
Sans garantie de non contraction à nouveau du virus ;
Potentiellement inefficaces face aux mutations actuelles et à venir ;
A l’origine de plusieurs effets secondaires et complications sévères, ainsi que de milliers de décès avérés et souvent dissimulés à travers le monde ;
Sans incidence sur les mesures dites barrière qui seront malgré tout maintenues ;
Sans aucune visibilité autonome sur la fin des restrictions de la vie quotidienne qui plombent notre économie et pénalisent principalement les couches les plus vulnérables telles que les personnes à faibles revenus et les PMEs sans véritables mesures d’accompagnement à la hauteur du préjudice ;
Fort de toutes ces interrogations légitimes des camerounais, Monsieur le Ministre, je dénonce :
L’obsession à faire vacciner une population contre un virus dont les chiffres officiels rapportent que plus de 90% des malades en guérissent sans vaccin ;
Un mimétisme servile des méthodes et pratiques étrangères à nos réalités locales ;
Une abdication facile et regrettable face aux injonctions impérialistes de l’Occident dont les priorités ne sont pas les nôtres ;
Une non-prise en compte de nos propres urgences au profit des sirènes extérieures ;
Un suivisme de la mouvance mondiale qui sacrifie les intérêts et restreint les libertés de vos concitoyens.
Lutte contre le Coronavirus: le vaccin choisi par le Cameroun est suspendu dans d'autres pays
Monsieur le Ministre,
Tout en espérant vivement que vous prenez toute la mesure du risque d’ébullition sociale si jamais cette vaccination inopportune venait à être rendue obligatoire au Cameroun, je souhaiterais que vous éclairiez par voie officielle la lanterne des camerounais en cas de la seule option tolérable de son caractère volontaire.
Car nous craignons, de façon légitime, le caractère indirect de l’obligation à ce vaccin, par des contraintes similaires au passeport vaccinal en cours de préparation sous d’autres cieux.
Rien ne nous dit que cette fois encore, comme souvent, l’Afrique et le Cameroun ne suivront pas docilement. Mais aussi, comment parviendrez-vous à atteindre l’objectif des 80% des vaccinés que l’OMS a instruit et auquel vous avez souscrit dans le cadre de l’action concertée au niveau de la CEMAC ?
Vous avez par ailleurs annoncé que le personnel médical et les personnes du troisième âge seront prioritaires. Mais certaines interrogations demeurent.
Pourquoi avoir commandé des doses de ce vaccin avant d’avoir procédé à une évaluation des candidats éventuels en vue de calibrer les quantités nécessaires, au risque de gaspillages ou de pénuries ?
Pour le personnel médical, et toutes les autres personnes qui ne voudront pas se faire vacciner, pouvez-vous garantir à l’écrasante majorité des camerounais concernés qu’ils ne subiront ni stigmatisations, ni discriminations, ni sanctions, ni représailles de quelque nature que ce soit ?
Pourriez-vous organiser, avant l’administration du vaccin aux éventuels volontaires, une séance d’information publique avec nos plus éminents immunologues, virologues et autres professeurs de médecine, visant entre autres, la clarification sur la composition détaillée de ce vaccin anti-Covid, ses risques, le bien-fondé de se faire vacciner malgré les très insignifiants taux de létalité, de morbidité et de mortalité au Cameroun ;
Et comment vous comptez vous ravitailler par la suite pour assurer une succession des doses dans le respect des intervalles prescrits par les fabricants, sans qu’une éventuelle rupture d’approvisionnements ne rende inutiles ces premières injections, et comment éviter la transmission et la retransmission du virus une fois les volontaires vaccinés ?
Autant de questions auxquelles les camerounais sont en droit d’avoir des réponses préalables, dépourvues de toute ambigüité.
Enfin, il me paraît impératif, avant l’administration de ce vaccin dont l’innocuité reste hautement douteuse, de faire savoir aux camerounais volontaires, quels sont les termes du contrat entre le Gouvernement camerounais, la Cemac, l’Union Africaine, les firmes pharmaceutiques, l’Union Européenne, l’OMS et toutes les parties prenantes réelles ou supposées, mais aussi et surtout quelles sont les responsabilités du Gouvernement camerounais en cas d’effets secondaires. Votre clarification à ces sujets est hautement attendue des camerounais.
Monsieur le Ministre,
Je dénonce le délaissement des véritables problématiques sanitaires au Cameroun au profit des sirènes de distraction sous forme d’injonctions venues d’ailleurs.
Je dénonce que le Cameroun fasse le jeu d’une vaste mafia mondiale organisée par la haute finance internationale et le Big Pharma.
Je dénonce que le Cameroun ne se concentre pas sur ses priorités sanitaires et choisisse d’importer des paniques virtuelles.
Je dénonce que le Cameroun cède à une psychose fictive et importée quand les morts du paludisme se comptent par milliers chaque année sans aucune solution endogène définitive depuis des décennies.
Je dénonce que la mobilisation des efforts, des ressources financières, matérielles et humaines soient prioritairement orientées vers une pseudo urgence qu’on nous impose et qui, de fait, dilue les attentions sur des problématiques sanitaires les plus préoccupantes pour notre pays.
Je dénonce plus globalement une Afrique qui calque ses urgences sur des problématiques qui lui sont lointaines au détriment des dossiers internes brûlants et pourtant délaissés, tels que les mutilations, les assassinats et l’extrême misère à l’Est de la Rdc aux Nord et Sud Kivu depuis plus de 20 ans aujourd’hui du fait du Coltan que les entreprises occidentales et chinoises pillent allègrement, les irradiations d’enfants et les catastrophes écologiques au Niger du fait de l’exploitation anarchique de l’Uranium par les multinationales telles qu’Orano-Areva, les millions de cas de maladies d’enfants, de femmes et d’hommes ainsi que les millions de déplacés dans les zones de conflits en Afrique, entretenus à desseins par des intérêts étrangers, et j’en passe.
Monsieur le Ministre,
Les “sanctions” occidentales contre les dissidents à la campagne vaccinale injustifiée qui se profile au Cameroun ne concernent pas les 99,99% des camerounais qui ne craignent pas de ne plus pouvoir voyager pour l’étranger, soit parce que cela ne figure pas dans leurs projets de vie, soit parce que leurs vies ne dépendent pas de cette forme de chantages ubuesques.
Monsieur le Ministre, prenez le parti de votre peuple. C’est pour servir ses intérêts et garantir son bien-être que vous êtes en fonction à la tête de l’un des départements ministériels les plus importants d’un pays, et pas pour ceux de l’industrie pharmaceutique, quelle que soit leur force d’influence.
Monsieur le Ministre,
L’Afrique doit cesser de se définir et de se projeter sous le prisme déformant et trompeur de l’Occident.
Le Cameroun doit imposer sa vision du monde et son ordre de priorités, selon son propre agenda et ses propres objectifs. C’est un impératif aussi bien dans le domaine sanitaire que dans tout autre domaine.
Monsieur le Ministre, ce que j’implore ici, enfin, c’est que l’Afrique et le Cameroun sortent définitivement du statut avilissant de simple caisse de résonnance des sirènes occidentales.
Nous n’avons de leçons à recevoir de personne. Nous n’avons peur de personne. C’est l’Occident, la Chine et le reste du monde qui ont besoin de l’Afrique, pas l’inverse.
Monsieur le Ministre, ce dont les camerounais ont besoin, ce n’est pas du vaccin anti-Covid. Les camerounais ont besoin d’emplois, d’eau potable, d’électricité sans coupures intempestives, d’hôpitaux et de plateaux techniques fournis et à la pointe des dernières technologies, de l’accès aux soins de santé, de la garantie de se nourrir, de se loger, de se vêtir, de se déplacer et de s’éduquer décemment. Les camerounais ne veulent pas se laisser distraire par des fictions sanitaires venues d’ailleurs.
Monsieur le Ministre, vous êtes face à l’histoire. Ne manquez une occasion unique d’inscrire votre nom dans le marbre plutôt sur du sable ».
N.R.M