Ils seront proclamés par les membres du Conseil Régional de l’Ouest d’après ce que prévoit la Loi électorale du Cameroun d’après le compte rendu du déroulement du scrutin fait par Erik Essousse, directeur Général d’Elections Cameroon.
Quelques extraits de sa prise de parole à la clôture des bureaux de vote
« L’élection des représentants du commandement traditionnel de la circonscription électorale de la Menoua au Conseil Régional de l’Ouest s’est déroulée dans de bonnes conditions et conformément à la Loi…
Les bureaux de vote ont ouvert à 8h et se sont refermés à 18h ; Les membres des Commissions locales de vote étaient présents dans les trois bureaux retenus et nous avons mis tout le matériel de vote à la disposition des électeurs qui se sont pliés à leur devoir dans le strict respect des mesures barrières mises en place par le Gouvernement afin de barrer la route au Covid 19…
148 électeurs sur 158 inscrits ont pris part à ce scrutin dont deux listes de candidats étaient en compétition pour trois sièges; Chaque électeur a reçu un montant de 50 mille Francs représentants les frais afférents à leur participation au scrutin…
Dès la fermeture des bureaux de vote, les membres de la Commission Locale se sont lancés dans les opérations de dépouillement et de recensement de vote. Tous les résultats seront immédiatement consignés dans les procès verbaux. Les résultats seront connus au plus tard le 6 Avril 2021 ».
En rappel, les chefs traditionnels du département de la Menoua, région de l’Ouest, n’ont pas pris part à l’élection des conseillers régionaux du 6 décembre 2020. La liste de leurs trois représentants avait été rejetée par Elections Cameroon (ELECAM), et cette décision avait été confirmée plus tard par la Chambre administrative de la Cour Suprême, au motif de «non-respect des composantes sociologiques».
Réhabilités par le Tribunal administratif de l’Ouest, ils avaient décidé de saisir par écrit, le Président de la République, afin de dénoncer ce qu’ils ont considéré comme « Une imposture, estimant que la décision de la Cour Suprême ne repose ni sur le droit, ni sur la justice, et que la notion de composantes sociologiques est interprétée au gré des circonstances ».
Toutefois, après moult pourparlers, le calme est revenu et dès le début de l’année tous les candidats ont mené des campagnes de proximité qui ont finalement conduit au scrutin de ce 4 Avril 2021.
Nicole Ricci Minyem
Les hackers ont pris possession de l’outil de communication et d’informations en y introduisant les images de Maurice Kamto – président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun.
Ce dernier était dans une posture qui lui est habituelle et plus loin, les criminels ont mis les mentions : « The truth shall always prevail its just a mater of time ».
Un fait qui a provoqué la surprise, les interrogations, l’inquiétude des électeurs Camerounais qui ce Mercredi, en essayant d’y accéder, ont reçu une information de suspension du domaine : « This account has been suspended. Either the domain has been overused, or the reseller ran out of resources.
La formation politique dont le leader est ainsi affiché n’a jusqu’à présent eu aucune réaction et certains se disent « surpris par ce mutisme… ».
Ils ajoutent que « Lors des casses des ambassades en France et en Allemagne, ceux qui sont engagés à détruire ce pays ont utilisé le nom de Maurice Kamto pour justifier leurs actes et, c’est sur le tard qu’il s’est prononcé et s’est désolidarisé des actions de la brigade anti sardinarde ».
Le communiqué du président du Conseil Electoral
« Le président du Conseil Electoral – président d’Elections Cameroon porte à la connaissance de l’opinion publique nationale et internationale qu’un groupe d’individus mal intentionnés a fait intrusion dans le compte facebook officiel d’Elecam.
La nuit du mardi 23 Juin 2020 à 22 heures 22 min et y a publié des informations mensongères qui vont à l’encontre de l’éthique et des missions d’Elections Cameroon.
Tout en condamnant fermement cet acte criminel très grave, le président du Conseil Electoral tient à dégager l’entière responsabilité d’Elections Cameroon.
Par ailleurs il informe le public que des dispositions ont d’ors et déjà été prises avec les instances compétentes pour une reprise en main de sa page facebook d’une part, et d’autre part, pour traquer, identifier et mettre hors d’état de nuire lesdits délinquants cybernétiques.
Le président du Conseil Electoral rassure les citoyens électeurs que toutes les mesures conservatoires sont prises pour une gestion efficiente de la page facebook d’Elections Cameroon ».
Le Cameroun, à travers l’Agence Nationale des Technologies de l’Information et de la Communication dispose des éléments pour lutter contre la cyber criminalité
Depuis Avril 2019, deux numéros le 8202 et le 8206 permettent de dénoncer les internautes malveillants auprès des autorités. Il faut dire que ces hackers présents dans tous les domaines, utilisent les Tic afin de perpétrer des actes malveillants qui sont dommageables.
Le cas de Samuel Eto’o et autres personnalités dont les noms sont utilisés pour arnaquer les personnes crédules et aujourd’hui, des activistes politiques pour imposer leurs mode de pensées à travers l’organe chargé de l’organisation des élections au Cameroun.
Nicole Ricci Minyem
Toutes les autorités l’ont assurée à l’issue du vote de ce Dimanche malgré quelques intimidations et menaces signalées ici et là
Et parmi elles, le Directeur Général d’Elections Cameroon Erik Essousse : « Conformément au décret du Président de la République portant convocation des électeurs de certaines circonscriptions électorales, dans les régions du Nord Ouest et du Sud Ouest, les opérations de vote se sont déroulées normalement. Les électeurs ont voté dans l’ordre, la discipline et la transparence. La campagne a elle aussi été menée dans la quiétude totale… ».
Le patron de l’organe en charge de l’organisation des élections a devant les Hommes des médias a indiqué la suite des opérations
« Conformément à la loi, les commissions locales de vote vont procéder au décompte des suffrages et transmettre les procès verbaux aux commissions départementales de supervision qui à la suite de leurs travaux, vont les acheminer à la commission nationale de recensement général de vote qui à son tout va l’envoyer vers le Conseil Constitutionnel pour la proclamation des résultats définitifs… ».
C’est pratiquement la quintessence de la communication faite par Paul Atanga Nji, ministre de l’Administration Territoriale, qui a ajouté cette recommandation : « Il appartient désormais à tous les partis politiques et candidats de respecter le verdict des urnes ce qui est la norme de toute démocratie ».
Quant aux observateurs accrédités, certains ont confié à la presse qu’ils ne se sont pas physiquement rendus dans les centres de vote mais ont plutôt travaillé par téléphone craignant, eux aussi, pour leur sécurité, malgré la présence effective de l’armée et de la gendarmerie dont le dispositif a été renforcé.
En rappel, 11 circonscriptions étaient concernées par le scrutin de ce 22 Mars ; celles où le Conseil constitutionnel a décidé d’invalider le scrutin du 9 février dont 10 dans le Nord-Ouest et 1 dans le Sud-Ouest.
Il faut en outre préciser que c’est pour treize sièges de députés sur 180. Pas de quoi remettre en cause la majorité absolue (139 sièges sur 180) déjà acquise par le parti au pouvoir, le RDPC au sein de l’Assemblée Nationale.
Par ailleurs, l’article 155, alinéa 4 du Code électoral stipule que :
« Seuls les partis politiques ayant pris part aux élections générales dans la circonscription électorale concernée peuvent participer aux élections partielles ». Ainsi, le scrutin partiel a opposé
- Lebialem: CDP, RDPC, SDF,
- Menchum-Nord: RDPC, SDF, UDP,
- Menchum-Sud: RDPC, SDF,
- Bui Ouest: RDPC, SDF,
- Bui-Centre: RDPC, SDF,
- Bui-Sud: RDPC, SDF, UDP,
- Mezam-Centre: OPDC, UDP, RDPC, SDF,
- Mezam-Nord: RDPC, UDP, BRIC, SDF,
- Mezam-Sud: RDPC, SDF,
- Momo-Ouest: RDPC, SDF
- Momo-Est: RDPC, SDF.
Nicole Ricci Minyem
La 7ème session de plein droit du Conseil électoral, organisé ce Mardi a en outre permis à l’organe en charge de l’organisation des élections au Cameroun de faire un bilan de ce double scrutin
A l’entame de son propos, Enow Abrams Egbe qui présidait la séance, a relevé que : « Des élections qui, à l’ère des réseaux sociaux et de la digitalisation, auront à n’en point douter donner lieu à une campagne électorale tumultueuse, à en juger par les commentaires livrés par les observateurs… ».
Une campagne d’autant plus « tumultueuse » que quelques partis politiques avaient résolu de ne pas s’y rendre et, d’amener les électeurs à respecter leur mot d’ordre de boycott. Ce qui n’a pas été fait, comme le relève pour s’en féliciter le président d’Elections Cameroon qui n’a pas manqué en outre de saluer « toutes les électrices et tous les électeurs camerounais qui, dans une grande maturité civique et malgré les conditions parfois difficiles, se sont effectivement rendus aux urnes, dans le calme et dans la sérénité, afin non seulement d’exercer leur droit fondamental de vote, mais aussi de veiller à ce que le principe « one man, one vote » tant préconisé, soit véritablement respecté… ».
49 partis politiques ont concouru et l’on a relevé une forte présence des jeunes et notamment des femmes dont le pourcentage global a avoisiné les 45%.
Ce qui a amené Enow Abrams Egbe à affirmer que : « Ces derniers ont compris, qu’aller voter va bien au-delà du simple slogan, car c’est ce vote, cette voix qui constitue la manifestation concrète et réelle qui consacre la vitalité démocratique, concoure à promouvoir la paix et garantit le développement durable dans notre pays… ».
« Nonobstant les enjeux énormes suscités par ces élections locales et malgré quelques actes discourtois isolés qui sont inhérents au processus, fort a été de remarquer très peu ou pas d’ambiguïté, encore moins des excès verbaux, de la part des protagonistes. A contrario, on peut se féliciter, de ce que les candidats tout au long de la campagne électorale se soient conduits de manière responsable et civique, focalisant leurs énergies sur la proposition de leurs programmes et projets politiques tout aussi pertinents les uns que les autres, prêchant partout et avant tout la paix et la cohésion sociale... », a t –il poursuivi.
Dans le chapitre des félicitations et des remerciements, le président du Conseil électoral a salué la contribution des Forces de maintien de l’ordre, celle des Organisations de la Société Civile, ainsi que des Organismes nationaux et Internationaux qui se sont véritablement déployés sur le terrain durant la campagne électorale et dans les bureaux de vote le jour du scrutin à travers les Missions d’Observation électorale accréditées, les Hommes des médias …
Nicole Ricci Minyem
Dans un cadre de concertation élargie, Enow Abrams Egbe, a présidé les assises il y a quelques jours, et n’a pas manqué d’en donner l’assurance car il n’était pas question selon lui, d’attendre la convocation du corps électoral pour tout mettre en branle
« Depuis le 17 octobre 2019, les premières listes provisoires sont disponibles dans les Antennes Communales d’ELECAM… Depuis cette date, la remontée et le traitement des données des électeurs sont en cours et, l’édition des listes définitives se fera dans les délais requis, prenant en compte toutes les corrections nécessaires, en vue d’obtenir un fichier électoral fiable et sincère. Ainsi, la distribution des cartes d’électeurs se poursuivra jusqu’au jour du scrutin… ».
Il a ajouté que : « Parallèlement, les commandes pour l’acquisition du matériel électoral ont déjà été confirmées auprès des différents fournisseurs et prestataires, question d’anticiper les délais de livraison afin de procéder le cas échéant, aux ajustements nécessaires… Dans le même temps, l’aménagement des différentes bases logistiques pour la préparation et le conditionnement du matériel est quasiment achevé. Il ne reste plus qu’à espérer, qu’à la mi-décembre 2019 comme prévu, l’impression des documents électoraux soit terminée et qu’en janvier 2020, la totalité du matériel électoral soit réceptionnée dans les différentes circonscriptions, ainsi que l’installation, la formation et le déploiement des Membres des Commissions Mixtes électorales tant au niveau local qu’au plan national… ».
Des assises qui avaient pour cadre la salle des conférences d’Elections Cameroon, se sont déroulées en présence de toutes les parties prenantes, notamment les autres membres de cet organisme ainsi que de la direction générale des élections.
Pendant des heures, ils ont entre autres travaillé : à l’Examen et à l’adoption du chronogramme d’activités de la Direction Générale des Elections et du Planning d’activités du Conseil Electoral relatifs au double scrutin législatif et municipal du 09 février 2020
Examen et validation des budgets des élections législatives et municipales du 09 février 2020 de la Direction Générale des Elections et du Conseil Electoral
Synthèse des rapports de la descente sur le terrain des Membres du Conseil Electoral du 17 octobre au 1er novembre 2019, assorti d’un exposé de la situation dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest
Mettre branle la machine électorale dans le cadre du processus démocratique. Cette grande offensive, pour reprendre une expression militaire, vise à mobiliser toutes les énergies et les volontés en vue d’une participation massive des citoyens au double scrutin en perspective…
A l’entame des travaux, une minute de silence a été observée en l’honneur des victimes de la catastrophe de Bafoussam.
Nicole Ricci Minyem
Le 16 septembre 2019, le Président Paul Biya a, par décrets distincts, renouvelé le mandat de quatre de ses membres et nommé Njipendi Salifou comme nouveau membre.
Institution électorale camerounaise, Elections Cameroon dispose de tous les membres légaux de son Bureau électoral en fonction pour organiser et gérer les prochaines élections municipales, législatives et régionales dans le pays.
Le Président Paul Biya, par décret du 16 septembre 2019, a renouvelé pour quatre ans le mandat de quatre des membres du Bureau électoral. Parmi eux figuraient Tsanga Delphine, Pierre Titi Nwel, Christopher Tambe Tiku et Mohamadou Boubakar. Par un autre décret du même jour, le Président Paul Biya a nommé Njipendi Salifou comme nouveau membre du Bureau électoral d'ELECAM pour un mandat de quatre ans renouvelable.
Après leur nomination, l'histoire s'est faite le 17 octobre 2019, date à laquelle ils ont prêté serment devant le Conseil Constitutionnel, rituel nécessaire à leur entrée en fonction. Ce qu'il y a de plus mémorable à propos de la cérémonie de prestation de serment, c'est le fait qu'elle a été la première à avoir lieu au Conseil constitutionnel, puisque le Conseil n'est devenu effectivement opérationnel qu'en 2017. Des cérémonies similaires ont eu lieu jusqu'à présent à la Cour suprême, qui siégeait auparavant au Conseil constitutionnel.
A ce titre, le Président du Conseil constitutionnel, Clément Atangana, a présidé l'événement dans la salle des séances du Conseil au Palais des Congrès de Yaoundé. Il a donné lecture des dispositions du paragraphe 6 de l'article 12 du Code électoral qui dispose que "avant d'entrer en fonction, les membres du Conseil électoral prêtent le serment suivant devant le Conseil constitutionnel".
Le serment que les cinq membres ont prêté devant le Conseil a été clairement énoncé. Il a également fait connaître les dispositions de l'article 15 du Code électoral relatives à la fin du mandat. Il peut y être mis fin dans les cas suivants : "incapacité physique ou mentale dûment constatée par le Conseil électoral ; faute grave, notamment manquement à l'obligation de prêter serment, dûment constatée par le Conseil électoral ; et peine prononcée pour un crime (emprisonnement à vie ou à durée déterminée accompagné d'un bannissement et d'une interdiction civique)".
Clément Atangana a également donné lecture des dispositions de l'article 10 du Code électoral relatives aux fonctions du Bureau électoral d'ELECAM. Le Président du Conseil constitutionnel, en présence de hauts responsables d'ELECAM tels que le Président du Bureau électoral, Enow Abrams Egbe et le Directeur général des élections, Erick Essousse, ainsi que d'autres dignitaires, ont brièvement présenté les portraits des quatre membres du Bureau électoral dont le mandat a été renouvelé et celui du nouveau membre Njipendi Salifou. A l'issue de la cérémonie, il les a félicités d'avoir mérité la confiance du chef de l'Etat et leur a souhaité plein succès dans l'exercice de leurs fonctions.
Otric N.
Les inscriptions sur les listes électorales ont pris fin ce 31 août 2019 sur l’étendue du territoire national. Dans la région du Nord, le compteur affiche 43 493 nouveaux inscrits. Un chiffre qui est passé du simple au double comparé au nombre d’inscrit en 2018.
Les 21 antennes communales d’Elecam ont amélioré leur performance en 2019. Dans la délégation régionale d’Elections Cameroon pour le Nord, le nombre d’inscrits cette année a augmenté. D’après Hamadou Sadjo, Délégué régional Elecam pour le Nord : « au jour d’aujourd’hui nous avons inscrit 43493 nouveaux inscrits parmi lesquels 26 467 hommes et 17 026 femmes et 29 322 jeunes soit 67,5% ».
Des techniques multiples pour atteindre le but
Des stratégies mises sur pieds par les responsables Elecam du Nord ont permis d’atteindre ces statistiques qui sont passées du simple au double: « nous avons adopté des stratégies qui sont les mêmes. Nous avons mené les portes à portes, les inscriptions de proximité, devant les chefferies traditionnelles en collaboration avec ces chefs traditionnels et l’administration. Et nous avons aussi fait ces inscriptions devant les cultes », nous confie une fois de plus le Délégué Régional d’Elecam pour le Nord.
La participation des élites et autres
Les élites locales et acteurs politiques ont aussi aidé Elecam à enrôler au maximum des potentiels électeurs. Pour Hamadou Sadjo : « nous avons travaillé en partenariat avec les parties politiques, la société civile et l’administration. C’est tous ces collèges qui ont contribué à ce résultat. Nous avons eu cette année l’appui de nos élites politique de Yaoundé qui nous ont aidé ».
Les préoccupations des responsables d’Elecam se situent cependant au niveau du retrait de la carte d’électeur. Selon Hamadou Sadjo : « À Garoua centre, nous avons pratiquement plus de 2 600 cartes d’électeurs en souffrance. Cela est dû au multiple déménagement et déplacement des populations », laisse-t-il entendre.
Il sera encore question de trouver les stratégies pour permettre aux citoyens d’entrer en possession de leur carte afin de pouvoir exercer leur devoir citoyen de vote le moment opportun.
Innocent D H
D'après le Directeur général des Elections, ce nombre de nouveaux inscrits est celui enregistré depuis le début de l'année en cours.
Dans moins d’une dizaine de jours, l’opération de révision des listes électorales va s’achever. En faisant le point de ladite opération, Erik Essoussè, en sa qualité de Directeur général des Elections fait savoir que depuis le début de l’année 2019, il y a eu 400 000 nouveaux inscrits. Sur le plan national avec ce chiffre, on est rendu à plus de sept millions d’inscrits. Toutefois Erik Essoussè précise que les chiffres suscités restent à consolider par la phase de toilettage. Cette phase va porter sur les doubles inscriptions, les personnes décédées, celles qui ont perdu leur capacité électorale. Le but du toilettage est qu’on aboutisse à un fichier consolidé qui tient compte de tout ce travail.
« Nous sommes satisfaits des données actuelles. Nous avons coutume de dire que les inscriptions sur les listes électorales se font de manière collégiale. Elles ne relèvent pas exclusivement d'Elections Cameroon. Nous mettons en place le cadre, à savoir, nos antennes, nos équipes mobiles sur le terrain. Il appartient ensuite aux partis politiques qui sont les bénéficiaires des suffrages des électeurs de pouvoir mobiliser ceux-ci. Pour nous qui faisons la partie la plus importante du travail, les résultats actuels nous donnent satisfaction, même si nous souhaitons aller au-delà », déclare Erik Essoussè dans les colonnes du quotidien gouvernemental Cameroon tribune.
Pour dépasser le nombre d’inscrits susmentionnés pour le temps qui reste à l’opération, le Directeur général des Elections appelle à une meilleure mobilisation de tous les acteurs. « En tant que membres des commissions mixtes de révision des listes électorales, ils sont chargés de valider la pertinence des inscriptions avec les autres membres. Ils sont présents, tant au niveau des inscriptions que de la distribution des cartes d'électeurs », ajoute-t-il.
Liliane N.
Elles venaient de sept partis politiques présents au Cameroun parmi lesquels, 4 qui sont représentés au Parlement. Il y avait aussi des femmes de la société civile. Il y en avait donc au total, une centaine qui sont venus des dix régions du pays et qui ont décidé de prendre part à l’atelier organisé par More Women in Politics avec l'appui d'Onu-Femmes, de l'Union européenne et d'autres partenaires.
Cet atelier qui a aussi connu la participation des parlementaires et des élues de la nation a permis à ces dernières d’exprimer leur vœu de briguer des postes électifs au cours du double scrutin législatif et municipal attendu l’année prochaine, c’est-à-dire en 2020. L’atelier s’est donc déroulé sous le thème « Législatives et municipales 2020. Femmes : élis et fais-toi élire ». Dans l’optique de mieux se préparer et de réaliser leur vœu, elles ont reçu des enseignements sur le montage des dossiers de campagne avec l'appui des responsables d'Elections Cameroon. Elles ont été entraînées à l'organisation d'une campagne électorale. Elles ont également reçu des outils de communication et de marketing politique adaptés à leurs besoins et à ceux de leurs équipes.
« N'attendez pas le moment dit de la campagne pour vous lancer sur le terrain. C'est maintenant que cela commence avec de petites actions concrètes auprès de vos potentiels électeurs », leur a conseillé Patience Bule-Elango le chef de la division de la Communication à Elections Cameroon et point focal genre auprès de cet organisme.
Le Pr Justine Diffo Tchunkam en sa qualité de coordonnatrice de More Women in Politics, a tenu à préciser que le but n’est pas d’aller contre les institutions établies. Il est plutôt question de demander une juste représentation des femmes au sein des instances électives.
Il convient de rappeler qu’en début de cette année, les femmes camerounaises lors d’un dîner plaidoyer ont indiqué qu’elles souhaitaient avoir un pourcentage de 50% au Parlement et dans les Mairies.
Liliane N.
Depuis quelques jours, l’on voit circuler dans les réseaux sociaux, des « décrets signés » par le Président de la République, qui proroge le mandat des conseillers municipaux et celui des députés. Une prorogation de deux mois. C’est entre autres l’un des sujets abordés au cours de cet entretien que nous a accordé l’honorable Aboubakar Ibrahim, député RDPC du Faro et Déo
- Merci honorable de répondre à nos questions. Nous ne savons si c’est une information donnée par les réseaux sociaux ou s’il s’agit d’un décret présidentiel. Toujours est – il qu’on parle de plus en plus de la prorogation du mandat des conseillers municipaux et même des députés de la nation. Qu’en est – il exactement ?
Nous nous attendions à ce qu’une décision de ce genre soit prise par la plus haute autorité de l’Etat, le Président de la République, qui a le pouvoir de décret concernant l’élection des conseillers municipaux étant donné qu’à un certain moment, il nous a paru qu’il devrait avoir un problème de non coïncidence des calendriers, l’élection des conseillers municipaux et des députés à l’Assemblée Nationale, parce que voyez vous, on aimerait que ces élections soient toujours couplées comme par le passé.
Election couplée cela signifie moins de dépense, je suppose, moins de tracasserie aussi, peut être plus facile pour Elections Cameroon, plus facile pour les autorités et même pour les partis politiques. Voilà donc entre autres les raisons pour lesquelles on s’attendait à cette prorogation.
Dans la même veine, on s’attend toujours à ce que le mandat des députés soit prorogé et, pour le moment, aucun texte officiel n’est sorti, allant dans ce sens. On ne peut se fier à ce que nous voyons défier dans les réseaux sociaux, même si quelquefois, ces derniers puisent leurs informations à bonne source.
- Quel serait l’impact d’une telle décision ?
Un impact pour les élus ou encore les candidats, c’est de donner peut être une meilleure chance pour mieux se préparer pour certains, faire des réajustements nécessaires pour d’autres afin de mieux s’organiser, à mon humble avis, mieux s’équiper pour la campagne électorale.
- Honorable, la session parlementaire a commencé depuis le 10 Juin dernier. Et les faits de l’actualité nous incitent, ainsi que le peuple qui vous a donné son mandat, à solliciter l’avis des élus de la nation que vous êtes. A quoi est – on est –on en droit de s’attendre ?
Nous autres, députés à l’Assemblée Nationale c’est de travailler en toute sincérité, en toute sérénité, en toute responsabilité pour l’examen et l’adoption éventuelle de tous les textes qui seront soumis à notre attention. Nous voulons comme toujours travailler dans le sens de la construction de ce pays.
- Honorable, certains vous font le reproche d’avoir omis de mettre à l’ordre du jour, la crise socio sécuritaire qui continue de faire les victimes dans les régions du Nord et du Sud Ouest. Que répondez-vous à ceux là ?
Vous savez, chacun a le droit de dire ce qu’il pense mais, nous autres, camerounais, député à l’Assemblée Nationale nous savons que cette crise s’est toujours invitée dans nos débats tant par l’opposition que par les membres du parti au pouvoir. Et, il suffit de voir chaque fois, le président de l’Assemblée Nationale lorsqu’il s’adresse aux parlementaires, il revient toujours sur le problème de la crise dite anglophone. Maintenant, quelle forme de débat voulez vous ? On a voté beaucoup de lois à l’Assemblée Nationale liées à la résolution de cette crise.
Et, le Chef de l’Etat, le Président de la République et le Président aussi de mon parti politique a entre autres créé une commission pour le bilinguisme et le multiculturalisme, il a créé un organe en charge du désarmement, de la réconciliation. Il a demandé à son premier ministre de sillonner les régions du Nord Ouest et du Sud Ouest et à inviter les populations à accepter la main tendue… Beaucoup d’efforts sont faits, dans le sens de la réconciliation parce que sans réconciliation, sans paix, le développement économique est compromis, vous le savez très bien.
Nicole Ricci Minyem