C’est du moins ce que rapporte nos confrères de « Le Messager » qui dans l’édition de ce Lundi revienne sur la rencontre le 1er Avril dernier entre le ministre Camerounais de la Défense Joseph Beti Assomo et Lucky Irabor, nouveau chef d’Etat-major de l’Armée du Nigéria
Au sortir de ce tête à tête, qui s’est déroulé à huis clos Lucky Irabor qui était à la tête d’une importante délégation s’est confié aux Hommes des médias
« Le Cameroun et le Nigéria sont des amis de longue date et nous connaissons !es difficultés que traversent le Nord du Cameroun et le Nord du Nigeria. De ce fait, j'ai été nommé avec certains de mes collègues à la tête de l'Armée du Nigéria. C'est de notre responsabilité de relever le défi. C'est dans cette optique que je suis venu rencontrer mes collègues camerounais pour qu'on travaille ensemble… ».
Ce sont pratiquement les mêmes mots utilisés par le ministre de la Défense, qui, quelques heures après sa réunion avec la délégation du Nigéria, était interrogé par les parlementaires Camerounais :
« Nous allons voir comment resserrer notre coopération dans la lutte contre boko haram et aussi la migration des menaces terroristes dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Là aussi, nous avons des soucis communs. Les menaces étant des deux côtés, nous fédérons nos efforts…».
Des rencontres en haut lieu
C’est dans le même article qu’on apprend qu’avant sa rencontre avec l’Administrateur Civil Principal hors échelle, le chef de la délégation nigériane a rencontré le chef d'État-Major, le général d'Armée René Claude Meka.
Ces huis clos sont-ils annonciateurs des mesures plus drastiques ?
Les victimes, surtout civiles recrutées des deux côtés de la longue frontière qui sépare les deux pays (1200 km) ne peuvent que se réjouir si tel est le cas.
Les efforts de l’Armée Camerounaises sont certes constants, sans oublier la coopération et le partenariat qui, au fil des années ont su se nouer notamment avec les membres des comités de vigilance ;
Toutefois, les populations kidnappées appellent de tous leurs vœux à l’arrêt des activités criminelles menées par les éléments de boko haram car, disent-elles, elles étaient habituées au vol de bétail transfrontalier, à la contrebande tous azimuts.
Cependant, « La nouvelle trouvaille est maintenant le bruit de la naissance d'un mouvement rebelle armé, dont les publications vidéo sur les réseaux sociaux ne font aucun mystère sur leur intention avouée de marcher sur Yaoundé», ajoute « Le Messager ».
Nicole Ricci Minyem