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Dans un communiqué publié sur sa page facebook, le leader du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun estime que l’administration judiciaire dans le Noun a violé l’un des principes fondamentaux relatifs au traitement des détenus

 

Il a profité de cette occasion pour accuser la Justice d’être au service du pouvoir en place

 

Son communiqué

 

« Le 3 mai dernier, les populations de Foumbot, dans le Département du Noun, ont exprimé leur colère en descendant dans la rue et incendiant le Tribunal de première instance de la ville. Le bilan matériel est important et le bilan humain n’est pas moins lourd : une personne tuée par balles et de nombreux blessés.

 

Au nom du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun et en mon nom propre, j’exprime à la famille du défunt toute notre compassion émue et souhaite un prompt rétablissement aux blessés.

 

Les populations ont manifesté suite au décès d’un prévenu à qui il a été illégalement refusé le droit de se soigner. C’est le lieu de rappeler les Principes fondamentaux relatifs au traitement des détenus adoptés par l’Assemblée Générale des Nations-Unies dans sa résolution 45/111 du 14 décembre 1990, qui disposent en leur point 9 que «les détenus ont accès aux services de santé existant dans le pays, sans discrimination aucune du fait de leur statut juridique ».

 

D’autres textes internationaux ratifiés par notre pays protègent également les droits des détenus. Nous demandons au gouvernement en place de prendre dans les meilleurs délais les mesures nécessaires pour faire respecter dans notre pays les droits de tous les détenus sans discrimination, ainsi que leur dignité humaine.

 

 

Le Mrc rappelle qu’il n’y a pas de paix qui tienne sans justice, le respect de l’Etat de droit et de la dignité humaine. Nous attirons l’attention en particulier sur les dérives de notre justice qui s’est mise résolument au service des tenants du pouvoir politique et bafoue sans vergogne les lois de la République, notamment des dispositions du Code de procédure pénales sur l’habeas corpus ou celles qui visent à faire de la liberté la règle et de la détention l’exception.

 

Récemment encore, sept militants du Mrc ont été déportés nuitamment et illégalement de la prison de Mfou à celle de Yoko à plus de 200km de Yaoundé ; des centaines d’autres sont détenues ici et là sans jugement pour leurs opinions politiques, la quasi-totalité d’entre eux étant traduits devant les tribunaux militaires.

 

C’est ce genre de dérives qui ont amené les populations de Foumbot, excédées, à exprimer leur ras-le-bol d’une manière qui a échappé à tout contrôle. Jusqu’à quand le régime en place continuera-t-il à ne laisser à nos populations désespérées que le choix de la violence pour se faire entendre ?

 

Le Mrc demande donc au gouvernement de prendre toutes les dispositions pour que les magistrats et tous les acteurs de la chaîne judiciaire soient tenus à l’application rigoureuse de la loi, en l’occurrence du Code de procédure pénale, et que soient mises en œuvre, chaque fois que cela est possible, les peines alternatives prévues dans notre Code pénal ».

 

Published in Tribune Libre
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Selon des sources non officielles, l’incident est survenu après le décès à l’intérieur des murs de la prison secondaire de ladite localité d’un un vendeur de médicaments.

 

Ce dernier n’aurait pas obtenu l’autorisation requise auprès du Procureur de la République alors qu’il souhaitait bénéficier des soins dans un hôpital. Alors que son corps était acheminé vers la morgue de l’hôpital de Foumbot, des individus dont l’identité reste inconnue l’ont récupéré et l’ont exposé au lieu dit « Carrefour maquisard » ;

Ils sont ensuite repartis vers le Palais de justice pour réclamer le départ du Procureur, qu’ils considèrent comme principal responsable de ce décès. Sur le même ton, ils ont menacé de libérer tous les prisonniers si leur volonté n’est pas satisfaite.

Agir sous le coup de l’émotion

Dans la vidéo publiée sur Facebook, l’on voit des grosses flammes qui s’élèvent du toit d’un bâtiment, tandis que quelques personnes sautent par des fenêtres et prennent la clé des champs ; le bruit des coups de feu, certainement tirés en l’air sont assez audibles.

Impossible de dire avec précision où se trouvent les magistrats et le personnel, au moment où d’autres informations renseignent que « la prison secondaire de Foumbot a totalement été envahie par la population et que certains responsables seraient gardés en otage par les casseurs ». Aucune réaction officielle quelques heures après l’incident et c’est chacun qui vient mettre son grain de sel.

En parcourant les réactions qui accompagnent cette vidéo, les avis sont partagés. Si certains trouvent des excuses à ceux qui ont posé cet acte, en insistant par exemple sur : « La qualité des prisons Camerounaises - le non respect du nombre de détenus dans ces lieux sordides et vecteurs de maladies – la non prise en charge à temps des prisonniers malades – le détournement des deniers publics par une caste de personnes ayant pris en otage le Cameroun alors que l’argent volé aurait servi à réaménager les prisons, doter les hôpitaux des tableaux techniques et payer des médecins capables de prendre en charge et dans les temps toute sorte de maladie… ».

D’autres estiment que point n’est besoin de détruire les édifices publics simplement parce qu’on est en colère. Il existe des voies et moyens de se faire entendre légalement et d’obtenir justice. Ceux qui soutiennent ce point de vue estiment qu’agir de la sorte, c’est revenir en arrière, sans toutefois résoudre le problème de fond.

La réaction officielle reste attendue.

 

Nicole Ricci Minyem

 

 

 

Published in Faits divers

91 lampadaires solaires ont été installés dans la ville de Dschang et 105 à Foumbot.

 

Les installations des lampadaires solaires à Dschang et à Foumbot s’inscrivent dans le cadre du projet d'éclairage public par énergie solaire. Ce projet se réalise en partenariat avec l’Allemagne. Dans la ville de Dschang, installer 91 lampadaires solaires a coûté 184 millions de FCFA. Et à Foumbot, c’est 168 millions de FCFA qui ont été déboursés. Une dotation du Fonds spécial d'équipement et d'intervention intercommunale (Feicom).  Cependant, il faut préciser que le Feicom a bénéficié d'un accompagnement financier de l'ambassade d'Allemagne au Cameroun, via la banque Allemande de développement (KFW). Et ce, dans le cadre du Programme de décentralisation Feicom villes-moyennes (Pdfvm).

Depuis la semaine dernière donc, Dschang et Foumbot dans la nuit sont éclairés au lampadaire solaire, pour le plus grand bonheur des populations. Surtout celles de Dschang, ville qui abrite une Université d’Etat et par conséquent connaît de nombreux mouvements. Lors de la cérémonie de mise en service desdits lampadaires, Gabriela Bennemann la première secrétaire de l'Ambassade d'Allemagne au Cameroun, représentant l'Ambassadeur à ladite cérémonie, a apprécié la qualité de ces ouvrages qui, pour elle, contribuent à améliorer le cadre de vie des populations. Elle a émis le vœu de voir ces ouvrages fonctionner aussi longtemps que possible.

Lire aussi : Commune de Dschang : Inauguration du projet d'éclairage public par panneaux solaires

Georges Elanga Obam, en sa qualité de Ministre de la Décentralisation et du Développement local (Minddevel) a salué les efforts de la coopération et des Collectivités territoriales décentralisées. Le projet a également doté la Mairie de Foumbot, d’un financement de 800 millions de F pour la construction d'un complexe marchand avec gare routière. Un montant équivalent va financer la construction du marché central de Bangangté. Une dotation de 650 millions de F a été également mise à la disposition de la mairie de Bafang pour l'aménagement et la construction d'un parc à camions.

 

Liliane N.

 

Published in Société

Les quatre suspects auditionnés à la division régionale de la Police Judicaire de Bafoussam, ont été interpellés dans la nuit du 6 au 7 mars dernier à Foumbot,  une commune du département du Noun.  

 

Les faits remontent à  la nuit du 6 au 7 mars 2019, lorsque  quatre  individus  sont interpellés à Foumbot, une commune située dans le département du Noun, région de l’Ouest. Ces hommes avaient  en leur possession, un sac d’ossements humains qu’ils tentaient de vendre à un individu infiltré par les éléments du commissariat de sécurité publique de la ville de Foumbot.   Ces quatre  présumés   trafiquants  sont alors interpellés et conduits à la division régionale de la Police Judicaire à  Bafoussam.

Agés de  52 ans, 27 ans, 25 ans et 23 ans,  ces suspects  ont été auditionnés et ont avoué leur forfait. « On m’a seulement proposé le sac. Ils sont venus de la brousse avec ce sac et me l’ont confié pour transmettre », explique Youssoufa, l’un des suspects.  Selon les enquêteurs, les recherches ont conduit au cerveau  de ce groupe de trafiquants, qui a réussi à s’échapper.

Au  Cameroun, le trafic d’ossements humains prend de l’ampleur au fil des années dans les dix régions. Selon certains témoignages, les ossements serviraient à fabriquer des potions  traditionnelles  pouvant soigner des maux tels que l’infécondité, la cécité, les mauvais sorts. Par ailleurs, ils conféreraient aussi, à leurs détenteurs des pouvoirs surnaturels.

Marie Mgué

Published in Société






Sunday, 05 June 2022 11:01