Tel est le principal thème sur lequel les membres de l’agence onusienne vont tablier jusqu’au 1er juin prochain, dans le cadre de la 74ème Assemblée mondiale de la Santé, dont les travaux se sont ouverts ce lundi.
Tous les participants ont en outre comme objectif, l’accélération de la vaccination contre le Covid-19 dans les « pays pauvres », très en retard pensent-ils pour mettre un terme à la pandémie qui fait toujours rage et relancer l’économie mondiale.
Une organisation plus puissante réclamée
Le principal enjeu de cette réunion, qualifiée par le Dr Tedros de « l’une des plus importantes de l’histoire de l’OMS », est la réforme de l’agence et de sa capacité à coordonner la réponse aux crises sanitaires mondiales et prévenir de futures épidémies.
Plusieurs pays, en particulier européens, réclament une organisation plus puissante, capable de mener des enquêtes indépendantes et mieux dotée financièrement, alors que seulement 16 % du budget provient des cotisations obligatoires des Etats.
Malgré le sentiment d’urgence, certains craignent que les résultats de la réunion soient insignifiants en raison des désaccords entre pays, notamment sur la question des pouvoirs à conférer à l’OMS. « Cela n’est pas quelque chose de facile à accepter pour de nombreux Etats, car la souveraineté n’est pas une chose avec laquelle on peut jouer facilement », relève Gian Luca Burci, professeur de droit international au Graduate Institute à Genève.
Enquête sous contrainte ?
Plusieurs rapports d’experts mandatés par l’OMS réclament de vastes réformes des systèmes d’alerte et prévention pour éviter un autre fiasco sanitaire, alors que trop de pays ne disposent toujours pas des capacités de santé publique nécessaires pour protéger leurs propres populations et pour alerter en temps utile, la communauté internationale et l’OMS sur d’éventuels risques sanitaires.
Ces rapports demandent aussi que l’OMS puisse enquêter sur le terrain en cas de crise sans attendre le feu vert des pays, mais cette proposition risque de se heurter aux susceptibilités de certains Etats.
L’organisme onusien ne peut pour l’instant enquêter de son propre chef dans un pays. Il lui aura fallu plusieurs mois de discussions avec la Chine pour qu’une équipe de scientifiques indépendants, mandatée par l’organisation onusienne, puisse se rendre sur place pour étudier l’origine du Covid.
Résister aux pressions politiques
Un des rapports demande que l’autorité du chef de l’OMS soit renforcée par un mandat unique de sept ans sans possibilité de réélection (contre un mandat actuel de 5 ans reconductible), afin qu’il échappe aux pressions politiques.
Le projet de résolution sur le renforcement de l’OMS, qui devrait être approuvé, demande lui la création d’un groupe de travail chargé d’étudier l’ensemble des propositions des experts puis de faire, à son tour, des recommandations pour la prochaine assemblée. Le texte appelle aussi le chef de l’OMS à faire des propositions pour améliorer le système d’alerte sanitaire, à travers notamment un éventuel dispositif régional.
Il envisage également le lancement d’un projet pilote de mécanisme d’évaluation du niveau de préparation aux pandémies de chaque Etat par ses pairs, comme au Conseil des droits de l’homme de l’ONU. Seuls les pays qui le souhaitent, comme la France, participeraient à la phase test.
L'inégalité vaccinale en question
Lors de l’assemblée, les pays devraient par ailleurs décider ou pas de lancer des négociations sur un traité sur les pandémies, destiné à mieux affronter les futures crises et éviter le chacun pour soi mis en lumière par le Covid.
Loin d’avoir déclenché un élan de solidarité, la crise a accru les tensions. L’inégalité vaccinale se creuse, et la question de l’accès aux médicaments devrait également être débattue la semaine prochaine par les membres de l’OMS.
Comme à chaque assemblée, l’OMS devrait également être pressée par les Etats-Unis de permettre à Taïwan de participer à la réunion, au moins en lui rendant son statut d’observateur dont l’île jouissait jusqu’en 2016. Taïwan a depuis été exclu de l’OMS sous la pression de la Chine, qui considère l’île comme faisant partie intégrante de son territoire.
N.R.M
Alors que le Premier secrétaire du Peuple uni pour la rénovation sociale remet sur le devant de la scène la problématique du Transfert de Compétences aux Collectivités Territoriales Décentralisées, à travers ce message
« Je prends le peuple à témoin sur la volonté du Gouvernement d’étouffer nos Collectivités Territoriales Décentralisées. A ce jour, les 15% du budget national qui leur reviennent, ne sont toujours pas transférées. Ne jamais confondre silence et faiblesse. La décentralisation piétine. Et nous investirons toutes les artères de la République, pour exiger ce droit de nos communes » ;
Dynastie le Tigre, artiste musicien Camerounais, semble lui dire qu’il ne possède pas l’aura nécessaire pour mobiliser qui que ce soit, notamment les Jeunes, à se joindre à lui, pour un quelconque combat :
« Quel peuple mon frère ? Tu es candidat et jeune mais les jeunes ne se reconnaissent pas dans ton délire. Quand tu manges seul tu nous prends à témoin ?
Quand ca cuit que tu cherches les cobayes ? On vous connait didonc c'était avant. Celui qui sera vrai et ouvert avec nous aura notre attention.
Sois d’abord vrai avec tes frères jeunes qui cherchent un porte -parole jeune et sincère. Bizarrement les jeunes camerounais qui réussissent à atteindre le haut niveau de la politique deviennent tous des extra-terrestres avec l'égoïsme qui va avec, alors que c'est eux qui se plaignaient des anciens hier bana loba ! Mieux les vieux là meurent même avec le pouvoir que de voir ta qualité à Etoudi ».
Les « Jeunes » ayant une parcelle de pouvoir sont –ils tous devenus égocentriques ?
Au-delà de l’œil de la caméra, il se pourrait que les jeunes se sentent parfois trahis, lésés, abandonnés à leur triste sort, par ceux là même qui leur ont fait croire qu’ils compatissent à leur malheur, peuvent se tenir à leur côté pour les soutenir face aux difficultés qu’ils rencontrent.
Au sein des formations politiques, les plaintes fusent, les cœurs sont quelquefois meurtris et devant le public, notamment les adversaires, l’on fait bonne figure, question de montrer que tout va bien dans le meilleur des mondes.
Le message de Dynastie le Tigre est lourd de signification parce qu’il met en exergue une triste réalité : Certains leaders ne savent pas tendre la main à ceux qui les sollicitent. Ils ne semblent le faire que pour ceux qui sont dans le cercle restreint de leurs amis, ou encore des amis de leurs amis.
D’aucuns démontrent au quotidien qu’ils sont tout à fait inaptes à répondre aux attentes de ceux qui ont su leur faire confiance et qui à un moment, ont cru se reconnaître en eux. D’où cette tendance permanente à croire que « Ces mauvais vieux sont nettement meilleurs que ces jeunes ».
Nicole Ricci Minyem
Il a été mis en place depuis 2012 par le gouvernement camerounais, avec l’appui de la Banque Mondiale afin de combattre les inégalités sur le plan national mais aussi, lutter contre la vulnérabilité.
Logé au ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire, il a pu sortir 400 mille familles de la misère, en leur donnant les moyens d’améliorer leurs conditions de vie.
A quoi renvoie concrètement cette amélioration des conditions de vie ?
Selon les explications données par Njoh Michelin, coordonateur du Projet Filets Sociaux, c’est un long processus qui commence par un ciblage géographique : « Il se fait sur la base de l’Enquête Camerounaise auprès des Ménages (Ecam) organisée sur l’ensemble du Territoire National, avec le concours de l’Institut National de la Statistique, de la Banque Mondiale et des partenaires Locaux…
Les personnes ciblées sont celles qui vivent dans une pauvreté chronique ; ces Populations qui sont susceptibles de rester pauvres de génération en génération, si le Gouvernement ne fait rien pour les aider… ».
Continuité de l’action en période de crise sanitaire
Suivant les informations données par le Coordonateur national du Projet « Filets Sociaux », les Régions les plus intéressantes actuellement sont celles de l’Extrême Nord – du Nord – de l’Adamaoua – de l’Est – du Sud – du Nord Ouest ; A cet effet, il a pu bénéficier d’un montant de 16milliards puisés dans le Fond de Solidarité National créé par le Président de la République ;
Njoh Michelin : « Nous avons pu sélectionner 80 mille bénéficiaires ; Tous ont été choisis dans les Chefs Lieux de Région, tout simplement parce que le Corona Virus a créé un peu plus de difficultés dans les grandes villes, aussi bien au niveau de l’Economie que celui de la Santé... Chaque reçoit 180 mille pendant trois mois et, le suivi est fait quotidiennement sur le terrain, grâce à nos partenaires locaux. Ceux qui ont utilisé leur argent à bon escient reçoivent publiquement des cadeaux ».
Le satisfecit de quelques bénéficiaires
Aîssatou Ousmanou – Commerçante – 36 ans et résidente au quartier Ekoudou I : « Je faisais dans la vente des petits bonbons, le djinja aussi mais, je n’avais pas de congélateur. J’ai pu m’en sortit grâce au projet « Filets Sociaux ». L’argent que j’ai eu m’a permis d’acquérir un grand congélateur… » ;
Aubertine – Commerçante – 59 ans et résidente au quartier Nlongkak : « Si j’achète les choses de 5 mille, je fais un bénéfice de 100% parfois plus. Avant que le Projet Filets Sociaux ne vienne à mon soutien, en augmentant mon capital, je ne vendais pas le poisson, mais uniquement le bâton de manioc et quelquefois des beignets…
Aujourd’hui, c’est différent. J’achète des sceaux de poisson, j’ai ajouté des sceaux de maïs et, j’ai dit adieux à la misère dans laquelle j’étais plongée…
Je ne m’inquiète plus pour mes lendemains. Les soucis de 100 frs, 200 et même 1000 frs ne viennent plus hanter mes jours. Les emprunts que je suis incapable de rembourser, l’incapacité de ne pouvoir amener les enfants à l’hôpital lorsqu’ils sont souffrants, je ne vis plus cela ».
Nicole Ricci Minyem
L’on apprend que la député de la Sanaga Maritime est décédée il y a quelques heures, dans une clinique privée à Douala après avoir subi une opération chirurgicale.
Une malheureuse nouvelle en ce début de semaine, qui fait dire à de nombreuses personnes que la Chambre Basse du Parlement Camerounais est frappée par un funeste sort, avec ces décès qui se suivent.
L’élue de la Sanaga Maritime s’en va alors que ses prises de position, notamment par rapport aux nominations dans la Sanaga Maritime continuent de faire débat. L'une des plus récente concerne celle des directeurs (général et adjoint) de l’Autorité Portuaire Nationale du Cameroun.
A ce propos, elle avait écrit ceci : « Le Ministre a fait nommer son frère du village, comme si les Babimbi en général et Ndom en particulier, n'avaient aucune personne qui pouvait faire l'affaire. Je rappelle que même au sein de l'APN, il y a des Babimbi et des Ndomois qui sont à la hauteur de cette tâche. Mais je constate avec regret que notre Ministre depuis qu'il est au Gouvernement n'a fait que mépriser notre Arrondissement…
A son arrivée au Minesec, il nous a dépouillés de tous les postes de Provisorat dans les grandes villes en quelques mois. Pour nous tromper, il a nommé quelques uns dans les zones rurales. Il également déposé la majorité des Directeurs Babimbi de l'administration centrale…
Il faudrait que Ndom cesse de travailler sur le plan politique là où d'autres viendront récolter. Nous sommes fatigués. Trop c'est trop pour un pauvre Département comme la Sanaga-Maritime où les guerres fratricides dépassent de loin les combats avec les ennemis externes ».
Une attitude que l’honorable Marinette Ngo Yetna a adoptée même dans le choix des enfants à qui elle aurait pu offrir des stages de vacances. Sollicitée à cet effet, elle ne manquait pas de répondre que « Sa priorité ce sont les enfants et les jeunes de la Sanaga Maritime, que les autres aillent voir leur député ».
Ils viennent aussi bien de ses camarades du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais que des personnes qui l’ont côtoyée tout au quotidien à l’instar de l’honorable Nourane Foster, député Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale :
« Où allez-vous Chèr(e)s collègues ! Ô Mon Dieu quelle triste nouvelle une fois de plus ? Nous apprenons à l'instant le décès de L'Hon Marinette Yetna de la Sanaga Maritime. Mes Sincères Condoléances à sa famille biologique et politique ».
Nicole Ricci Minyem
C’est la décision qui ressort de l’élection des membres du Conseil Municipal qui se sont déroulés ce jour, au Foyer de Penja sous la présidence de Yves Bertrand Noel Ndjana - Préfet du département du Moungo
Le scrutin à deux tours, a vu la participation de quatre candidats : Me René Manfo - candidat désigné par le Mouvement patriotique pour un Cameroun nouveau (MPCN) - formation politique fondée par le défunt Paul Eric Kingue, challenger par son camarade Tcheunte qui, à la surprise générale, a rejeté le choix de sa formation politique en se portant aussi candidat.
Les deux autres prétendants au siège de Maire étaient Nkahack – militant du Social Democratic Front et Nsasso qui milite au sein du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais.
Le choix des urnes
Les 34 conseillers municipaux présents dans la salle ont majoritairement porté leurs choix sur Me Manfo. Lors du premier tour, Il a récolté 16 voix, contre 8 pour Nsasso du RDPC, 6 pour Tchuente du MPCN et 4 pour Nkahack du SDF.
Aucun candidat n’ayant obtenu la majorité absolue, ils ont pris la résolution de passer au second tour et cette fois, seuls les représentants du Mouvement patriotique pour un Cameroun et du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais étaient en lice
A l’issue de ce second tour, Maitre Manfo s’est nettement imposé avec 28 voix contre 7 pour Nsasso. Cependant, Il y a eu un bulletin nul.
En rappel, l’avocat au barreau du Cameroun avait été élu le dimanche 16 mai 2021, au cours d’une réunion qui a vu la participation des membres du bureau national, ceux du bureau politique, de même que tous les conseillers municipaux du MPCN.
Ce Parti est majoritaire au sein du Conseil municipal. Il est suivi du Social Democratic Front qui compte cinq conseillers ; Ensuite vient le Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC) avec quatre conseillers et enfin deux élus pour l’Union Nationale Démocratique du Peuple Camzrounais (UNDPC).
Le nouveau maire hérite entre autres des dossiers tels que celui de la Carrière de Pouzzolane ; il a d’ailleurs défendu ce dernier devant le tribunal de Mbanga, en insistant sur le fait que les exploitants illégaux des carrières doivent répondre de leurs actes devant les juridictions compétentes.
A cet effet d’ailleurs, Le collège des avocats avec à leur tête le nouveau maire avait demandé au juge d'expulser les exploitants illégaux des carrières de pouzzolane sous astreinte de 20. 000.000 par jour de retard à payer à la commune de Njombe-Penja.
Nicole Ricci Minyem
L’alerte a été donnée par l’Ong Human Rights Watch qui se base sur un article publié par le magazine américain Foreign Policy le 20 Mai 2021 faisant cas d’une rencontre entre les terroristes qui commettent des exactions et autres crimes dans les Régions du Nord et Sud Ouest Cameroun et ceux de la région du Biafra, située au Sud-Est du Nigéria
«Le mois dernier, les dirigeants des deux mouvements ont annoncé une alliance officielle, qui pourrait déclencher la violence et l'instabilité dans les deux pays et dans l'ensemble des régions d'Afrique occidentale et centrale, où les organisations extrémistes violentes affiliées à l'État islamique et à Al-Qaïda sont solidement implantées… ».
Le même média a parlé d’une conférence de presse conjointe, diffusée en direct sur les médias sociaux et animée par le prétendu « chef du gouvernement de la république virtuelle d’ambazonie, et le leader biafrais Nnamdi Kanu ». Les deux individus ont évoqué l’idée d’une alliance stratégique et militaire.
Quelques extraits de leurs messages
Dont celle cho ayaba «Nous nous sommes réunis ici aujourd'hui devant nos deux peuples pour déclarer notre intention de marcher ensemble pour assurer notre survie collective face à l'annexion brutale qui s'est produite dans nos nations d'origine. L'alliance ambazonia et biafra est essentielle dans une région où le Nigeria et le Cameroun ont établi deux autocraties qui ont utilisé la violence comme outil politique pour supprimer nos propres peuples».
Quelle sera désormais la position de l’Ong Human Rights Watch ?
Car, au-delà de se préoccuper du regain de violence que la chercheure sénior Ilaria Allegrozzi redoute, il serait peut être temps de revoir la manière de rédiger les rapports dont la quasi majorité ont jusqu’à date, incriminer les Forces de Défense et de Sécurité du Cameroun.
Comment cette organisation non gouvernementale pourra t – elle accompagner les Soldats, afin que les Populations qui résident dans les zones convoitées par les terroristes ne replongent pas dans une terreur permanente ?
Les ambazoniens, désormais considérés comme des bandits de grands chemins et contraints à mener des attaques sporadiques, risquent de reprendre du poil de la bête en s’alliant à ceux que les médias internationaux présentent comme « un peuple indigène du biafra qui prône la création des micros états indépendants, entre autres spécialisés dans des violences et persécutions ethniques ciblées, provoquant la mort par famine de 500 000 à 2 millions de civils.
Nicole Ricci Minyem
Les membres de la famille du défunt Gbamana Gilbert las d’attendre les indemnisations promises dans le cadre du litige foncier qui les oppose à la Cameroon Oil Transportation Company
A bout, ils sont une vingtaine, selon nos confrères de « 237 online.com » qui ont pris position devant l’entrée principale de l’aérodrome de Belabo, avec des pancartes sur lesquels sont écrits leurs messages :
« Pourquoi nos autorités ne disent rien sur cette affaire ? Trop c’est trop ! Lorsqu’un bébé a trop pleuré, même la pression des gencives peut provoquer une gangrène ; Cotco plus de 20 ans d’exploitation abusive… ».
L’objet du litige
En manifestant le 17 Mai dernier, les membres de la famille de Gbamana Gilbert, avec à leur tête Meyong Lombard - fils du défunt et chef de famille révèlent que la Cameroon Oil Transportation Company a fait montre d’un « abus de position et de confiance »
« Lors du terrassement pour la construction de la piste d’atterrissage de l’aérodrome de Belabo en 2001, la société Cotco a empiété sans accord préalable de notre famille sur une bonne partie de notre terrain, qui ne lui avait pas été vendue ;
Sur les 15000 m2 titrés que disposait la famille, notre père avait seulement vendu 1500 m2. Mais Cotco s’est accaparé de tout cet espace… ».
Dans le cadre des enquêtes menées sur le terrain, nos confrères affirment que : « L’affaire a été portée devant les autorités compétentes. Dans un premier temps, il a été convenu d’un premier dédommagement d’un montant de 19,740 millions de francs Cfa qui a été versé à la famille. Une autre indemnisation d’un montant de 575 millions de francs Cfa avait été prévue par la société mise en cause…
Malheureusement depuis 20 ans, et malgré les différentes correspondances de la famille pour obtenir réparation, la Cotco n’a plus réagit… ».
8 milliards 438 millions 750 mille francs Cfa
C’est le montant exigé par la famille comme indemnisation, après deux décennies d’exploitation. L’arbitrage du Chef du Gouvernement, ainsi que celle du Président de la République est requis. Les deux personnalités auraient été saisies par courrier :
« Et si cette situation n’est pas réglée, nous allons user de tous les moyens à notre disposition pour rentrer en possession de notre patrimoine. Nous en avons assez d’être traités avec indifférence, mépris et condescendance. Nous ne sommes pas des mendiants, nous voulons juste que ce qui nous est dû nous soit payé ».
Nicole Ricci Minyem
Une attitude qui leur a valu d’être passé à tabac par une foule en furie qui refuse que de tels agissements aient cours dans leur environnement.
Fort heureusement pour eux, Jules Picquard T. et Gilles Bernabé N. G. élèves en classe de 1ère C et de 1ère D au Lycée de Bangang Fokam – Commune rurale du Ndé ont été sauvés par le chef du village. Ce dernier a requis l’intervention des gendarmes qui ont interpellé les deux individus.
Pour les habitants du coin, Jules Picquard T. et Gilles Bernabé N. G sont membres d’un réseau qui veut étendre ses tentacules dans la localité : « En réalité, ils ne sont pas des élèves. Ce sont des homosexuels en progression et ayant la ferme intention d’étendre leur réseau. Nous n’allons pas les laisser faire et chaque fois que l’occasion nous sera donnée, nous allons les traquer. Nous ne connaissons pas cette affaire chez nous. Nos ancêtres ne nous ont pas légué comme héritage… ».
Selon certains confrères de la presse locale, les deux adolescents ont été pris la « main dans le sac » le 18 Mai 2021, au lieu – dit Centre du village. Au-delà de leur démarche et de leur gestuelle marquée par des élans de féminité, Ils se sont lancés dans une violente dispute ; Et, ceux qui les ont interpellés révèlent que « C’est à ce moment que les derniers doutes ont été levés. Nous avons exactement su à qui nous avons à faire…
Celui qui, pendant leurs accouplements subit les assauts de l’autre se plaignait ouvertement de s’être fait sodomiser plusieurs fois, sans contrepartie. Même la foule, ameutée par cette querelle hors du commun, n’a pas découragé les deux tourtereaux, qui ont continué à se chamailler ».
L’homosexualité : Cette gangrène qui semble de plus en plus prendre de l’ampleur
Et dans laquelle les jeunes enfants plongent, au grand désarroi des parents. Les réseaux sociaux y contribuent fortement étant donné qu’ils ne sont point contrôlés ; les adolescents y surfent, trouvent des informations qui, en principe doivent être contrôlées.
Pour des raisons parfois mercantiles, ils sont soudoyés par des sugar dady. Ces derniers leur demandent de dévoyer ceux de leurs amis et camarades, faibles d’esprit ; Ceux-ci se laissent emporter par les mirages, utilisés et enfin finir derrière les barreaux, lorsqu’ils ne sont pas tués.
Défense des droits des homosexuels au Cameroun : Une fumisterie qui ne risque pas de prospérer.
Et les lois à ce propos sont claires. L’Article 347 du Code Pénal Camerounais, promulgué par la loi no 2016/007 du 12 juillet 20167 :
« Est punie d’un emprisonnement de six (06) mois à cinq (05) ans et d’une amende de vingt mille (20 000) à deux cent mille (200 000) francs, toute personne qui a des rapports sexuels avec une personne de son sexe».
Nicole Ricci Minyem
Après des combats avec des membres du groupe rival Etat islamique en Afrique de l'Ouest (Iswap), lui et plusieurs de ses hommes se sont retrouvés encerclés mercredi dans leur bastion, la forêt de Sambisa, selon ces sources.
« Pour éviter d'être capturé, Shekau s'est tiré une balle dans la poitrine, et la balle a traversé son épaule. Il a été grièvement blessé. Certains de ses combattants ont réussi à s'enfuir et l'ont emmené », a affirmé l'une de ces sources.
Une deuxième source de renseignement a affirmé à l'AFP qu'Abubacar Shekau avait été sévèrement blessé après avoir activé des explosifs dans la maison où il s'était réfugié avec ses hommes.
« Nous sommes en train d'enquêter », a déclaré à l'AFP le porte-parole de l'armée nigériane Mohammed Yerima, qui n'a pas donné plus de précisions.
Plusieurs médias nigérians affirment que le terroriste est décédé, mais il est pour l'heure impossible de vérifier cette information de sources indépendantes.
Par le passé, le chef de boko haram avait été donné pour mort à plusieurs reprises par l'armée nigériane.
En rappel,
Le nord-est du Nigeria reste la proie d’une insurrection jihadiste qui dure depuis plus de dix ans. Ce conflit, qui a commencé avec les attaques de boko haram dès 2009, a fait plus de 40.000 morts et forcé 2 millions de personnes à fuir leur domicile.
Abubakar Shekau, aussi radical qu'insaisissable, a pris la tête du groupe en 2010, après la mort en prison de son fondateur Mohamed Yusuf.
En 2013 et 2014, son groupe a connu une expansion territoriale inquiétante, contrôlant une grande partie de l'Etat du Borno (nord-est).
Avancée de l'EI
En 2014, Abubakar Shekau a fait la une des journaux internationaux lorsque son groupe a enlevé près de 300 adolescentes dans un pensionnat à Chibok, provoquant une indignation mondiale.
Parallèlement, la violence s'est étendue au Niger, au Tchad et au Cameroun voisins. En 2015, une opération militaire conjointe des pays de la région a réussi à faire reculer le groupe.
En 2016, le groupe s'est scindé en deux, avec d'un côté la faction historique, dirigée par Abubakar Shekau, qui contrôle la région autour de la forêt de Sambisa, et de l'autre l'Iswap, reconnu par l'organisation Etat islamique (EI), dont le bastion se trouve autour du lac Tchad, entre le Tchad et le Niger, et dans la forêt d'Alagarno.
Les deux groupes jihadistes combattent toujours l'armée nigériane, et des affrontements ont également lieu entre eux sporadiquement. Ces dernières années, l'Iswap est monté en puissance, gagnant du territoire et lançant des attaques plus sophistiquées.
Le groupe de Shekau a, lui, plutôt semblé perdre du terrain. L'armée nigériane a récemment intensifié ses opérations contre le groupe et plusieurs de ses combattants ont fait défection.
Toutefois, le groupe a continué à lancer de sanglantes attaques: en novembre dernier, les jihadistes avaient égorgé 76 agriculteurs dans un champ en périphérie de Maiduguri, la capitale de l'Etat du Borno, épicentre de l'insurrection. Evincer boko haram de la forêt de Sambisa serait une avancée majeure pour l'Iswap dont le territoire se trouve plus à l'ouest et au nord.
« Si l'Iswap contrôle vraiment Sambisa, Alagarno et le lac (Tchad, ndlr), il peut agir sur toutes les routes qui mènent à Maiduguri », estime Vincent Foucher, chercheur pour le Centre français de la recherche scientifique (CNRS) et spécialiste de la région. « Clairement, ce ne serait pas une bonne nouvelle pour l'armée nigériane ni pour celles de la région ».
N.R.M
Il était 12h 15 ce 20 Mai 2021, lorsque celui qui se présente comme web journaliste a franchi le seuil de la prison principale de Kodengui en homme libre après un séjour de deux ans dans ce pénitencier
Interpellé le 27 mai 2019 et écroué le 10 juin de la même année, Paul Chouta a été condamné à 23 mois de prison le 18 Mai dernier, par le Tribunal de première instance de Yaoundé centre administratif pour une affaire en diffamation et diffusion de fausses nouvelles, l'opposant à Calixthe Beyala, écrivaine franco-camerounaise.
Cette dame a toujours demandé que justice lui soit rendue, à cause des conséquences qui ont découlé des fausses informations véhiculées sur sa personne, en plus des agressions subies tout au long de cette cabale ; arguant qu’il n’a jamais été question d’un règlement de compte.
Une attitude qui lui a valu au cours des derniers mois, une multitude de propos indigestes, venant des soutiens de Paul Chouta qui n’ont jamais condamné l’attitude de ce dernier.
Le journalisme n’est pas la propagation de fausses informations
Encore moins le dénigrement des compatriotes qui ne partagent pas les mêmes points de vue. Le lanceur d’alerte lui non plus ne devrait pas avoir cette propension à propager des informations qui ne reflètent pas la réalité des faits. Il existe des canons qui délimitent l’exercice de l’un comme de l’autre.
Malheureusement, très peu de personnes en font cas. Pour certains, il suffit juste d’avoir une connexion internet ou tout autre espace d’expression pour « régler des comptes » à ses adversaires. D’aucuns, se prévalant du titre de journaliste, servent de « tam tam » aux hommes politiques qui usent de tous les moyens qui peuvent être mis à leur disposition, afin de détruire, ternir l’image de leurs concurrents.
Paul Chouta a t –il retenu la leçon ?
Va t –il désormais s’approprier les canons de cette noble profession en se tenant très loin des ragots, de la diffamation, de la propagation des fausses nouvelles.
Si comme le souhaitent ses soutiens, il doit rester vigilant, alors peut être devrait – il le faire dans le strict respect des règles déontologiques.
Son conseil de défense, à l’instar de Me Emmanuel Simh – Me Hippolyte Meli Tiakouang – Me Henri Kouokam – Me Crépin Djodo et Me Dorcas Nkongme qui ont été à ses côtés au cours des deux dernières années devraient peut être mettre l’accent sur ce point !!!
Nicole Ricci Minyem