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Pour le responsable de la Communication de la Fédération Camerounaise de Football, les mesures urgentes doivent être prises, afin de »Sauver la Presse » car, c’est ainsi que l’on parviendra à « sauver la Démocratie ».

 

Un sujet de réflexion qui intervient alors qu’on commémore ce 3 Mai, la Journée Mondiale de la Liberté de la Presse  

 

« Un autre 3-Mai. Une autre journée mondiale de la liberté de la presse. Comme un patient Covid-19 en détresse respiratoire, la presse camerounaise est sous assistance.

 

Mais elle ne dispose d’aucun réanimateur à ses côtés, son assistance est constituée d’une horde de professionnels aux abois, courbés sur le grand malade dont la situation empire année après année. La presse camerounaise est malade, d’un mal si profond que son pronostic vital est engagé depuis longtemps.

 

En tout cas, la plupart de ses enfants chéris, ses filles et fils parmi les plus valeureux l’ont abandonnée au point où elle ne tient à la vie que grâce à la témérité de quelques rares chevaliers, des héros tragiques, des Pyrrhus victorieux. Ils sont honorables, mais les balafres de la bataille quotidienne qu’ils livrent sont ostensibles.

 

Les entreprises sont structurellement déficitaires, elles accumulent des arriérés de salaire, limogent à tout vent, se créent et se ferment au gré des combats gagnés ou perdus, se livrent au mieux offrant, expression pudique pour éviter de dire qu'elles se prostituent.

 

En fait, Dieu ne veut pas de la presse au ciel, c’est sans doute la raison de la survivance de ce secteur.

 

 

La presse apparaît comme le dindon de la farce d’un processus de construction socio-politique, économique, culturelle et sportive. Elle crie à la liberté, mais c’est du pain qu’elle a vraiment besoin.

 

Les opérateurs politiques que la presse a révélés et accompagnés s’aménagent un statut économique et social confortable à travers les milliers de postes électifs qu’ils se partagent élections après élections. Les acteurs économiques, dont les médias portent les combats pour un meilleur environnement des affaires, se disputent l’entrée du classement de Forbes.

 

Les sportifs, dont elles content les exploits, peuvent admirer les belles infrastructures construites en cinq ans à travers le pays, et qui annoncent un âge d’or. La culture est une fausse jumelle de la presse, car elle a trouvé un second souffle à travers les « vues », les « likes » et les « téléchargements », qui génèrent notoriété et, quelques fois, fortune.

 

La presse n’a pas réussi à trouver son chemin de Damas. Pas encore. Le cherche-t-elle ? Passons sur le fait qu’elle n’ait pas encore réalisé l’aggiornamento nécessaire pour la transition numérique. On verra plus loin que ses conditions économiques retardent voire annihilent toute velléité d’essor.

 

Notre presse, la presse écrite surtout, la mère de la presse, s’est progressivement appauvrie du fait de l’absence d’appui de l’Etat comme cela aurait dû être le cas. Si la presse d’Etat bénéficie des subventions continues du gouvernement, la manière dont la presse privée est traitée est une atteinte à nos valeurs démocratiques bien plus qu’à la viabilité de centaines d’entreprises de presse qui emploient de milliers de jeunes.

 

En affaiblissant la presse par étranglement économique, en refusant de l’oxygéner, on travaille à provoquer à la longue l’asphyxie de la démocratie. Le quatrième pouvoir est un élément central de toute démocratie, autant que les autres pouvoirs connus. Pourquoi serait-il le seul qui ne bénéficie d’aucun appui des pouvoirs publics ?

 

La conséquence est que la presse s’est débarrassée de ses armes les plus efficaces, comme les enquêtes ou les grands reportages. Elle est aujourd'hui la version imprimée des infos des réseaux sociaux, avec peu de valeur ajoutée.

 

Et quand le pouvoir s’est rendu compte de la capacité de nuisance encore plus corrosive des réseaux sociaux, il en appelle au patriotisme de la presse. Elle est appelée à la rescousse pour réguler la circulation de l’information, mais c’est tard. Car les réseaux sociaux ont pris le pas même sur les médias traditionnels.

 

Il n’est pas tard pour sauver la presse. Il faut pour la première fois mettre en place un système de subvention assis sur le professionnalisme et la crédibilité des titres. L’Etat peut financer les projets de transition numérique, qui veut que la presse a de plus en plus de lecteurs digitaux et peu de lecteurs papier.

 

Le gouvernement peut souscrire des abonnements importants pour les ministères et organismes publics. Des solutions existent pour réhabiliter un des piliers de notre démocratie et un important pourvoyeur d’emplois.

 

On ne peut faire plus mal à la presse que maintenant. Elle est à plat ventre. Elle ne peut que se relever. Il faut l’aider à se relever, comme elle aide l'Etat à construire une citoyenneté de progrès ».

 

N.R.M

 

Published in Tribune Libre

Après une enquête menée par le magazine Jeune Afrique, Parfait Siki, le Chef du département de Communication de la Fédération Camerounaise de Football, est monté au créneau pour démentir les chiffres effarants du salaire de Clarence Seedorf. Ce démenti comme une routine, ne s’accompagne d’aucun chiffre, ni d'éléments de preuve matérielle. Selon nos informations puisées à bonne source, la fédération n’aurait aucunement pris part à la négociation salariale.

 

Les choses sont claires, la Fédération ne sert que d’agent de gage face aux instances internationales qui pilotent le football mondial à savoir : la CAF et la FIFA. Et ce n’est qu’en cela que s’est engagée cette Fédération camerounaise de football. Les discussions contractuelles, comme dans la plupart des pays africains, se négocient directement entre les agents de joueurs et les représentants des gouvernements.

 

Pour ce qui est du cas de Clarence Seedorf, cette négociation a été ardue. Et selon nos sources, le Néerlandais a fini par obtenir ce qu’il souhaitait. Jeune Afrique a dévoilé les chiffres du salaire de Seedorf qui sont pour le moins que l'on puisse dire d’une grossièreté crasse.

 

Que dit Parfait Siki ? 

 

« Le salaire de Seedorf rapporté par Jeune Afrique est faux. Même les salaires réunis de Clarence Seedorf et Patrick Kluivert ne font pas 62 millions », a laissé entendre le chef du département de communication de la Fécafoot.

 

Selon les évidences, nul doute, cette Fécafoot dirigée par Seidou Mbombo Njoya brille par sa non transparence. Depuis les années 2000 avec Iya Mohammed les montants des contrats et leur périodicité avec les sponsors étaient connus avant même la signature des contrats. Sans surprise, Mbombo Njoya refuse également systématiquement de révéler tout montant que glane la fédération au nom des Lions Indomptables. Ce fut le cas avec Le Coq Sportif, le nouvel équipementier des Lions, avec le renouvellement de Orange Cameroun et des autres tops sponsors.

 

C'est ce qui pourrait justifier qu'il y ait eu un mouvement de contestation des Lions Indomptables avant leur départ pour l’Égypte. Ils exigeaient de voir tous les contrats des sponsors signés par la fédération.

 

Innocent D H

 

Published in Sport






Sunday, 05 June 2022 11:01