Maurice Kamto a justifié le manque d’une somme de 215,5 millions de Fcfa dans les fonds de leur initiative Survie Cameroun par un bug informatique. Christian Penda Ekoka son allié trouve que cette explication est légère et incompréhensible.
Entre les deux alliés Maurice Kamto et Christian Penda Ekoka, le torchon brûle. La relation du président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) et du fondateur du Mouvement Agir/Act est mise à l’épreuve avec cette affaire de l’audit des fonds de l’initiative qu’ils ont baptisée Survie Cameroun Survival Initiative. Ledit audit a révélé un manque de 215,5 millions de FCFA entre les montants collectés et les données affichées sur la plateforme de collecte des fonds.
Le manque de 215,5 millions de FCFA a été justifié par un bug informatique.
«Le Consortium conclut qu’un bug informatique est à l’origine de l’écart constaté entre les chiffres affichés par les plateformes de collecte en ligne et le montant cumulé des sommes collectées par les opérateurs Stripe et PayPal et versées sur le compte bancaire de Scsi… ».
Cette explication n’a pas été appréciée par Christian Penda Ekoka qui assumait la fonction de président du comité de gestion de Survie Cameroun.
« On me dit qu’il y a eu un bug, qu’il s’agit d’un bug. Mais moi, en tant que gestionnaire, de Scsi, je ne peux pas me contenter d’un bug devant les donateurs en leur disant qu’il manque 300 mille euros et que ça vient d’un bug, c’est léger, c’est irresponsable… », a-t-il déclaré.
Après cette sortie, le fondateur du Mouvement Agir/Act a publié un texte dans lequel il affirme qu’il y a un temps pour tout.
«Les vertus du temps et le temps des vertus….
On ne feint pas indéfiniment, on se révèle bien des fois à soi-même et toutes les fois, avec le temps aux autres. Nos ambitions sont éprouvées par… le temps, cet implacable et impartial juge froid, et nos convictions sont passées au crible de notre sincérité, de nos motifs et motivations. Le temps, qui ne s’arrête pas, met en lumière nos versatilités et nos égos. Il y a effectivement un temps pour tout: un temps pour la dissimulation de la vérité, et un autre pour sa manifestation», a-t-il écrit.
Liliane N.