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Nicole Ricci Minyem

Nicole Ricci Minyem

L’individu qui est incarcéré à la prison principale de Kondengui a, au cours des derniers mois usurpé l’identité de Samuel Mvondo Ayolo, directeur du Cabinet Civil à la présidence de la République du Cameroun, afin d’escroquer de fortes sommes d’argent. 

 

Parmi ses victimes, des hommes d’affaires, des personnalités affectées au sein des chancelleries et autres organisations rattachées aux Nations Unies ; les Forces de Maintien de l’Ordre ont mis la main sur le triste individu, alors qu’il tentait de soutirer de l’argent à Mohamed Bazoum, président de la République du Niger.

C’est grâce à une correspondance du Directeur du Cabinet Civil adressée au Délégué Général à la Sûreté Nationale que les pandores ont mené leurs enquêtes et ont découvert le pot aux roses.  

« Le 4 mai 2021, le Délégué Général à la Sûreté Nationale a été saisi par la Présidence de la République qui disait qu’il y a un numéro de téléphone qui a appelé le Chef de l’Etat nigérien en se faisant passer pour le directeur du cabinet civil et qu’il agissait sur instructions du Paul Biya - Chef de l’Etat Cameroun…

L’individu au bout du fil a prétendu que le Président de la République voulait parler avec son homologue nigérien. Le Président nigérien a cherché à vérifier et on s’est rendu compte qu’il ne s’agissait ni du directeur du cabinet civil, encore moins du Chef de l’Etat », a déclaré à la CRTV l’officier de Police judiciaire, Vincent de Paul Meva.

Multi récidiviste

Jacques Calvin Eyafa, âgé de 49 ans est incarcéré depuis Juillet 2019 à Kondengui, condamné pour des faits similaires. C’est là bas que les éléments de la Police Judiciaire se sont rendus et, ont retrouvé le téléphone que le bandit utilisait pour mener ses opérations. Confondu, il est directement passé aux aveux. En précisant par ailleurs qu’il « Attendait dans les prochains jours, un virement bancaire de 195 millions de francs CFA. Somme que devait lui verser une Organisation non gouvernementale américaine qu’il a réussi à duper… ».

Les prisons du Cameroun sont peuplées par les arnaqueurs de même acabit

Depuis l’avènement de Mtn et Orange money, ils ont affiné leurs techniques de vol et, sans aucun état d’âme, passent des journées entières à composer les numéros de téléphone au hasard, feignant quelquefois d’envoyer de l’argent à leurs éventuelles victimes.

Ceux qui sont crédules tombent encore dans des pièges aussi grossiers, tandis que d’autres, plus avisés savent exactement ce qu’il convient de faire lorsqu’ils reçoivent soient des messages, soient des appels venant des correspondants qui leurs paraissent suspects.

Présenté devant la presse ce Lundi, l’on a vu un individu qui certainement aurait suscité de la pitié s’il avait été rencontré au hasard des rues avec ses cannes ;  Et pourtant, il ne s’agit que d’un géni du mal, ayant fait le choix de s’en prendre aux nobles citoyens.

En rappel, l’Agence Nationale des Technologies de l’Information et de la Communication (ANTIC) a annoncé avoir débusqué 3388 cas d’usurpation d’identité entre 2018 et 2019, dont de faux comptes de personnalités.

 

Nicole Ricci Minyem

 

Alors qu’il fait face à toutes sortes diatribes sur les réseaux sociaux, le premier vice président du Social Democratic Front joint par téléphone affirme que :

 

« Le Nec a transmis le dossier à la commission juridique afin qu’il examine le fond. J’ai assisté aux travaux jusqu’au moment où ceux-ci sont parvenus aux divers. A ce moment, j’ai dû sortir à l’effet de rattraper un vol à l’aéroport international de Yaoundé-Nsimalen ».

Intervention du Comité exécutif national

C’est le 8 mai dernier que cette information circule sur les réseaux sociaux : « Joshua Osih chassé du Sdf, a claqué la porte du Nec, alors que les travaux se poursuivaient… ».

Ses camarades, considérés par certains comme des diffamateurs, s’appuient sur ce qu’ils considèrent comme des éléments de preuve pour soutenir qu’ils ont: « Constaté, avec amertume, que les derniers développements de l’actualité politique au Cameroun prouvent que le camarade Joshua Osih Nabangui, militant de la région du Littoral, premier vice-président national, s’est engagé depuis 2018 dans des actes politiques qui nuisent gravement à la réputation du Sdf, embarrassent le parti et le discréditent…

Toutes choses que crédibilisent le règlement intérieur du Sdf, en sa cinquième partie, portant sur le règlement ainsi que sur la discipline des membres établis en application des articles 8.2 et 8.3 des statuts du parti, et l’article 3. Ce dernier stipule qu’après la présentation du dossier au comité exécutif national, une sous-commission chargée d’apprécier la régularité de la procédure est immédiatement mise sur pied».

Qui veut la peau du premier vice président du Social Democratic Front ?   

Pour le premier vice président du Social Democratic Front, certains, au sein de cette formation politique ne cherchent qu’à faire des buzz par conséquent, il est évident que cette histoire ne va point prospérer. « Il reste serein » dit-il alors que les commentaires vont bon train et pendant que les membres de la commission juridique siègent.    

Considéré comme le principal challenger de Jean Michel Nintcheu, Joshua Osih Nabangui après la présidentielle d’octobre 2018, fait face à de nombreuses attaques au sein du Sdf, beaucoup plus depuis que le chairman Ni Jonh Fru Ndi a annoncé sa retraite. Il fait partie de l’aile moderne qui pense qu’on peut remplacer le pouvoir actuel en passant par les urnes, alors que son vis-à-vis, très proche de Maurice Kamto, estime que ce n’est que par la force que le changement peut se faire.

C’est l’une des causes, voire la principale raison de la guerre de succession qui oppose les deux cadres du Parti.

 

Nicole Ricci Minyem

En parcourant les réseaux sociaux, l’on compte des dizaines de groupes dans lesquels jeunes filles et dames d’un certain âge viennent s’épancher, racontant chacune sa malheureuse expérience avec les hommes et vouant ces derniers aux gémonies

 

« Je suis mère célibataire et fière de l’être » : C’est ainsi que toutes ou presque annoncent leur arrivée, après avoir adhésion dans ces groupes sociaux, mettant à côté de la leur, les photos de leurs bébés qu’elles semblent présenter comme des trophées.

Toutes ont une histoire commune « Elles sont tombées amoureuses d’un garçon et, malheureusement, elles ont été leurrées, puis abandonnées avec un ou plusieurs enfants dont elles ont dorénavant l’obligation de s’occuper, qu’elles aient ou non un emploi ».

Les causes de cette situation 

Au-delà des relations entretenues avec des hommes irresponsables, il faut dire que certaines filles ou femmes présument encore que c’est en faisant des enfants, parfois sans le consentement des partenaires  que l’on peut retenir ces derniers. Un piège vieux comme le monde et qui ne fonctionne presque plus, étant donné que très peu s’accommodent de telles considérations, surtout les hommes mariés et nantis.

En quête d’aventure, ils racontent tout et n’importe quoi, présentant parfois leurs épouses comme  des personnes qui leur ont été imposées pour telle ou telles autres raisons et dont ils ne peuvent malheureusement pas se défaire, parce qu’ils craignent ci ou ça.

Jouant avec la psychologie de celles qui sont en quête d’un mariage à tous les prix, ces hommes en profitent « outrageusement », et prennent la clé des champs lorsque survient la grossesse. C’est à cet instant que commence le calvaire, car, rejetées par les familles, abandonnées à leur triste sort, quelques unes donnent naissance à ces enfants dont elles n’ont pas toujours les moyens de s’en occuper.

La troisième catégorie est celle de ces femmes qui vivent en concubinage avec des hommes qui feignent de les aimer, juste parce qu’ils veulent profiter des biens matériels dont disposent leur compagne ; Sans aucun état d’âme, ils se font entretenir, promettant à la femme que dès que leur situation financière personnelle va changer, ils vont convoler en justes noces avec elles.

Ce sont les mêmes qui exigent que leurs concubines leur donnent des enfants, arguant que c’est une preuve d’amour. Nourris et blanchis, ils prennent cependant la poudre d’escampette dès lors que l’objectif personnel est atteint, trouvant désormais tous les défauts à celles qui ont été un soutien à toute épreuve pour eux, déclarant, toute honte bue que « leurs enfants vont les chercher lorsqu’ils seront grands, parce qu’il s’agit de leur sang »…

Le recours aux services sociaux

Elles sont très peu nombreuses, celles qui entreprennent de s’y rendre, pour moult raisons ; D’abord la méconnaissance, mais beaucoup plus à cause de l’arnaque dont certaines femmes ont été victimes sans pour autant obtenir  les résultats escomptés ; Car, il convient de le souligner, la quasi majorité des travailleurs sociaux pensent que les mères célibataires sont leur vache à lait.  

Sans le moindre battement de cils, ils les grugent à volonté, les laissant plus démunies encore, sans oublier les commentaires mal placés que d’aucuns se permettent de faire.

Le seul espace qui reste aux mères célibataires, semblent donc être les réseaux sociaux, lieu où dans l’anonymat, elles peuvent librement s’épancher car elles y rencontrent leurs semblables.

Elles se donnent mutuellement des conseils plus ou moins avisés et savent qu’il y’aura toujours une personne pour leur dire ce qu’il convient de faire, au regard des difficultés qu’elles rencontrent.

Il serait peut être de bon ton que les départements ministériels concernés par cette problématique ouvrent des pages sur les réseaux sociaux, et que divers responsables viennent entretenir les mères célibataires en choisissant des thématiques précises.

Une telle approche pourrait éventuellement les aider à savoir par exemple ce qu’il convient de faire, lorsqu’il faut notamment établir l’acte de naissance de l’enfant ; bénéficier d’une pension alimentaire…

 

Nicole Ricci Minyem  

 

 

Il s’agit d’un don d’une valeur de 120 millions de Francs CFA, constitué entre autres du matériel de formation contre les engins explosifs improvisés

 

Ce dernier a été remis au Centre Spécialisé d’Instruction, d’Application, et de Perfectionnement du Génie (CSIAP-GEN) par Matthew J. Miller, chargé d’Affaires par intérim à l’Ambassade des Etats-Unis d’Amérique au Cameroun.

Pour Saïd Kamsouloum, secrétaire général du ministère de la Défense et représentant personnel du ministre Délégué à la Présidence chargé de la Défense les responsables du ministère de la Défense, « ce don vient s’ajouter au dispositif local de lutte contre les explosifs improvisés que les ennemis placent comme des pièges sur les différents champs de bataille… ».  

Dans le packaging, il y avait également des équipements de protection médicale contre le Corona Virus et de stockage frigorifique réceptionnés par les responsables affectés au Centre de Recherche en Santé des Armées (CRESAR).

Heureux par cette autre manifestation de solidarité, Joseph Beti Assomo, ministre de la Défense a réagi à travers une note dans laquelle on peut lire :  

« Les équipements de protection médicale contre le Covid-19 et les équipements de lutte contre les engins explosifs improvisés vont permettre aux Camerounais d'être plus en sécurité, soutenant ainsi nos objectifs mutuels d'amélioration de la santé et de la sécurité» a indiqué pour sa part, le donateur… ».

Cameroun : Pays attaqué de toutes parts

Quelque soit l’endroit où l’on tourne ses regards, l’on constate que les ennemis de cette Afrique en miniature se font de plus en plus nombreux, bien qu’il soit impossible de dire avec exactitude les raisons qui poussent les éléments de la secte terroriste de boko haram de multiplier des raids dans l’Extrême Nord, les criminels qui perpétuent des exactions dans les Régions du Nord et du Sud Ouest ; sans compter les bandits de grands chemins qui hantent les rues et autres artères de part et d’autres du triangle national.

Une armée qui veille au grain

Accusées par les pourfendeurs du Cameroun, les Forces de Défense et de Sécurité n’hésitent pas à prendre des risques parfois inimaginables afin de préserver l’intégrité national ; Les Soldats sont tenus de se tenir permanemment en éveil, afin d’éviter les nombreux pièges tendus par ces criminels parmi lesquels les engins explosifs.

Formés à une meilleure appropriation de la manipulation desdits engins, les éléments de l’Armée Camerounaise promettent de faire bon usage de ces dons.

 

Nicole Ricci Minyem  

 

 

 

 

 

 

 

C’est la question qui se pose désormais dans le landernau politique quarante huit heures après la sortie intempestive du Député de la salle qui abritait les assises du Comité exécutif national

 

Les membres de cette instance devaient tabler sur le dossier déposé devant eux ; « l’auto-exclusion de Joshua Oshi conformément aux statuts du parti », tel que suggérés par les participants qui avaient pris part à une assemblée extraordinaire convoquée par Jean Michel Nintcheu dans son domicile à Douala.

 

Les soutiens de celui que d’aucuns considèrent comme son « adversaire politique » lui ont fait le reproche d’avoir signé une pétition adressée aux parlementaires américains au sujet de l’expulsion des Camerounais illégalement installés aux Etats - Unis.

 

Le dossier ayant été jugé recevable et transmis à la Commission juridique du Social Democratic Front, Joshua Oshi s’en est allé. Si d’aucuns estiment qu’il s’agit d’un acte méprisant, vis-à-vis des personnes présentes dont certains venaient de Douala, d’autres, à l’instar d’Alex Gustave Azebaze – présenté comme l’un des chroniqueurs de cette formation politique, font savoir que l’élu de la Nation avait un voyage programmé depuis longtemps et qu’il devait prendre son vol.  

 

La décision finale sera connue d’ici trois semaines. Un délai qui, de l’avis des adversaires de l’ancien candidat à la présidentielle de 2018 va juste entériner leur volonté, arguant qu’ils ne sont habités que par la volonté du respect strict  des statuts et Règlement intérieur du parti.

 

En rappel,

 

Questionné par Jeune Afrique afin d’en savoir un peu plus sur les raisons qui l’ont amené à accompagner cette action initiée par le Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais, l’honorable Joshua Oshi avait affirmé que :  

 

« Cette lettre a été initiée par l’Assemblée nationale, sous la coordination de l’un de ses vice-présidents Hilarion Etong. C’est lui qui a mobilisé les députés qui étaient présents à Yaoundé durant l’intersession et qui les a consultés.

 

Ce document était nécessaire parce que, depuis quatre ans, nous interpelons l’administration américaine sur le fait qu’il y a beaucoup trop de personnes qui, depuis les États-Unis, alimentent la guerre dans les régions anglophones du Cameroun, que ce soit par le biais de financements ou via des activités de propagande.

 

Nous pensions que les députés américains devaient faire tout leur possible pour convaincre l’administration Biden d’empêcher ces individus d’alimenter l’extrême violence dans les régions anglophones. Nous leur avons rappelé que les États-Unis ont le devoir de respecter les textes internationaux qui régissent la lutte contre la criminalité transfrontalière et dont ils sont signataires.

 

Ces instruments doivent aider à faire en sorte que la guerre s’arrête. En tant que parlementaire représentant la nation camerounaise, il va de soi que je soutiens cette approche ».

 

Nicole Ricci Minyem

 

 

Dans un communiqué publié sur sa page facebook, le leader du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun estime que l’administration judiciaire dans le Noun a violé l’un des principes fondamentaux relatifs au traitement des détenus

 

Il a profité de cette occasion pour accuser la Justice d’être au service du pouvoir en place

 

Son communiqué

 

« Le 3 mai dernier, les populations de Foumbot, dans le Département du Noun, ont exprimé leur colère en descendant dans la rue et incendiant le Tribunal de première instance de la ville. Le bilan matériel est important et le bilan humain n’est pas moins lourd : une personne tuée par balles et de nombreux blessés.

 

Au nom du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun et en mon nom propre, j’exprime à la famille du défunt toute notre compassion émue et souhaite un prompt rétablissement aux blessés.

 

Les populations ont manifesté suite au décès d’un prévenu à qui il a été illégalement refusé le droit de se soigner. C’est le lieu de rappeler les Principes fondamentaux relatifs au traitement des détenus adoptés par l’Assemblée Générale des Nations-Unies dans sa résolution 45/111 du 14 décembre 1990, qui disposent en leur point 9 que «les détenus ont accès aux services de santé existant dans le pays, sans discrimination aucune du fait de leur statut juridique ».

 

D’autres textes internationaux ratifiés par notre pays protègent également les droits des détenus. Nous demandons au gouvernement en place de prendre dans les meilleurs délais les mesures nécessaires pour faire respecter dans notre pays les droits de tous les détenus sans discrimination, ainsi que leur dignité humaine.

 

 

Le Mrc rappelle qu’il n’y a pas de paix qui tienne sans justice, le respect de l’Etat de droit et de la dignité humaine. Nous attirons l’attention en particulier sur les dérives de notre justice qui s’est mise résolument au service des tenants du pouvoir politique et bafoue sans vergogne les lois de la République, notamment des dispositions du Code de procédure pénales sur l’habeas corpus ou celles qui visent à faire de la liberté la règle et de la détention l’exception.

 

Récemment encore, sept militants du Mrc ont été déportés nuitamment et illégalement de la prison de Mfou à celle de Yoko à plus de 200km de Yaoundé ; des centaines d’autres sont détenues ici et là sans jugement pour leurs opinions politiques, la quasi-totalité d’entre eux étant traduits devant les tribunaux militaires.

 

C’est ce genre de dérives qui ont amené les populations de Foumbot, excédées, à exprimer leur ras-le-bol d’une manière qui a échappé à tout contrôle. Jusqu’à quand le régime en place continuera-t-il à ne laisser à nos populations désespérées que le choix de la violence pour se faire entendre ?

 

Le Mrc demande donc au gouvernement de prendre toutes les dispositions pour que les magistrats et tous les acteurs de la chaîne judiciaire soient tenus à l’application rigoureuse de la loi, en l’occurrence du Code de procédure pénale, et que soient mises en œuvre, chaque fois que cela est possible, les peines alternatives prévues dans notre Code pénal ».

 

Ce don, fruit de l’élan de cœur des militants et sympathisants du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale qui, las d’entendre les messages morbides provenant de cette partie du département du Nyong et Kelle, ont pris la résolution de répondre à l’appel lancé par l’honorable Cabral Libii, président de cette formation politique.

 

Un appel lancé le 12 janvier 2021, quelques semaines après le énième décès de nombreux compatriotes, résidant de ce côté, pour l’achat des pirogues à moteurs.

Ils ont réussi à mobiliser un peu plus de quatre (4) millions de FCFA, somme qui a permis d’acheter la pirogue à moteur mise à l’eau ce vendredi et qui peut transporter une vingtaine de personnes, notamment les élèves, les commerçants et opérateurs économiques  et porter 4kgs de bagages.

Ambiance festive

C’est celle qui a prévalu tout au long de cette cérémonie. Chants et danses du terroir ont été esquissés à l’honneur de la délégation du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale. Ils ont ainsi tenu à dire merci à tous ceux qui ont posé cet acte de cœur, en répondant à leurs cris.

Dans les différentes allocutions, l’on a senti le regret éprouvé par les Populations de Malombo d’avoir été bernées pendant des années, aussi bien par divers acteurs politiques que par les responsables du ministère des Travaux Publics ; eux à qui l’on a confié  la charge de la construction d’un pont ou tout au moins de la réhabilitation du Bac.

Implication de l’autorité traditionnelle

Ils étaient là, les gardiens de la tradition. Avant que la pirogue à moteur ne soit mise à l’eau, ils se sont concertés avant de prononcer des paroles positives ; celles qui suscitent l’espoir. Celui d’un lendemain qui chante pour tous ceux qui, malgré la perte d’un être cher, ont continué à croire à l’arrivée de ce jour.

L’humain au Centre de toutes actions, tel est le leitmotiv du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale. Clotaire Ngue, l’un des cadres du Pcrn a tenu à le répéter devant tous :  

« Le PCRN placera toujours l'humain au centre de ses actions politiques, l'humain occupera toujours une place considérable dans tous nos projets politiques, un Camerounais qui décède dans le fleuve Nyong  faute de pont est un mort de trop et nous ne pouvons pas croiser les bras face à ce drame…

En attendant prendre la direction de ce pays, nous allons faire de notre mieux pour venir en aide aux maximum de Camerounais possible, ah Oui, si nous nous sommes engagés en politique, c'est bien pour ce peuple » !

 

Nicole Ricci Minyem

 

C’est la principale question abordée au cours d’un déjeuner d’échanges organisé ce Jeudi par le Réseau des Parlementaires pour la Gestion Durable des Ecosystèmes Forestiers d’Afrique centrale ; Déjeuner auquel prenait part l’honorable docteur Christian Ruck – Facilitateur de la République Fédérale d’Allemagne désigné par l’Union Européenne.  

 

Etats des lieux

 

Selon Global Forest Watch, le bassin du Congo a perdu plus de 600 mille hectares de forêts primaires en 2020, soit une augmentation de 9% par rapport à l’année 2019. Ces vingt dernières années, l’année 2020  été la 3ème année la plus difficile pour les forêts.

 

Malheureusement, les choses semblent ne pas vouloir s’arranger puisque la route de l’Asie est la nouvelle voie d’exportation du bois ; elle ne répond pourtant pas toujours aux normes de limitation d’exportation. Une situation qui mérite d’être présentée au facilitateur allemand, selon l’honorable Cabral Libii – membre du Repar 

 

« Il n’est certes pas  celui qui prend les décisions ; toutefois, il serait important que soit évoquée la question de la compensation sociale. Une chose est de dire aux Populations de ne pas exploiter les forêts ou d’aider à les préserver, mais en même temps, la pollution ne vient pas d’elle. Ces questions doivent être évoquées par le facilitateur lors des rencontres internationales car, il est important que la situation soit sue de tous… ».

 

D’autres sources indiquent par ailleurs que les pertes de forêts primaires sont aussi en augmentation dans le bassin du Congo, qui d‘après des études, représente pourtant une source majeure de précipitation dans la Région Sahélienne.

 

Au cours de la rencontre de ce Jeudi, qui avait pour cadre le Hilton hôtel de Yaoundé, les membres du Réseau des Parlementaires pour la Gestion Durable des Ecosystèmes Forestiers d’Afrique centrale (Repar) ont entre autre évoqué le sujet de la transhumance étant donné  que nombreuses sont les populations qui se déplacent à cause de l’exploitation anarchique de leur zone d’habitat.

 

Afin de préserver ce qui est considéré par tous comme le deuxième Poumon du Monde, ils ont saisi l’occasion qui leur était offerte afin de faire quelques propositions au Facilitateur allemand, une sorte de feuille de route qui comprend :  

 

L’Elaboration d’une stratégie sous régionale des Parlementaires sur la problématique du One Health – le Plaidoyer des Parlementaires du Tchad et du Cameroun sur la problématique de la transhumance et de la gestion transfrontalière des aires protégées – la Réalisation d’une étude sur l’état des lieux de l’intégration des recommandations issues des différentes conférences des parties dans le corpus législatif des pays membres de la Commission des Forêts de l’Afrique Centrale (Comifac) – la Production d’un recueil de texte juridique sur le protocole de Nagoya en Afrique Centrale – le Plaidoyer des Parlementaires pour la capitalisation des expériences des initiatives pilotes du projet appui régional à la Comifac, en mettant un accent sur les thématiques de Droits de l’Homme et spécifiquement : Le Consentement Libre Informé et Préalable, les savoirs traditionnels, le mécanisme de plainte, les droits d’usage…

 

Ayant pris connaissance de ces propositions, docteur Christian Ruck – Facilitateur de la République Fédérale d’Allemagne a réaffirmé que les problématiques des forêts, des climats et de la biodiversité sont ne sont pas très faciles à aborder ; il est donc question de faire un deal au niveau international si l’onveut sauver ce poumon. Pour atteindre ces objectifs, il faut de son point de vue « œuvrer  pour la mise en place d’une bonne gouvernance, des modalités de  paiement pour les services écologiques sur l’échelon mondial…

 

Mais plus que cela, au regard des enjeux dont nous avons tous conscience, il est important que tous les pays du Bassin du Congo parlent d’une seule voix ; cela va permettre d’influencer les négociations avec plus de poigne, plus de pouvoir, c’est à cela que je vais m’atteler ».

 

Il faut relever que la République Démocratique du Congo et le Cameroun figurent dans le top 10 des pays ayant enregistré les plus grandes pertes de forêt primaire le monde en 2020.

 

Nicole Ricci Minyem

 

 

 

 

  

Du point de vue de l’ancien responsable du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun, il s’agit d’une question de « Moralité publique ». Dans un post publié il y’a quelques heures sur facebook il invite les Cameroun à « Décrier les actes et non pas les individus »

 

Sa publication

« Décrions les actes pas les individus. Même en admettant la pseudo-explication du bug informatique et la panne du convertisseur de devises, la question essentielle demeure: a t-on retrouvé la somme manquante?? Où sont passés les 217 .000.000 CFA?

De nombreuses questions me taraudent l'esprit par ricochet: Pourquoi avoir sollicité ou « nommé » Christian Penda Ekoka comme Gestionnaire du Scsi alors qu'il y avait déjà un vrai patron, l'argentier en chef et patron du Mrc –Europe Henri Djoko?

Le gap de 330.000 € n'est-il pas sous-estimé sinon comment comprendre que monsieur Djoko refuse l'accès de la Plateforme technologique à Christian Penda, président ou dindon de la farce du Scsi, afin de connaitre le vrai montant de la collecte avant sa nomination? Il me devient que le vrai gap serait de 900.000 €.

Les détournements de fonds issus d'une collecte faisant appel au Public ne sont-ils pas assimilables au détournement de fonds publics? Si oui une action judiciaire est-elle envisageable?

Des Responsables politiques à la moralité douteuse méritent-ils la confiance du Peuple?

Les escrocs politiques, du Pouvoir, comme de l'Opposition ou de la présumée Opposition ont-ils droit de Cité ? On attend toujours L'Audit, même dans 10 ans... ».

L’obligation de faire preuve d’une probité morale à toute épreuve

Surtout si l’on se positionne comme juge de conscience de tous, tout en se prévalant de posséder des qualités qui font défaut aux autres. L’on n’est dès lors pas surpris que l’audit de Survie Cameroun intéresse la quasi majorité des Camerounais.

Il faut dire que ces derniers se montrent assez inquiet et se permettent quelquefois d’établir un lien entre ce qui aurait pu advenir du budget du Cameroun, au cas où le Mrc accédait au pouvoir.

Leur aurait-on servi le prétexte du Bug pour justifier la disparition des dizaines de milliards ? Très peu se seraient peut être aventuré à poser des questions, puisque la réponse est toute trouvée et elle est servie à profusion par les défenseurs du Bug informatique dont il est question : « On a détourné des milliers de milliards pendant 40 ans et vous avez été incapables de demander des comptes. De quel droit vous arroger vous cette liberté maintenant qu’il s’agit des comptes internes d’un parti politique ?

Au vu de ce qui se passe, tout porte à croire que l’on est très loin d’avoir le fin mot par rapport à l’audit de Survie Cameroun. Comment dans ce cas ne pas partager le point de vue de ceux qui affirment que le  Cameroun a échappé à quelque chose de grave en 2018 ?

 

Nicole Ricci Minyem

 

 

Il s’incline devant l’engagement de ces Hommes et Femmes qui quelquefois ont tout sacrifié afin d’assurer l’intégrité et l’inviolabilité du Territoire National, face aux multiples attaques subis par le Cameroun. 

 

« Face aux multiples sacrifices consentis et à vos victoires sur les ennemis de notre Nation. Sous la Lumière et la Grandeur de votre détermination. Célébrant votre Fidélité à la Mémoire des Pères Fondateurs de notre Nation.

Vous, Héros de la sauvegarde de l’Unité et la Souveraineté du Peuple Camerounais, au nom des Militants et sympathisants de l’Union des Populations du Cameroun et à mon nom personnel, nous vous rendons un vibrant Hommage accompagné de notre soutien indéfectible dans la réalisation de vos missions Républicaines.

En effet, au moment où certains esprits malveillants versent déjà dans l’auto flagellation, adoptant parfois une posture déstabilisatrice de votre détermination à défendre l’Unité et la Souveraineté de notre Nation, refusant d’être des simples spectateurs d’un tel désastre aux conséquences incommensurables pour l’Avenir du Cameroun, par un sursaut patriotique légendaire qui tire sa vitalité de l’immortalité de l’Ame Combattante et Héroïque du Peuple Camerounais, l’UPC par ma Voix choisit de vous témoigner la reconnaissance du Peuple camerounais Souverain.

 

Faudrait-il encore le rappeler ?

Lorsque les enjeux et les défis du présent appellent à l’Unité, à la Solidarité et aux Devoirs Républicains, face au Peuple et derrière nos Forces de Défense et de Sécurité, les Partis Politiques doivent impérativement taire leurs écueils du passé, rompre avec la dynamique d’intolérance et s’entendre sur l’essentiel pour sauvegarder l’Intégrité de notre Territoire, assurer la Sécurité de nos Populations et leurs Biens.

A ce titre, l’UPC apporte son soutien indéfectible à nos Héros et Sentinelles de notre République et appelle à une mobilisation de tout le Peuple Camerounais derrière nos Forces Armées sous la Houlette de leur Chef Suprême, le Président Paul Biya.

Nous le savons très bien. Sur le plan économique et géostratégique, le Cameroun subit des multiples tentatives de déstabilisation dont boko haram, les attaques des groupes sécessionnistes dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest constituent l’efflorescence.

Il est également clair, que certains compatriotes assoiffés de pouvoir et adeptes de la politique de la terre brûlée, scrutent et souhaitent avec impatience, la dégénérescence de notre « Vivre Ensemble » qui jusque-là a su résister aux prévisions apocalyptiques des ennemis du Cameroun.

Tout comme dans une insouciance malicieuse, d’autres ont tôt fait d’élaborer des stratégies machiavéliques pour saper le moral de nos troupes voire créer des dissensions au sein du Fleuron de notre Patriotisme, que représente notre Armée.

Le Parti Historique, l’Upc dénonce cette cabale antirépublicaine dégradante et honteuse d’une certaine classe politique Camerounaise, ouvrière de la politique politicienne.

Et, réaffirme sans ambages que la lutte contre le Terrorisme, les groupes sécessionnistes et l’Insécurité au Cameroun, pour une victoire totale, exige la mobilisation de notre Peuple au-delà des clivages sociopolitiques et religieux, derrière nos Forces Armées.

Car, il s’agit d’un défi majeur lancé à notre Peuple et non à un Gouvernement, un Régime, un Parti Politique (fut-il celui au pouvoir) ou au Chef de l’Etat.

Ce n’est pas l’Extrême-Nord voire le Nord-Ouest et le Sud-Ouest qui sont seulement attaqués. Mais, c’est l’Intégrité de notre Territoire, l’Unité et la Souveraineté de notre Nation qui sont en jeu.

Notre vaillant Peuple Souverain doit relever ce défi pour maintenir sa Cohésion Vitale en apportant totalement son soutien aux Forces de Défense et de Sécurité, dont le professionnalisme et la bravoure sont loués à travers le monde.

 Par Devoir Républicain, l’UPC présente ses condoléances aux familles de nos vaillants soldats qui sont tombés sur le champ de bataille pour défendre notre Patrie. Et, invite le Peuple Camerounais à garder à l’esprit que notre Sécurité au quotidien dépend entièrement des sacrifices consentis par nos Forces de Défense et de Sécurité pour la Sauvegarde de l’Unité et la Souveraineté du Cameroun.

Une page de notre Histoire vient d’être tournée. Contrairement à notre hospitalité légendaire, aujourd’hui, au Cœur d’une Afrique tourmentée et mouvementée, toute action visant la Consolidation et la Construction d’un Cameroun Uni et Prospère devrait prendre en compte, l’impératif de la Sécurisation de nos frontières.

 La découverte des richesses pétrolières et minières dans les zones frontalières du Cameroun combinée aux enjeux géostratégiques en Afrique Centrale, commandent que notre Classe Politique, la Société Civile et le Gouvernement mettent en œuvre une Nouvelle Option dans l’Organisation de la Sécurité du Cameroun. C’est dans cette optique que nous lançons un appel à la symphonie patriotique et républicaine.

Somme toute et sans nuance, pour l’Union des Populations du Cameroun, nous devons nous rendre à l’évidence que : l’Indépendance d’une Nation reste une illusion si son Armée ne reflète pas, par son Etat d’Esprit et sa Puissance, l’Orgueil, la Fierté, l’Unité et la Souveraineté de son Peuple.

Voilà pourquoi, prenant en considération les Vertus de cette exigence de Symbiose Républicaine Vitale, nous devons rendre Hommage à nos Forces de Défense et de Sécurité, véritables Gardiennes de la Souveraineté de notre Nation.

Les enjeux et défis auxquels le Cameroun doit faire face aujourd’hui dans une Afrique Centrale objet de convoitises des puissances étrangères, invitent toute la Classe Politique Camerounaise à l’Union Sacrée et l’Entente sur l’Essentiel : la Sauvegarde des acquis de notre jeune Nation, notre Etat, notre République.

 Que Dieu Tout-Puissant, par la Médiation de nos Ancêtres et nos Martyrs, bénisse et protège nos Forces de Défense et de Sécurité.
Vive les Forces Armées Camerounaises, Vive l’Unité et la Souveraineté du Cameroun ».

 

 

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01