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Dans l’optique d’affiner les contours de ce partenariat, le Docteur Manaouda Malachie - ministre de la Santé Publique a pris part ce 8 Décembre au lancement des activités relatives au “Bon Usage des Médicaments”.

 

A quoi renvoie le programme “ Bon Usage des Médicaments” ?

 

Il s’agit d’un projet qui existe depuis des années et grâce auquel Synergies Africaines se déploie afin de susciter plus d'actions chez les jeunes dont l’âge est compris entre 7 et 15 ans, pour une utilisation plus adéquate du médicament. 

 

Les actions menées concourent, comme le renseigne la cellule de Communication du ministère de la Santé Publique à “ renforcer les capacités de la communauté éducative, sensibiliser et mobiliser lesdites communautés et bien d’autres à l'élaboration, de même qu’à  la vulgarisation d'un plan intégré de communication…”.  

 

Le programme, qui bénéficie du partenariat des Entreprises du Médicament (LEEM), s'active chaque année à informer, éduquer et sensibiliser la jeunesse, sur les risques de l'automédication et les dangers des médicaments contrefaits. 

 

Durant la phase des allocutions, Jean Stéphane Mbiatcha - Secrétaire Exécutif de Synergies Africaines, tout en rappelant le contexte sanitaire  actuel a justifié le choix qui est le leur, faisant allusion aux jeunes de la tranche d’âge sus - évoquée: " ils sont partie prenante dans nos communautés, dans nos sociétés et se trouvent le plus souvent être de véritables relais communautaires…". 

 

Présente elle aussi à cette cérémonie protocolaire qui avait pour cadre la salle des conférences de la Croix Rouge Camerounaise,  Nalova Lyonga - ministre des Enseignements Secondaire a indiqué que “L'utilisation du faux médicament est un problème de santé publique. 30% de médicaments fabriqués en Afrique sont contrefaits, d'où l'urgence d'agir surtout en milieu jeune…”. 

 

A la suite de son intervention, la patronne des Enseignements Secondaires a reçu des mains du Secrétaire Exécutif des Synergies Africaines, un coffret contenant une clé USB, un livret de formation ainsi que des affiches du programme. 

 

En rappel, cette édition du  “Bon Usage des Médicaments” envisage de mener des caravanes de santé jusqu’au 17 Décembre prochain, autour de plusieurs établissements scolaires à Yaoundé, mais aussi des formations, à l’intention des encadreurs des établissements publics et privés de la ville, afin de leur permettre de mieux s’approprier ce programme. 

 

Avant la prise de la photo de famille et la visite des stands d’exposition, l’on a relevé que les organisateurs ont donné la possibilité à tous les participants de bénéficier des activités de conseil-dépistage individuels et gratuits des maladies telles que le VIH/SIDA,  L'hépatite B,  le Diabète et l'hypertension artérielle. 

 

Nicole Ricci Minyem

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La première session du Comité de pilotage dudit programme que conduit le ministère de la Santé Publique et ses partenaires que sont l’Agence française de développement et la Banque allemande de développement programme a eu lieu ce Mercredi dans l’une des salles des conférences de l’hôtel Mont Febe sous la présidence du Docteur Manaouda Malachie - ministre de la Santé publique 

 

Réunis autour du patron de la Santé Publique, les participants ont eu l’opportunité d’apprécier le niveau d’avancement des projets;  Identifier les obstacles et autres difficultés mais aussi, Envisager des pistes de solutions, pour la poursuite des initiatives en cours ou à l’arrêt. 

 

Durant la phase protocolaire, entre autres ponctuée par les allocutions, le Docteur Raphaël Okala Abodo s’est longuement exprimé sur les objectifs que vise le programme, notamment:   L’amélioration de l’accès aux soins de santé; L’amélioration de la qualité des soins; L’amélioration de la gouvernance de santé.

 

Cette démarche ayant été choisie pour contribuer au relèvement du système de santé, de même qu’à la recherche de nouvelles sources de financement, eu égard à la stagnation et même à la régression de données sur la santé en général. 

 

Ainsi, la mise en œuvre de ce projet grâce aux partenaires que sont l’Agence Française de Développement et la Banque allemande de développement. Il s’est également étendu sur les structures de mise en œuvre et leurs missions respectives.

 

A la suite du Dr. Okalla - Coordonnateur dudit programme conjoint, Désiré Mvogo, l'expert suivi-évaluation va insister sur le fait que plusieurs réalisations ont été effectuées, à l’instar de la construction et de la réhabilitation de certains bâtiments vétustes ; la construction des magasins ; l’acquisition des matériels roulants, informatiques et autres équipements, mais aussi l'appui en médicaments.  

 

Selon l’expert, lesdites réalisations sont estimées à 75%. Les travaux non encore achevés comme la création du Fonds Régional de Promotion de la Santé du Sud sont entre autres dus aux questions de procédures, et à la défaillance des prestataires. 

 

Et c’est d’ailleurs sur ce point que se sont concentrées les discussions, qui ont bénéficié des participations des Directeurs de l’AFD et de KFW par rapport aux enjeux liés  à la poursuite des projets entamés et les orientations pertinentes devant favoriser leur achèvement. 

 

Au terme des échanges, le ministre de la Santé Publique a recommandé la tenue régulière du Comité de pilotage, pour le suivi des actions qui sont menées, l’amélioration des procédures de gestion et de financement en vue de l’optimisation des résultats escomptés.

 

N.R.M

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L'association des chefs traditionnels de la Mefou et Afamba (Actramaf) conduite par S.M. Assogo Nana, a signé ce lundi, une convention de partenariat avec la Commission Diocésaine Justice et Paix, de l'archidiocèse de Yaoundé. La cérémonie s’est déroulée dans les locaux de ladite commission.

 

Les objectifs 

 

Les autorités traditionnelles ont saisi cette occasion afin de : Renforcer leurs capacités dans divers domaines; Collaborer en vue de la  formation des populations à la participation citoyenne, ainsi que sur les projets de développement communautaire; Collaborer dans le cadre d'un plaidoyer, pour l'application, voire l'amélioration des textes de lois régissant les chefferies traditionnelles notamment la protection des chefs traditionnels devant les tribunaux…

 

Formation et Renforcement des capacités des chefs traditionnels 

 

Concernant ce chapitre, l'Actramaf s'est au préalable engagée à: Identifier les problèmes qu’ils rencontrent sur le terrain - Proposer des thèmes, un mois avant la tenue des ateliers de formation - Prendre en charge les participants et les équipes de facilitation, dans le cadre de la restauration pendant les ateliers... 

 

De son côté, la Commission Diocésaine Justice et Paix s'est engagée à animer et faciliter les ateliers de formation, produire des supports de formation et autres kits de participants, participer et œuvrer à la préservation de l'intégrité des chefs traditionnels de la Mefou et Afamba, à travers une recherche bien concertée des financements, pour la construction des cases à palabres - Accompagner les autorités traditionnelles de la Mefou et Afamba, dans leurs procédures judiciaires - Militer pour que les audiences des chefs du département se fassent à huis clos et qu'ils soient désormais auditionnés à la chefferie, lors des enquêtes préliminaires - Assister ces chefs en cas de détention conformément aux missions de la Commission diocésaine justice et paix.

 

Il est important de rappeler que: 

 

Lors de la signature de la Convention sus - citée, l'Association des chefs traditionnels de la Mefou et Afamba (Actramaf) était représentée par son Président exécutif S.M. Assogo Nana et c’est Solange Calice Bessom - Coordinatrice de la Commission Diocésaine Justice et Paix (CDPJ) qui a apposé sa signature au bas du document. 

 

En rappel, 

 

La Commission Diocésaine Justice et Paix fait face à une entité traditionnelle importante, constituée de 28 groupements et 350 chefferies de 3e degré, disséminés dans les 08 arrondissements que compte le département de la Mefou et Afamba. 

 

Nicole Ricci Minyem

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mardi, 26 octobre 2021 13:25

Santé publique: La diplomatie agissante

Au cours des audiences accordées ce Lundi à l’ambassadeur de la République arabe d’Egypte, au Consul honoraire de la République de Kazakhstan et à d’autres hôtes, le ministre de la Santé Publique a discuté de divers sujets 

 

A l’instar de la Foire médicale africaine d’Égypte, les préparatifs de la couverture médicale de la Coupe d’Afrique des Nations, une meilleure prise en compte des soins palliatifs au Cameroun etc.

 

De manière spécifique, 

 

Manaouda Malachie et Medhat Mohamed Kamal Elmeligy - Ambassadeur de la République d’Egypte, ont passé en revue des sujets d’intérêt commun, en mettant toutefois un accent sur la grande foire médicale égyptienne à laquelle est conviée une délégation camerounaise. A travers cette initiative, précise le diplomate, “l’Égypte entend créer un hub pour le commerce médical à l’échelle du continent”. 

 

Au cours des échanges, S.E Medhat Mohamed Kamal Elmeligy va informer le Dr. Manaouda Malachie de l’ambition de son pays, de faire un don de chaises dentaires assorti d’accessoires au Cameroun. 

 

Une proposition qui coïncide avec le projet de construction d’un hôpital, présenté comme un centre d’excellence spécialisé dans les soins dentaires. 

 

Dans cette infrastructure hospitalière, renseigne le communiqué rendu public par la cellule de Communication du Minsanté, “Un espace pourrait être réservé à l'expertise égyptienne, à moins que dans l’immédiat un accord soit passé pour que les patients bénéficient des soins dispensés par des spécialistes égyptiens dans une des formations sanitaires existantes”.

 

Le diplomate va également s’intéresser aux préparatifs de la Coupe d’Afrique des Nations, sous l’angle du dispositif de surveillance aux frontières; évoquant par là le processus de reconnaissance mutuelle (par le Cameroun et l’Égypte) de la vaccination contre le Covid-19, puisque ajoute-t-il, “les camerounais vaccinés et en possession d’un code QR peuvent entrer en Egypte sans passer par l’ambassade”. 

 

En clôturant cette première audience, le patron de la Santé Publique, entouré de ses plus proches collaborateurs, à l’instar du chef de la Division des Études et des Projets et le chef de la Division de la Coopération a rassuré son invité de marque, soulignant au passage que le processus est en cours. 

 

Il a également précisé que pour l’instant, l’entrée au Cameroun sans test PCR n’est pas envisagée, en raison de ce que de nombreuses personnes présentant des résultats de test négatifs au débarquement, ont été testées positifs.

 

Le Consul honoraire de la République de Kazakhstan à Yaoundé est la deuxième personnalité à être reçue par le ministre de la Santé Publique. 

 

Joseph Emmanuel Ava Ava et  Manaouda Malachie ont parlé du don de vaccins contre le Covid-19 développés par le Kazakhstan. Selon le Consul honoraire, ce vaccin, soumis au processus de reconnaissance de l’OMS a déjà atteint la troisième phase du niveau de validation des vaccins. 

 

Le patron de la Santé Publique a remercié son interlocuteur pour cette marque de solidarité à l’endroit de notre pays dans le cadre de la lutte contre cette pandémie.

 

A la suite des représentants des chancelleries, le Dr. Manaouda Malachie a reçu le Pr. Mpondy - Coordonnateur du réseau international des soins palliatifs. 

 

Les échanges ont porté sur la problématique des soins palliatifs ( ces soins administrés pour soulager les douleurs de certains patients ayant atteint un stade chronique) qui sont aujourd’hui devenus une spécialité. 

 

Le Pr. Mpondy a exprimé son vœu de voir des unités mobiles dédiées aux soins palliatifs dans nos formations sanitaires. Elle va aussi renseigner que des organisations sont disposées à organiser des formations continues pour des personnels de santé. 

 

Tout en reconnaissant que le sujet doit susciter une meilleure attention, le patron de la santé a souligné qu’il est important d’accompagner les patients nécessitant des soins palliatifs, pour qu’ils n’aient pas le sentiment que leur situation n’est pas suffisamment prise en considération. 

 

Le Pr. Noah Noah Dominique -  Directeur de l’hôpital de référence de Sangmélima était le dernier hôte du jour. 

 

Le ministre de la Santé Publique et lui se sont attardés  sur le fonctionnement de l’hôpital de référence de Sangmélima. Le Pr. Noah Noah Dominique a saisi cette occasion afin de demander qu’un gynécologue soit affecté dans cet hôpital; 

 

Il a également annoncé pour les semaines à venir, le lancement d’une campagne gratuite de dépistage du diabète et d’autres maladies. Par ailleurs, une unité de gastro-entérologie a déjà été mise sur pied, renchérit le Pr. Noah qui renseigne au passage que les prix pratiqués auparavant, ont été considérablement revus à la baisse. 

 

Autant d’atouts qui devraient intéresser les patients au-delà de la région du Sud. En appréciant les initiatives déjà prises, le Ministre a encouragé le Directeur de cette formation sanitaire à communiquer sur ces actions et à développer une bonne relation avec les populations.

 

Nicole Ricci Minyem

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Il s’agit d’une rencontre d’expression, d’échanges et de valorisation du potentiel entrepreneurial des jeunes d’Afrique centrale dans le domaine des TIC

Ce sont ces derniers qui, du 22 au 23 octobre dernier ont pris d’assaut le campus de l’Université Protestante d’Afrique Centrale à Yaoundé - Cameroun pour échanger autour du thème: « Jeunesse africaine et entreprenariat dans le monde digital », « African Youth and entrepreneurship in digital world ».

Au delà de cet axe de réflexion majeure, les jeunes, aussi bien en présentiel qu’à travers les vidéo - conférences ont eu droit à deux sessions principales sur la thématique de l'Éducation “STEM et entrepreneurship education” et 4 sessions parallèles sur sujets tels que: 

Emploi et conseils d’orientation - Monter des PMEs ou des Start-Up - Rendre votre communauté digitale - Session de développement..

Contexte 

Les jeunes représentent environ 77 % de la population en Afrique, ils sont considérés comme le moteur de la prospérité économique du continent dans les années à venir. 

Or la valorisation de ce potentiel de la jeunesse africaine à travers des emplois décents reste un énorme défi. Selon la Banque Africaine de Développement (BAD), 11 millions de jeunes africains frappent chaque année aux portes d’un marché de l’emploi qui, selon les estimations, ne peut créer que 3 millions de postes par an. 

Par ailleurs, même si l’Afrique est la partie du monde qui profite le moins des avancées des TIC et de la numérisation, elle enregistre tout de même une progression très perceptible dans le domaine. 

L’écosystème du mobile par exemple a contribué de façon directe à l’économie de la région à hauteur de 155 milliards de dollars en 2020 à travers la création d’emplois, le financement du secteur public via les recettes fiscales des consommateurs et des opérateurs. 

L’industrie du mobile d’Afrique subsaharienne a dans le même temps largement contribué à relever le défi de maintenir les individus et les entreprises connectées pendant la pandémie du Covid-19, malgré le changement des habitudes de consommation de données. 

Le fort taux de pénétration de la technologie mobile en Afrique, l’adaptabilité des entreprises de ce secteur à la relation de confiance entre les consommateurs et ces dernières font de cette composante du secteur de l’industrie numérique. 

Les technologies émergentes et l'intelligence artificielle (IA) ont, quant à elles, contribué à l'accélération des processus de réponse urgente à l’instar de la mise au point d'un vaccin. 

Elles ont également permis de prévoir quelles mesures de santé publique seraient les plus efficaces mais aussi, de tenir le public informé des évolutions scientifiques en la matière.

La stratégie de l’Unesco en faveur de la jeunesse

Elle vise au final à mettre un accent particulier sur l’autonomisation des jeunes femmes et les jeunes hommes, à travers des programmes qui encouragent le travail ensemble, l’innovation et les changements sociaux, ainsi que leur pleine participation au développement de leurs sociétés, à lutte contre la pauvreté et l’inégalité, et à tout ce qui est favorable à une culture de la paix. 

Dans le cadre de son plan stratégique 2020-2021 dans le secteur de l’information et de la communication, L’Unesco s’est engagée à promouvoir l’accès universel à l’information, grâce à des solutions ouvertes et inclusives et à une utilisation novatrice des TIC, pour le développement durable. 

En Afrique centrale, cet organisme s’est engagé à encourager l’élargissement des initiatives menées au profit des jeunes et par les jeunes, ainsi que les partenariats entre différentes parties prenantes pour valoriser les innovations locales issues des TIC et les possibilités de création d’entreprises pour et par les jeunes de la sous -région.

Partenariat multiforme

Pour atteindre son objectif, le bureau régional de l’Unesco pour l’Afrique centrale s’est associé à l’Association eSTEMate et son partenaire Barcamp Cameroon. 

 

Nicole Ricci Minyem

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C’est dans cette optique que le ministère de la Santé Publique, en partenariat avec l’Union Européenne et la République Fédérale d’Allemagne ont remis des équipements de protection au personnel de santé et de prise en charge des cas sévères ce mardi 

Le package était constitué de 924 000 masques chirurgicaux d’une valeur de plus de 165 millions remis par la République Fédérale d’Allemagne. 50 concentrateurs d’oxygène, 50 000 masques chirurgicaux, 03 ventilateurs avec accessoires, 03 moniteurs avec accessoires, 3 040 lunettes de protection, 3 120 visières qui représentent le don de l’Union Européenne. Des matériels destinés aux Régions du Centre, de l’Ouest et de l’Est. 

Le Représentant-Résident de l’Organisation Mondiale de la Santé au Cameroun, dans son propos, va relever qu’à côté de ces équipements, il faut ajouter 40 laryngoscopes adultes, 45 laryngoscopes pédiatriques, 03 défibrillateurs semi-automatiques.

Profitant de la tribune qui lui est offerte, il va apprécier à sa juste valeur l’accompagnement de l’Union Européenne auparavant, a  permis la construction de zones de traitement de déchets, au sein de 18 formations sanitaires dans cinq régions, en plus de la mise en service d’un forage d’une capacité de 40 000 litres à Limbé, et l’octroi de 150 Smartphones pour la surveillance épidémiologique. 

Dans le régistre des discours, Phanuel Habimana - porte parole de l’Union Européenne va pour sa part, ajouter que le montant débloqué par l’Union Européenne pour cet appui de solidarité a coûté  un peu plus de 179 millions de FCFA. 

En prenant la parole, Philippe Van Damne - Chef de la mission Européenne au Cameroun va faire remarquer que : “Si en apparence, certains pays sont plus touchés que d’autres, aucun pays n’est cependant épargné…Il est donc primordial pour les uns et les autres pour se protéger, de recourir à la vaccination”. 

C’est dans la même logique que s’est inscrite Corine Fricke - ambassadeur de la République Fédérale d’Allemagne au Cameroun, qui va affirmer que “ Ce geste est le signe de la solidarité mondiale contre la pandémie car c’est ensemble que nous vaincrons cette pandémie ou alors nous ne la vaincrons pas ». 

En recevant ces équipements médicaux, Manaouda Malachie - ministre de la Santé Publique a tout d’abord exprimé sa gratitude aux donateurs accompagné de ce proverbe qui souligne que : « c’est pendant les moments difficiles que l’on reconnaît ses vrais amis »; 

Il a par la suite indiqué que ce don arrive au moment où “Le Cameroun enregistre une poussée des cas de contamination, mais aussi au lendemain de la formation des personnels de santé pour la prise en charge des cas sévères…

Et parce que cette maladie affecte tous les pays du monde entier avec des incidences considérables, le Président de la République n’a cessé d’insister pour que le personnel de santé, en première ligne de cette lutte dans notre pays, soit prioritairement protégé…”. 

Pour finir, le patron de la Santé Publique au Cameroun a repris à son compte les appels des populations à la vaccination pour une protection supplémentaire, renseignant au passage qu’une 3ème campagne intensive de vaccination est en gestation”. 

“Les Camerounais ont le droit, la liberté de ne pas se faire vacciner, contrairement à ce qui est brandi par certains médias ou autres car, l’objectif final visé à travers les différentes actions convergent est   d’encourager les populations à se protéger”.

 

Nicole Ricci Minyem

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Résolu à mettre en pratique le programme qu’il avait déroulé lors de la campagne qui l’a porté à la tête de la Commune de BotMakak, Jean Pascal Nken Nemb tend la main à ses frères afin que les fruits de leurs efforts communs sortent cette unité communale du sous développement

 

La rencontre de ce Samedi entre Lucien Hot, homme d’affaires reconnu dans la zone et lui, en est une parfaite illustration. Les deux hommes ont posé les jalons d’une nouvelle ère, celle de l’arrivée dans les tous prochains jours de l’électricité.

Il faut dire qu’il s’agit d’un épineux problème, qui a longtemps suscité les plaintes des populations résident de ce côté du Département du Nyong et Kelle, unité administrative dont dépend la Commune de BotMakak.

Des plaintes qui ne seront bientôt plus qu’un triste souvenir, puisqu’à l’issue du tête à tête entre les deux élites, l’homme qu’on surnomme « le banquier du pape » a pris la décision de financer sur fonds propres, l’électrification sur une partie de l’itinéraire qui va de la rivière « Nsubè », jusqu'au carrefour « Manguenda » ; Basse et moyenne tension incluses. Soit une contribution qui devrait à terme tutoyer les 60 millions de FCFA. Les travaux devraient débuter, dans les prochaines semaines.

Une action qui on l’espère va faire des émules

C’est le vœu émis par Jean Pascal Nken Nemb, maire de la Commune de BotMakak : « Je ne peux que me sentir fier que mon frère ait pris la résolution d’accompagner cette action impulsée par la Mairie de BotMakak. Il y a un adage bien connu chez nous qui dit qu’une seule main ne peut attacher un paquet.

Je suis vraiment heureux que mon frère ait écouté mon appel parce que je reste convaincu que c’est tous ensembles que nous sommes plus forts… Je sais que ce n’est qu’un premier pas vers ce que nous envisageons faire de BotMakak durant notre mandat. Nombreux sont les filles et les fils de cette localité qui entendent mettre la main dans la pâte pour le bien être de nos Populations ».

Lire aussi : Cameroun : Okola ou une ville qui semble renaître de ses cendres

Un sentiment partagé par Lucien Hot, homme d’affaires qui affirme qu’il ne remplit que son devoir

« Nos parents nous ont enseigné qu’on ne saurait être heureux tout seul, alors qu’autour de nous, nos frères crient. Je n’apporte que ma modeste contribution à ce projet. Grâce à l’énergie électrique, de nombreux projets pourraient voir le jour ; ce qui va permettre à nos jeunes, à nos épouses et à nos mamans, pourquoi pas de créer des structures pour l’auto emploi, etc. Je ne peux que me sentir honoré que mon frère ait fait appel à moi… ».

Le partenariat entre la Commune de BotMakak et l’homme d’affaires n’exempte pas les pouvoirs publics de leurs responsabilités ; Au contraire, ils ont aujourd’hui, plus que jamais l’obligation de tout mettre en œuvre afin de faciliter de telles actions mais également d’assumer le rôle qui leur incombe.   

Lire aussi : Agro-industrie et déforestation au Cameroun : Le cri de détresse des populations autochtones de Logbadjeck

 

Nicole Ricci Minyem

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La convention de partenariat y afférente a été signée entre les deux parties le 26 février dernier. Il est question pour l’Institut africain d’informatique (IAI) du Centre technologique de Paul Biya d’étendre son réseau de partenaires pour accompagner l’Etat du Cameroun dans la promotion du digital.

 

Les documents de ce partenariat ont été paraphés par Armand Claude Abanda, le représentant-résident de l’IAI-Cameroun et Hamadou Hamidou, maire de la commune de Maroua Ier. C’était en présence du préfet du département du Diamaré, Jean Marc Ekoa Mbarga.

Selon les explications de Armand Claude Abanda, cet acte rentre dans le cadre de la mise en œuvre du programme social un Million de jeunes, d’enfants et femmes (MIJEf) à former aux Technologies de l’information et de la Communication (TIC) à l’horizon 2035, sous le parrainage de la première dame du Cameroun, Chantal Biya.

Dans les détails, l’on apprend, qu’à travers ce partenariat, l’IAI-Cameroun se charge de former des centaines de jeunes et de femmes de l’arrondissement de Maroua Ier à l’informatique dans les mois à venir. Il s’agit notamment des logiciels d’application de base que sont Microsoft Word, Excel, Internet, Publisher, ainsi que la citoyenneté et l’entrepreneuriat. « La signature de ce partenariat montre que le département du Diamaré est résolument dans la lignée idéologique du président de la République qui veut que les Camerounais s’arriment au monde digital. Aujourd’hui, dans la mairie de Maroua Ier, les jeunes ont la chance d’avoir un maire très dynamique », indique Armand Claude Abanda. Un partenariat qui intervient au lendemain de la célébration du cinquantenaire de l’IAI. 

Pour sa part, visiblement satisfait de son initiative, le maire de Maroua déclare : « Dès l’entame de notre mandat, nous avons pris l’engagement de former autant que nous pouvons des jeunes de notre commune à l’outil informatique, qui est aujourd’hui une utilité, une nécessité absolue pour la survie du monde ».

Le préfet du département du Diamaré a saisi l’occasion pour encourager vivement les jeunes de la localité à saisir cette opportunité en or, à eux offerte pour se former en masse aux TIC. « Actuellement on ne peut pas contourner les technologies de l’information et de la communication. Je voudrais demander aux jeunes de courir pour être les premiers sur la liste (…) », soutient Jean Marc Ekoa Mbarga.

Innocent D H

 

Published in Télécommunication

C’est le 07 décembre dernier au siège de l’entreprise à Douala. Huawei honore ainsi, son partenariat avec le Gouvernement camerounais notamment dans le domaine du transfert des compétences signé en 2018.

 

Il s’agit des retombées du programme « Huawei ICT competition » qui est réservé aux étudiants de l’enseignement supérieur, des écoles et instituts universitaires de formation professionnelle, partenaires de Huawei ICT academy. C’est ainsi que ce programme a permis le recrutement de 08 stagiaires en TIC. HUAWEI ICT CAMPUS RECRUTEMENT, au siège du géant chinois de télécommunication à Douala.

Il faut souligner que tous les candidats de cette session sont issus de l’Ecole nationale supérieure des Postes et Télécommunications des Technologies de l’Information et de la Communication (Sup’ptic) de Yaoundé, grand partenaire de Huawei, apprend-on. « Cette certification me permet de mieux asseoir mes connaissances dans le domaine. C’est un moyen efficace de mettre en pratique les acquis de l’école, c’est l’occasion de toucher du doigt les réalités du terrain et d’allier la théorie à la pratique ; ce qui nous rend plus performant et nous ouvre les portes du monde professionnel », soutient Yvan Belane, étudiant en Master 2 en sécurité des réseaux.

Pour madame Ayida, responsable des ressources humaines, ce recrutement est l’aboutissement logique d’un processus qui commence dans les universités partenaires avec des annonces, par la suite, il y a l’écrit et enfin l’examen oral au terme duquel les meilleurs sont retenus.

A en croire les lauréats, la signature de ce contrat marque le départ de 06 mois de collaboration avec Huawei. Les candidats retenus vont travailler sous le contrôle d’un superviseur. Toute chose, qui permettra de les rendre plus compétitifs sur le marché international.

Innocent D H

Published in Entreprises






Sunday, 05 June 2022 11:01