L’enseignant de Journalisme n’a pas apprécié la sortie faite par son collègue le 22 avril 2021 lorsqu’il a affirmé que les épreuves pratiques proposées aux étudiants : « Agir en situation professionnelle » et « Gestion des projets »… dans les établissements privés relèvent du « Vaudou communicationnel »
Dans un post publié ce jeudi sur sa page Facebook, Xavier Messe réplique :
« M. Télesphore Tueno qui enseigne dans plusieurs Instituts privés d’enseignement supérieur (Ipes) à Douala, notamment à IUC et à IUG, estime que les épreuves pratiques sélectionnées en « Agir en situation professionnelle » et en « Gestion des projets », « relèvent du vaudou communicationnel ».
Par ailleurs, « le sujet Aspro met les candidats de la filière des organisations en déroute ». Je n’ai pas été cité nommément par Télesphore Tueno dans son interview.
Mais j’ai conduit une équipe de 6 enseignants de haut niveau pour ces épreuves pratiques. Ils enseignent pour certains à l’Université de Douala, pour d’autres dans des Ipes de Douala et de Yaoundé. Cette équipe a été constituée pour la énième fois avec succès par le Directeur de l’IUT de Douala, qui encadre les évaluations de l’examen du BTS dans le Littoral.
Les épreuves montées et proposées à l’IUT ont intégré dans leurs composantes, des enseignements théoriques dispensés pendant deux ans. Dans ces épreuves, nous avons surtout tenu compte des réalités de notre société, des préoccupations de l’entreprise et du marché de l’emploi au Cameroun.
Ces orientations sont des préoccupations depuis plus de 15 ans du Ministère de l’Enseignement supérieur pour la professionnalisation des enseignements à l’université. Certains Ipes font encore de la résistance, mais la machine de la professionnalisation est en marche dans le BTS, c’est irréversible !
Lorsque les candidats ont restitué leurs travaux devant les jurys après 04 jours d’intenses activités sur le terrain, au contact des personnes ressources et des chefs d’entreprise, ces apprenants ont été fascinés par leurs premiers contacts avec le monde professionnel.
Certains responsables d’entreprise ont tenu à aller voir ce que les étudiants ont réalisé ; des enseignants d’autres filières sont venus assister aux restitutions des réalisations professionnelles ; tous étaient émerveillés par la qualité des travaux.
Que quelqu’un qui prétend enseigner la communication au niveau supérieur s’offre l’audace d’oser s’attaquer à la qualité de ces épreuves, cela relève bêtement de la prestidigitation immature d’un frustré en quête de gloriole.
Télesphore Tueno a certainement des compétences ailleurs. Mais dans le domaine de la communication, il a encore du chemin à faire. Ce ne sont pas les petites formules préfabriquées, qu’il copie dans des livres et qui jonchent son interview pour épater ses étudiants qui feront de lui un enseignant de référence.
Mais c’est le travail, l’abnégation et l’humilité qui le porteront au sommet de la science. Lorsque j’ai lu son pamphlet, je me suis préoccupé de savoir qui était cet exhibitionniste maladroit et présomptueux ?
J’ai alors interrogé Kamgang Fodjo Ghislain Justice, Directeur de l’Ecole des licences à IUG qui lui a attribué des enseignements. Il était mortifié par son comportement. J’ai interrogé aussi le Dr Achille Ebana qui le connait à l’IUC. Pour lui, Tueno est un malade mental atteint du syndrome d’œdipe.
Je me suis approché de Casimir Amassana qui avait cautionné son recrutement à IUC : il se souvient de cet ancien étudiant inconstant en cours du soir, promotion 2012-2013 à ESG… Puisqu’il est passé par cette école, il ne m’aura pas laissé à moi un souvenir un intarissable ».