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Nicole Ricci Minyem

Nicole Ricci Minyem

Outré que Hamann Mana ait utilisé le terme « Dynastie » en relatant les faits qui se sont déroulés au cours de l’élection du Maire le 3 Mai dernier, le candidat du Rdpc a tenu à rétablir ce qu’il considère comme les faits

 

Sa lettre

« Au sujet de votre parution du 4 Mai 2021, avec pour titre au ventre de votre tabloïd : Bangangté : des conseillers municipaux contre la « dynastie » Niat.

Sans vous faire le procès sur le contenu, aussi bien sur la forme que sur le fond de votre article, nous soumettons à votre attention, le droit de réponse.

Notre droit de réponse rétablit sans travestir la réalité, ce qui s’est passé au Conseil de plein droit pour l’élection du maire. Le jour de l’élection, les conseillers ont été séquestrés dans des maisons dans le but de faire que le quorum ne soit pas atteint.

Ainsi, sur l’ensemble des quarante (40) Conseillers, seize (16) ont répondu présents à la convocation du Préfet du Département du Ndé. Pourtant la veille et suivant les principes du Parti, Eric Niat est élu et est investi par le Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (Rdpc)  pour cette élection.

L’élection en interne s’est tenue la veille, donc le2 Mai 2021à la maison du Pari de Bangangté. Le mandataire du RDPC, Lamaire Ndjankou qui a coordonné cette élection a déclaré que tout s’est passé dans la transparence, dans l’expression libre de son choix et dans le calme.

Les deux candidats, Tchoumi Jean Lambert ayant obtenu dix neuf (19) voix, contre vingt et une (21) pour Eric Niat, se sont donné la poignée de main, signe de discipline et de concorde qui règnent dans le Parti.

Le titre retenu à la Une de votre parution est à notre sens injuste et ne traduit pas la réalité des faits. Vous vous permettez d’évoquer la « dynastie » au vu du patronyme Niat pour tenter de ternir l’image de la deuxième personnalité du Cameroun.

Monsieur le directeur de publication, je voudrais vous rappeler que j’ai participé à trois (3) reprises à l’élection pour briguer le poste de maire de la Commune de Bangangté. Mû par la volonté de développer cette cité, engagé comme un serment, je ne me suis pas découragé… ».  

 

Le maire de cette Commune sera t–il finalement connu ce Jeudi ?

Ayant relevé ce 4 Mai que les quarante un (41) conseillers absents n’ont donné aucune explication afin de justifier leur boycott, les démarches ont été entreprises depuis 72 heures afin d’en savoir plus.  

Toutefois, Ernest Ewango, préfet du Département du Ndé en quittant la salle, a assuré que tout sera terminé ce Jour, conformément à la législation en vigueur. On saura donc qui d’Eric Niat ou de Tchoumi Jean Lambert sera l’autorité municipale au sein de cette mairie aux couleurs du Rdpc.

 

Dans un communiqué rendu public ce Mercredi Joseph Beti Assomo – ministre de la Défense assure que Ngouenet Jacques Honoré présumé assassin n’appartient absolument pas à ce corps ; Il s’agit d’un ancien soldat radié des effectifs de l’Armée depuis Décembre 2015.        

 

La quintessence du document

 

« Le lundi 3Mai 2021, est apparu sur la biosphère le récit viral de l’assassinat odieux d’une jeune Camerounaise, la nommée Emma Pezemo, âgée de 31 ans, attribué au nommé Ngouenet Jacques Honoré, dans la ville de Bologne en Italie.

 

Les mêmes sources laissent entendre que le présumé assassin qui se serait donné la mort après son forfait serait un militaire qui exerçait comme agent de renseignement pour le compte de l‘Etat du Cameroun.

 

Il n’en est rien, absolument rien, s’agissant du statut de ce dernier. Le nommé Ngouenet Jacques Honoré n’est pas inconnu de nos services. Il s’agit en effet d’un ancien soldat radié des effectifs de l’Armée depuis Décembre 2015.

 

Des premières investigations menées par les services compétents du ministère de la Défense, il ressort que l’ancien Sergent – chef  Ngouenet Jacques Honoré, est un déserteur, à la moralité peu recommandable, plusieurs fois sanctionné pour manquement grave à l’éthique et à la discipline militaire, ainsi que pour plusieurs actes amoraux susceptibles de porter atteinte à l’honneur et à la dignité militaire… ».  

 

 

Ngouenet Jacques Honoré - ex chauffeur au sein de l’Armée de Terre, comme l’indique le communiqué du Mindef

 

« Recruté lors de la campagne spéciale de la campagne 2000 pour le compte de l’Armée de Terre (matricule T2000/1879), l’intéressé né le 7 Juillet 1978 à Baleveng, arrondissement de Nkong Ni, Région de l’Ouest, a effectivement servi entre autres à la Division de la Sécurité Militaire comme chauffeur, puis à l’Antenne Sécurité Militaire de l’Est comme agent et enfin, au 41ème Bataillon d’Infanterie Motorisé, toujours comme chauffeur avant sa radiation des effectifs. Il ne pouvait donc plus, au moment des faits, se prévaloir de la qualité de soldat… ».

 

Le ministère de la Défense n’est ni concerné, ni responsable des agissements de cet individu. Par ailleurs,

 

« Les enquêtes du reste annoncées ouvertes et conduites par les autorités administratives et judiciaires des céans, permettront de préciser tous les contours des actions de cet ancien militaire.

 

Le ministère de la Défense décline toute responsabilité pour les forfaits commis par les hommes radiés des effectifs ou en rupture avec des liens organiques avec lui ».   

 

Nicole Ricci Minyem     

 

    

Dans une vidéo qui circule depuis quelques heures sur les réseaux sociaux, le correspondant de divers médias indique avoir été kidnappé début avril à Gao par des djihadistes affiliés à Al-Qaïda. Pendant 20 secondes, Olivier Dubois  déclare qu’il s’adresser à sa famille, à ses amis et aux autorités françaises « pour qu’elles fassent tout ce qui est en leur pouvoir pour le faire libérer ».

 

L’information passe en boucle dans les médias européens. Olivier Dubois, vêtu d’un costume traditionnel rose clair, la barbe bien taillée, est assis par terre, les jambes croisées sur une toile de couleur verte, dans ce qui semble être une tente.

 

Il regarde fixement la caméra et s’exprime d’une voix ferme même si  les mouvements de ses doigts et de l’une de ses jambes semblent traduire une certaine nervosité.

 

Le quai d'Orsay confirme sa disparition 

 

 « Nous confirmons la disparition au Mali d'Olivier Dubois. Nous sommes en contact avec sa famille ainsi qu’avec les autorités maliennes. Nous procédons aux vérifications techniques d’usage », a assuré un responsable du ministère français des Affaires étrangères. Le quotidien Libération, pour lequel il travaillait régulièrement depuis avril 2020, a pour sa part indiqué ne pas souhaiter faire de commentaire dans l’immédiat.

 

Une missionnaire évangélique suisse exécutée en octobre

 

Sophie Pétronin avait été libérée en même temps que l’homme politique malien Soumaïla Cissé, décédé depuis, et que deux Italiens, Nicola Chiacchio et Pier Luigi Maccalli, également enlevés par des djihadistes. Malgré des conjectures persistantes, le gouvernement malien n’a jamais confirmé le paiement d’une rançon, en plus de la libération de 200 prisonniers, dont un certain nombre de djihadistes, contre la liberté de ces quatre otages.

 

En octobre 2020, la Suisse avait été informée que le GSIM avait exécuté Béatrice Stöckli, une missionnaire évangélique, qui avait été enlevée en janvier 2016 à Tombouctou. En mars dernier, le ministère suisse des Affaires étrangères avait indiqué que son corps avait pu être retrouvé et formellement identifié.

 

Le Mali est en proie depuis 2012 à une poussée djihadiste partie du Nord, qui a plongé le pays dans une crise sécuritaire et s’est étendue au centre du pays. Les violences se sont également propagées au Burkina Faso et au Niger voisins. Les violences – djihadistes, intercommunautaires ou autres – ont fait des milliers de morts et des centaines de milliers de déplacés, malgré l’intervention des forces de l’ONU, française et africaines.

 

N.R.M

 

La décision a été prise ce Mardi, à l’issue d’une session extraordinaire de l’assemblée générale de la Fédération Camerounaise de Football convoquée par les membres du Comité Exécutif Provisoire avec à leur tête le Sénateur Albert Mbida

 

La décision prise ce Mardi, selon les membres du Comité Exécutif Provisoire l’a été conformément à l’Article 76 alinéa 2(f) des Statuts de la Fecafoot.

 

En plus de Seydou Mbombo Njoya - président par intérim de la Fecafoot, elle concerne les membres du Comité Exécutif suivants: Aboubakar Alim Konaté – l’honorable Joshua Oshi – Mme Eko Mendomo Céline – Abba Mohamadou – Kadji Gilbert – Balock John – Mvogo Fabien – Mme Yvonne Asta – Boubakary Bello – Nsangou Nkoma Mahamma – Andjanda Saha Flagelle – Akini Benoît – Yakam Gilbert – Kouedem François – Banlock Benjamin Didier.

 

Ils sont suspendus de toute activité en relation avec le football pour une période de cinq (5) ans à compter du 16 Février 2021.  

 

Autre ordonnance : Le mandat du Comité Exécutif Provisoire de la Fédération Camerounaise de Football est prolongé de six mois.

 

Les travaux de ce 4 Mai avaient six points à l’ordre du jour, notamment :

 

La vérification de la conformité de la convocation et de la composition de l’Assemblée Générale avec Statuts de la Fédération Camerounaise de Football ;   

 

L’allocution du président du Comité Exécutif Provisoire de la Fecafoot ;

 

Le vote sur confirmation des suspensions provisoires prononcées par le Comité Exécutif Provisoire lors de sa séance du 16 Février 2021, précédé par la prise de parole de chacune des personnes suspendues ;

 

L’approbation du procès – verbal de la session extraordinaire de l’Assemblée Générale tenue le 2 Février 2021 ;

 

La présentation du rapport d’activités du président du Comité Exécutif provisoire de la Fecafoot ;

 

L’examen de la proposition de prolongation du mandat du Comité Exécutif Provisoire élu le 2 Février 2021.

 

Un nouveau cirque en vue ?

 

Depuis quelques mois, la gestion de la Fédération Camerounaise de Football ressemble à une comédie mal montée dans laquelle des acteurs s’adonnent à un jeu sordide. Les nombreux rebondissements servis aux amoureux du Sport roi ont lassé plus d’un et, après la décision prise par la Fédération Internationale de football association (FIFA) de maintenir une équipe qui va assurer une continuité de service jusqu’aux nouvelles élections ; « ces dernières doivent être organisée dans les plus brefs délais », avait écrit le Secrétaire général de la Fifa.

 

Nul ne s’attendait à cette autre tournure ; mais, le  Professeur Albert Mbida et son équipe disent qu’ils s’appuient sur la décision prise par le Tribunal Arbitral du Sport (Tas) le 15 janvier 2021 qui annulait l’ensemble du dernier processus électoral de la Fecafoot. Que réserve l’avenir ?

 

Nicole Ricci Minyem         

 

C’est ce que révèle Me Christian Ntimbane Bomo qui a commis une publication dans laquelle il accuse sans ambages un haut cadre du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun « Très proche de Maurice Kamto » qui donne l’ordre aux militants et sympathisants de cette formation politique de s’en prendre verbalement le responsable de la plateforme « Survie Cameroun »

 

La publication   

 

« Terrible : Un haut cadre du mrc, conseiller très proche de Maurice Kamto instruit des injures publiques contre monsieur Penda Ekoka…

 

Il est obligatoire de Dénoncer, pour sauver la République et ses valeurs, les termes d'un échange choquant, en circulation sur watsapp, datant du 02 mai 2021.

 

On y lit, un haut cadre du Mrc, au centre des décisions de ce parti du nom de Djiogue qui demande aux cadres de ce parti de faire des posts d'injures publiques contre Monsieur Christian Penda Ekoka.

 

Il cite en exemple Lebon Datchoua qui a fait un post de légère facture sur Monsieur Penda Ekoka.

 

Il menace d'ailleurs de représailles et de suspicion tout cadre qui ne participera pas publiquement à cette campagne d'insultes et de diffamation.

 

Je remercie et félicite ces autres cadres du parti qui ont refusé de suivre ces basses consignes, prouvant ainsi que tout n'est pas perdu dans notre pays.

 

 

 

Tout ceci parce que Monsieur Penda Ekoka demande plus de transparence dans la gestion des fonds collectés dans le cadre de Scsi !

La République que nous voulons construire doit se débarrasser totalement des éliminations d'adversaires politiques par de telles méthodes.

 

Qu'est ce qui prouve désormais qu'avec de telles initiatives, qu'arrivés au pouvoir, qu'il ne sera pas procédé aux éliminations physiques des opposants et de tous ceux qui dérangent ?

 

J'en appelle donc citoyennement au respect des valeurs républicaines de liberté d'expression, de dignité dans le débat politique public de notre pays.

 

La culture des tontons macoutes, loubards et des nervis accomplissant ses sales besognes contre les citoyens qui ne partagent pas nos idées est révolue ».

 

Aucune surprise

 

Et nombreux sont les Camerounais qui le disent et l’écrivent depuis que le responsable de la plateforme Survie Cameroun a déclaré qu’il ne croit pas que l’argent ait disparu à cause d’un bug.

 

Toutefois, ils ne le plaignent pas, car, disent –ils, « Lorsque tu t’assois avec le diable, tu dois te rassurer que tu as une longue cuillère qui pourra t’éviter, le cas échéant d’être dévoré par ton vis-à-vis ».

 

Un groupe d’insulteurs publics, qui s’en prennent vertement à tous ceux qui osent porter critique au leader du Mrc, sans que ce dernier ne soit en mesure de mettre un terme à de telles pratiques !!! C’est l’unique legs du Mrc, présent sur la scène politique depuis 2013.

 

Pourrait – on se tromper si d’aventure on saluait la clairvoyance de Paul Atanga Nji – ministre de l’Administration Territoriale ? La suite des évènements semble pourtant lui donner raison, du moins, par rapport à Survie Cameroun.

 

Nicole Ricci Minyem   

 

mardi, 04 mai 2021 21:02

Simon Achidi Achu For ever

L’ancien premier ministre serait décédé des suites de maladies peu de temps après son évacuation sanitaire aux Etats – Unis, apprend t –on des sources familiales  

 

La vie de l’homme

 

Le natif de Santa dans la Région du Nord Ouest arrive au monde le 05 Novembre 1934. Après des études primaires et secondaires dans son Bamenda natal, il s’inscrit à l’Université de Yaoundé I, puis à  l'Ecole Nationale d'Administration et de Magistrature (Enam).

 

C’est après l’obtention de son diplôme qu’il engage sa carrière politique en tant que traducteur-interprète à la présidence de la république. Le 24 Juillet 1968,  il est nommé inspecteur d'état et en avril 1971, on l’affecte comme secrétaire général au ministère de la Fonction Publique.  

 

Le 29 octobre 1971, il est nommé ministre délégué à l'inspection de l’état. Du 3 Juillet 1972 au 30 Juin 1975, il assumera la fonction de ministre de la Justice. Le Chef de l’Etat Camerounais le nomme Premier ministre – chef du gouvernement le 9 Avril 1992. Poste qu’il va occuper jusqu’au 19 Septembre 1996.

 

Acteur politique

 

Bien qu’ayant servi le Cameroun sous l’ère des deux Présidents de la République, Simon Achidi Achu qui meurt à l’âge de 87 ans a milité sous les couleurs du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais.  C’est d’ailleurs sous les couleurs de cette formation politique qu’il a été élu comme l’un des premiers sénateurs dans la Région du Nord Ouest. C’était le 14 Avril 2013.

 

Avant cette élection, il a longtemps arboré les attributs dévolus aux Députés de la Nation.  L’un des plus grands souvenirs que les Camerounais gardent de lui est ce slogan utilisé en période électorale : « Politic na njangui » ; Ce qui signifie : « La politique est une tontine. Tu cotises pour moi, je le fais pour toi ».

 

Le Cameroun pleure l’un de ses fils

 

A aucun moment, l’on n’a entendu le nom de Simon Achidi Achu dans un quelconque scandale de détournements de deniers publics. Et pourtant, il a accumulé 60 ans au sein des hautes sphères de l’administration.

 

Il est l’une des personnes qui a su rester en retrait, se contentant parfois de jouer le rôle de conseiller, même quand la crise dite anglophone faisait des ravages dans sa région d’origine.

 

Depuis l’annonce de son décès, les réactions affluent de toutes les couches sociales, pour saluer le serviteur de l’Etat qui s’en va comme il a vécu, dans une discrétion totale.

 

 

Nicole Ricci Minyem

 

 

 

 

Le député du Social Democratic Front a fait cette déclaration sur sa page Facebook certainement impatient de voir aboutir cette enquête commandée par le Président de la République afin de voir clair par rapport à la gestion des fonds alloués à la lutte contre cette pandémie.

 

Soupçonneux, il ne s’est pas privé d’avancer quelques accusations dans le post ci après :

« La différence majeure en matière de gestion des fonds de Covid-19 réside dans ce que dans d'autres pays, les mesures conservatoires et les sanctions sont rapides après les dénonciations des scandales liés à la gestion des fonds Covid-19.

Au Cameroun, on en est encore à se demander où est passé le rapport de la Chambre des Comptes et si ledit rapport a été transmis à la justice pour ouverture d'une information judiciaire. Le Cameroun est décidément une curiosité planétaire.

Quatre pays nous interpellent en Afrique:

1- Au Zimbabwe, le ministre de la Santé a été limogé et inculpé pour des faits de corruption.

2- Au Kenya, des hauts fonctionnaires et hommes d’affaires ont été épinglés dans le rapport d’audit. Le Directeur général de l’Agence Nationale du Matériel Médical a été suspendu de ses fonctions et des enquêtes judiciaires ont été ouvertes à cet effet.

3- En Afrique du Sud, le scandale des "Covidpreneurs" a permis de confirmer dans un rapport que 17 millions de dollars de fonds Covid-19 ont fait l’objet de détournement. Le président Cyril Ramaphosa a ordonné en personne le lancement de plusieurs autres investigations après que le scandale des "Covidpreneurs" a éclaté dans la presse. Des hauts fonctionnaires ont été dénoncés, ont démissionné et sont en attente de leur inculpation.

4- Au Gabon, une Commission d’enquête parlementaire a été créée sur la gestion des fonds Covid-19 et le ministre en charge de la lutte contre la corruption a clairement indiqué que les coupables pourraient être traduits devant la Cour Pénale Internationale pour crime contre l’humanité.

Au Cameroun, le gouvernement a géré les fonds Covid-19 dans la plus grande opacité. Les détournements assortis de népotisme et de clientélisme ont été l'unique centre d'intérêt des gestionnaires de ces fonds.

Profiter d’une catastrophe sanitaire qui a par la suite coûté la vie à plus de 1000 de nos concitoyens est inadmissible et totalement indécent.

Rien, absolument rien, ne justifie l'extrême lenteur des procédures judiciaires au Cameroun. On parle des dizaines de milliards de FCFA volatilisés et tout ce que Yaoundé oppose au peuple camerounais c'est d'afficher dans ce dossier de la Covigate, la guerre des personnes dans le sérail gouvernant. De la pure dinguerie. Cela n'intéresse pas les Camerounais.

Ceux qui ont profité de la détresse des Camerounais pour s'en mettre plein les poches doivent rapidement croupir en prison ».

 

N.R.M

 

La macabre découverte a eu lieu ce Mardi par les populations dont l’attention a été attirée par une très forte et nauséabonde odeur. Inquiètes, elles ont fait appel à la police

 

A leur arrivée, les Forces de Maintien de l’Ordre sont tombés sur les corps sans vie d’Ekata Marie Yolande et de son nourrisson. La trentenaire est morte dans la chambre qu’elle occupait avec ses trois enfants, à la surprise de son entourage ainsi que des membres de sa famille.   

Parente : « Elle venait même d’intégrer cette chambre et, nous n’avons eu vent d’aucune maladie. Nous avons simplement appris son brusque décès ce matin. Elle était couchée dans sa chambre avec le bébé qu’elle venait d’accoucher parce que son fils aîné était chez son père. Sa petite fille a été quant à elle retrouvée assise dans un coin, traumatisée et incapable d’émettre le moindre son… ».

L’on soupçonne que les décès sont survenus Vendredi dernier, car c’est la dernière fois que les voisins ont aperçu la jeune dame. Elle revenait certainement d’une course et tenait son bébé dans ses bras. Après un bref salut, elle a regagné sa chambre disent les personnes interrogées.

 

La cause de ces décès reste méconnue

Et seules, les enquêtes ouvertes vont établir les faits. Une tâche rendue délicate à cause de l’état de putréfaction avancé des cadavres. Toutefois, quelques uns des voisins de la jeune femme suggèrent que les enquêteurs orientent leurs recherches vers son conjoint, avec qui elle aurait eu une violente dispute peu de temps avant la survenue de ces décès.

Des décès qui suscitent l’effroi auprès de ceux qui ont vécu à côté de cette mère de famille, décrite comme une femme sans histoires, concentrée à élever ses enfants aussi dignement que possible.

Pour l’un des voisins d’Ekata Marie Yolande, c’est le manque de solidarité entre eux qui a entraîné la découverte tardive des cadavres. Toutes choses qui doivent désormais changer :

« Je crois que nous devons être vigilant. Nous devons tous les jours prendre des nouvelles des uns et des autres car, si nous l’avions fait, peut être aurons nous pu porter secours à notre sœur ou alors découvrir à temps qu’elle et son bébé sont morts. Nous manquons d’amour les uns pour les autres et c’est regrettable. C’est regrettable que c’est le décès de notre sœur qui vienne nous faire prendre conscience, surtout qu’elle était calme et n’avait aucun problème avec personne ».

 

Nicole Ricci Minyem

 

 

 

 

La question de tels enjeux a été posée ce Lundi, au cours d’une table ronde organisée à l’amphi théâtre Hervé Bourges à l’Esstic au moment de la Commémoration de la Journée Mondiale de la Liberté de la Presse

 

Le constat établit par les différents panélistes est clair. La presse Camerounaise, pour citer ce seul exemple perd de plus en plus sa crédibilité. Les Journalistes, tout au moins ceux qui sont considérés comme tels ne tiennent pratiquement plus compte de la déontologie du métier. Et c’est la presse à gages qui semble avoir le vent en poupe.  

C’est d’ailleurs la raison pour laquelle certaines Unes, depuis longtemps déjà n’hésitent pas à prendre faits et causes pour certains hommes politiques.

C’est dans la même veine que l’on assiste en permanence à la naissance des organes de presse, qui n’ont pour vocation que de régler les comptes entre acteurs politiques. Ces derniers créent des tribunes à travers lesquelles ils se donnent des coups, sans qu’aucune des règles qui fondent ce noble métier ne soit respectée.

D’autre part, les organes de presse qui semblent sérieux semblent procéder à des recrutements des journalistes, en fonction de leurs penchants vis-à-vis de tel ou tel autre acteur politique. Il n’est point question ici d’être professionnel ou de respecter des règles apprises dans une  école de journalisme ou simplement en fonction de l’expérience acquise sur le terrain comme autodidacte.

Les promoteurs, friands de ces pratiques peu orthodoxes vous recrutent en fonction des réponses que vous leur donnez au cours de l’entretien. Aujourd’hui, c’est d’ailleurs très facile de suivre sur les réseaux sociaux le fil de l’actualité de ceux qui sont inscrits ; les réactions personnelles des uns et des autres sont disponibles et l’on est tout de suite catalogué.  

 

Une presse à gages qui bénéficie des financements obscurs

Elle fonctionne en marge des règles étiques et déontologiques. Payée à coups de millions par les promoteurs obscurs, elle ne s’encombre point de telles considérations. Il faut à tous les prix satisfaire le client et rédiger les articles en fonction de ses désirs. Des articles qui ne sont que chantage, coups bas, insultes…

C’est cette presse qui malheureusement bénéficie de toutes les facilités, car les promoteurs ont su se créer un réseau de maitres chanteurs et apporteurs d’affaires qui se rassurent toujours qu’il y’aura une affaire juteuse à se mettre sous la dent.

 

Quelle place pour le journalisme professionnel ?  

Face à un tel tableau, il y a lieu de craindre pour l’avenir de cette profession au Cameroun.  Les hommes et femmes qui font des efforts pour exercer ce métier dans le strict respect des règles qui le régissent doivent cravacher dur, pour se maintenir à flots.

Ils veulent garder leur indépendance même si, « Les ordres de la hiérarchie quelquefois ne laissent planer aucun doute… », comme le révèle Alain Belibi, journaliste qui ajoute que :  « Dans son intérêt personnel, dans son intérêt partisan, le journaliste tel que je conçois ce métier, a pour rôle de répercuter ce qui se passe, en répandant à ces questions : Qu’est ce qui se passe ? Qu’est ce qui s’est réellement  passé » ?    

 

Nicole Ricci Minyem     

L’assurance a été donnée il y a quelques heures par Célestine Ketcha Courtès, ministre de l’Habitat et du Développement urbain qui a effectué une visite sur le site de construction de ce projet. 

 

Sur le chantier, les engins vont et viennent, creusant et déblayant tandis que d’autres apportent les matériaux qui vont servir à la construction, dans les tous prochains mois, de plusieurs immeubles, à l’instar de l’hôtel cinq étoile présenté sur une maquette.

Même si les discussions se poursuivent entre les différentes parties afin de s’accorder sur les détails, les responsables d’Elecnor, entreprise espagnole en charge de mener les travaux à bon terme disent être à pied d’œuvre :

Maître d’ouvrage Elecnor : « Nous avons actuellement fait le décapage tout autour du lac ; Nous ferons ensuite le traçage partout où nos engins sont passés. Notre travail va également consister à faire les aménagements nécessaires pour les voies et les trottoirs qui pourraient éventuellement servir aux amoureux du sport. Après leur séance, ils pourraient manger quelque chose dans l’un des restaurants que nous allons construire, sur le site… ».

Des explications qui ont l’air de plaire au membre du Gouvernement, qui insiste sur le fait que côté Cameroun, il n’existe plus aucun blocage :

Célestine Ketcha Courtès, Minduh : « Nous avons fait le maximum pour que tous les points de blocage qui ne permettaient pas d’avancer, soient levés. Aujourd’hui, côté Camerounais, toutes les conditionnalités sont remplies ; je me réjouis de ce que l’entreprise adjudicataire a commencé le chantier de manière professionnelle. J’ai vu la barrière de protection du périmètre du site ; je me réjouis également du planning que j’ai vu qui, s’il est véritablement mis en œuvre, va nous permettre de rattraper le retard que nous avons eu depuis de nombreuses années… ».

Lire aussi : Barrage de Nachtigal : La livraison de la ligne de transport d'une capacité de production de 420 MW annoncée pour juillet 2021

Le planning présenté par « Elecnor» indique que le chantier sera entièrement livré d’ici 24 mois ; un délai que le ministre Ketcha Courtès veut voir respecter.  Elle en a reçu l’assurance :

Directeur du projet Elecnor : « Nous sommes dans une phase d’élaboration d’étude, au cours desquelles il y’a beaucoup d’échanges. Ce qui nous permet d’enrichir le projet pour qu’il ait la meilleure qualité possible avec l’apport de toutes les parties prenantes. C’est suite à ces échanges que nous pourrons véritablement commencer les travaux sur le terrain…

Nous n’avons aucune inquiétude parce que nous maîtrisons parfaitement notre travail, les délais sont suffisamment larges et nous sommes convaincus de finir à temps ».

Lire aussi : Sous-région Cemac : Vers la création d’un Bureau d’informations moderne sur le crédit

Un aménagement pour embellir la cité

Car, au-delà de la construction des infrastructures : Hôtel - restaurants – boutiques – espaces de loisir, les travaux qui seront faits sur ce site ont entre autres pour objectif d’assainir les eaux, ainsi que les berges de ce cours d’eau ; par ailleurs, des équipements sportifs et nautiques y seront installés.

Il faut rappeler que deux accords de crédit, d’un montant global de 12,6 milliards de FCFA avec la Deutsche Bank d’Espagne doivent être débloqués.

L’un pour le Lac Municipal qui en principe aurait dû être livré avant la Coupe d’Afrique des Nations dont l’organisation, en 2019 avait finalement été retirée au Cameroun ; La grande compétition sportive aura finalement lieu dès Janvier 2022. Le second crédit est alloué à la Vallée de Mingoa.  

Lire aussi : Initiative pour la Transparence dans les industries Extractives (Itie) : Une menace de radiation pèse sur le Cameroun

 

Nicole Ricci Minyem

 

 

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01