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Nicole Ricci Minyem

Nicole Ricci Minyem

Il est de plus en plus gangréné par une clique d’individus qui pour moult raisons veulent en faire une profession dans laquelle on peut impunément Diffamer, Calomnier, Vilipender, Ternir l'image, Vouer aux gémonies, Jeter à la vindicte populaire... sous le fallacieux prétexte de la Liberté d’Expression

 

L’actualité au cours des derniers mois, a malheureusement mis au devant de la scène nationale, le caractère assez délictueux des personnes qui arborent la casquette de « Journaliste », simplement parce qu’elles sont promoteurs d’un média, employés dans un organe de presse etc. ces dernières font très peu cas des canons qui régissent le « Plus beau métier du monde ».

Des « professionnels de l'information » incapables de confronter les sources

Si on se base simplement sur le fait qui meuble l’actualité depuis quelques heures, deux hommes politiques, Députés de la Nation sont « accusés » d’avoir gagné des marchés dans un ministère de la place, dans le cadre de la lutte contre le Covid-19.

Le « journaliste » qui publie cette information, affirme qu’il est en possession de « Deux documents ; l’un avec les noms de ceux qu’ils dénoncent et l’autre, sans la moindre trace desdits noms ». 

Face à ce qui pourrait apparaître comme un dilemme pour ce « professionnel », comment comprendre qu’il se soit limité à quelques appels téléphoniques, alors qu’il prétend être en possession des dossiers depuis plusieurs jours.

Lire aussi : Accusations diffamatoires : Cabral Libii promet d’entamer des poursuites judiciaires 

Pourquoi n’a t-il pas opté pour un protocole d’interview afin de quérir la position de ces Députés, lorsqu’il s’est rendu compte que ses coups de fils n’aboutissent pas ? Quelle était l’urgence de faire une telle sortie, alors qu’il a pu garder le silence pendant des jours ? En se montrant aussi péremptoire, n’a t-il pas prouvé qu’il est certain de ce qu’il avance ?

Ce sont ces questions et bien d’autres qui pourraient faire naître le doute dans l’esprit de ceux qui ont écoutés les éditoriaux du même « Journaliste », alors que l’un des élus diffamés, a pris la résolution de quérir l’arbitrage des juridictions compétentes, parce qu’il se sent diffamé.

L’éditorialiste doit-il nécessairement mentir afin de donner du contenu à ses textes ?

Bien qu’il se fonde entre autres sur un point de vue particulier, personnel, par rapport à un sujet d’actualité, celui qui arbore cette casquette dans un organe de presse n’a t-il pas l’obligation de se baser uniquement sur des faits afin de soumettre aux auditeurs, aux lecteurs et aux téléspectateurs le fruit de sa réflexion ?

Doit-on leur servir de « fausses informations » parce qu’on estime qu’ « Un acteur sollicité n’a pas décroché son téléphone, puisqu’il est orgueilleux ?

Le silence du Président de la République 

Un pénible prétexte avancé par ceux qui ont fait de la diffamation un métier. Ils estiment que parce que le Chef de l’Etat a de tout temps gardé le silence, alors qu’il était diffamé, calomnié, vilipendé, voué aux gémonies, jeté à la vindicte populaire par ceux qui ont fait de ces tares un métier, tous les autres ont l’impérieuse obligation de faire pareil et de ne point réclamer justice alors que leur honneur est bafoué.

Malheureusement, cette gangrène se ressent beaucoup plus au sein de la corporation des Journalistes ; Les professionnels sont confondus jugés, condamnés, sans véritable moyen de se défendre car, considérés comme des affamés par ceux là même qui achètent la presse à gages pour régler leurs comptes.

La corporation a l’urgente obligation de faire une auto critique, sans complaisance et de prendre des dispositions afin d’écarter tous ceux qui sont incapables de respecter le simple « b-a : ba » de la déontologie journalistique.

Lire aussi : Christian Ntimbane Bomo : « Voici les raisons pour lesquelles je retire mon soutien à Maurice Kamto »

 

Nicole Ricci Minyem  

 

L’accident s’est produit ce mercredi soir. Selon les informations fournies par Abdullahi Buhari Wara, responsable administratif du département de Ngaski dans l’Etat de Kebbi, « l’embarcation transportait environ cent soixante (160) passagers… Il s’est fendu et a coulé ».

 

Devant nos confrères de la presse étrangère, Abdullahi Buhari Wara a ajouté que « les recherches se sont engagées ; l’opération de sauvetage est toujours en cours. Les femmes et les enfants sont comptées parmi les plus grandes victimes ;

Les populations riveraines, les spécialistes des catastrophes de cet acabit, les gardes côtes et experts de tout bord continuent les recherches ; mais seuls 22 survivants et un cadavre ont été récupérés jusque-là…

Nous parlons d’environ 140 passagers toujours portés disparus. Le  bateau n’aurait pas dû transporter plus de 80 personnes, malheureusement, très peu de personnes respectent les normes dans le transport des personnes mais aussi du matériel car, je dois ajouter que le navire transportait également une cargaison de sacs de sable extraits d’une mine d’or artisanale voisine ;

En cette période de fortes pluies, les rivières sont pleines, ce qui peut provoquer des accidents de bateaux plus facilement. Mais dans ce cas, la surcharge, je le réitère a été un facteur déterminant ;

« L’incident est survenu dans le nord-ouest du Nigeria, sur le fleuve Niger », ont indiqué les autorités locales. Le bateau très mal entretenu et  avait quitté la localité de Lokon Minaa, dans l’Etat du Niger (centre) et se dirigeait vers la ville de Wara, dans l’Etat de Kebbi, lorsque sa coque s’est brisée et qu’il a fait naufrage.

Une embarcation surchargée

Plus tôt ce mois, trente personnes sont mortes noyées dans le naufrage d’un bateau lui aussi surchargé dans l’Etat du Niger. Durant la saison des pluies, les chavirements de bateaux sont fréquents sur les fleuves et rivières du Nigeria, où les navires sont souvent surchargés et mal entretenus.

Un énième naufrage

Il y a deux semaines, un accident similaire avait fait une trentaine de morts, dans l’Etat du Niger, au centre du Nigeria. Soixante-cinq passagers avaient alors pu être secourus.

Le Niger, un des trois plus grands fleuves du continent, après le Nil et le Congo, est la principale voie d'eau d'Afrique de l'Ouest. Durant la saison des pluies, les chavirements de bateaux sont malheureusement fréquents sur les fleuves et rivières du Nigeria.

 

N.R.M

 

Il a été matérialisé par un mémorandum d’entente signé il y a quelques jours entre Onu Femmes et le Projet d’Appui au Développement des Filières Agricoles (PADFA).

 

Ce programme qui relève du ministère de l’Agriculture et du Développement Rural (MINADER) et financé par le Fonds International de Développement Agricole (FIDA) est un appui qui va offrir plus de possibilités aux agriculteurs, en contribuant notamment à la réduction de la pauvreté, ainsi qu’à l'amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations, à travers l’accroissement durable des revenus de même qu’à  la résilience des exploitations agricoles familiales, productrices de riz et d’oignon, dans les Régions du Nord, de l’Extrême-Nord, de l’Ouest et du Nord-Ouest.

De plus, le Projet d’Appui au Développement des Filières Agricoles vise spécifiquement à autonomiser les femmes et les jeunes vulnérables aux événements liés au climat et à d’autres chocs. Ainsi, 50% des participants au projet sont des femmes et au moins 30% sont des jeunes.

L’accompagnement attendu de UN Women, porte sur l’appui de tout le processus d’élaboration de la stratégie Genre du PADFA, de la rédaction des Termes de Référence, la sélection du/ de la Consultant(e); du suivi de l’étude et la validation de la stratégie.

La stratégie Genre attendue va permettre au PADFA de disposer d’une véritable boussole des actions à réaliser, pour combattre les inégalités de Genre dans les filières agricoles concernées par le programme.  

Il s’agira de disposer d’un diagnostic Genre du Projet; d’une théorie du changement envisagé; des axes stratégiques d’action et d’un cadre de résultats budgétisé. Il s’agit donc en définitive de produire un document de plaidoyer pour la mobilisation des ressources susceptibles de transformer les dynamiques de pouvoir basées sur le genre.

Il est important de souligner que les trois quarts des personnes les plus pauvres au monde vivent dans les zones rurales des pays en développement. La plupart d'entre elles dépendent de l'agriculture pour leur subsistance.

Sous l’effet des changements climatiques, de la croissance démographique mondiale et de la volatilité des prix des denrées alimentaires et de l’énergie, des millions de personnes vulnérables supplémentaires pourraient être touchées par la faim et l'extrême pauvreté d'ici 2030.

D’où l’importance d’un accord dont les documents ont été paraphé par mesdames Hind Jalal – Représentante Onu Femmes au Cameroun et Margoh Bouquet – Responsable du Projet d’Appui au Développement des Filières Agricoles.

 

Nicole Ricci Minyem

 

 

Il circule sur la toile des publications attribuant des marchés en lien avec le coronavirus aux membres du Parti camerounais pour la réconciliation nationale. Le lanceur d'alertes Boris Bertolt s’est montré très explicite en rédigeant ces mots sur sa page Facebook : « Des députés, pas des moindres du PCRN ont gagné des marchés du Covid-19 au Minsanté ». Réagissant, le plus haut responsable dudit parti, à savoir Cabral Libii, a annoncé des poursuites judiciaires contre les auteurs de telles allégations. 

 

Une affirmation qui a suscité la colère du leader du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale qui a riposté ainsi : « Me René Roger Bebe, avocat, vérifie l’authenticité d’un texte diffamatoire qui circule dans les réseaux sociaux et qui m’attribue des marchés publics dans l’univers cafouilleux du Covid -19. Suivront le cas échéant des poursuites judiciaires contre l’auteur réputé journaliste »  

« Une première depuis quatre années »

Selon Anne Feconde Noah – porte parole du président du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale qui ajoute ces mos : « Quatre années de calomnies, fakenews, accusations mensongères, diffamations de toutes sortes, sans riposte proportionnelle, ni sanctions, mais aucune, il a pris l’option de s’attarder sur ce cas ».

Cette position de l’honorable Cabral Libii suscite des réactions mitigées

Car, si d’aucuns estiment que c’est désormais la meilleure attitude à adopter, arguant, pour soutenir cette position que « certains individus ont fait de la diffamation, de la calomnie, de la malveillance intellectuelle des armes politiques » :

« La calomnie gratuite et la destruction de réputation d'un honnête citoyen doivent être combattues avec la dernière énergie pour un Cameroun nouveau qui sera construit malgré les sorciers qui polluent la scène publique et même la société camerounaise toute entière… » ;

« Il ne faut pas transiger sur des accusations aussi sérieuses qui n'engagent pas que le parti, mais l'honneur d'un pays qui est déjà assez écorné comme ça par une petite bande de dangereux prévaricateurs de la fortune publique. Je suis de l'avis de M. Cabral LIBII pour l'ouverture d'une enquête… ».  

D’autres invitent le Député à agir comme le fait le Président de la République : Répondre à ses détracteurs par le silence :

« Qualité d’un petit politicien. Combien de fois s’est-on attaqué au Chef de l’Etat ? A quel moment a t-il menacé de s’en prendre à ceux qui l’accusent sans aucune preuve ? Tu es vraiment un piètre politicien » ;

« Il faut laisser couler. Ce n’est pas aujourd’hui que tu vas répondre puisque tu as commencé à le faire depuis. Si c’est vraiment faux alors tu ne dois te lancer dans aucune poursuite judiciaire. Tu es quel type de député ? Le Président de la République n’a pas son deux dans ce pays».

Cabral Libii : Accusé de tout sans qu’aucune preuve n’ait jamais été fournie

Depuis l’annonce de sa candidature pour la fonction présidentielle en Octobre 2018, ses adversaires politiques n’ont pas manqué de lui attribuer des biens immobiliers, des mallettes d’argent…Les preuves jusqu’à date restent attendues.

Que peut cacher ces autres accusations ? Qu’est ce qui peut expliquer que de telles affirmations soient faites au moment où le Cameroun est au devant de la scène, pas pour des causes nobles, mais plutôt parce que des membres du Gouvernement sont soupçonnés d’avoir détourné des fonds mis à leur disposition, afin de soigner une pandémie à laquelle très peu de personnes croient à l’existence ?  

 

Nicole Ricci Minyem

 

Un grave accident de circulation est survenu ce mardi soir, impliquant un car immatriculé CH 003877, parti de Mbouda, chef-lieu du département des Bamboutos dans la région de l'Ouest, à destination de Kekem, dans la même région du Cameroun.

 

Des premières informations recueillies sur le terrain, il ressort que le véhicule de transport en commun parti de Mbouda aurait vu son système de freinage lâcher.

Certains rescapés accusent le chauffeur d’avoir fait montre d’inconscience et d’imprudence : « Lorsque nous avons démarré, certains parlaient d’une panne survenue dans le car mais, le conducteur a estimé que ce n’est pas grave. Et pourtant, alors que nous roulions, les choses ont commencé avec les garnitures de frein qui ont brusquement pris feu, malheureusement le chauffeur s’est entêté, disant qu’il allait vérifier à la fin de la falaise. Nous n’avons pas eu le temps d’arriver à ce niveau que l’irréparable s’est produit… ». 

Les agents de la sécurité routière avancent la thèse d’un excès de vitesse, du non port des ceintures de sécurité mais également de l’état d’ébriété du conducteur.

L’état de la route n’est pas en reste mais, cette raison intervient au bas de l’échelle, étant donné que depuis le 27 janvier 2021, date de l’accident ayant entraîné la mort d’une soixantaine de personnes, après la collusion entre un bus de transport de la compagnie « Menoua Voyages », parti de Douala et une camionnette transportant du « carburant frelaté » se rendant à Santchou, en provenance de la capitale départementale de la Menoua, nombreux sont les véhicules qui empruntent cette route.

De nombreuses familles endeuillées

L’accident de ce 25 mai a entraîné le décès de plusieurs personnes, cinq d'après le bilan provisoire, mais aussi de nombreux blessés qui sont sous soins intensifs dans divers Centres de Santé dont l'hôpital de district de Dschang.

Les causes des accidents de la route

Dans le cadre d’une enquête menée par les experts, il s’avère que  35% des cas d’accidents sur les routes Camerounaises sont dus à l'excès de vitesse. Ils laissent même entendre que c’est la principale cause ;  L'état des véhicules contribue pour 17% tandis que 10,5% des accidents sont occasionnés par la conduite en état d'ébriété.

Malgré le fait que la sonnette d’alarme soit tirée au quotidien, nombreux sont ceux qui continuent de prendre le volant, sans tenir compte des risques qu’ils font encourir aux autres.

Ces nombreux cas d’accidents de circulation démontrent que les séminaires, les ateliers et les causeries organisés à l’intention des chauffeurs, en plus des autres mesures préventives prises, ne servent à rien.

Il y aura toujours des individus qui ne vont s’entourer d’aucune précaution avant de se mettre au volant ; malheureusement, ils s’en sortent presque toujours indemnes alors que des familles perdent des êtres chers.

 

Nicole Ricci Minyem

 

 

Anderson F. était élève en classe de 3ème A4 All au lycée de Bamendou. Cet enfant âgé de 16 ans est passé de vie à trépas après avoir été copieusement bastonné par un homme qui le soupçonnait de lui avoir dérobé la somme de 7 500 F CFA.

 

L’homme responsable de la mort de l'adolescent, serait un commerçant qui réside à Batoula par Bamendou II, arrondissement de Penka-Michel, région de l'Ouest Cameroun. 

Les faits rapportés par les habitants de cette localité

« Tout commence le vendredi 21 Mai dernier. Alors que l’adolescent est seul dans le domicile familial, il voit débarquer le Sieur olivier T qui l’accuse de lui avoir volé son argent la veille dans son domicile.

Il va l’entrainer jusqu’à son domicile, situé à quelques 3km de la maison des Anderson. Arrivés à destination, il va copieusement taper le garçon, lui arrachant des aveux. Ayant obtenu satisfaction, il va passer une corde autour du cou de l’enfant qu’il va ensuite nouer sur sa moto et le traîner sur une bonne distance… ».  

Des parents scandalisés et choqués

Ce d’autant plus que Florence F, mère du jeune garçon fait savoir qu’ « une maman du quartier, témoin de cette horrible scène, va s’enquérir de la situation et promettre au tortionnaire de lui donner 20 mille frs, afin de compenser la perte des 7500 qu’il accuse l’enfant de lui avoir dérobé à condition qu’il relâche l’enfant. Ce qu’il consent à faire sans tenir compte des blessures physiques ou morales qu’il a infligées à l’enfant… ».

C’est ainsi que la victime est ramenée chez ses parents par des personnes qui passaient par là, comme le raconte son frère aîné : « Mon frère ne pouvant plus marcher a été aidé par des passants qui l’ont transporté jusqu’à la maison. Il était très mal en point mais, nos parents n’étaient pas présents pour le conduire à l’hôpital… ».

De retour du champ en fin de journée, la maman du jeune garçon très inquiète de la situation de son enfant, est toutefois rassurée par ce dernier, qui lui promet qu’il se sent de mieux en mieux. Malheureusement, son état va se dégrader dans la nuit et il va finalement succomber aux premières heures de ce 22 mai.

Craignant les représailles, l’auteur de la bastonnade va se réfugier à la brigade de Penka-Michel où il est encore détenu, en attendant le résultat des enquêtes ouvertes par la Police. Le médecin légiste a relevé une fracture de la jambe gauche et autres signes de torture sur le corps de la victime. 

L’enfant a été inhumé le week-end dernier, mais dans le domicile du présumé assassin sous un climat de vives tensions et lourd d’émotions.

 

Nicole Ricci Minyem

 

 

Elles doivent en outre faire montre de leadership en matière d’atténuation et de prévention de ces écarts. Pour atteindre ces objectifs, elles ont été outillées par Onu Femmes et l’Unfpa dans le cadre d’un projet financé par le Fonds central d'intervention d'urgence.

 

Au cours des deux prochaines années, les femmes et les filles qui ont subi / subissent des violences basées sur le genre ou qui sont à risque de violences sexistes vont, au-delà de bénéficier de la fourniture et de l'accès à des services de qualité, participer aux divers activités d’interactions, visant à prévenir et à répondre aux dites violences.

S’il est démontré, au cours des dernières actualités au Cameroun que les femmes mais aussi de petites filles sont exposées, il n’en demeure pas moins, selon les experts, que les zones les plus touchées sont celles dans lesquelles les conflits font rage.

C’est la raison pour laquelle les participants, ayant pris part à la rencontre ayant eu pour cadre la salle des conférences d’Onu Femmes il y a quelques jours, ont décidé de se concentrer dans l'Extrême-Nord : Mayo-Sava (Mogode) et Mayo-Tsanaga (Kolofata) ; au Nord-Ouest: Momo (Batibo) et Boyo (Belo) et enfin au Sud-Ouest: Fako (Idenau) et Kupe Muanenguba (Nguiti).

Au cours des différentes allocutions, la représentante de l’Organisation des Nations Unies pour l'Egalité des Sexes et l'Autonomisation des Femmes a indiqué que depuis le début de l’année en cours, il se trouve que «4,4 millions de personnes ont manifesté leurs besoins de recevoir une aide humanitaire dans le pays en raison de l'insécurité, de la diminution des capacités d'adaptation et du manque d'accès aux services de base» ;

Elle a en outre insisté que le fait que « Les femmes et les filles ont été touchées de manière disproportionnée par les crises prolongées et l'instabilité dans les régions ciblées… »;

Hind Jalal n’a pas manqué de relever que dans le cadre d’une étude menée en 2020 par ONU-Femmes et le Bureau central du recensement et des études démographiques (BUCREP), l’on a remarqué une montée vertigineuse de violence à l'égard des femmes lors de la pandémie de Covid-19 au Cameroun.

Elle a déclaré que « 1648 incidents de Violences Basées sur le Genre avaient été enregistrés dans l'Extrême-Nord entre janvier et septembre 2020 et que les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest souffraient d'un accès humanitaire restreint «limitant les services vitaux de VBG et l'assistance dans plusieurs localités, en particulier les zones rurales le long de la frontière avec le Nigéria».

Toutes les parties prenantes ont fourni des contributions et des suggestions sur la manière d'assurer une mise en œuvre efficiente et efficace du projet, dans l'intérêt des bénéficiaires.

 

Nicole Ricci Minyem

 

 

 

Les travaux se tiennent ce jour à Abuja, capitale politique du Nigéria et, le Secrétaire Général de la Présidence de la République va donner la position du Cameroun sur les deux principaux thèmes retenus dans le cadre de ces assises : la situation socio politique au Tchad et son impact dans les pays voisins – le Transfert des eaux du Bassin du Congo vers le Lac Tchad et ses diverses implications.  

 

 Par rapport à la première phase des échanges de ce mardi à Abuja, il convient de relever que depuis le  décès du Président tchadien Idriss Deby Itno et la mise en place d'un Conseil militaire de transition (CMT), la sécurité au Tchad est au centre des préoccupations régionales et continentales.

Nombreux sont ceux qui ont annoncé comme une sorte d’apocalypse, étant donné que pour plusieurs observateurs, le défunt Maréchal était considéré comme l’un des acteurs majeurs de la lutte contre les attaques terroristes de la secte boko haram, mais aussi de quelques autres groupes armés qui sévissent dans le Bassin du Lac Tchad.

Un rôle que le président de l’Union Africaine n’a pas manqué de rappeler lorsqu’il rendait hommage au Président Idriss Deby Itno :

« Le Tchad a joué un rôle central dans la promotion et le maintien de la paix et de la sécurité, notamment dans la lutte contre le terrorisme et l'extrémisme violent dans le Bassin du Lac Tchad et dans les régions du Sahel, ainsi que des liens intrinsèques entre la stabilité du Tchad et celle de la Libye ».

 Lire aussi : Impact du décès du président Deby: le Chef de l'Etat Paul Biya attendu au Nigéria

Le général Mahamat Idriss Deby - président du CMT va recevoir le soutien des autres pays africains, comme le relève Simon Pierre Omgba Mbida, Sous-Directeur Afrique au ministère des Relations Extérieures, interrogé par nos confrères de la Crtv :  

« Il est question d’aller soutenir ce pays qui est un membre éminent de la commission du bassin du lac Tchad et qui œuvre depuis des années pour la sécurisation de la zone sahélo-saharienne et en Afrique centrale.

Alors, compte tenu de la situation qui prévaut là-bas, on craint que le Tchad, dans sa situation actuelle, n’ait plus les moyens politiques et financiers pour continuer de soutenir cet effort de guerre contre le terrorisme dans la région… ».

 

Nicole Ricci Minyem

 

 

 

 

Dans une publication faite ce Lundi, l’acteur de la Société Civile précise que ce retrait au-delà de toute autre considération, est beaucoup plus d’ordre politique  

 

« Nonobstant des appels à la défense de ses droits et libertés, j'avais déclaré publiquement et à plusieurs reprises que je le considérais comme le leader du peuple camerounais dans sa lutte visant à doter le Cameroun, d'un code électoral consensuel…

Et que, si ces actions aboutiraient à l'adoption d'un système électoral qui permettrait au camerounais d'élire librement leur Président de la République, je le voterais et j’appellerais le peuple camerounais à le voter. Car pour moi, le développement du Cameroun passe par le choix libre du peuple de son Président de la République… ».

Une posture qui lui a valu d’être considéré comme un soutien et un militant du mouvement pour la renaissance du Cameroun, ce qu’il conteste ardemment tout en revendiquant son droit à la Liberté   

« Je suis resté un homme libre, indépendant de tout engagement associatif, un membre de la société civile, avec simplement un regard critique sur la vie politique de mon pays… ».

Une liberté qui l’incite à annoncer la rupture à cause, écrit- il de    « l'évolution politique actuelle » qui prouve de plus en plus que « Maurice Kamto ne parvient pas à incarner cet élan mobilisateur… »

 

Les causes :  

« Sa compatibilité politique avec des groupuscules d'ethno fascistes et autres haineux de son ethnie, qui se revendiquent ouvertement de lui et, auxquels, il n'a jamais, clairement, distinctement et fermement demandé de ne plus associer son image et son nom dans leur macabre démarche de division des camerounais… 

Il serait donc revenu à Maurice Kamto de : condamner ouvertement, rejeter clairement, ce mouvement ethno fasciste bamiléké qui se revendique expressément de sa vision politique et qui participe activement à sa promotion politique, comme il l'a soigneusement fait au Canada contre les sécessionnistes ambazoniens ou contre Monsieur Patrice Nganang...

Prétendre, comme il l'a déclaré, qu'il ne saurait interdire à quiconque, militant de son parti ou pas, d'afficher son amour pour lui, alors que ces personnes portent des discours de haine et de stigmatisation tribale, pourrait valablement être traité, sans exagération, de malicieuse connivence ».

Le militantisme politique se fait autour des idées ; mais plus encore « des projets et visions et non pas sur des regroupements politiques tribaux qui sont des semences à la guerre civile… ».

 

Nicole Ricci Minyem

 

 

 

C’est dans le cadre d’un Droit de réponse, rédigé par Mounouna Foutsou à l’endroit du journal « La Nouvelle Expression ».  En effet, dans son édition du lundi 17 mai dernier, le journal avait sous entendu que ce département ministériel a détourné les fonds alloués à la lutte contre la pandémie.

 

La réponse du ministre Mounouna Foutsou à Séverin Tchounkeu 

« Fonds Covid

Voici le vrai compte d’emploi des ressources allouées au Minjec

Dans votre journal paru le lundi 17 mai 2021, partagé en ligne et repris dans la revue de presse de certains médias vous avez titré à la grande Une ce qui suit : « Fonds Covid : Dénonciation au Ministère de la Jeunesse.

Une information faisant état d’un détournement de fonds destinés à la lutte contre le Covid-19 circule depuis quelques jours. Les services de la communication de ce ministère se montrent très embarrassés », c’est le chapeau qui suit la grande Une.

Logé à la rubrique Actu de la page 3 de votre journal, la titraille est similaire à celle de la Une. Détournement des fonds Covid : Un responsable du ministère de la jeunesse déballe tout.

Aussi, nous nous permettons comme le veulent les usages, d’utiliser ce même canal pour restaurer les faits dans leur contexte.

En effet, au sujet de la rumeur qui vise à faire du buzz sur les réseaux sociaux nous n’avons pas jugé opportun d’y répondre. Avec la reprise de ces informations par La Nouvelle Expression que nous trouvons sérieux, nous avons cru bon d’apporter des éclaircissements autant pour votre rédaction que pour votre public.

 

Contexte

Dans le cadre de la riposte gouvernementale contre la pandémie du Covid-19, le Ministère de la Jeunesse et de l’Education Civique (MINJEC) a entrepris de mener une Campagne spéciale de sensibilisation des populations. Ladite campagne s’effectue sur le terrain par des Equipes Mobiles d’Animation Populaire, Urbaine et Rurale (EMAPUR), les Médiateurs Communautaires, les Appelés du service civique et autres associations et mouvements de jeunesse sous la bannière du Conseil National de la Jeunesse du Cameroun.

Une activité coordonnée par les structures d’encadrement de proximité du MINJEC sur l’ensemble du territoire national aux côtés du Ministère de la Santé publique et autres partenaires.

Ainsi, suite au décret N° 2020 / 3221 / PM du 22 juillet 2020 fixant la répartition de la dotation du fonds spécial de solidarité par le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, une somme de 750 millions (sept cent cinquante millions de francs CFA) a été allouée au MINJEC, afin de bien mener la campagne sus évoquées et non 850 millions (huit cent cinquante millions de francs CFA) comme annoncé dans vos colonnes.

 

Répartition

Pour la prise en charge des équipes de sensibilisation suscitées, le MINJEC a procédé à la ventilation de la dotation de la somme globale de 750 millions ainsi qu’il suit, contrairement à ce qui est écrit dans votre article :

– Délégation régionales (10) : 20 millions de francs CFA ;

– Délégation départementales (58) : 87 millions de francs CFA ;

– Délégation d’arrondissement (360) : 360 millions de francs CFA ;

– Centre National d’Education Populaire et Civique : 10 millions de francs CFA ;

– Centre National de la Jeunesse et des Sports de Kribi : 10 millions de francs CFA ;

– Les deux Centres multifonctionnels de promotion des jeunes (CMPJ) de référence (Yaoundé et Douala) 02 millions de francs CFA ;

– Les 10 CMPJ régionaux : 05 millions de francs CFA ;

– Les 58 CMPJ de département : 14 millions 500 mille francs CFA ;

– Les 363 CMPJ d’arrondissement et foyers de jeunes : 36 millions 300 mille francs CFA ;

– Coordination et acquisitions matériels de protection et de sensibilisation : 205millions 200 milles francs CFA.

 

Rejets

Il est important de relever que les dossiers de paiement, en particulier les fonds destinés aux services déconcentrés introduit au Ministère des Finances ont subi trois rejets pour des raisons diverses et variées.

Aussi, afin d’éviter la forclusion de tous ces fonds alloués, le MINJEC a sollicité et obtenu de son collègue des Finances, le virement de certains crédits, pour un montant total de 360 millions, pour l’acquisition de motocyclettes pour la sensibilisation des populations au niveau local. Les dossiers y afférents sont en cours de traitement au niveau des services compétents et ce, au même titre que certains dossiers d’acquisition du matériel de sensibilisation et de protection.

En tout cas à date, aucun payement du FOND COVID en direction des services déconcentrés n’a encore été effectué par le Ministère des Finances. Par conséquent, les jeunes ayant fait la sensibilisation et dont les copies de pièces d’identification ont été reçues par les délégués Régionaux du MINJEC pour la constitution du dossier tel que les procédures l’exigent, n’ont effectivement pas pu être payés non pas parce que les fonds y relatifs ont été détournés, mais pour des raisons de non-respect des procédures propres à la gestion des fonds Covid.

Toutefois, un plaidoyer est fait en direction de la hiérarchie avec un compte d’emploi précis dans le but d’y trouver une solution afin d’encourager les nombreux jeunes volontaires qui travaillent sur le terrain depuis le déclenchement de la pandémie au Cameroun. D’ailleurs, le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, avait en son temps, félicité ce noble travail des jeunes sensibilisateurs volontaires ».

 

N.R.M

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01