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Le communiqué publié il y’a quelques heures par cette formation politique a comme prétexte les nombreux cas de décès survenus ce Jeudi, suite aux nombreux accidents de circulation

 

Un peu plus de 40 Camerounais sont ainsi passés de vie à trépas, en l’espace d’une seule et même journée dans la seule Région du Centre, respectivement dans les localités de Nvog –Essindi par Awae ;  Olembe par Batchenga ; Nyokon par Makenene.

 

La quintessence du communiqué du Mouvement pour la renaissance du Cameroun signé par Joseph Emmanuel Ateba – secrétaire national chargé de la communication  

 

« Face à ce drame national, le Mrc se joint à la communauté national pour présenter ses sincères condoléances aux familles si durement éprouvées tout en souhaitant un prompt rétablissement aux nombreux blessés… ».

 

Une enquête exigée

 

Dans le même document, rédigé en français et en anglais, le secrétaire national chargé de la communication écrit : « Le Mrc demande l’ouverture d’une enquête minutieuse afin d’établir les responsabilités et punir les coupables ainsi qu’une amélioration des infrastructures routières… ».

 

Mort sur les axes routiers Camerounais : A qui revient véritablement la faute ?

 

Lorsqu’on fait un tour d’horizon et qu’on interroge les statistiques, on a comme l’impression que la prise de conscience n’est pas pour demain. Il suffit qu’une route soit assez praticable pour qu’on voit des individus qui roulent à vive allure, se faisant des signes de main pour éviter les radars et autres éléments mis par ci par là pour limiter la vitesse.

 

Les ceintures de sécurité, lorsqu’elles existent ne sont que l’affaire du chauffeur qui lui aussi y pense lorsqu’il va franchir un contrôle routier.

 

Combien sont – ils qui roulent en état d’ébriété très avancé, se prenant pour des As du volant ?

 

Combien sont –ils qui manquent cruellement de repos, parce que la rentrée des classes étant proche (prétexte avancé par quelques uns), il leur faut faire autant de tours que possible afin d’assurer un retour en classe pour leur progéniture ?

 

Combien sont –ils qui savent ce que signifie visite technique ?

 

Si les axes routiers au Cameroun sont « accidentogènes », il est important de relever que les chauffeurs refusent de prendre conscience. Ils dénient leurs responsabilités au regard des drames que vivent de nombreuses familles, à travers leur inconséquence, leur impéritie, leur inattention…

 

Malheureusement, ils s’en sortent presque toujours indemnes alors que les enfants restent orphelins, les hommes et les femmes perdent leurs conjoints.

 

Nicole Ricci Minyem     

 

Published in Société
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Dodo Ndoke Gabriel, ministre des Mines et du Développement Technologique, a été amené à prendre cette décision suite au boom communicationnel engagé par les médias et les acteurs de la société civile après le décès, dans des circonstances troubles, des Camerounais travaillant dans ladite mine.

 

Dans la décision ministérielle, il est écrit :

« Sont pour compter de la date de signature de la présente décision suspendues les activités d’exploitation minière artisanale, objet de l’autorisation… délivrée à monsieur Benate Adolphe Stéphane, dans la localité de Kambele, arrondissement de Batouri, département de la Kadey, région de l’Est, pour l’inobservation des normes d’exploitation minières artisanales, des règles environnementales et de sécurité ayant favorisé un accident grave, causant des pertes en vies humaines, faits constatés sur le site d’exploitation le 30 Mai 2021.

Pendant la durée de la suspension, l’intéressé devra sans délai :

Prendre toutes les mesures utiles en vue d’interdire l’accès à toutes personnes non autorisées dans la zone d’exploitation visée ;

Réhabiliter et restaurer les parties du site ayant fait l’objet d’exploitation et laissées à l’abandon ;        

Prendre toutes les mesures visant la préservation des vies des employés présents sur le site conformément à la réglementation en vigueur… ». 

Dans l’Article 3, il est mentionné que :

« Le titulaire de ladite autorisation veillera personnellement à la stricte exécution des présentes prescriptions

Et dans le document, on peut en outre lire que « La reprise d’activité ne sera effective qu’après accomplissement des mesures prescrites au plus tard dans les six mois suivants la date de notification de la présente suspension ;

En cas de défaillance à l’expiration du délai de six mois indiqué, à l’alinéa 1 ci-dessus, l’autorisation d’exploitation artisanale sera purement et simplement retirée sans autre avis… ».

Les autorités administratives doivent se rassurer de l’exécution de ladite décision… ».

Faut-il toujours perte en vies humaines pour que de telles mesures soient prises ?

Encore plus que celles prises il y a quelques jours, ne sont pas aussi drastiques que l’auraient souhaité les personnes qui travaillent dans les mines au Cameroun, surtout dans la Région de l’Est.

Des personnes qui travaillent dans ces mines sont déjà soumises à des conditions de vie inhumaine, parvenant difficilement à joindre les deux bouts, et lorsqu’elles osent se plaindre, elles sont menacées d’être mises à la porte, sans qu’aucun doit ne leur soit payé.

Toutes les exactions sont quelquefois faites au nez et à la barbe des responsables des administrations qui à cause des pots de vin qui leurs sont donnés par les détenteurs des titres d’exploitation ;

Il arrive même que face à ces abus, les employés des mines se voir brandir des documents soi disant « venant de Yaoundé » qui donnent plein pouvoir aux exploitants minier.

Il est temps d’arrêter la saignée

Les travailleurs dans les mines ne sont pas des bêtes de somme, qu’on peut utiliser à volonté, alors que les sites exploités font quelquefois partie de leur patrimoine ;

Tout en saluant la décision prise par le ministre des Mines et du Développement Technologique, les acteurs de la Société Civile invitent Dodo Ndoke Gabriel à anticiper afin que des Camerounaise ne perdent plus la vie, alors qu’ils sont à la recherche de leur pain quotidien.  

 

Nicole Ricci Minyem

 

 

Published in Agro-Industrie
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Un grave accident de circulation est survenu ce mardi soir, impliquant un car immatriculé CH 003877, parti de Mbouda, chef-lieu du département des Bamboutos dans la région de l'Ouest, à destination de Kekem, dans la même région du Cameroun.

 

Des premières informations recueillies sur le terrain, il ressort que le véhicule de transport en commun parti de Mbouda aurait vu son système de freinage lâcher.

Certains rescapés accusent le chauffeur d’avoir fait montre d’inconscience et d’imprudence : « Lorsque nous avons démarré, certains parlaient d’une panne survenue dans le car mais, le conducteur a estimé que ce n’est pas grave. Et pourtant, alors que nous roulions, les choses ont commencé avec les garnitures de frein qui ont brusquement pris feu, malheureusement le chauffeur s’est entêté, disant qu’il allait vérifier à la fin de la falaise. Nous n’avons pas eu le temps d’arriver à ce niveau que l’irréparable s’est produit… ». 

Les agents de la sécurité routière avancent la thèse d’un excès de vitesse, du non port des ceintures de sécurité mais également de l’état d’ébriété du conducteur.

L’état de la route n’est pas en reste mais, cette raison intervient au bas de l’échelle, étant donné que depuis le 27 janvier 2021, date de l’accident ayant entraîné la mort d’une soixantaine de personnes, après la collusion entre un bus de transport de la compagnie « Menoua Voyages », parti de Douala et une camionnette transportant du « carburant frelaté » se rendant à Santchou, en provenance de la capitale départementale de la Menoua, nombreux sont les véhicules qui empruntent cette route.

De nombreuses familles endeuillées

L’accident de ce 25 mai a entraîné le décès de plusieurs personnes, cinq d'après le bilan provisoire, mais aussi de nombreux blessés qui sont sous soins intensifs dans divers Centres de Santé dont l'hôpital de district de Dschang.

Les causes des accidents de la route

Dans le cadre d’une enquête menée par les experts, il s’avère que  35% des cas d’accidents sur les routes Camerounaises sont dus à l'excès de vitesse. Ils laissent même entendre que c’est la principale cause ;  L'état des véhicules contribue pour 17% tandis que 10,5% des accidents sont occasionnés par la conduite en état d'ébriété.

Malgré le fait que la sonnette d’alarme soit tirée au quotidien, nombreux sont ceux qui continuent de prendre le volant, sans tenir compte des risques qu’ils font encourir aux autres.

Ces nombreux cas d’accidents de circulation démontrent que les séminaires, les ateliers et les causeries organisés à l’intention des chauffeurs, en plus des autres mesures préventives prises, ne servent à rien.

Il y aura toujours des individus qui ne vont s’entourer d’aucune précaution avant de se mettre au volant ; malheureusement, ils s’en sortent presque toujours indemnes alors que des familles perdent des êtres chers.

 

Nicole Ricci Minyem

 

 

Published in Société
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L’accident a eu lieu Jeudi soir au niveau du marché de Ndogpassi – Pont noir. C’est en voulant esquiver un conducteur de moto que le chauffeur du gros engin a perdu l’usage de ses freins et a achevé sa folle course dans une boutique où étaient achalandés des ustensiles de cuisine

 

Les deux victimes, une dame et un jeune enfant n’ont malheureusement pas eu le temps de s’enfuir, surpris par les billes de bois qui leurs sont tombées dessus et en ont fait de la pâtée humaine.

 

Les riverains et autres commerçants qui ont investi les lieux, avant l’arrivée des Forces de maintien de l’Ordre ont entamé les fouilles, afin de sortir, si cela était encore possible, d’autres victimes des décombres ; ils n’en reviennent pas qu’une telle chose se soit une nouvelle fois produite, quelques semaines après un autre drame.

 

Quelques témoignages

 

« C’est le bruit du klaxon que j’ai d’abord entendu, avant d’entendre un grand fracas ; tout cela en moins de trois minutes donc, je ne peux pas vous dire avec exactitude ce qui s’est passé. Mais, au vu de la position du camion, je crois qu’il sortait de la ville et était en route pour Yaoundé. Les gens se sont mis à courir dans tous les sens et, c’est après que nous avons compris que c’est un moto taximan qui est la cause de cet accident. Le conducteur a voulu traverser devant sans mesurer la distance réelle ».

 

« Nous essayons de fouiller parce que nous ne savons pas si parmi les personnes qui fuyaient, certains n’ont pas été entraîné par les billes de bois.  Ca pèse et nous savons qu’avec nos mains simplement, nous ne pouvons pas faire grand-chose mais, c’est mieux d’essayer, que de rester là à attendre… ».  

Un énième drame

 

Deux vies perdues pour rien, est – on tenter de dire après avoir écouté les témoignages des riverains qui ont vécu le drame de ce Vendredi à Douala.

 

Des familles endeuillées simplement parce qu’un individu, assis sur un engin à deux roues, a pris la résolution d’aller faire des démonstrations de mauvais aloi sur une route fortement fréquentée, défiant la mort, malheureusement sans qu’il ne s’en aille lui-même, puisque le chauffeur du camion grumier et lui, légèrement blessés  ont été conduits dans un Centre hospitalier de la place et certaines indiscrétions font savoir que leur vie ne sont pas en danger.

 

Cet autre accident aurait également pu être évité si ce mastodonte de la route avait été soumis à un contrôle drastique, rigoureux car, il est difficilement compréhensible qu’à cause d’un brusque mouvement du chauffeur, les freins lâchent et le grumier devient incontrôlable.  

 

Par ailleurs, si les billes de bois ont pu se détacher aussi facilement, on pourrait penser que toutes les précautions n’ont pas été prises afin d’éviter qu’ils quittent ainsi le plateau du grumier.

 

Vivement que les responsables de cet accident soient traduits devant les juridictions compétentes mais, même si c’est le cas, qu’elle est la peine qui peut leur être infligée et qui pourra atténuer la douleur des familles ayant perdu leurs êtres chers ?

 

Nicole Ricci Minyem   

 

Published in Société
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Des jihadistes à bord de plusieurs véhicules et motos, ont pris d'assaut Michika dans l'Etat d'Adamawa, près de la frontière avec le Borno, vers 18H30 ce lundi, forçant certains habitants à quitter la ville, tandis que d'autres se terraient chez eux.

 

« Ils ont attaqué un bus traversant la ville et tué trois personnes à l'intérieur. Ils ont maîtrisé quelques soldats et dévalisé une banque avant de l'incendier », selon le témoignage de Saleh Abbare, un habitant de Michika. Il a ajouté que « La banque avait déjà été attaquée par Boko Haram et avait été récemment rénovée ».

Selon un autre résident, Daniel Bature, les jihadistes ont été chassés par l'arrivée de renforts de troupes depuis Gulak, le quartier général du district voisin : « Les terroristes ont été chassés et se sont dirigés vers Lassa et la forêt de Sambisa », dans l'Etat de Borno.

 

Cette action des adeptes du Boko Haram qui s’attaquent aussi bien aux populations civiles qu’aux forces de l’ordre déployées sur le front de la guerre qu’ils ont instauré dans les pays de la sous région, n’est pas nouvelle.  A leur actif, la destruction de plusieurs villages, ainsi que des maisons et autres édifices, le vol des  cheptels de bœufs, le kidnapping et la demande de rançon…Les victimes se recrutent dans de nombreux pays, parmi lesquels, le Cameroun.

 

Le conflit initié par Boko Haram en 2009 dans le nord-est du Nigeria a fait plus de 27.000 morts et 1,8 millions de déplacés. Au Cameroun, les djihadistes seraient entrés depuis la ville nigériane de Gamboru, même s’ils ont été chassés par une offensive aérienne et terrestre lancée par le Nigeria et le Tchad au cours des derniers jours.

 

Les actes de la secte terroriste, se sont pratiquement fait ressentir dans la partie septentrionale du pays, et, ils sont des centaines, qui ont concentré leurs crimes, dans la ville de Fotokol, où ils ont incendié des églises et des mosquées en plus d’abattre les jeunes qui refusaient de joindre leurs rangs pour combattre les forces camerounaises.

 

Les victimes qui continuent de faire couler des larmes amères à cause des pertes subies, n’ont pas oublié, comme l’atteste Myriam, commerçante à Fotokol : « Que ce soit ici à l’extrême nord du pays, aux confins du Tchad et du Nigeria voisins, n’a rien changé à notre train-train quotidien, même si paradoxalement, les images de tous les crimes commis par ces terroristes restent omniprésents dans nos esprits. Certains ont certes déposé les armes, après l’appel du Président de lq République, nous essayons juste de leur faire confiance, mais c’est très dur pour nous qui avons perdu des êtres chers… ».

 

Nicole Ricci Minyem

Published in International






Sunday, 05 June 2022 11:01