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Pendant quelques heures, la personnalité publique a ôté sa casquette de ministre de l’Habitat et du Développement Urbain ce 28 Juillet pour arborer celle de Reine des Reines – mères du Département du Ndé pour porter une motion de soutien au Président de la République

 

Une forte mobilisation, organisée dans l’un des quartiers les plus populaires de la ville économique du Cameroun qui, outre la présence de  Menchiagrup Célestine Ketcha Courtès a connu la présence  des autorités administratives de la région du Littoral, des chefs traditionnels ainsi que des responsables des différentes communautés des huit (8) départements de la région de l'Ouest.

 

Prouver que les fils et filles de cette Région n’ont jamais cessé d’apporter un soutien sans failles à l’Institution du Cameroun

 

Et, c’est ce message que les différents intervenants se sont faits le devoir de relever. A travers ce meeting, « Nous voulons tenons à dire que le Président de la République peut compter sur nous, nous ses compatriotes de la Région de l’Ouest. Nous sommes engagés à le soutenir et à l’accompagner dans le cadre de la réalisation des projets qu’il a initié pour faire de notre pays, une nation où il fait bon vivre… ».

 

Désolidarisation et condamnation des actes posés par quelques individus

 

« Il l’a été dit avec insistance, le Président de la République est Président de la République de tous les Camerounais. La Région de l’Ouest condamne donc avec la dernière énergie, les promoteurs du discours tribal ; Celui qui promeut la division entre les fils et les filles d’un même pays, celui qui veut faire croire à certains qu’ils ne sont pas pris en considération dans la politique initiée par le Président de la république. Nous condamnons avec fermeté toutes les agressions dont notre père fait l’objet au niveau de la diaspora. Les fils et filles de la Région de l’Ouest ne sont pas comptables de ces actes, encore moins des propos de quelques personnes égarées… ».

 

Une occasion saisie par les autres communautés qui elles aussi, ont tenu à donner de la voix, afin de célébrer l'unité nationale et le vivre ensemble dans la diversité.

 

Et comme tout pouvoir vient de Dieu, les participants à ce grand meeting de soutien ont célébré une messe, pour remettre le Président de la République et sa famille entre ses mains, mais aussi pour que la paix, l’unité, la solidarité ne soient pas de vains mots ; qu’ils se manifestent dans les actes, les paroles « Car, au moment où le Cameroun fait face à de nombreuses attaques terroristes, nous avons besoin d’être unis ».    

 

Nicole Ricci Minyem

 

 

 

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Joseph Beti Assomo le ministre de la Défense va faire le point des opérations de maintien et de rétablissement de l’ordre ainsi que de protection des populations et de leurs biens dans la région de l’Ouest, qui connaît aussi les attaques des séparatistes venant du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

L’Ouest subit aussi les exactions des séparatistes qui affrontent l’armée dans les deux régions anglophones du Cameroun à savoir : le Nord-Ouest et le Sud-Ouest (NOSO). Cela est dû au fait que l’Ouest entretient une proximité géographique avec le NOSO. Selon nos sources, le département de Bamboutos est le plus attaqué. Les séparatistes ont pris l’habitude de s’en prendre aux civils et aux Forces de Défense de ce coin. Les populations deviennent de plus en plus apeurées. C’est ce qui justifie la mission spéciale qu’entame ce 23 juillet 2021, Joseph Beti Assomo le ministre de la Défense (Mindef). Il fera le point des opérations de maintien et de rétablissement de l’ordre ainsi que de protection des populations et de leurs biens, apprend-on de nos sources. Le Mindef va passer deux jours à l’Ouest.  

On a appris qu’il est prévu que le Mindef se rende à Mbouda, chef-lieu du département de Bamboutos avant de présider une importante réunion à Bafoussam, la capitale régionale.

«Il n’est pas exclu que le dispositif sécuritaire de la région de l’Ouest soit révisé et même renforcé au terme d’une réunion stratégique» a confié au confrère Cameroon info net, Vincent De Paul Atangana, qui est dans la suite du ministre Joseph Beti Assomo.

Il faut noter que la dernière attaque séparatiste dans le département des Bamboutos remonte au 14 juillet 2021. Les éléments séparatistes ont décapité deux gendarmes ce jour-là. Interviewé par l’Agence Anadolu Mme Tsangue Gisèle, maire de la ville, a indiqué que les séparatistes ont pénétré tard dans la nuit de mardi, le département. Et ils ont attaqué le poste de contrôle de Zavion à Babadjou.

« L’attaque s’est passée inaperçue. C’est ce matin que les riverains ont découvert les corps de deux gendarmes décapités. Le troisième gendarme qui était aussi à ce poste de contrôle, est toujours porté disparu, il a certainement été pris en otage par les séparatistes », a précisé l’élue.

Cette attaque a laissé Babadjou sous le choc, selon madame le maire.

En janvier dernier, une autre attaque perpétrée à Babadjou par des séparatistes avait fait cinq morts dont trois éléments des forces de sécurité et deux civils. Les assaillants avaient, justement, attaqué le poste de contrôle mixte de Babadjou situé à la frontière entre les régions de l'Ouest et du Nord-Ouest.

Liliane N.

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Les 5 hectares de chanvre indien ont été détruits au cours d’une opération menée par les éléments du groupement mobile d’intervention numéro 3 de Bafoussam.

Dans l’arrondissement de Batcham, département des Bamboutos région de l’Ouest, il y a 5 hectares de chanvre indien qui ont récemment été détruits par la police. Les stupéfiants avaient été dissimulés dans un champ de maïs.

Il se trouve que les forces de police avaient déjà eu vent de cette cachette depuis plusieurs mois. Et elles exploraient des pistes, fait savoir Aristide Mbarga le Commandant du GMI numéro 3 de Bafoussam. Trois individus ont donc été interpellés. Ils sont d’ailleurs présentés comme ceux qui fournissent de la drogue aux séparatistes, qui opèrent dans la région du Nord-ouest. La plantation a été détruite et l’opération selon la police doit s’étendre aux villages de la région de l’Ouest.

 

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Après trois semaines de cavale, les 5 suspects ont été rattrapés par les éléments de la légion de gendarmerie de l’Ouest.

 

Cinq personnes suspectées d’être les auteurs du piratage du numéro de téléphone d’Awa Fonka Augustine le gouverneur de la région de l'Ouest, sont actuellement en garde à vue, dans la cellule du bureau spécial de recherches et enquêtes criminelles de Bafoussam. Elles attendent la suite de la procédure qui devra les conduire à s’expliquer sur les charges qui seront retenues contre elles.

On apprend de nos sources, que trois ont été appréhendés à Bertoua dans la région de l’Est, un à Yaoundé dans la région du Centre et l’autre à Garoua Boulaï dans la région de l’Est. Le 15 juin dernier, ces suspects ont même été présentés à la presse.

Selon la légion de gendarmerie de l’Ouest, les suspects ayant piratés le numéro de téléphone du gouverneur Awa Fonka Augustine sont entrés en contact avec des agents commerciaux qui ont procédé à la duplication de l’identité de l’autorité et ont entrepris des arnaques. 

« Nous avons entrepris des investigations avec la grande collaboration de la légion de gendarmerie de l’Est, l’appui de la police et de la Direction générale de la recherche extérieure (DGRE) », explique le Lieutenant Bassirou Mama à la Crtv. Le chef du bureau spécial des recherches et enquêtes criminelles de Bafoussam indique que parmi les suspects, il y a une femme.

A titre de rappel, c’est par le biais d’un communiqué relayé sur Agence Cameroun Presse, que le gouverneur de la région de l’Ouest, informait l’opinion du piratage de son numéro de téléphone. Le communiqué avait été rendu public le 27 mai 2021.

Le gouverneur avait mis en garde ses proches et toute autre personne pour ne pas se faire prendre au piège de ceux qui avaient piraté son numéro de téléphone.  

« Le gouverneur de la région de l'Ouest a l'honneur d'informer le public, que son numéro mobile Orange a été piraté hier mercredi 26 mai 2021, vers 10h par des cybercriminels qui, l'utilisent pour perpétrer des actes d'arnaque de toutes sortes, notamment des sollicitations financières et la proposition de certains services. Il prie par conséquent toute personne qui recevrait des appels et des messages par ce numéro ou tout autre, et en son nom, de les ignorer purement et simplement et de le signaler au besoin dans les services de gendarmerie ou de police les plus proches », pouvait-on lire dans le communiqué.

 

Liliane N.

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Selon nos sources, l’attaque s’est produite dans la nuit du 30 au 31 mai 2021.

D’après des sources, de présumés séparatistes seraient les auteurs de l’attaque qui s’est produite dans la nuit du dimanche 30 mai au lundi 31 mai 2021, dans la localité de Kombou située à l’Ouest. Le bilan de cette attaque fait état de 2 morts et de 3 blessés. Il faut savoir que Kombou se trouve dans le département des Bamboutos frontalier de la région du Nord-Ouest en proie à la crise anglophone qui dure déjà plus de 3 ans.

Pour ce qui est des faits, on apprend que des hommes armés qu’on suppose être des séparatistes ont fait irruption dans le snack-bar d’un commerçant appelé Tiekeu Ngaham. L’homme âgé de 43 ans vit  à Kombou. C’est donc autour de 2h30 minutes, que son débit de boisson a été visité. Il nous a été rapportés qu’à l’arrivée des assaillants, ils ont éteint les lumières et se sont mis à tirer sur les clients. Ils ont arraché de l’argent, des objets comme les téléphones portables à ces derniers. Ils ont pu opérer sans gêne avant l’arrivée des éléments de la Brigade de gendarmerie de Babadjou et ceux du poste du Groupement polyvalent d’intervention (GPIGN) de Balepo.

Le quotidien Le Jour paru ce 2 juin 2021 en kiosque rapporte qu’on serait dans le cas d’un règlement de comptes entre rebelles.

«Les deux personnes criblées de balles sont présentées comme des «indics», des «traîtres» à la cause anglophone. Le théâtre de l’événement nocturne n’est pas sans rappeler les six morts enregistrés non loin de là, en janvier dernier. En effet, quatre éléments des forces de la gendarmerie et de la police et deux civils avaient été tués à Matazem, le vendredi 8 janvier 2021, par un groupe d’assaillants lourdement armés, composé selon les témoignages recueillis sur place d’environ 50 personnes à moto», peut-on lire dans le journal.

Les deux personnes tuées étaient des civils. Les 3 blessés, ont été internés séparément, au centre de santé intégré de Kombou, au centre médical d’arrondissement de Babadjou et à l'hôpital de district de Mbouda.

Liliane N.

 

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Awa Fonka Augustine le gouverneur de la région de l’Ouest indique que son numéro de téléphonie mobile Orange a été piraté le 27 mai 2021, aux environs de 10 heures.

 

L’alerte d’Awa Fonka Augustine le gouverneur de la région de l’Ouest est en ce moment relayée sur toutes les plateformes locales. Dans un communiqué qui date du 27 mai 2021, le patron de l‘Ouest affirme qu’il est victime d’un piratage depuis 10 heures de cette journée-là. Des cybercriminels ont réussi à pirater son numéro orange. L’autorité a trouvé bon de mettre en garde ses proches ou tout autre camerounais au plus vite.

«Le gouverneur de la région de l'Ouest a l'honneur d'informer le public, que son numéro mobile Orange a été piraté hier mercredi 26 mai 2021, vers 10h par des cybercriminels qui, l'utilisent pour perpétrer des actes d'arnaque de toutes sortes, notamment des sollicitations financières et la proposition de certains services. Il prie par conséquent toute personne qui recevrait des appels et des messages par ce numéro ou tout autre, et en son nom, de les ignorer purement et simplement et de le signaler au besoin dans les services de gendarmerie ou de police les plus proches», peut-on lire dans le communiqué.

Le gouverneur Awa Fonka Augustine recommande à ses compatriotes d’être vigilants avec ce phénomène de piratage de numéro de téléphone, qui devient de plus en plus récurrent.  Il convient de noter que la cybercriminalité est un mal qui prend de plus en plus des proportions inquiétantes. Plusieurs Camerounais perdent chaque jour le contrôle de leurs numéros de téléphone piratés par des cybercriminels. Ces derniers se font généralement passer pour les véritables propriétaires des numéros et demandent de l’argent aux contacts qu’ils trouvent dans les répertoires.

Des sites web gouvernementaux piratés


Fraude, escroquerie, extorsion, vandalisme, harcèlement. Environ 7 sites web d’administrations publiques ont subi une attaque de type web d’effacement, 34 sites gouvernementaux sont attaqués par des programmes malveillants, des opérations d’usurpation d’identité de plusieurs membres du gouvernement, environ 4 milliards de pertes liées au cyber-arnaque.

Liliane N.

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Il s'agit du Secrétaire Général et du Receveur Régional. Tous les deux ont été installés dans leurs fonctions ce jeudi 27 mai 2021 par le Président du Conseil Régional le Docteur Jules Hilaire Focka Focka

 

En prononçant son allocution de circonstance, Jules Hilaire Focka Focka a tenu à présenter ses nouveaux collaborateurs ; il ressort ainsi que le Docteur Etanke Sylvie Essomo – nouveau secrétaire général du Conseil Régional est à la fois une tête bien faite et bien pleine.

 

Âgée de 43 ans et originaire de Santchou dans la Menoua, elle est titulaire d'un Doctorat PhD, obtenu à l'Université de Dschang. La nouvelle promue est par ailleurs enseignante dans cette institution universitaire.

 

Avant sa nomination comme SG du Conseil Régional de l'Ouest, le docteur Etanke occupait le poste de délégué régional du ministère de la décentralisation et du Développement Local dans le Nord-Ouest.

 

Quant au Receveur Régional, il s'appelle Mouchili Aboubedetou. C'est un Inspecteur Principal des Régies Financières Hors Échelle, diplômé de l’Ecole Nationale D'Administration Et De Magistrature (Enam).

 

Il a occupé plusieurs postes de responsabilités à travers le Cameroun. Le dernier en date avant sa récente nomination étant celui de receveur des finances à Foumban, qui est sa ville d'origine et qui l'a vu naître il y a 54 ans aujourd'hui. 

 

Les activités se suivent afin de faire de l’Ouest, une Région phare

 

Quelques jours avant l’installation de ses deux collaborateurs ; installation qui a connu la présence du Gouverneur de l'Ouest, représentant de l'État, des conseillers régionaux ainsi que des délégations venues de Santchou, Dschang, Buea et Foumban , Jules Hilaire Focka Focka a réuni les membres du bureau régional.

 

Au cours de cette réunion, les participants ont eu droit à une présentation faite par le docteur Fomethe - représentant du bureau d'études RAINBOW. Il a parlé de l'élaboration du Schéma Régional, d'Aménagement et de Développement Durable du Territoire de l'Ouest-Cameroun.

 

Cette thématique a suscité de vives réactions de la part des conseillers régionaux ainsi que celles des Professeurs des Universités de Dschang et des Montagnes, du PNDP/Ouest, des Chefs traditionnels et du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD)…

 

Toutes les rencontres ont eu lieu dans les locaux du nouvel immeuble siège du Conseil Régional et, tous les conseillers ont peaufiné les derniers détails de la prochaine session ordinaire ; cette dernière sera consacrée à l'examen de même qu’au vote du tout premier budget de l'histoire du Conseil Régional de l'Ouest,

 

 

Nicole Ricci Minyem

 

 

  

  

 

 

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Anderson F. était élève en classe de 3ème A4 All au lycée de Bamendou. Cet enfant âgé de 16 ans est passé de vie à trépas après avoir été copieusement bastonné par un homme qui le soupçonnait de lui avoir dérobé la somme de 7 500 F CFA.

 

L’homme responsable de la mort de l'adolescent, serait un commerçant qui réside à Batoula par Bamendou II, arrondissement de Penka-Michel, région de l'Ouest Cameroun. 

Les faits rapportés par les habitants de cette localité

« Tout commence le vendredi 21 Mai dernier. Alors que l’adolescent est seul dans le domicile familial, il voit débarquer le Sieur olivier T qui l’accuse de lui avoir volé son argent la veille dans son domicile.

Il va l’entrainer jusqu’à son domicile, situé à quelques 3km de la maison des Anderson. Arrivés à destination, il va copieusement taper le garçon, lui arrachant des aveux. Ayant obtenu satisfaction, il va passer une corde autour du cou de l’enfant qu’il va ensuite nouer sur sa moto et le traîner sur une bonne distance… ».  

Des parents scandalisés et choqués

Ce d’autant plus que Florence F, mère du jeune garçon fait savoir qu’ « une maman du quartier, témoin de cette horrible scène, va s’enquérir de la situation et promettre au tortionnaire de lui donner 20 mille frs, afin de compenser la perte des 7500 qu’il accuse l’enfant de lui avoir dérobé à condition qu’il relâche l’enfant. Ce qu’il consent à faire sans tenir compte des blessures physiques ou morales qu’il a infligées à l’enfant… ».

C’est ainsi que la victime est ramenée chez ses parents par des personnes qui passaient par là, comme le raconte son frère aîné : « Mon frère ne pouvant plus marcher a été aidé par des passants qui l’ont transporté jusqu’à la maison. Il était très mal en point mais, nos parents n’étaient pas présents pour le conduire à l’hôpital… ».

De retour du champ en fin de journée, la maman du jeune garçon très inquiète de la situation de son enfant, est toutefois rassurée par ce dernier, qui lui promet qu’il se sent de mieux en mieux. Malheureusement, son état va se dégrader dans la nuit et il va finalement succomber aux premières heures de ce 22 mai.

Craignant les représailles, l’auteur de la bastonnade va se réfugier à la brigade de Penka-Michel où il est encore détenu, en attendant le résultat des enquêtes ouvertes par la Police. Le médecin légiste a relevé une fracture de la jambe gauche et autres signes de torture sur le corps de la victime. 

L’enfant a été inhumé le week-end dernier, mais dans le domicile du présumé assassin sous un climat de vives tensions et lourd d’émotions.

 

Nicole Ricci Minyem

 

 

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Une attitude qui leur a valu d’être passé à tabac par une foule en furie qui refuse que de tels agissements aient cours dans leur environnement.

 

Fort heureusement pour eux, Jules Picquard T. et Gilles Bernabé N. G. élèves en classe de 1ère C et de 1ère D au Lycée de Bangang Fokam – Commune rurale du Ndé ont été sauvés par le chef du village. Ce dernier a requis l’intervention des gendarmes qui ont interpellé les deux individus.

 

Pour les habitants du coin, Jules Picquard T. et Gilles Bernabé N. G sont membres d’un réseau qui veut étendre ses tentacules dans la localité : « En réalité, ils ne sont pas des élèves. Ce sont des homosexuels en progression et ayant la ferme intention d’étendre leur réseau. Nous n’allons pas les laisser faire et chaque fois que l’occasion nous sera donnée, nous allons les traquer. Nous ne connaissons pas cette affaire chez nous. Nos ancêtres ne nous ont pas légué comme héritage… ».

 

Selon certains confrères de la presse locale, les deux adolescents ont été pris la « main dans le sac » le 18 Mai 2021, au lieu – dit Centre du village. Au-delà de leur démarche et de leur gestuelle marquée par des élans de féminité, Ils se sont lancés dans une violente dispute ; Et, ceux qui les ont interpellés révèlent que « C’est à ce moment que les derniers doutes ont été levés. Nous avons exactement su à qui nous avons à faire… 

 

Celui qui, pendant leurs accouplements subit les assauts de l’autre se plaignait ouvertement de s’être fait sodomiser plusieurs fois, sans contrepartie. Même la foule, ameutée par cette querelle hors du commun, n’a pas découragé les deux tourtereaux, qui ont continué à se chamailler ».

 

L’homosexualité : Cette gangrène qui semble de plus en plus prendre de l’ampleur

 

Et dans laquelle les jeunes enfants plongent, au grand désarroi des parents. Les réseaux sociaux y contribuent fortement étant donné qu’ils ne sont point contrôlés ; les adolescents y surfent, trouvent des informations qui, en principe doivent être contrôlées.

 

Pour des raisons parfois mercantiles, ils sont soudoyés par des sugar dady. Ces derniers leur demandent de dévoyer ceux de leurs amis et camarades, faibles d’esprit ; Ceux-ci se laissent emporter par les mirages, utilisés et enfin finir derrière les barreaux, lorsqu’ils ne sont pas tués.  

 

Défense des droits des homosexuels au Cameroun : Une fumisterie qui ne risque pas de prospérer.

 

Et les lois à ce propos sont claires. L’Article 347 du Code Pénal Camerounais, promulgué par la loi no 2016/007 du 12 juillet 20167 :

 

« Est punie d’un emprisonnement de six (06) mois à cinq (05) ans et d’une amende de vingt mille (20 000) à deux cent mille (200 000) francs, toute personne qui a des rapports sexuels avec une personne de son sexe».

 

Nicole Ricci Minyem  

  

 

    

 

 

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Le journaliste Martin Camus Mimb suggère qu’on encadre les funérailles comme on pourrait le faire pour les levées de corps et les messes du dimanche.

Martin Camus Mimb n’est pas d’accord avec la décision d’Awa Fonka Augustine le gouverneur de la région de l’Ouest, qui vient d’interdire dans sa zone de commandement la tenue des funérailles. L’interdiction vaut pour une période de deux mois qui peut bien être renouvelée, a-t-il précisé dans sa note. Et la mesure est prise du fait de la résurgence de la pandémie du Coronavirus à l’Ouest. Pour le journaliste commentateur sportif, au lieu d’interdire, le patron de l’Ouest aurait plutôt pensé à encadrer ce type d’évènement.

«J'ai bien compris qu'il fait la différence entre obsèques et funérailles. C'est-à-dire qu'on peut enterrer, mais on ne peut pas célébrer ceux qu'on a enterré. Mais les funérailles ne sont pas simplement une messe de requiem où on prie pour l'âme de ceux qui sont partis. C'est très souvent un rituel de succession et de transmission. C'est-à-dire à dire qu'on ne peut pas s'en passer. Ou alors lorsqu'on s'en passe, il y a des mécanismes de régulation des communautés qui sont gelés. Si je pense comme lui que ces regroupements sont des véhicules de transmission facile du #Covid19, je pense qu'aux mêmes titres que les messes du dimanche, les levées de corps tous les jours dans les morgues, il faut juste encadrer et non interdire», écrit Martin Camus Mimb.

Pour Martin Camus Mimb, la décision du gouverneur de l’Ouest ressemble à un abus d’autorité. C’est une suspension d’un événement qui pour lui, ne constitue que la suite de l’industrie funéraire. Le mieux aurait donc été de décider une fois de la fermeture des morgues, pense-t-il.

«Mais cela trahit quelque chose devenu très banal, qui illustre la déchirure de notre société. La brimade permanente de l'autorité sur les traditions et la culture. Je pense que la première décision et plus simple à prendre, est la fermeture des morgues dans le sens de la sortie des corps. Sinon, j'ai du mal à comprendre la logique de stopper une industrie sur les circuits de distribution et non sur la production de base. Les funérailles sont la continuité de l'industrie funéraire. Il faudrait fermer la production pour stopper la distribution des produits. Sinon, quand on enterre, on a le droit de pleurer ou de chanter», écrit Martin Camus Mimb.

Liliane N.

Published in Tribune Libre
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Sunday, 05 June 2022 11:01